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 Jean d'Eyroles (Terminé)

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Jean d'Eyroles
Humain
Jean d'Eyroles


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Âge : 32
Date d'inscription : 05/03/2017

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MessageSujet: Jean d'Eyroles (Terminé)   Jean d'Eyroles (Terminé) I_icon_minitimeDim 5 Mar 2017 - 18:58

Identité
Nom/Prénom : d'Eyroles, Jean
Âge/Date de naissance : 34 ans, Tariho de la deuxième ennéade de Verimios de l'an 975 du Xe cycle
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Alignement : Loyal neutre

Particularité : Quelques petites cicatrices ci et là, dont une prononcée à l'épaule gauche.


Métier : Capitaine du Vif Argent
Classe d'arme : Corps à corps défensif


Possessions & Equipements :
Il est le capitaine du Vif Argent, une caravelle appartenant à Basile, et de par ce fait la grande majorité de ses possessions terrestres se trouvent donc à être avec lui sur le navire. Ce navire est d'ailleurs une source d'émerveillement chez certains, de par son maintien draconien et son apparat qu'il veut idéal en toutes circonstances. Les grandes voiles d'un blanc d'ivoire claquent au vent, menant la danse sur les flots avec "la dame d'Eyroles", fendant les vagues et voguant sans cesse. C'est du haut du château arrière qu'il gouverne, seul maître à bord.

L'ironie veut qu'à l'instar de son navire, sa chambre n'en soit que l'ombre, et encore. Une table banale et un vieux lit sont tous deux éclairés par d'antiques porte-chandelles en fer forgé grossièrement. Ses vêtements sont entreposés dans une unique armoire auquel se trouvent à ses côtés deux coffres qui renferment ce dont il a besoin loin du continent. Un grand manteau au large col, quelques chandails de lin, deux paires de pantalons et deux paires de bottes de cuir. Ce qui lui est vraiment cher sont ses outils, qui reposent dans un petit coffret qu'il cache quelque part dans sa cabine. Sa carte marine et son compas trahissent le temps passé loin des siens, et son sextant luis toujours autant que la première fois où on le lui remit. Sa boussole est la seule chose qui l'identifie à la famille d'Eyroles, car on peut y discerner si l'on regarde bien les emblèmes de la famille à l'envers de celle-ci. Gare à celui qui ose y toucher.

Il n'est pas l'homme que l'on remarque par son apparat, sachez-le bien. N'étant point militaire, il ne porte comme uniforme que celui qu'il s'est imposé lorsqu'il est devenu officier. Sobre et sans éclats, voilà la meilleure description. "La barbe ne fait pas le philosophe" dit-on.

Apparence :

Du haut de son mètre et quatre-vingt deux centimètres, il est probablement le plus grand des trois fils de feu Guy d'Eyroles. Sa chevelure châtaigne lui arrivant aux épaules est souvent laissée libre, hormis par grand vent où il préfèrera la queue de cheval qu'il attachera à l'aide d'un catogan. Cette chevelure, donc, dissimule difficilement un bel homme qui, comme le meilleur des vins, n'a fait que se bonifier avec l'âge. Malgré ses 34 ans, il est svelte, ses épaules carrées soutiennent une tête qui  est marqué par un nez à l'arrête un peu trop large à son goût, des yeux bleus au regard perçant et une bouche qui invite au plaisir des sens, auditif tout comme charnel. Une barbe bien travaillée et complète vient mettre de l'avant ce sourire dévastateur qu'on lui connaît si bien.

Il nage énormément (volontairement, attention), et la vie sur le navire n'est guère de tout repos, ce qui a pour conséquence une excellente endurance physique pour un homme de son âge. Il sait bien qu'il ne rivalise pas avec la grâce et l'agilité des elfes, ni avec la force des nains, mais pour un humain il s'en sort somme toute fort bien. D'ailleurs, en parlant d'elfes, c'est lors d'une rencontre indésirée après une soirée arrosée qu'il se retrouva au fil d'une lame drow. Plus intoxiqué que lucide, il trouva intelligent de s'avancer d'un pas sur le bout d'un cimeterre, la lame s’enfonçant de plus d'un pouce dans son épaule gauche sous le regard ébahi de son agresseur masqué. La cicatrice qu'il en garde à ce jour ne le dérange pas, quoi qu'il fait parfois la blague d'être capable de détecter ces elfes à la peau d'ébène quand une crampe l'élance.

Personnalité :

Dès son plus jeune âge on voit en lui une curiosité maladive pour tout ce qui l'entoure. Tout comme son frère aîné avant lui, il est éduqué aussi bien dans les sciences les plus diverses que les lettres, dont il prendra passion. Dévorant livre sur livre, il préfère la plume à l'épée (qu'il manie pourtant avec aisance), trait de caractère qui le distingue encore aujourd'hui de ses frères. Il faut faire attention cependant à ne pas croire qu'il rechigne à la violence, car il n'est pas du genre à lâcher du lest lorsqu'il est confronté. Il a quand même fait ses classes auprès de plusieurs maîtres, et sa capacité à analyser et comprendre une situation donnée eurent tôt fait de lui un fin stratège. Il ne resta guère longtemps au sein du monde militaire; les gens n'appréciant pas son don pour la négociation d'une part, et son attachement trop personnel aux effectifs qu'on lui assignait d'autre part furent les raisons de son départ. Ce petit geste de rébellion lui valut quelques vils remarques dans son entourage, et des prises de tête avec son paternel. Ai-je dit qu'il avait forte tête ?

Son cynisme et son humour rayonnèrent et l'aidèrent à une autre vie : le commerce.

Je serais en mesure de charmer un dragon au point où il m'en vendrait ses écailles.

Il est aujourd'hui un marin ayant parcouru le monde, fluent aussi bien en elfique (hormis le noirelfe, son accent étant horrible) qu'en oliyan, il a côtoyé toutes les races du continent. Sa curiosité le pousse toujours plus loin, et à bord du Vif Argent voyageurs et marchandises de toutes sortes l'accompagnent jour et nuit.

Plus détaché des affaires familiales, il veut tout de même aider à la restauration de ce qu'il considère "le joyaux de la Péninsule". Il gère d'une main de maître aussi bien son navire que les flottes marchandes dont il a désormais la charge. Diplomate à ses heures, il préfère tout de même éviter les cours, les rois et les complots de nobles.

Capacités magiques :
Aucune






Histoire

D'aussi loin qu'il se souvienne, Jean était perdu à regarder les bateaux quitter le port de la cité d'Eyroles, fasciné par ces monstres de bois, de cordes et de toiles qui partaient vers l'horizon. Par bien des fois voulu-t-il s'échapper lui aussi pour les rejoindre, et sa curiosité l'emmena à découvrir les quartiers quelques fois délaissés par les gens de sa famille. On lui racontait les vieilles époques, où les navires marchands étaient légions, que le commerce était prospère et qu'on y voyait des gens de partout. La mélancolie et l'alcool y étaient peut-être pour quelque chose, avouons-le. Les récits étaient peut-être exagérés, mais le fait est qu'Eyroles était une ville portuaire aisée et bien située.

Fils de seigneur, il eut droit à la même éducation que ses frères, et ce dans plusieurs domaines. "Le maniement de l'épée commence par la plume !" entendit-il souvent, et cela lui plaisait bien étant donné son caractère. Il était un peu plus distrait, détaché même, du reste de la famille. Alors que certains se forçaient encore à agir et à penser comme l'illustre ancêtre qu'était Alphonse d'Eyroles, il préférait s'abandonner aux récits que ses gens qui l'accompagnaient avaient mis sur papier. Les aventures et les guerres de son ancêtre avaient le pouvoir de le faire voyager par delà les océans et les montagnes, et les interactions entre ses héros et leurs voisins n'étaient pas aussi sanglantes et barbares que l'on lui faisait comprendre. Il y avait un tact et une humilité (des concepts qu'il ne comprit que bien plus tard) qui se perdait petit à petit.

Même s'il était un peu plus à l'écart, il aimait honnêtement les membres de sa famille, et avec raison : chaque moment était source d'apprentissage. Sa mère était pour lui le synonyme de la gentillesse et de la patience. Toujours prête à écouter les hommes de sa maison, y compris les plus petits, elle ne levait jamais le ton et savait pourtant faire taire même le plus braillard des poupons. Il arrivait parfois qu'elle parte au marché avec ses trois fils, et bien qu'il ait encore du mal à l'admettre aujourd'hui il jalousait la populace à qui elle ne cessait de tendre les bras. C'était dans ce genre d'endroit qu'elle semblait sourire le plus, parmi les étals et les vendeurs hurlants à tous ceux voulant l'entendre à quel point leurs produits n'étaient autres que les plus précieux trésors du monde. En comparaison à ceci, son père était une figure de respect, avec un soupçon de crainte. Ses leçons plus dures n'arrivaient pas à dissimuler l'amour et la fierté qu'il avait pour sa progéniture. Un grand homme, doublé d'un excellent marin et soldat, lui aussi n'avait rien à envier à ses ancêtres. Bien qu'il n'aimait pas ressasser le passé, les expériences qu'il en avait tiré devaient être transmises, aussi gauchement soit-il. Jean ne s'en plaint jamais, sauf au jour où on l'envoya à Erac avec son oncle Gérald, chevalier de longue date, pour devenir à son tour un homme d'armes. Il venait à peine d'avoir quatorze ans.

La guerre, et tout ce qui s'y rattache, furent un enseignement difficile. Coupé des siens (car même si Basile, son frère aîné, l'y avait précédé, il ne le croisa jamais) et loin de ses livres, il se renfrogna un peu plus sur lui-même. On remarqua vite qu'il était bien meilleur derrière les lignes qu'au front, les cartes devenant ses armes et les hommes ses pions qu'il manipulait dangereusement bien. Le royaume n'étant pas en guerre, il devait se contenter de simulations et de petites escarmouches ci et là, mais il était clair que s'il continuait sur cette lancée un brillant avenir l'attendait en tant que stratège au sein de l'armée. Malgré tout cela, la situation le rongeait lentement, et c'est en regardant les pertes s'accumuler petit à petit malgré ses efforts qu'il commençait à sombrer. Un peu comme sa mère avec les gens d'Eyroles, il avait pris plaisir à rencontrer les hommes qui exécutaient ce qu'il dessinait sur une carte le jour, buvant et riant avec eux la nuit. La plupart étaient aussi jeunes que lui, ce qui l'affecta encore un peu plus. Non seulement refusa-t-il de devenir chevalier et se retrouver, selon lui, esclave d'un roi qui n'avait que faire de ses sujets, mais même l'idée de rester terré dans une tente le rendait malade. N'en pouvant tout simplement plus, il profita d'un moment d'inattention pendant un exercice banal pour fuir et rentrer chez lui. Le trajet fût sans encombres, mais Eyroles n'était plus la ville qui l'avait grandir. Ses parents apprirent la nouvelle de ses "exploits" bien avant son arrivée, ainsi fût-il mis aux fers par son père pendant plus d'une semaine, avant que sa mère ne parvienne à calmer ce dernier. Il tenta en vain de s'expliquer, mais il n'eut droit, ironiquement, qu'à la seule chose que ses deux parents partageaient : le regard froid, autoritaire, qui vous fait baisser les yeux de honte en silence. Comprenant qu'il ne pouvait rester davantage, il n'eut d'autre choix que de quitter le château.

Vivre dans le port d'Eyroles était plus facile qu'il ne l'aurait crû. Plusieurs le connaissaient déjà, et il était enfin de retour dans un environnement calme et familier. L'héritage maritime de son père lui fût d'un grand secours, et il eut la chance de réaliser un rêve d'enfance. Parcourir les flots et voyager, voilà l'objectif qu'il se fixa. Sa première année en mer fût d'ailleurs marquante, car le Voile eut pour conséquence des tempêtes qu'on n'avait plus vu depuis des siècles. Le commerce maritime en pâtit, car les expéditions devenaient de plus en plus risquées, au point où l'on perdit même le contact avec les nains. Son navire s'échoua d'ailleurs une nuit où les eaux peu chaudes de la Mer Olienne (enfin, pas aussi chaudes qu'on ne le croit) étaient particulièrement houleuses. Il y échappa de justesse, pour reprendre la mer quelques mois plus tard. L'autre conséquence de ce voile, bien qu'il ne le vît pas, fût l'épidémie de peste noire qui terrassa nombre de gens, dont sa mère, ce qui l'ébranla.

Tout allait tranquillement pour lui, jusqu'à ce que dernièrement la guerre ne reprenne sur le continent. Eyroles y prenait part, mais n'ayant plus de marine, elle dût faire appel aux navires marchands pour l'effort de guerre. Ne voulant toujours pas s'en mêler, il continua à naviguer, détaché des complots et des affaires qui se jouaient ailleurs. C'est en rapatriant des blessés qu'il prenait de temps à autre des nouvelles de sa famille, qu'il n'avait toujours pas oubliée. Ses deux frères et son père se battaient en Oesgard contre les drows et les mercenaires de la région. La mort de son père fût plus dure à accepter que ce qui ne l'eut crû, car malgré les dernières paroles peu joyeuses sur lesquelles ils s'étaient laissés, il l'admirait toujours autant que lorsqu'il était enfant. Ce fût l'une des rares fois dans sa vie où sa bonne humeur ne l'aida pas. Il retourna au château familial où il fut reçu sommairement. Ses frères l'acceptèrent sans rancœur aucune, son aîné lui offrant même le commandement d'une caravelle qu'il avait reçu de leur oncle.

Et nous voici donc, quelques années plus tard, avec Jean d'Eyroles, capitaine du Vif Argent, en charge de la marine marchande de la cité et de la restauration du port de la ville. Il ne cherche toujours pas à s'impliquer dans la politique, préférant laisser son aîné aux commandes. Les tensions sont encore grandes, et il le sait, sauf que s'il y est encore forcé, il sait aussi que troquer sa carte marine pour une carte de campagne ne viendra pas sans conséquences. En aura-t-il le courage, si l'occasion se présente un jour ? Les dieux, seulement, le savent...

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MessageSujet: Re: Jean d'Eyroles (Terminé)   Jean d'Eyroles (Terminé) I_icon_minitimeMar 14 Mar 2017 - 16:38

Jean d'Eyroles (Terminé) Tampon13
On est bon! Bienvenu à toi bourlingueur! au plaisir que tu croises l'Amaranthe Wink

Code:
[Métier] : Capitaine du Vif Argent

[Sexe] : Homme humain

[Classe d'arme] : corps à corps

[Alignement] : Loyal Neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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