Victoria di Maldi, Comtesse de Sybrondil, Vicomtesse d'Aphel.

Nom/Prénom : Victoria di Maldi
Âge/Date de naissance : Tariho de la 9ème ennéade de Karfias, mois d'hiver de l'an 985 du 10ème cycle. Elle est dans sa 23ème année en l'an Neuf.
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Particularité : Elle a les yeux vert d'une rare intensité.

Alignement : Loyal neutre
Métier : Comtesse de Sybrondil, Vicomtesse d'Aphel
Classe d'arme : Magie

Équipement :

Le bien le plus précieux que pouvait avoir Victoria serait nul autre que le pendentif qu’elle porte autour du cou. Ce bijou a été confectionné par un joaillier réputé d’Estrevent. La fine chaine fut forgée directement dans de l’or et avec une telle précision que les Elfes eux-mêmes jalouseraient la technique. Au bout de celle-ci, un pendentif orné d’un rubis de taille moyenne y fut accroché, au dos de celui-ci, la pierre était taillée et le nom de Victoria di Maldi y fut gravé. Sa mère se plaisait de lui dire que le tout avait été baigné de magie, rendant ainsi ce bien soit disant indestructible. Celui-ci devint par la suite son unique focalisateur. Autant dire qu’elle le portait en permanence, de jour comme de nuit.

Ses autres possessions se sont largement agrandies depuis le décès tragique de son frère Maciste. Mais elle les gagna au prix du sang. Son neveu n’étant plus parmi eux, sans doute était-il mort en Estrevent, elle dû se battre pour récupérer les anciennes possessions acquises par sa fratrie. Non sans aide, mais dorénavant, elle possède la Baronnie de Sybrondil ainsi que le Vicomté d’Aphel.


Description physique :

Victoria est une Di Maldi. Cela ne pouvait se nier. Plutôt grande, elle n’avait rien à envier aux autres femmes. Née avec des yeux d’un vert éclatant, c’est cette caractéristique qui lui valut le surnom de l’Emeraude. Second enfant de la famille, mais première fille, celle-ci fut choyée et protégée. Les activités sportives lui étaient donc interdite au risque d’une quelconque blessure. De jolies petites formes rondes vinrent alors s’accrocher aux différentes parties de son corps. Toutefois, celles-ci furent maîtrisées par une alimentation saine. Sa peau légèrement doré lui assurait une bonne mine toute l’année et ce, malgré un visage plutôt dessiné, peut-être trop pour une femme. Ses sourcils assez fournit sont entretenues avec soin, quant à ses lèvres, elles accueilleront en tout temps un léger baume rosé.

Description mentale :

Bon nombre de gens ne cesse de la décrire. Tantôt joyeuse, tantôt renfermée sur elle-même. Peu la connaissent réellement. Peu savent qu'en réalité, Victoria maîtrise l'art de la comédie à la perfection, s'arrangeant en tout temps d'obtenir ce qu'elle souhaite en manipulant quiconque à sa guise. Cette multitude de visages à finit par avoir raison d'elle, oubliant sa nature profonde tout en se questionnant sur qui elle est vraiment. La pratique de ce jeu est devenu addictif, comme si la réussite lui était plus importante que de vivre pleinement sa réelle personnalité. Néanmoins on peut facilement s'assurer d'une chose; son honneur et celle de sa famille lui est chère et qu'importe les obstacles qu'elle devra surmonter, Victoria reste une Maldi et compte bien redorer le nom de sa famille.

Capacités magiques :

Très vite, la petite fille a été initiée aux activités généralement réservées aux femmes, mais ceux-ci ne la captiva point. Dès son plus jeune âge, Victoria s'intéressa donc longuement aux livres. C'est en parcourant l'un de ses derniers qu'elle finit par vouloir s'y initier mais dans un premier temps, il fallut convaincre ses parents, ce qui, en soit, n'était pas une mince affaire. Ce n'est donc que vers l'âge de huit ans que la petite Maldi obtenu le droit de rencontrer un maître, venu de Soltariel. Un vieux mage qui semblait en fin de vie mais qui maîtrisait la magie élémentaire à la perfection et qui fascinait énormément l'Emeraude. Après plusieurs rencontres, celui-ci finit par convaincre et fut embauché pour initier la petite à ce nouvel art. Au départ, cela ne devait durer que quelques mois. Mais au vu des progrès de Victoria ainsi que sa grande ambition de devenir à son tour mage et d’enseigner ces techniques, ses parents autorisèrent l’enfant à continuer son apprentissage.  S'en était donc finit de tricoter, de servir le thé, d'apprendre à s'apprêter ou de jouer la belle, la magie passait avant tout si ce n’est que l’apprentissage de la politique ainsi qu’à la participation des différentes réunions familles. Ce n'est que vers l'âge de 21 ans que son enseignement se termina brusquement par le décès de son maître. Treize ans se sont écoulés et Victoria avait atteint une bonne maîtrise de la pyromanie grâce à sa sensibilité qu'elle développa grandement. Elle n’eut malheureusement pas le temps d’apprendre à se servir d’autres éléments que celui du feu. Il aurait fallu que la jeune femme se trouve un autre maître, mais il en fut autrement. Reprendre les rênes de la baronnie suite au décès tragique de son Frère, voici ce qui l’attendait, elle qui ne voulait que magie, la voilà forcée d’apprendre à jouer un tout autre rôle.

Histoire :

« Un meurtre ! Un assassinat ! Que dis-je... Un complot ! » S’écria un homme d’un âge plutôt avancé au beau milieu de la salle de réunion.

« Allons. Calmez-vous Gregorio, calmez-vous. Reprenez place je vous prie et discutons calmement. »

La demeure des Maldi accueillait un rassemblement de nobles conviés par ceux-ci, et plus précisément, par Victoria. Ils étaient tous arrivés, permettant ainsi de débuter la réunion. L’ordre du jour n’était autre que le récent décès tragique de Maciste, Duc de Soltariel, Baron de Sybrondil et d’un tas d’autres titres tous plus ronflant les uns que les autres. Son assassinat avait fait l’effet d’une bombe au palais Ducal où le conseil de Régence Royal chassa, avec l’aide de Camille -une lointaine cousine- la duchesse, épouse de son défunt frère, une princesse Estréventine capricieuse, et imbue d’elle-même. Celle-ci réussit à s’enfuir mais au détriment de l’enlèvement de leur enfant. Victoria maudissait cette pimbêche depuis son mariage avec son frère. Une étrangère n’avait rien à faire en Péninsule, encore moins à Sybrondil. Son neveu, Athanase fut emporté, lui qui était l’héritier des deux trônes. Il fallait donc réagir car Camille, avait de solides intentions sur la Baronnie et démarchait déjà diplomatiquement des vassaux Sybronds.

« Elle l’a tuée ! Pour s’approprier le pouvoir ! Grâce à Camille, et du conseil, elle fut chassée ! Enfin ! »
« Foutaises. » se permit Victoria, sur un ton plutôt calme, sans élever la voix. Toutes les têtes se tournèrent vers elle, toutes affichaient la même stupeur.
« Pardon ? »
« J’ai dit ; Foutaises. »
« Oseriez-vous douter de mes dires, ma Dame ? »
« Je ne doute point, je sais qu’elles sont fausses. » La jeune femme se redressa légèrement, plaçant ses bras sur la table, fixant chaque personne présente dans le blanc des yeux avant de s’attarder sur son principal interlocuteur.
« Sincèrement... Réfléchissez un instant. » Se levant et tout en faisant le tour de la pièce, elle s’expliqua. « Pourquoi aurait-elle assassinée la seule personne qui lui permettait de rester au pouvoir ? Le seul défaut qu’on puisse lui reprocher, c’est d’être une Estréventine, non pas d’être stupide au point de faire une telle erreur... L’empoisonner ? Pour le rendre malade ? Et ainsi régner en son nom ? Oui, c’est plausible et je suis convaincue de sa culpabilité. L’assassiner ? Non, je n’y crois guère. Combien de ses opposants n’ont pas rêvé de sa chute ? Combien n’ont pas comploté contre elle et donc, de surcroit, contre mon frère, pour récupérer soit le trône Ducale, soit la régence du Royaume ? Maciste était sa protection, sans lui, elle n’était plus rien alors aller l’assassiner... Pfuh, j’en ris. » Elle fit une pause, près de la fenêtre, un verre de vin à la main. « Je me réjouis de la savoir loin du Royaume désormais, même si la vie de mon frère nous fut arraché, que notre héritier, son fils, fut enlevé. Mais ne me faites point croire à sa culpabilité, je n’y crois guère. »
« Quelqu’un d’autre aurait empoissonné le Duc ? Qui ?! Vous qui sembler être si maligne, qui aurait commis un tel acte ? »
« Nous finiront par le découvrir, un jour ou l’autre, même si ce n’est point notre priorité pour le moment. C'est dans notre intérêt que la noblesse Soltarienne croit en sa culpabilité. En attendant Messire, rappelez-vous de qui je suis et restez donc à votre place en évitant de me parler de la sorte. » La jeune femme reprit place sur son siège. « Je ne laisserais quiconque s’approprier les possessions et les titres de mon frère, cousine ou non. Athanase n’étant plus des nôtres, désormais je suis seule héritière. La noblesse n’est plus ce qu’elle était... Il suffit d’une opportunité et ceux-ci se permettent de s’arracher des terres comme si la Baronnie n’était qu’un simple bout de viande. »

Durant une bonne heure, Victoria s’assura de la loyauté de certains, arrachant déjà quelques serments, mais cela ne suffira guère. Pour s’assurer une victoire face à Camille, il fallait avant tout récupérer Aphel et son vicomté.

Des promesses ont dû être faites, des pactes ont dû être signés mais le plus lourd sacrifice de Victoria n’était autre que les fiançailles de ses deux jeunes sœurs, les offrant ainsi à des familles de nobles dont elle n’avait pas encore le soutient, s’assurant ainsi de leurs serments. Son frère Melkhart ne fut promis à personne car la politique ne l’intéressait guère et avait laissé la gérance du domaine familiale à a sœur ainée. Le vicomté d’Aphel fut alors acquit, sans aucune régence, faisant ainsi de Victoria la nouvelle Vicomtesse. Pour autant, le chemin vers le trône baronniale était encore long. Sa prochaine cible n’était autre que les cités libres des cinq ports

__________

« Nous nous sommes assurés le soutient des vassaux du vicomté d’Aphel mais nous avons dû payer gros. Les fiançailles de vos deux sœurs... nous n’avons plus rien à négocier dorénavant, si ce n’est vous... »
« N’y pensez même pas. Je réserve ma main pour une plus grande ambition que celle de convaincre des cités clientélistes telles que Sybrondil, Tosalia et Olyon. Envoyez leurs donc une délégation et faites leurs savoir mes prétentions sur le trône de Sybrondil. Ah oui, et rappelez leurs les accords qu’ils ont passés avec mon frère, cela devrait leurs rafraichir assez la mémoire pour prendre définitivement une position, surtout que ceux-ci peuvent disparaître d’un coup de plume. »
« Et que fait on s’ils refusent ? Ou si Camille a proposé mieux ? »
« Demandez leurs de formuler leurs demandes par écrit. »
« Je... »
« Mais ! Il serait toutefois préférable de ne pas leurs laisser la possibilité d’en formuler. »
« Bien ma Dame. »

Il fallut deux ennéades au moins pour convaincre la tripotée de nobles et de bourgeois que comptaient ces cités libres. Non sans peine malheureusement vu que la plupart des accords qu’avait entretenu Maciste ont dû être renégociés. Victoria n’hésita pas à maudire plus d’une fois tous ces vautours peu scrupuleux mais ils avaient bien raisons d’en profiter. Bons nombre de petits vassaux répartis sur la Baronnie décidèrent de soutenir Victoria au vu de ses partisans de plus en plus nombreux.

Dorénavant en la cité de Sybrondil, la Vicomtesse prit possession du château Sybrond, accueillant par la suite chacun de ses vassaux qui lui prêta serment en tant que Baronne. Il ne fut pas mince d’en arriver là surtout vu les prétentions de sa cousine mais elle parvint néanmoins à convaincre et à s’assurer le trône.

Toutefois, un futur vassal semblait manquer à l’appel. Victoria avait pris le soin de se renseigner sur son identité et ses possessions. Celui-ci ne semblait pas encore avoir pris partit, préférant aller courtiser je-ne-sais quelles paires de cuisses au banquet de Velmone.

« Qu’en est-il du Vicomte d'Euphémion ? Il est le seul à manquer à l’appel. »
« Il se trouve en Ydril Ma Dame, au banquet organisé par les Anoszia pour les différentes fiançailles. »
« Le Vicomte devrait mieux fixer ses priorités. Comment se fait-il qu’il se permette d’aller festoyer plus au sud alors que la Baronnie est en proie à de lourdes négociations entre deux prétendantes depuis des ennéades ? Envoyez-lui donc une missive, dîtes lui que je souhaite sa venue et ce au plus tôt, il a un serment à formuler. »
« Ne soyez donc pas si dure, il pourrait mal le prendre. »
« Je n’en ai cure de sa réaction. Il tient Euphémion uniquement par la bonté de mon frère et la majorité de ses vassaux me soutiennent déjà. Écrivez donc ce que vous souhaitez, Gregorio, mais je le veux ici au plus vite. »
« Bien ma Dame. » Dit il avant de tourner les talons en direction de son bureau.
« Attendez! »
« Oui ma Dame? »
« Qu'en est il de notre petite affaire personnelle? »
« Oh... Ahm.. La jeune fille et sa mère ont embarqués ce matin pour l'Estrevent où elles seront accueillit par notre ami, comme convenus. »
« Où seront elles menées ensuite? »
« Je ne le sais pas, et je ne peux le savoir. Vous seule serez informée de leurs emplacement, une fois le temps venus. »
« Soit, et le garçon? »
« Il... » Hésita-t-il
« Alors? »
« Il semblerait qu'il ait été victime d'un accident lors de son entraînement quotidien d'écuyer. Les médecins ne sont pas certains qu'il survive à sa blessure. Elle est plutôt profonde. »
« Faites le venir à Sybrondil, au plus vite, il sera soigné ici. »
« J'ai bien peur que le voyage ait raison de lui, Ma Dame. »
« Que demandez de mieux? Faites le venir. »
Un hochement de tête de son conseiller et ami vint achever la conversation.

__________

Le lendemain matin, durant Tariho de la 5ème ennéade, la cérémonie de couronnement eut lieu et ce, en l'absence du Vicomte d'Euphémion. C'est ainsi que Victoria di Maldi, fille de Clitius Maldi fut nommée Baronne. Celle qui fut toujours destinée à la magie vient de prendre un virage et non pas des moindres. La Baronnie était elle réellement sa véritable ambition?

__________

De Karfias an 10 à Barkios an 10

Deux mois se sont écoulés. Deux mois durant lesquelles Sybrondil ainsi que sa comtesse n’a pensé qu’à son propre intérêt. Après avoir suivit les directives ducales concernant la route d’Or, Victoria ne s’est point fait désirée ni même remarquée, trop occupée à accroître les bénéfices des contrats commerciaux qu’avaient pu établir son vassal ; Amaury d’y Castelli. C’est ainsi qu’en Langehack, le comptoir commença, avec le retour du beau temps, à faire de premiers bénéfices alors que les contrats commerciaux avec Ysari purent enfin aboutir sur la mise en plus d’un autre comptoir. Malgré la déception de Missède, Victoria comptait bien profiter du retour du printemps et de l’été à venir pour étendre plus encore ses nouveaux réseaux économiques.

Pour un projet plus personnel, la comtesse prit également soin de contacter d’imminents scientifiques à travers la péninsule ainsi qu’en Estrévent pour mettre en place, d’ici quelques ennéades une école d’ingénierie et de sciences au sein même des murs Sybronds. Mais les réponses tardaient à arriver et la comtesse n’hésita plus à envoyer des émissaires.

Côté politique, la terre bien connue pour être des lâches depuis le règne d’Erestor comptait bien redorer son blason. Après tout, la devise des Maldi n’était autre que « Il n’y a de richesses que l’honneur » et avec la guerre qui faisait actuellement rage, de l’honneur était effectivement en jeu.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Sublimement
Comment as-tu connu le forum ? : Il était une fois, à une autre époque...
Crédit avatar et signature : Female Portrait by AngelGanev
Compte autorisé par : Le staff bien aimé

Code:

[Métier] : Baronne de Sybrondil, Vicomtesse d'Aphel

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Magie

[Alignement] : Loyal neutre