Alors allons-y pour la correction.
Quelques petites remarques. Ne t'inquiètes pas s'il y en a beaucoup, ce sont surtout de petits détails, mais j'ai tendance à être un peu pointilleux sur ces mêmes détails.
- Jean de Carleon a écrit:
- Faction : La péninsule de Serramire
La faction, c'est juste "la péninsule". Serramire est le nom d'une des régions (un marquisat plus exactement), mais c'est dans la péninsule :)
- Citation :
- Équipement :
Jean porte toujours sur lui son épée longue portée côté gauche ainsi que trois dagues et un fouet. Deux dagues sont dissimulées dans ses bottes. L'autre est cachée dans son dos attachée à sa ceinture. Quand au fouet il le porte côté droit.
Je voudrais attirer ton attention sur le fait que ce type d'équipement est assez inhabituel pour un chevalier. Tout d'abord, le fait de dissimuler des dagues dans ses bottes tient plutôt du combattant "furtif" que du chevalier sur un champ de bataille - mais bien sûr, rien ne t'interdit de te promener avec des armes sur toi lorsque tu n'es pas sur un champ de bataille, surtout si tu crains d'éventuelles menaces.
En revanche, le fouet est vraiment inhabituel pour le coup. Que compte en faire Jean au juste ? Contre un adversaire en armure, l'impact est sans doute limité :)
- Citation :
- Description mentale :
Personnage loyal envers ses supérieurs. Il est cependant ambitieux et rêve de conquêtes, de gloire et de notoriété. Il veut absolument laisser une marque de son passage dans ce monde et entrer dans les livres d'histoire.
Ce passage est un poil court à mon avis, et nous renseigne bien peu sur Jean. D'autant plus que la loyauté mêlée à l'ambition sont des traits plutôt communs pour son "milieu".
Je trouve que le dernier paragraphe de ton histoire compléterait bien la "description mentale" de Jean. Peut-être devrais-tu le déplacer. Je fais allusion à celui-ci :
- Citation :
- Aujourd’hui à vingt-sept ans le jeune seigneur est obnubilé par la réussite et la notoriété. Il est perpétuellement en quête de gloire. Loyal envers ses supérieurs il est cependant avide de pouvoir. Bien entouré que se soit par sa famille ou ses amis d’enfance il estime que le peuple lui doit obéissance et soumission. Celui qui ne se soumet pas à ses règles devra en subir les conséquences.
- Citation :
- Le jeune homme devint donc l’héritier du domaine à dix-sept ans. Avec les conseils de sa mère et de sa sœur avec qui il était très proche il dirigea les terres familiales d’une main de fer.
Le seigneur du domaine, pas l'héritier. L'héritier, il l'était déjà depuis sa naissance.
- Citation :
- A vingt et un ans le jeune seigneur échappa à un complot mené par divers chevaliers de son ordre visant à lui retirer ses titres et ses terres.
De quel ordre parles-tu ? Un ordre de chevalerie ?
Et ce n'est pas forcément une obligation si tu n'as pas d'idée en tête, mais peut-être aurait-il été possible d'étoffer un peu sur ce fameux complot ? Comment ont-ils essayé de prendre son titre et ses terres à Jean ?
- Citation :
- Sauvé in-extremis par Robert de Tasque un de ses gardes du corps personnel il exerça son pouvoir d’une manière absolue.
Qu'entends-tu par "de manière absolue" ? Qu'est-ce que cela signifie ?
- Citation :
- Il confia la direction de ses forces armées à Robert de Tasque.
Le rôle d'un seigneur est de diriger des armées. C'est ce qui justifie l'existence de la noblesse. A moins que Jean ne soit infirme ou vieux, ou tout simplement mauvais pour la chose militaire et donc incapable de mener ses troupes, il semblerait logique que ce soit lui qui dirige ses forces. D'autant plus que ton personnage est assez porté sur la guerre.
Tu pourrais nuancer le rôle de Robert de Tasque en disant qu'il a un rôle de "second", que Jean lui confie parfois une partie des troupes. Attention toutefois : ton personnage est un seigneur, mais seulement un seigneur parmi d'autres à Serramire, et il n'a pas des milliers d'hommes à ses ordres. Il n'a donc pas forcément besoin de déléguer grand-chose.
- Citation :
- Jean de Carleon était le seigneur de Carleon et le maître absolu. Adeline de La Cour fut nommée conseillère diplomatique, Céléna de Carleon conseillère financière, Adhémar de Cyplos et Sigvald Thorjson gardes du corps personnel de Jean, responsables de la protection du domaine , Elrik le nom sans responsable des missions d’espionnage et Robert de Tasque commandant des forces armées.
Comme je disais juste au-dessus, Carleon n'est qu'un domaine parmi d'autres ; sa gestion n'est pas aussi éprouvante que le serait celle d'un pays entier. Je ne prétends pas avoir la science infuse quant à la gestion d'un domaine médiéval, mais nommer un conseiller diplomatique, un conseiller financier etc. tout cela fait très "moderne". Que chacun de tes conseillers ait une compétence privilégiée peut se concevoir, mais ta répartition des choses fait très carrée, très précise, et ce n'est pas forcément quelque chose qui se rencontre souvent. De même, un "responsable des missions d'espionnage"... l'expression me fait plus penser à un cadre de la CIA qu'à un serviteur dans un château médiéval.
- Citation :
- La nouvelle occasion tant attendue se présenta enfin, quand à la faveur de l'invasion ethernienne, Aymeric de Brochant s'installa sur le trône de serramire. Jean reprit alors le chemin de la capitale.
Quelles circonstances amènent Jean à retourner à la capitale ? Connaît-il Aymeric ? Pourquoi l'arrivée d'un nouveau marquis l'incite-t-il à retourner à la cour ?