Elanore d'Odelian [Comtesse d'Odelian, Vicomtesse de Caerlyn]

Nom/Prénom : Elanore de Caerlyn
Âge : 14 ans
Sexe : féminin
Race : Humaine
Particularité :Jeune noble vierge bientôt offerte en pâture à un homme ayant trois fois son âge et pesant 4 fois son poids.

Alignement : Communauté de la Lumière
Métier : Vicomtesse de Caerlyn, sur les terres d’Etherna. Future comtesse d’Odelian.
Classe d'arme : Magie

Équipement :Nul équipement pour la demoiselle qui ne se pare que de robes couteuses qui mettent en valeur son corps fin et pas encore tout à fait adulte. Taffetas, soieries, fourrures et pierreries sont son seul apanage. Tout et bel et bon pour mettre sa beauté juvénile en valeur et attirer ainsi les regards des nobles influents et fortunés. La jeune fille se doit d’être un ravissement pour les yeux.

Description physique : Elanore est l’archétype même de la jeune noble bonne à marier. Dés sa plus tendre enfance, sa mère a prit soin de limiter les activités trop physiques de sa fille et sa gourmandise pour modeler son corps en quelque chose de fin et délicat. Encore adolescente, la demoiselle n’est pas tout à fait formée et ses rondeurs ne sont encore qu’à peine esquissées. Mais ce corps gracile laisse présager d’une future poitrine menue mais ferme, de hanches larges, parfaites pour porter les enfants et de fesses appétissantes. De longues jambes fuselées permettent à Elanore de se mouvoir avec grâce et aisance, comme si elle glissait sur le sol. Son pas est léger, aérien, comme il sied à une demoiselle de son rang. Délicate, éthérée, elle a un cou de cygne et arbore un port de tête altier. Ses tenues mettent en valeur sa petite poitrine ronde et soulignent sa taille fine,dévoilant aux regards le naissance de ses épaules et la beauté de sa nuque, souvent dégagée tandis qu’elle arbore des coiffures compliquées et sophistiquées. Ses boucles cuivrées, exquises, encadrent son visage de poupée au teint de porcelaine. Son grain de peau rappelle le velouté d’une pêche, alors que ses lèvres semblent avoir la texture d’un pétale de rose. Ils en ont déjà la couleur après tout. Un petit nez retroussé, lui donnant des aires de petite fée espiègle surmonte cette bouche, alors que de grands yeux d’un bleu limpide éclairent son minois de chat. Un regard qu’elle a très expressif et troublant, tant il reflète encore l’innocence et la jeunesse d’Elanore.

Description mentale : De par son rang, la jeune fille a reçu une éducation poussée en ce qui concerne les domaines féminins : broderie, musique, chant, tout art raffiné lui a été enseigné, avec plus ou moins de succès. Dotée d’une jolie voix, elle a très vite eu sa petite renommée, devenant auprès de tous le rossignol de Caerlyn. Notamment quand, avec sa mère, elle se rendait au chevet des malades et blessés et chantait doucement
pour eux, dans le but d’apaiser leur esprit et leur souffrance. Dotée d’un esprit compatissant, la demoiselle ne sait rester de marbre devant la misère. Bien que douce et soumise, élevée dans l’idée que les paysans ne sont rien, elle est capable de s’arrêter près d’un mendiant pour lui glisser quelques écus en toute discrétion. Elanore est une jeune fille qui bride quelque peu sa nature qui la voudrait plus joyeuse et un peu plus expansive. Mais il ne sied pas à une dame de rire aux éclats ou de danser comme une folle pour manifester sa joie.
Cela n’empêche pas ses joues de se rosir joliment et ses yeux de pétiller de
malice la plupart du temps. Elanore est une jeune femme bien sous tout
rapport, ayant apprit très tôt où était son devoir et quel était son rôle. Elle sait qu’elle ne choisira pas son époux, mais son enfance a été bercée de contes parlant de preux chevaliers et, bien souvent, elle se plait à penser que son père lui choisira un de ces chevaliers, jeune, beau et héroïque qui n’aura d’yeux que pour elle… Elle se berce d’illusions et évolue dans ses rêves, inconsciente que la réalité va la rattraper brutalement.
Cela ne l’empêche pourtant pas de savoir ce qu’elle veut et de tirer parti de chaque situation qui se présente à elle. Elle sait qu’en tant que femme, elle est soumise à son père et bientôt à son mari, mais sait également qu’en s’y prenant finement, elle pourra elle-même avoir sa propre influence… tout en douceur.
Il faut se méfier de l’air angélique et ingénu de la demoiselle, elle n’est pas seulement jolie, elle a aussi la tête bien remplie, bien que parsemée de chimères qu’elle ne connaîtra jamais.

Histoire :

Aujourd’hui, j’ai 10 ans et pour fêter ça, maman m’a offert un joli petit carnet pour y écrire toutes mes pensées. Alors c’est ce que je fais ce soir même. Mais, pour commencer, il est de bon ton que je me présente : je m’appelle Elanore de Caerlyn, fille du Vicomte Borys de Caerlyn et de son épouse Natacha. Fille unique. J’ai bien eu un grand frère que je n’ai pas connu, mais il est mort à l’âge de deux ans. Mon père en a été fou de chagrin. Et de colère. C’est mère qui me l’a dit. Elle aussi elle a été triste, bien évidemment. Mais ma mère est une femme douce et effacée qui obéit à son mari. Elle m’a dit que cela ne l’empêchait pas d’exercer son pouvoir sur lui, mais quand je lui ai demandé comment, elle m’a dit que j’étais un peu trop jeune pour ça. Je suis toujours trop jeune pour tout de toutes façons. Enfin non, pas pour coudre, faire de la
tapisserie, jouer de la harpe ou chanter. Ca, j’y passe mes journées… J’aimerais un peu plus de libertés… Par exemple, j’adore quand père m’emmène avec lui à la chasse. Je suis très douée avec mon faucon, ils le disent tous. Comme je vois les regards admiratifs des chevaliers qu’il peut recevoir. J’ai 10 ans, mais maman m’a dit que je devais me conduire comme une dame en toutes circonstances, car les hommes commencent déjà à me regarder, bien que je ne sois qu’une enfant.

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Le temps passe et les journées se ressemblent toutes. Père a reçu des dizaines de nobles et de chevaliers et il me marchande. Je n’aime pas ça. Bien sûr, je ne dis rien à personne, je n’ai pas le droit de me plaindre. La seule fois que je l’ai fais, père s’est fâché et m’a rétorquée que je n’étais qu’une femme et que je devais servir à apporter prestige et argent à la maison et que cela ne pouvait se faire qu’en me mariant. Je le sais tout cela, mais je me suis sentie blessée par tant de véhémence. Maman est venue me voir plus tard dans ma chambre et m’a consolée. Elle m’a expliqué ce qu’on attendait exactement de moi et a commencé à me parler de mes futurs droits conjugaux. J’ai 12 ans, cela me paraît encore loin… Je ne suis même pas encore une femme.

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Ca y est. Je suis une femme. J’ai eu mes saignements hier et j’ai paniqué en voyant tout ce sang s’échapper de là. Mère a ri de mon désarroi et m’a expliquée que c’était normal et que cela voulait simplement dire que je pouvais maintenant procréer. J’ai vu son expression se modifier quand elle a dit cela, comme si elle prenait conscience de quelque chose. Son visage s’est fait plus grave alors qu’elle me serrait dans ses bras, comme si elle allait me perdre. Et j’ai compris que, maintenant, je n’étais plus protégée contre le mariage. Cela m’a fait un choc. J’ai toujours su que je devais me marier mais cela me fait peur. Même si j’avoue que quelques jeunes garçons me font tourner la tête. J’aime être courtisée par eux et les voir s’arracher mes faveurs. Je suis un bon parti, mes parents sont riches et influents dans le comté. Ma lignée est irréprochable, j’ai même des ancêtres en commun avec les rois de Diantra. C’est dire. Et ce prestige attire. Sans compter que je suis loin d’être vilaine…

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Aujourd’hui, je suis heureuse ! Maman est enceinte ! Mon père espère bien un fils, comme ma mère d’ailleurs, qui ne veut que contenter son époux. Mais mère est plus âgée et doit faire attention. J’ai ordre de ne pas l’embêter, de ne pas la fatiguer… Comme si c’était mon genre. Je ne suis pas une enfant turbulente. Je suis une femme désormais. Ma poitrine s’est développée, mes hanches se sont élargies. Je change très vite, c’est Mère qui me le dit et Nanny. Nanny, c’est ma nourrice, une vieille femme qui est comme une grand-mère pour moi. C’est elle qui m’a élevée après tout. Elle qui a bercé mon enfance d’histoires chevaleresques.

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Aujourd’hui est un grand jour ! J’ai assisté à mon premier tournoi ! Un vrai tournoi, où j’étais dans les tribunes avec Père. Mère est restée à la maison, trop fatiguée pour faire le voyage. Moi, j’étais surexcitée, mais j’ai du le cacher et rester digne. Mais quel n’a pas été ma joie quand j’ai vu un jeune chevalier s’approcher et me demander d’être mon champion ! J’étais aux anges ! j’ai accepté bien sûr et je lui ai donné mon étoffe en gage de faveur. Il a été brillant. Il a presque réussi à aller jusqu’au bout. Pour une première fois, c’était vraiment bien. J’espère pouvoir assister de nouveau à ces évènements. J’ai laissé mon étoffe au jeune chevalier et suis allée le voir après les joutes pour lui offrir un baiser. Je ne sais si je le reverrais un jour, mais je sais que je chérirais ce jour à jamais.

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Ma vie était trop belle et dorée, cela ne pouvait continuer… Après la peste qui a sévit à Diantra, voilà que le malheur frappe à nouveau et que les dieux m’arrachent un frère et une mère. Mère est morte durant l’accouchement et mon frère était déjà mort né. Toute la maison est en deuil et mon cœur pleure. J’ai perdu le seul être que j’ai jamais aimé, hormis Nanny. Père s’est retiré dans ses appartements. Il est ivre de chagrin. Dans deux jours nous inhumerons son épouse et son héritier. J’ai l’impression que les plus beaux jours de ma vie sont désormais derrière nous.

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J’avais raison. La situation est allée de mal en pis. Le royaume humain estsecoué par une vague de révolte et s’entre déchire sous les coups des ambitieux. Et Etherna n’appartient plus aux barons. Cela nous a subjugué.C’est le comte d’Odelian qui a annexé Etherna, prétextant la trahison de notre baronne. Quoiqu’il en soit, cette terre est sous ses ordres désormais. Le royaume est sens dessus dessous. Père est plus taciturne que jamais. Il ne sait trop que faire. Le ballet des prétendants s’est ralenti durant la guerre. Je n’ai pas encore fait mon choix, même si certains ont ma préférence. Il y a de jeunes chevaliers qui sont très séduisants.

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Mon monde s’effondre définitivement. Père m’a convoquée pour parler mariage. Mon mariage. Avant même que j’ai eu le temps de lui dire à qui allait ma préférence, il m’a annoncé qu’il avait choisi pour moi. J’ai toujoursété obéissante, j’ai toujours accepté de me marier jeune à un inconnu. J’ai été une jeune fille à marier modèle, je n’ai jamais fait honte à mon père et voilà comment je suis remerciée. Je ne demande qu’une chose : épouser un chevalier de grande renommée ! Il y en a tant ! Est-ce trop demander ? Et bien oui… Père a décidé de me marier à quelqu’un qui aura plus de prestige encore en matière de titres. Quelqu’un que je n’aurais jamais choisi et il le sait. Quelqu’un qui me répugne rien que par sa vue.

Bientôt, je serais Elanore d’Odelian, épouse du Comte Gaucelm d’Odelian.

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Comment trouves-tu le forum ? : Super *o*
Comment as-tu connu le forum ? : Je rode depuis un moment déjà et me voilà pour mon Gaucelm chérininou
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Je ne sais plus, c'est uneillustration de Sansa Stark du trône de fer ^^