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Sujet: Thibaud de Kelbourg - Terminado Mer 7 Sep 2016 - 17:36
Nom/Prénom : Thibaud de Kelbourg Âge/Date de naissance : 36 ans Sexe : mâle Race : humain Faction : Péninsule Particularité : Sociopathe
Alignement : neutre mauvais Métier : Seigneur de Kelbourg et de Villeroy Classe d'arme : Corps à corps
Équipement :
Ses possessions sont diverses et plus où moins nombreuses étant donné son rang et ses titres. Seigneur de Villeroy et de Kelbourg, il dispose d'une quantité importante de meubles, d'objets et de tapisseries en tout genre, hérités de son père et de ses ancêtres. Notamment ce qui fait la fierté et le prestige de la famille lorsque l'on voit les grandes peintures et fresques épiques parcourant les murs de ses deux seigneuries. Les plus prestigieuses étant celles de ses aïeuls en armures d’apparat.
En revanche, pour ce qui est des affaires de la guerre, il ne revêt qu'une seule armure. Celle-ci est faite d'un alliage de métal résistant et sombre. L'ours est finement sculpté sur le plastron, montrant ainsi à tous quel est l'homme qui se trouve à l'intérieur. Son casque lui protège intégralement le visage et seule une petite visière lui permet de voir. Une cotte de maille par dessus un gambison noir protège les quelques brèches de son armure afin d'amortir une éventuelle pointe de flèche où fer d'une lance.
Thibaud possède une claymore, ainsi que plusieurs autres armes comme un bec de corbin, une épée à une main et une collection riche et variée d'armes d'hast qu'il n'hésite jamais à utiliser lors de ses parties de chasse, que ce soit pour du petit gibier, du gros où des individus. Il possède également deux chevaux dont l'un est utilisé pour ses nombreux déplacements dans le berthildois, un destrier, et l'autre pour les batailles, bien plus résistant et charnu : un cheval de trait.
Description physique :
Bien que l'ours figure sur l'héraldique des Kelbourg, Thibaud n'est en aucune sorte bâti comme cet animal. D'une taille moyenne et presque svelte, on peine à s'imaginer un tel homme sortir du lot lors d'une bataille. Pourtant, grâce à ses entraînements réguliers avec ses maîtres d'armes, son endurance est impressionnante et sa force n'est plus à prouver puisqu'on le voit généralement brandir sa claymore avec une facilité presque déconcertante. Lorsqu'on se rapproche de lui et que l'on tente de déchiffrer son visage, on se rend compte à quel point ses yeux ne peuvent montrer aucun signe d'empathie. Le regard souvent figé, presque indécelable, il en résulte pourtant une certaine beauté dans les traits. A cause de ses insomnies, des cernes sont venues entourer ses yeux. Sa barbe camoufle les quelques cicatrices reçues ici et là après quelques estocades.
Description mentale :
Le profil mental de Thibaud pourrait très certainement faire l'étude des plus grands comportementalistes du royaume. Si une telle chose devait alors se produire, on le qualifierait probablement de sociopathe. A cela s'explique son comportement quotidien visant à n'éprouver aucune sorte d'émotion où d'affection quelconque pour ses proches et son entourage. Cela ne l'a jamais empêché d'être un tant soit peu apprécié dans sa prime jeunesse, même si en vieillissant, ses relations humaines sont aller en s'amenuisant. A commencer par sa femme avec qui il n'entretient que l'obligation du devoir conjugal. Ses enfants pour qui il n'éprouve pas le moindre amour, même s'il reste conscient que ses enfants sont tout ce qui lui survivra. Suite à ce désordre affectif, il est, en temps que seigneur, un homme craint de par ses crises de colère qui le rendent violent et insultant. Presque indifférent quant à ses obligations vassaliques, seul son serment le force à rester loyal. Ses longues cavalcades et campagnes militaires l'ont rendu froid et cynique. Tuer n'a jamais été un problème pour lui, au contraire. Il s'en est presque fait un spécialiste et prend un plaisir fou à traquer puis à exterminer ses proies de façons toujours plus originales. D'où la raison pour laquelle on le surnomme « l'empaleur », bien qu'il n'apprécie pas vraiment ce sobriquet.
Histoire :
Il est des hommes doués pour déchiffrer les grimoires et parler avec aplomb ; D'autres pour arroser les jolies pintades de doux mots et de jolies regards. Mais certains, comme Thibaud, ne sont doués que pour une seule et unique chose : Le métier des armes. Telle est la raison pour laquelle on le surnomme « l'ours de guerre », « l'intrépide » où plus rarement « l’empaleur » pour ceux qui souhaitent le provoquer.
Un peu d'histoire et de généalogie
Thibaud de Kelbourg naquit en l'an de grâce 972 du Xe cycle. Il est le fils aîné de Frédéric de Kelbourg et de Marie d'Anzème, fille cadette du seigneur Théodoric d'Anzème. Dans l'ordre des naissances, ses frères et sœurs se répartissent de la manière suivante : Henri âgé de 35 ans et Louise âgée de 32 ans.
Dans le pays d'Argonne, Kelbourg a toujours été la seigneurie la plus importante et la plus prospère. L'Argonne est également une contrée incontournable du berthildois, que ce soit par sa position stratégique sur les marches du Médian et en bordure d'Eris, où par sa démographie, ses cultures et la grande route qui la traverse. Il comprend les cités de Valleroy, d'Hautségur, d'Anzème et de Badefois. La famille seigneuriale des Kelbourg, représentée fièrement par l'ours figurant sur ses armoiries, est une dynastie ancienne qui a toujours prêté serment aux divers marquis et marquises qui se sont succédés sur le trône marquisal. Pourquoi l'ours ? On raconte que le premier Kelbourg du nom, un certain Audoin, aurait chassé un ours terrorisant les habitants vivant le long de la frontière eracienne. En ramenant la bête au pelage brun, il s'en serait fait une fourrure et l'ours serait apparu sur les premiers registres armoriaux recensant la noblesse du pays.
Afin de renforcer ses alliances, le marquis Bartholomé de Sainte-Berthilde, fit marier son troisième fils Romus à Marguerite de Kelbourg, sœur de Frédéric de Kelbourg. Si par cette union, le marquis réussit à consolider l'attachement de son puissant vassal d'Argonne, la succession revenant à Arsinoé d'Olyssea, ne fit que mettre une première ombre au tableau. Suite à la mort d'Emma d'Erignac, le marquisat fut plongé dans une instabilité qui risqua de le mener à sa perte. Face à l'hostilité et l'ambition d'Anseric de la Rochepont, les Kelbourg attendirent le dernier moment pour rejoindre Arsinoé, mise sur le trône par la noblesse de Cantharel. Arguant ses liens de sang avec le feu duc Anoxar de Sainte-Berthilde et oubliant l'ordre de succession devant revenir à Godfroy de Saint-Aimé, les Kelbourg se rangèrent finalement sous la bannière de la jeune marquise afin de combattre l'arétan dans cette guerre de l'Atral. Rejoint au même moment par les Saint-Aimé et les autres alliés de dernières minutes, la victoire fut finalement pour le camp choisi. Ce jour fait d'ailleurs date dans les annales de la famille Kelbourg. Ces derniers, menés par l'intrépide Thibaud de Kelbourg en personne, attendirent le comte d'Arétria revenant d'Erac avec un fort contingent. Paraissant dans un premier comme des alliés de l'arétan, ils revinrent finalement sur leurs pas et attendirent le bon moment pour lancer l'embuscade. Seuls les eraciens tombèrent dans le piège tendu et l'on ne revit jamais Anséric de la Rochepont. Sainte-Berthilde libéré, les Kelbourg reçurent la bienveillance de leur suzeraine, mais aussi la jalousie de ses voisins.
Ce pourquoi, il subsista quelques rengaines pour cette prise de décision tardive et les seigneurs berthildois ne cessèrent jamais de se jeter la pierre pour savoir qui d'entre eux avaient fait le plus preuve d'honneur et non d'opportunisme. Dans cette mêlée d'insultes et de piques, c'est Frédéric et Godfroy que l'on retrouva en tête de file.
L'héritage et la guerre
Grands pourvoyeurs d'hommes pour tous les conflits du marquisat, les Kelbourg sont réputés pour être de bons meneurs et des soldats émérites. Que ce soit pour la guerre de l'Atral, la conquête de l'Ogre du Médian où dans les campagnes sgardiennes, on y trouva toujours un Kelbourg pour marcher et brandir l'épée avec plus où moins de réussite selon les victoires et les défaites bien évidemment. Pour cette raison, Frédéric de Kelbourg, seigneur depuis plus d'une vingtaine d'années après la mort de son père Robert, mourut à son tour durant la bataille des champs pourpres qui opposa le velterien aux troupes royales menées par le sénéchal de Diantra. Au nom de la marquise de Sainte-Berthilde et de la régente et mère du Roy Bohémond Ier, Frédéric perdit la vie.
Thibaud de Kelbourg, réputé pour ses talents en matière militaire, hérita à la mort de son père, de la seigneurie de Kelbourg. Déjà seigneur de Villeroy de par son mariage à l'unique héritière de Cédric de Villeroy, Hélène, il ne rechigna pas et accepta le collier et la bague lui donnant toutes les prérogatives du nouveau seigneur des lieux. Si certains se risqueront à regretter que le second fils Henri n'ait pas été l'aîné pour succéder, vue sa popularité, Thibaud ne connut aucune sorte de contestation et son frère fut le premier à prêter serment. De plus, lui et Hélène eurent deux fils, Charles et Frédéric, ainsi que deux filles, Jeanne et Catherine, assurant ainsi l'héritage de la branche aînée.
Outre les cérémonies d'hommage et les banquets, les premières mesures prises furent de payer les rançons des chevaliers et hommes retenus par le velterien. Lorsque les ossements du patriarche regagnèrent enfin la cité, on célébra l'ancien seigneur et les funérailles furent à la hauteur du personnage. Bien que l'on déplora l'absence de certains grands seigneurs voisins dont celle du seigneur de Saint-Aimé et régent du Berthildois, Thibaud dompta sa colère et tenta de passer par dessus cet ultime affront fait envers son père et les rivalités familiales vieilles de plusieurs décennies. Le temps n'était pas encore aux rancœurs. Kelbourg eut besoin de tous ses hommes valides pour mener des patrouilles le long de la trouée enguerrande. La plus grande menace restait encore le médian, chez qui l'activité ne semblait pas vouloir s'estomper suite à la création d'une ligue.
Étonnamment, la frontière resta calme et si les hommes, de chaque côté, s'observèrent et se provoquèrent en s'échangeant des insultes et quelques flèches, il n'y eut aucune bataille à mener. Non, la guerre n'était plus là, mais bien plus au nord, dans les terres à présent ravagées de Sgardie. Thibaud reçut une missive du régent Saint-Aimé, invitant les Berthildois à participer à la plus grande coalition jamais vue, réunissant les trois marquisats du nord. Kelbourg répondit par l'affirmative et fit lever ses hommes une nouvelle fois. Thibaud, accompagné de ses meilleurs hommes et de ses gens d'armes gagnèrent Cantharel et vinrent agrandir l'ost qui atteignit un millier d'hommes.
De par son assurance, sa témérité et sa rage d'en découdre, on l'affubla bientôt de quelques sobriquets comme le « l'ours de guerre » où « l'intrépide ». Faisant fi de cette soudaine notoriété, Thibaud n'oublia pas que cet événement, si victorieux, aurait fini de marquer sa légitimité comme le digne successeur de son père. Au final, Kelbourg perdit de nombreux hommes lors de la prise d'Amblère. Mais Thibaud y gagna en prestige et en crédibilité vis-à-vis de ses soldats premièrement, faisant de lui le capitaine berthildois. Puis de ses gens à son retour qui l'accueillirent avec les éloges d'un prince.
Hormis cette nouvelle consécration, plusieurs légendes noires circulèrent à son sujet suite à la guerre. L'on raconte dans les tavernes et les chaumières que l'ours de guerre aurait, lui et ses hommes, traqués les derniers puysards, les pillards et même d'innocentes personnes. L'on raconte également que les pires tortures et les pires massacres auraient été commis sans qu'aucune autre justice n'ait été mené. Si de grands charniers et des champs de cadavres empalés furent découverts par la suite, le Kelbourgeois se dédouana toujours d'avoir quelconque rapports avec cette sinistre histoire. Cette légende contribua néanmoins à faire de Thibaud un homme craint et un homme aux manières un peu douteuses. Bien que l'on ignore encore si cet événement ait un rapport avec les corps presque quotidiennement retrouvés dans la cité seigneuriale au retour de l'ost, nombreux sont ceux et celles à suspecter ses sauts-d'humeurs et ses crises nocturnes. Peu sont ceux par contre à oser évoquer son nom au grand jour, par peur de devenir la prochaine victime.
Prudence est mère de sûreté
La politique n'attendant pas, Thibaud reprit les routes du marquisat afin d'aller prêter serment à la famille régente en passe d'être les nouveaux seigneurs du Berthildois. A dire vrai, revoir l'effroyable siéger sur son trône lui rappela sans cesse le jeune cerf parcourant les vertes contrées du marquisat lorsqu'il n'était qu'un jeune chevalier. Il revit ce même jeune homme à l'orgueil démesuré venir visiter la cité de son père en plaisantant des siens et de l'hospitalité qu'on lui offrit. Pour lui, Godfroy n'était pas pire qu'un autre, mais tous ses « autres » n'étaient encore jamais devenus son suzerain. Les vieilles rivalités de familles refaisant surface, Thibaud, prêta serment en dernier devant le colossal suzerain en guise de provocation. Si le marquis fit mine de ne pas relever l'affront, tous dans la salle, virent que Kelbourg garderait ses distances avec l'ambitieuse famille de Saint-Aimé. Cette bévue ne fut pourtant que la première d'une longue série puisque Thibaud déclina à plusieurs reprises les invitations du marquis à venir partager les banquets de Cantharel. Et ce, jusqu'à ce qu'un nouvel appel à la guerre ne le pousse à réunir de nouveau ses hommes.
Sans encore connaître les intentions du Saint-Aimé, Thibaud prit sur lui et vint à Cantharel afin d'y rencontrer son seigneur. Là-bas, il retrouva ses voisins, mais aussi les grands vassaux d'Arétria et d'Olyssea. A sa grande surprise, il découvrit également les raisons poussant à une telle démonstration de force. Les grands du Royaume étaient sur le point de poursuivre leur guerre et Sainte-Berthilde semblait être au devant de la scène. Si la chose le réjouit dans un premier temps lorsqu'il sentit venir les premières effluves de la bataille, les revirements de situation sans cesse répétés de son nouveau suzerain ne fit qu'attiser en lui les plus grands doutes et inquiétudes. Voilà que l'ambition folle du Saint-Aimé l'avait poussé à se proclamer Roi, puis ensuite à reconnaître une fillette du médian et enfin à provoquer la guerre au sud. Si, alors, de nombreux seigneurs s'inclinèrent devant les volontés de l'effroyable, Thibaud resta impassible et ne montra tout d'abord pas une once d’acquiescement, restant discret et attendant la suite pour agir. Quitte à ce que les tensions s'agrandissent entre les Saint-Aimé et les Kelbourg, le temps était peut-être venu pour qu'un homme se dresse devant les folles ambitions du colosse. Non pas pour éviter la guerre. Ni même pour le bien du marquisat. Juste pour rappeler qu'à trop vouloir cotoyer les cieux, on finit par se prendre la foudre.
Devise des Kelbourg: "L'autre terreur après la foudre"
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Thibaud de Kelbourg - Terminado Mar 13 Sep 2016 - 19:13
Sympa la fiche sous forme et fond, du coup :
Code:
[Métier] : Seigneur de Kelbourg et de Villeroy
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps-à-corps
[Alignement] : Neutre Mauvais
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.