Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado]
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Francesco di Castigliani
Humain
Nombre de messages : 244 Âge : 224 Date d'inscription : 04/05/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 52 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado] Mer 4 Mai 2016 - 11:49
Nom/Prénom : Francesco Cortés di Castigliani di Alcacio Âge/Date de naissance : cuarenta y cinco año Sexe : Un humbre ! Race : humano Faction : Péninsoule Particularité : Il signe son nom à la pointe de son épée d'un "F" qui veut dire Francesco. Surnommé "El furioso".
Alignement : Loyal neutre Métier : vice amiral de la flotte royale Classe d'arme : rapière
Équipement : Ses possessions sont nombreuses et variées. Si son frère aîné est le véritable seigneur d'Alcacio, il est aussi le châtelain d'une moyenne propriété sur le domaine. Au bord de la mer, l'on voit ainsi le château de Castigliani, véritable petit palais contemplant l'océan et possédant un petit port. C'est d'ailleurs dans ce port que sa caraque l'attend avant qu'il ne se décide à redescendre les voiles. Sa caraque, du nom de "la Carolina", est un navire reflétant la splendeur de la marine Soltaar, ainsi que la richesse et le prestige de sa famille. Possédant un équipage fidèle depuis maintes années, ses hommes ont prit leurs quartiers au plus près de lui, restant ainsi toujours disponible et servant quelques fois d'escorte et d'hommes de mains lorsque la situation le demande.
Equipé d'une armure légère, typique de celle d'un capitaine de navire, il possède également une rapière qu'il porte perpétuellement sur lui (sauf pour dormir bien sûr).
Description physique : Les cheveux et la barbe aujourd'hui grisonnantes, Francesco n'a plus l'allure et le physique de sa première jeunesse. Quelques rides sont venues s'ajouter sur son visage au fil du temps et sa peau est à présent usée par ces nombreuses expéditions sur les océans. D'une corpulence normale pour son âge, sa pense n'en est pas moins arrondie, du fait de son amour pour le bon pinard et la bonne bière ingurgitée lors de ses voyages en nanie et dans le nord de la péninsule.
Description mentale : D'un simple regard, il peut vous saper le moral où provoquer en vous un élan de courage insoupçonné. Francesco est la terreur de la marine Soltaar, l'enfant terrible, on l'aime autant qu'on le déteste. Véritable capitaine aux prouesses déjà faites. Il n'a plus de compte à rendre à personne, si ce n'est à lui même. Perfectionniste, acharné du travail, il déteste la paresse, la couardise et la mal-honnêteté. Cela est peut être d'ailleurs son plus grand mal: la sincérité. N'hésitant jamais à dire ce qu'il pense, cela lui valut bien des maux, notamment des promotions qui n'arrivèrent jamais et un certain isolement dans la noblesse sudiste. En réalité, pour lui, seuls ses hommes et sa famille proche comptent. Tout ce qui se trouve en dehors de la mer n'est pour lui qu'une source de malheur. Contrairement aux autres membres de sa famille, il ne parle qu'avec l'accent typique du sud, injuriant et affublant ainsi tous les nobliaux qui ont souhaité se mettre à la mode diantraise.
S'il est vrai que Francesco est en proie à de nombreuses colères et que ces crises sont devenues légendaires parmis la flotte soltaar, il n'en est pas moins un véritable amoureux de la mer, capable des plus grands sacrifices et du plus grand investissement lorsqu'il pose le pied sur sa caraque. Sa femme, ses fils et ses filles bénéficient également de son "amour", mais rien de comparable avec l'effet que lui procure une virée en mer.
Histoire : Certains noms n'ont besoin que d'être prononcés pour insuffler crainte et admiration. Tel est l'effet qu'inspire le nom des Cortés dans tout le Soltaar. Sans parler alors de personnalités incontournables dans le duché, tous les grands seigneurs qui s'y sont succédés ont sut et savent encore qu'il ne vaut mieux pas s'en faire des ennemis. Pourvoyeur de grands capitaines depuis des générations, les Cortés n'ont eut de cesse de gagner en réputation, bonne où mauvaise, et se sont dès lors solidement ancrés dans le paysage nobiliaire soltaar. Comment alors peut-on oublier de parler du grand Hernando Cortés, instigateur de cette notoriété qui n'est clairement plus à faire ?! Tous les Soltaari connaissent ce prénom, tous ces ennemis aussi. Hernando el Gràn Capitàn, voilà comment on le surnommait à cette si belle époque pour l'ère des grandes explorations navales !
Hernando Cortés, fils d'un richissime armateur et ancien capitaine illustre appartenant à la noblesse soltaar, fit ses premières armes (où plutôt ses premières voiles) comme un simple marin. Partant du bas, contre la volonté de son père, pour apprendre des meilleurs, il s'embarqua comme matelot à bord de la Signora. Montrant un véritable talent pour la navigation et des aptitudes au commandement, il finit par monter en grade jusqu'à devenir capitaine en second et à l'âge de ses trente plus belles années, il devint capitaine. Méconnu des grands nobles, Hernando bénéficia tout de même d' « aides » de son père pour se hisser toujours un peu plus haut dans le cœur des nobles de la cours. Après ses campagnes victorieuses, qui rapportèrent toujours un peu plus de prestige au Soltaar, l'on finit par l'acclamer et le craindre. Fort de sa soudaine réputation, il se maria à la très belle et très riche Carolina di Petralo, fille de Gonzalo di Petralo alors proche conseiller des ducs Soltaar depuis maintes générations.
Honneur absolu, fierté familiale, la famille Cortés gagna en prestige au point même qu'on leur accorda le grand domaine d'Alcacio en bordure de l'Eris, non loin de la grande Boniverdi. Les nobles Cortès prirent ainsi résidence dans le domaine, même si le patriarche resta dans son palais Soltaar, au plus près du pouvoir. Hernando et Carolina eurent par la suite quatre enfants, trois garçons et une dernière fille. Federico l'aîné, Felipé le second, Francesco le troisième et Matilda la cadette, grandirent à Alcacio, loin des tourments de la cité ducale, mais ne s'en plaignirent à aucun moment.
Préférant l'océan aux intrigues, les trois fils suivirent la voie tracée de leur père, devenant au fil du temps la nouvelle génération des Cortés. Tous rentrèrent à l'académie de l'amirauté de Boniverdi. Séparés seulement d'une année entre chaque naissance, les trois frères purent bénéficier de l'effet de groupe pour se hisser à tour de rôle dans les hautes sphères de la marine Soltaar, jusqu'à devenir à leur tour des capitaines émérites, mais encore bien loin de leur père. La rivalité entre eux ne cessa jamais, chacun s'évertuant du mieux possible à prendre toujours la première place. Pourtant, dans ce combat de coqs encore amicales se jouait à Soltariel un combat pour la place de l'amirauté. Hernando, arrivant sur ses vieux jours, joua des coudes et des lettres pour briguer cette place qu'il méritait tant. Mais étrangement, sa mort soudaine et violente dépourvu les Cortés d'atteindre les sommets qu'ils avaient tant recherché.
Comme la coutume le voulait, ses fils mirent une trêve à leur querelle et laissèrent le corps de leur père s'en allait sur l'Eris. Par l'intermédiaire de Matilda, leur sœur, les trois frères s'unirent pour tenter de trouver des réponses à cette mort si étrange. Bien que forts de leurs relations à la cours ducal, ils ne tardèrent pas à se retrouver devant des portes fermées qui ne présagèrent rien de bon.
On venait de tuer el gràn capitàn et la marine Soltaar toute entière était endeuillée. Peu de temps après, Federico l'aîné reçut l'ordre de mener une attaque contre la piraterie mecane. Pour tester ses compétences, où pour l'envoyer à la mort, le nouvel amiral ne trouva rien de mieux à faire que de le laisser seul avec sa caraque pour remédier aux pillages. Lorsque la nouvelle de sa mort leur fut annoncée, Francesco n'eut alors qu'une idée en tête : Venger son frère et hisser le corps de l'amiral à la proue de sa cogue.
Chose qu'il ne parvint jamais à faire, mais son tempérament qui jusque-là avait été celui d'un petit fanfaron s'assombrit un peu plus, jusqu'à lui provoquer des crises de colère qui lui valurent le surnom « d'el furioso ». De tous les capitaines Soltaar, on ne trouva jamais pire que lui en terme de caractère. Son frère aîné, Félipé, ne parvint jamais à le calmer, ni même sa sœur tant aimée. El furioso passa ainsi tout son temps et son énergie à lutter contre la piraterie, faisant de son mieux pour retrouver les assassins de son frère décédé. Pourtant, au fond de lui, les véritables criminels à punir n'étaient bien sûr que les assassins de son père et les commanditaires qui avaient envoyé Federico à l'abattoir.
Même avec l'âge, sa rage est restée la même. Même son mariage avec la charmante Cristina di Tertia n'y changea rien. Toujours en proie à cette furie qui dictait ses moindres faits et gestes, il continua de naviguer sur les eaux, préférant s'éloigner le plus possible de la cours soltaar. Mais après sept années de bâtiment, lorsque sa jeunesse fut derrière lui, il ne put que se restreindre à retourner chez lui au près de sa femme et de ses nombreux enfants qui étaient à présent tous en mesure de mettre leurs pieds sur une embarcation. Ainsi, la compagnie de ses quatre fils parvint à lui redonner un certain goût à la vie qu'il avait imaginé retrouver avec du vin. Ses fils l'accompagnèrent dans ses nouveaux voyages. Maximo et Fernando, les plus grands, entrèrent peu de temps après à l'académie navale, rejoignant ainsi leurs cousins et portant de nouveau le nom de Cortés en haut de l'affiche. Lorsque Maximo atteignit sa vingt-cinquième année, il le prit comme second, jusqu'à ce que son aîné décide de naviguer de ses propres moyens.
Un épisode récent vint troubler la relative tranquilité dans laquelle il s'était inscrit depuis quelques années. Sans qu'il ne l'ait vu venir, lorsque le récent commandant de la flotte du soleil blanc, du nom d'Enrico de Montecale, tenta une manoeuvre bien périlleuse pour supprimer l'amiral de tous ses malheurs: Tibaldo de Martirigi. Bien que loin de toutes ces intrigues et de toutes ces ambitions à ce moment-là, Francesco vit en ce hommt l'occasion de venger son nom, mais ne prit part à ce coup d'Etat qu'en ayant envoyé une lettre à ce Montecale. Ce dernier s'étant fait avoir, trouva alors exile dans le Langecin et Francesco ne le revit plus. La mort impromptue du cet amiral de malheur ne fut qu'une amère satisfaction puisque le duc alité reprit l'amirauté contre toute attente et toute logique. Attentifs à tous ces bouleversements, Francesco et ses fils guettèrent cela du coin de l'oeil, préférant se tourner vers l'océan et l'île mecane qui se fit beaucoup plus inquiétante ces derniers temps.
Dès lors, on raconte aujourd'hui qu'un Cortés se trouve sur chaque navire Soltaar et qu'un jour, l'un d'entre eux réussira à briguer l'amirauté. Mais un combat de tous les jours se joue à la cours Soltaar. Depuis la mort du duc Maciste, rien ne va plus. Préférant se tenir éloigné de toute cette guerre qui se trame dans la cité, les Cortés attendent patiemment sur leurs navires, prêts à suivre celui qui leur donnera ce qu'ils veulent. Francesco de son côté, attend toujours de pouvoir mettre la main sur les assassins qui ont causé tant de troubles à leur famille et à lui-même.
Dernière édition par Francesco di Castigliani le Jeu 1 Mar 2018 - 18:03, édité 10 fois
Francesco di Castigliani
Humain
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Sujet: Re: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado] Ven 6 Mai 2016 - 10:55
TERMINADO MUCHACHOS !!
Enrico di Montecale
Ancien
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Sujet: Re: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado] Lun 9 Mai 2016 - 6:24
Hola, compadre!
Pour la description physique, tu saurais me rajouter la taille, s'il te plaît? ^^
Citation :
il finit par monter en grade jusqu'à devenir lieutenant, puis capitaine en second et l'âge de ses trente plus belles années, il devint capitaine.
En fait, il n'y a pas à proprement parler de "lieutenant" dans la Marine péninsulaire. On préférera le terme "Second", ou même "Bosco", même si le deuxième terme est plutôt l'intermédiaire entre les marins et les officiers, et donc l'homme qui donne les ordres officiels aux matelots. A toi de voir, du coup ^^
Citation :
Mais après sept années de bâtiment
Rien à changer ici, juste pour dire que j'aime la ref
Citation :
Sans qu'il ne l'ait vu venir, l'un des capitaines Soltaar du nom d'Enrico de Montecale, tenta une manoeuvre bien périlleuse pour supprimer l'amiral de tous ses malheurs: Tibaldo de Martirigi.
A l'époque, Enrico avait été promu Commandant de la Flotte du Soleil Blanc. C'était un titre tapageur et nouvellement créé, mais qui se trouvait en fait juste en-dessous de celui de l'Amiral (une préparation de Kahina à la tentative de renversement).
Voilà, ce sera tout pour moi
Magnifique fiche, Oschou ^^
Francesco di Castigliani
Humain
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Sujet: Re: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado] Lun 9 Mai 2016 - 8:54
C'est bueno !
Enrico di Montecale
Ancien
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Sujet: Re: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado] Lun 9 Mai 2016 - 10:27
Alors c'est muy bueno por El Furioso!
Code:
[Métier] : Capitaine de navire
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Loyal neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Anorn
Ancien
Nombre de messages : 671 Âge : 28 Date d'inscription : 18/06/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1201 ans Taille : 1m93 Niveau Magique : Archimage.
Sujet: Re: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado] Mer 28 Fév 2018 - 17:21
Déplacée pour mise à jour.
Ancienne fiche:
Nom/Prénom : Francesco Cortés di Alcacio Âge/Date de naissance : cuarenta y cinco año Sexe : Un humbre ! Race : humano Faction : Péninsoule Particularité : Il signe son nom à la pointe de son épée d'un "F" qui veut dire Francesco. Surnommé "El furioso".
Alignement : Loyal neutre Métier : Capitàn d'une caraque soltaar Classe d'arme : rapière
Équipement : Ses possessions sont nombreuses et variées. Si son frère aîné est le véritable seigneur d'Alcacio, il est aussi le châtelain d'une moyenne propriété sur le domaine. Au bord de la mer, l'on voit ainsi le château de Castigliani, véritable petit palais contemplant l'océan et possédant un petit port. C'est d'ailleurs dans ce port que sa caraque l'attend avant qu'il ne se décide à redescendre les voiles. Sa caraque, du nom de "la Carolina", est un navire reflétant la splendeur de la marine Soltaar, ainsi que la richesse et le prestige de sa famille. Possédant un équipage fidèle depuis maintes années, ses hommes ont prit leurs quartiers au plus près de lui, restant ainsi toujours disponible et servant quelques fois d'escorte et d'hommes de mains lorsque la situation le demande.
Equipé d'une armure légère, typique de celle d'un capitaine de navire, il possède également une rapière qu'il porte perpétuellement sur lui (sauf pour dormir bien sûr).
Description physique : Les cheveux et la barbe aujourd'hui grisonnantes, Francesco n'a plus l'allure et le physique de sa première jeunesse. Quelques rides sont venues s'ajouter sur son visage au fil du temps et sa peau est à présent usée par ces nombreuses expéditions sur les océans. D'une corpulence normale pour son âge, sa pense n'en est pas moins arrondie, du fait de son amour pour le bon pinard et la bonne bière ingurgitée lors de ses voyages en nanie et dans le nord de la péninsule.
Description mentale : D'un simple regard, il peut vous saper le moral où provoquer en vous un élan de courage insoupçonné. Francesco est la terreur de la marine Soltaar, l'enfant terrible, on l'aime autant qu'on le déteste. Véritable capitaine aux prouesses déjà faites. Il n'a plus de compte à rendre à personne, si ce n'est à lui même. Perfectionniste, acharné du travail, il déteste la paresse, la couardise et la mal-honnêteté. Cela est peut être d'ailleurs son plus grand mal: la sincérité. N'hésitant jamais à dire ce qu'il pense, cela lui valut bien des maux, notamment des promotions qui n'arrivèrent jamais et un certain isolement dans la noblesse sudiste. En réalité, pour lui, seuls ses hommes et sa famille proche comptent. Tout ce qui se trouve en dehors de la mer n'est pour lui qu'une source de malheur. Contrairement aux autres membres de sa famille, il ne parle qu'avec l'accent typique du sud, injuriant et affublant ainsi tous les nobliaux qui ont souhaité se mettre à la mode diantraise.
S'il est vrai que Francesco est en proie à de nombreuses colères et que ces crises sont devenues légendaires parmis la flotte soltaar, il n'en est pas moins un véritable amoureux de la mer, capable des plus grands sacrifices et du plus grand investissement lorsqu'il pose le pied sur sa caraque. Sa femme, ses fils et ses filles bénéficient également de son "amour", mais rien de comparable avec l'effet que lui procure une virée en mer.
Histoire : Certains noms n'ont besoin que d'être prononcés pour insuffler crainte et admiration. Tel est l'effet qu'inspire le nom des Cortés dans tout le Soltaar. Sans parler alors de personnalités incontournables dans le duché, tous les grands seigneurs qui s'y sont succédés ont sut et savent encore qu'il ne vaut mieux pas s'en faire des ennemis. Pourvoyeur de grands capitaines depuis des générations, les Cortés n'ont eut de cesse de gagner en réputation, bonne où mauvaise, et se sont dès lors solidement ancrés dans le paysage nobiliaire soltaar. Comment alors peut-on oublier de parler du grand Hernando Cortés, instigateur de cette notoriété qui n'est clairement plus à faire ?! Tous les Soltaari connaissent ce prénom, tous ces ennemis aussi. Hernando el Gràn Capitàn, voilà comment on le surnommait à cette si belle époque pour l'ère des grandes explorations navales !
Hernando Cortés, fils d'un richissime armateur et ancien capitaine illustre appartenant à la noblesse soltaar, fit ses premières armes (où plutôt ses premières voiles) comme un simple marin. Partant du bas, contre la volonté de son père, pour apprendre des meilleurs, il s'embarqua comme matelot à bord de la Signora. Montrant un véritable talent pour la navigation et des aptitudes au commandement, il finit par monter en grade jusqu'à devenir capitaine en second et à l'âge de ses trente plus belles années, il devint capitaine. Méconnu des grands nobles, Hernando bénéficia tout de même d' « aides » de son père pour se hisser toujours un peu plus haut dans le cœur des nobles de la cours. Après ses campagnes victorieuses, qui rapportèrent toujours un peu plus de prestige au Soltaar, l'on finit par l'acclamer et le craindre. Fort de sa soudaine réputation, il se maria à la très belle et très riche Carolina di Petralo, fille de Gonzalo di Petralo alors proche conseiller des ducs Soltaar depuis maintes générations.
Honneur absolu, fierté familiale, la famille Cortés gagna en prestige au point même qu'on leur accorda le grand domaine d'Alcacio en bordure de l'Eris, non loin de la grande Boniverdi. Les nobles Cortès prirent ainsi résidence dans le domaine, même si le patriarche resta dans son palais Soltaar, au plus près du pouvoir. Hernando et Carolina eurent par la suite quatre enfants, trois garçons et une dernière fille. Federico l'aîné, Felipé le second, Francesco le troisième et Matilda la cadette, grandirent à Alcacio, loin des tourments de la cité ducale, mais ne s'en plaignirent à aucun moment.
Préférant l'océan aux intrigues, les trois fils suivirent la voie tracée de leur père, devenant au fil du temps la nouvelle génération des Cortés. Tous rentrèrent à l'académie de l'amirauté de Boniverdi. Séparés seulement d'une année entre chaque naissance, les trois frères purent bénéficier de l'effet de groupe pour se hisser à tour de rôle dans les hautes sphères de la marine Soltaar, jusqu'à devenir à leur tour des capitaines émérites, mais encore bien loin de leur père. La rivalité entre eux ne cessa jamais, chacun s'évertuant du mieux possible à prendre toujours la première place. Pourtant, dans ce combat de coqs encore amicales se jouait à Soltariel un combat pour la place de l'amirauté. Hernando, arrivant sur ses vieux jours, joua des coudes et des lettres pour briguer cette place qu'il méritait tant. Mais étrangement, sa mort soudaine et violente dépourvu les Cortés d'atteindre les sommets qu'ils avaient tant recherché.
Comme la coutume le voulait, ses fils mirent une trêve à leur querelle et laissèrent le corps de leur père s'en allait sur l'Eris. Par l'intermédiaire de Matilda, leur sœur, les trois frères s'unirent pour tenter de trouver des réponses à cette mort si étrange. Bien que forts de leurs relations à la cours ducal, ils ne tardèrent pas à se retrouver devant des portes fermées qui ne présagèrent rien de bon.
On venait de tuer el gràn capitàn et la marine Soltaar toute entière était endeuillée. Peu de temps après, Federico l'aîné reçut l'ordre de mener une attaque contre la piraterie mecane. Pour tester ses compétences, où pour l'envoyer à la mort, le nouvel amiral ne trouva rien de mieux à faire que de le laisser seul avec sa caraque pour remédier aux pillages. Lorsque la nouvelle de sa mort leur fut annoncée, Francesco n'eut alors qu'une idée en tête : Venger son frère et hisser le corps de l'amiral à la proue de sa cogue.
Chose qu'il ne parvint jamais à faire, mais son tempérament qui jusque-là avait été celui d'un petit fanfaron s'assombrit un peu plus, jusqu'à lui provoquer des crises de colère qui lui valurent le surnom « d'el furioso ». De tous les capitaines Soltaar, on ne trouva jamais pire que lui en terme de caractère. Son frère aîné, Félipé, ne parvint jamais à le calmer, ni même sa sœur tant aimée. El furioso passa ainsi tout son temps et son énergie à lutter contre la piraterie, faisant de son mieux pour retrouver les assassins de son frère décédé. Pourtant, au fond de lui, les véritables criminels à punir n'étaient bien sûr que les assassins de son père et les commanditaires qui avaient envoyé Federico à l'abattoir.
Même avec l'âge, sa rage est restée la même. Même son mariage avec la charmante Cristina di Tertia n'y changea rien. Toujours en proie à cette furie qui dictait ses moindres faits et gestes, il continua de naviguer sur les eaux, préférant s'éloigner le plus possible de la cours soltaar. Mais après sept années de bâtiment, lorsque sa jeunesse fut derrière lui, il ne put que se restreindre à retourner chez lui au près de sa femme et de ses nombreux enfants qui étaient à présent tous en mesure de mettre leurs pieds sur une embarcation. Ainsi, la compagnie de ses quatre fils parvint à lui redonner un certain goût à la vie qu'il avait imaginé retrouver avec du vin. Ses fils l'accompagnèrent dans ses nouveaux voyages. Maximo et Fernando, les plus grands, entrèrent peu de temps après à l'académie navale, rejoignant ainsi leurs cousins et portant de nouveau le nom de Cortés en haut de l'affiche. Lorsque Maximo atteignit sa vingt-cinquième année, il le prit comme second, jusqu'à ce que son aîné décide de naviguer de ses propres moyens.
Un épisode récent vint troubler la relative tranquilité dans laquelle il s'était inscrit depuis quelques années. Sans qu'il ne l'ait vu venir, lorsque le récent commandant de la flotte du soleil blanc, du nom d'Enrico de Montecale, tenta une manoeuvre bien périlleuse pour supprimer l'amiral de tous ses malheurs: Tibaldo de Martirigi. Bien que loin de toutes ces intrigues et de toutes ces ambitions à ce moment-là, Francesco vit en ce hommt l'occasion de venger son nom, mais ne prit part à ce coup d'Etat qu'en ayant envoyé une lettre à ce Montecale. Ce dernier s'étant fait avoir, trouva alors exile dans le Langecin et Francesco ne le revit plus. La mort impromptue du cet amiral de malheur ne fut qu'une amère satisfaction puisque le duc alité reprit l'amirauté contre toute attente et toute logique. Attentifs à tous ces bouleversements, Francesco et ses fils guettèrent cela du coin de l'oeil, préférant se tourner vers l'océan et l'île mecane qui se fit beaucoup plus inquiétante ces derniers temps.
Dès lors, on raconte aujourd'hui qu'un Cortés se trouve sur chaque navire Soltaar et qu'un jour, l'un d'entre eux réussira à briguer l'amirauté. Mais un combat de tous les jours se joue à la cours Soltaar. Depuis la mort du duc Maciste, rien ne va plus. Préférant se tenir éloigné de toute cette guerre qui se trame dans la cité, les Cortés attendent patiemment sur leurs navires, prêts à suivre celui qui leur donnera ce qu'ils veulent. Francesco de son côté, attend toujours de pouvoir mettre la main sur les assassins qui ont causé tant de troubles à leur famille et à lui-même.
Francesco di Castigliani
Humain
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Sujet: Re: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado] Jeu 1 Mar 2018 - 14:49
Mise à jour terminée
Ajout d'une partie historique retraçant les derniers mois Changement de métier
Anorn
Ancien
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Sujet: Re: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado] Lun 5 Mar 2018 - 18:30
Ca me va ! Je change ton métier dans ton manuscrit donc :3 Tu noteras juste, comme je te l'ai dit en mp, qu'il y a un chef charpentier pnjisé par Franco qui s'occupait du chantier de Boniverdi. Pour moi ce n'est pas illogique d'avoir un commandant de l'arsenal au dessus, mais voilà fais juste attention à ça !
Bon retour parmi nous o/
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Sujet: Re: Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado]
Francesco Cortés di Castigliani - El Capitàn [Terminado]