-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Kaëlistravaë Yasairava
Elfe
Kaëlistravaë Yasairava


Nombre de messages : 88
Âge : 35
Date d'inscription : 26/06/2016

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  598
Taille
: 1m88
Niveau Magique : Arcaniste.
Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] Empty
MessageSujet: Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ]   Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] I_icon_minitimeVen 23 Déc 2016 - 20:52


Nom/Prénom : Kaëlistravaë Yasairava
Âge/Date de naissance : 598 ans, née au printemps de favrius, le jour d’Arkuisa de la deuxième ennéade de 411ième année
Sexe : Feminin
Race : Taledhel
Faction : Citées d’Anaëh - Ardamir
Particularité : Possède une excessive lacune martiale. Du plus lointain qu’elle se souvienne, elle n’eut jamais l’occasion de manier un quelconque armement. Depuis son tout jeune âge, on veilla à sa sécurité pratiquement jours et nuits. Jamais elle n’eut à lever le petit doigt pour se défendre et, même si elle l’eut voulu, on lui en aurait empêché l’opportunité. Ce faisant, jamais la pertinence de pratiquer ou même d’exercer l’auto-défense ne s’est manifestée. Épées, sabres, lances ou arcs lui sont totalement inconnus. Encore aujourd’hui, certains se questionneraient à savoir si elle serait en mesure de tenir convenablement un bout de bois entre ses dix doigts.

De son affinité avec les flux magiques qu'elle discerne comme des rayonnements lumineux, contre son gré elle a développé une phobie aigue des noirceurs. Habituée d'être constamment entourée d'elles, jour comme la nuit, l'idée de se retrouver d'un endroit où les ténèbres règnent, l’effroi au plus haut degré. Heureusement pour elle, cet endroit n'existe pas encore dans l'Anaeh. Ou du moins, point à sa connaissance.


Alignement : Neutre Bon
Métier : Représentante des mages d’Ardamir - Médecin
Classe d'arme : Magie de la vie

Équipement : De tous ce qu’elle considère comme lui étant précieux, d’aucuns objets servant les desseins de la guerre n’en font partis. D’une particulière douceur et exécrant tout ce qui pourrait mener à un règlement de compte sous l’égide de la violence, elle refuse l’obtention de tout ce qui pourrait blesser ou attenter à la vie d’une personne ou même d’un animal. En contrepartie, elle déploie moult efforts pour traîner avec elle, aussi souvent se faire que peut, une giberne dans laquelle un panel d’instruments et d’objets dédiés aux premiers soins s’y trouvent.

Au trois quart de son premier siècle, sa mère lui confia un significatif présent qui jouera tous le long de sa longue vie un rôle bien spécifique ; il incarnera par tans le rôle du réceptacle de ses pouvoirs sur la vie. L’objet en question, un pentacol ouvragé à outrance avec toute la minutie elfique qu’on reconnaît à ce jour aux bijoutiers d’Ardamir, était d’avantage qu’une onéreuse orfèvrerie : c’est symbole d’amour et de dévotion. Majoritairement formé de feuilles dorées aux nervures vermeilles, celles-ci semblaient mariées à de plus discrètes branches aussi cuivrées, menant jusqu’à l’épicentre de ce chef d’œuvre. En son centre, un rubis à titre de cœur rassemble tous les réseaux dorés vers l’abondant feuillage ambré. De sorte à faire preuve de leur dévouement à leur petiote, chaque pierreries furent acquises de la main de ses paternels, qui durent pour cela voyager d’un bout à l’autre l'Anaeh afin de pouvoir s’en procurer d’authentiques spécimens. Elle considère cet objet non point comme une parure à laquelle elle peut décorer le relief de son cou, mais plutôt comme une relique à laquelle elle ne peut se départir.


Description physique : Une concise œillade, un prime regard où un coup d’œil posé sur Kaelis suffisent pour évaluer tout l’étendue de sa bonté. L’allure avenante, ses lèvres se pincent avec régularité en d’affables sourire qui vous laissent comprendre tous le bien de ses intentions. Progéniture d’un lignage aussi ancien que célèbre au sein d’Ardamir, deux spinelles grisâtres brillent au milieu de son faciès, allant de pairs avec son interminable cascade de cheveux blond platine. Encore juvénile, on lui attribua affectueusement le sobriquet d’étoile du matin, tant l’éclat de ses yeux reflétait sur sa peau de lait. Un teint d’albâtre loin du basané caractérise la pigmentation de son derme, dont certains attribuent le mérite à la pureté de son âme. N’y échappant point, Kaëlis appartient au bassin d’elfes qu’on qualifierait de beauté naturelle. D’une charpente toute faite en délicatesse, la magnificence de ses traits et courbes viennent agrémenter son agréable silhouette d’un mètre quatre-vingt-huit. Préservée de la guerre, tenue à l’écart des rixes armées où le propos de la violence est souventefois traité, nulle cicatrice n’arpente sa délicieuse personne. Pas la moindre égratignure. Presque six siècles se sont écoulés en cherchant le moyen de faire de faire pousser quelques germes de vieillesse sur l’enfant prodige des Yasairava, en vain. Cependant, au-delà l’absence de ridules ou même de signes de vieillesses, sa chevelure autrefois dorée embrassa l’immaculé de manière précoce. Avant l’arrivée de son premier siècle, la pigmentation de sa crinière perdit l’éclat du doré pour laisser place à moult reflets argentés, auxquels sous un soleil éclatant le blond de prime sa jeunesse reprend le dessus. Nulle sorcellerie, seule l’éclatante brillance de sa toison y est pour cause.

Quant à sa tenue vestimentaire, ses aïeux lui auront tenus un enseignement stricte sur l’art de se comporter et de se tenir en publique. Or, elle accorde une particulière attention à sa conséquente garde-robe, qu’elle entretient chaque jour avec minutie et attention. Arborant majoritairement d’interminables robes régaliennes, faites de soie ou de velours, parfois ornées de dorures ou de pierreries, les activités que contiennent ses journées chargées joueront pour beaucoup dans le choix de son accoutrement. Évidemment, adaptée ou non, sa tenue ne jouera en rien sur son jugement. Car si de prime abord elle semble extrêmement rigoureuse sur son impeccable toilette, jamais une femme ne sera plus encline à se jeter corps et âme sur quelqu’un de mourant, ceci même si ce dernier se dévidait en litres de sang.


Description mentale : Issue d’une grossesse miraculeuse à laquelle tous perdirent espoir d’en voir un jour l’apparition, Kaëlis constitua l’unique progéniture de ses deux parents. À leurs yeux, plus précieuse que tous les joyaux du monde, son éducation fût encadrée dès l’instant où elle vit la lumière du jour. Depuis, jamais elle n’eut l’opportunité de dévier de la route que ses parents avaient pour elle tracé. De ses parents elle hérita non seulement le haut lignage, mais aussi la rigueur qu’ils portent à la bienséance et à la manière de s’exprimer. Sans jamais en comprendre les raisons, Kaëlis fût retiré le droit d’apprendre en communauté avec ses juvéniles semblables. On décida qu’aux dépends de l’enseignement commun sur les bases de la vie, un précepteur personnel prendrait à charge l’entièreté de son éducation afin qu’on lui inculque les valeurs de ses aïeux. Peu de temps s’écoula avant que les rumeurs papillonnent jusqu’aux oreilles pointues de ses confrères et consœurs, laissant planer le doute sur la qualité de la pédagogie dont elle fût assujettie. Pourtant, jamais ils ne furent plus dans l’erreur. Irréprochablement, les mêmes valeurs qu’enseignées aux premières classes furent assimilées par l’élève qu’était la jeune Yasairava.

En ce qui attrait de ses traits de caractère, encore une fois elle en hérita beaucoup de ses tuteurs. De son paternel, elle reçut et partagea l’aversion qu’il portait envers tout ce qui divergeait d’un Taledhel. Non point qu’elle possède une once d’haine envers les humains ou les nains, mais qu’elle entretient plutôt envers ce duo de race une pitié qui s’apparente pratiquement à de la peine. Comment peuvent-ils simplement poursuivre, un pas devant l’autre, sachant qu’à peine un siècle écoulé cessera leur cœur de battre ? En ce qui attrait les Noss, la condescendance constituera majoritairement son avis à leur sujet. Impulsifs, imprévisibles et dénudés d’éducations, ces elfes primaux sont pour l’avenir des citadins une toxine qu’il vaut mieux tenter d’éviter. Quant aux Drow, évidemment et cela va de soi, c’est d’un naturel qu’elle leur accorde le mépris qui leur revient de juste droit.

De sa mère, plus fort encore qu’elle lui en faisait chaque jour la démonstration, la bonté et la bienveillance prirent le dessus. Le cœur sur la main, le sens du dévouement, de la bonté, du partage et de l’altruisme font d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Ne sachant fermer l’œil sans avoir donné à son prochain, Kaëlis fait partit de celles qui corps et âme n’hésiteraient à sacrifier quoi qu’elle possède pour le bien d’un autre. Pacifiste dans l’âme, elle rebute tout ce qui attrait à la guerre et s’efforce de ne pas nourrir la haine que s’entretiennent ceux qui exercent cet art.



Capacités magiques :Presque cinq siècles s’écoulèrent, où Kaelis dévoua le plus clair de son temps à la maîtrise de cet art qu’est la magie de la vie. Un art dans lequel elle excelle aujourd’hui. D’un altruisme sans pareille, elle pratique et tente à s’améliorer quotidiennement non point pour sa propre satisfaction, mais pour le bien de la communauté. Sa droiture, son irréprochable professionnalisme et son dévouement lui permirent d’atteindre un tel niveau de maîtrise, qu’on la reconnue apte à exercer les fonctions de Conseillère de la Magie, au sein du conseil d’Ardamir.



« Lorsque tu te perdras dans les noirceurs du monde, que toute lumière te semblera vaines, ouvre les yeux ma fille ; car toute clarté n’est issue que du feu. »



Avant même son entrée à l’Académie, sa mère tira d’elle le meilleur et lui porta main forte afin qu’elle développe son affinité avec les flux magiques. Plus de cinq cent années plus tard, elle associe désormais tous ces courants magiques à des réseaux lumineux qui cheminent au travers les objets, les animaux ainsi que les gens. Sans jamais n’avoir piéter outre les frontières de l’Anaeh, Kaelis fût du plus loin qu’elle se souvienne exposée à ces flux lumineux. Lorsque la vêprée vient, que la lune s’expose et que les ténèbres se soulèvent, encore une fois elle se fit avec prudence à ces flux lumineux qui lui permettent de se mouvoir sans source de clarté matérielle. Sait-elle y voir à l’instar d’un chat aussi clairement dans l’obscurité ? Certainement pas, mais sa perception de ces ondes lumineuses, qui traversent et percent tous ce qui vit, lui permet de percevoir dans la noirceur la plus totale, tout ce qui vie. Ce talent, à double tranchant, lui aura évidemment servit tous le long de sa vie, mais lui aura aussi légué une vive phobie de la noirceur. Heureusement pour elle, tant qu’elle se préservera des endroits dénudés de flux magiques, elle n’aura de cette phobie rien à craindre.

Le médaillon confié par sa tutrice lui sert de catalyseur. Plus cher à son cœur qu’aucun autre bien, elle chéri ce présent avec tous les soins du monde. Se séparer de ce bien reviendrait à couper franc le lien qu’elle entretient avec ses aïeux, qui lui confièrent dès son adolescence cet unique et précieux objet. Une caresse lui est parfois réservée, lorsque dans certains moments de faiblesse, elle requiert de leur support et de leur sagesse.

Lorsqu’elle fait l’usage de ses talents, nul rituel n’est requis afin de performer. Cependant, certaines choses demeurent et reviennent de manière constante lorsqu’elle s’applique à la tâche. Ses yeux, grands ouverts, chercheront avidement les maux qui tourmentent son patient en injectant en lui cette lumière qu’elle associe aux flux magiques. Œuvrant de la sorte, Kaelis sait avec brio déterminer le mal qui se terre dans n’importe lequel des organes et d’en déterminer la source. Une concentration conséquente lui est requise pour opérer et si en son jeune temps les lamentations de son patient suffisaient pour la faire échouer, aujourd’hui elle sait s’isoler mentalement pour pouvoir parvenir à ses fins. Si par inadvertance elle se devait d'être contrainte de tous mouvements, ou soumise à d'importantes douleurs, ou encore que l'environnement où elle pratiquait se voyait inopportun à une telle concentration, certains psaumes répétés l'aident à trouver la sérénité intérieure. Parfois des paroles dictées par ses aïeux ou des mots doux, adressés à Kÿria, lui trace un chemin plus aisée à l'apaisement de sa psyché.  

Ses mains, aussi douces que la soie, sont ses principaux outils et c’est par leur entremise, qu’elle soigne et apaise les maux. Elle peut et sait faire sans, mais cela lui demande des efforts considérablement plus importants, qui pourraient, dépendament de son utilisation, lui provoquer d'importants maux de tête, voir pire.



Histoire :

Timeline:


I. Une vie de piété n’achète point fertilité

Issue d’une famille aussi ancienne que célèbre, ses deux parents occupaient respectivement des positions de choix dans au sein de la communauté d’Ardamir. Laérion Yasairava de son prénom, était à l’époque connu pour son fulgurant talent d’orateur et agissait à titre de diplomate. Ses principales tâches étaient d’ores et avant tout, de préserver la paix en évitant autant que possible toute altercation menant aux armes. Mandaté pour entretenir les relations avec la Noss, d’entre tous, on le réclamait lorsque la tension commençait à se faire sentir. Malgré l'entretient de préjugés et d'un certain racisme envers eux, son aversion pour la guerre dominait sur ces défauts, et faisait de lui l'un des meilleurs médiateur. Or, ce pieu fervent de paix ne pouvait faire autre que de développer quelques sentiments envers une autre aux mêmes mœurs. Elle portait le nom d’Aëthra Devendil, dont sa renommée de prêtresse de Kÿria la décrivait comme d’une sainte femme, à la gentillesse et à la bonté sans pareille. Ils s’unirent prestement sous le regard bienveillant de leur créateur, et laissèrent libre court à leur amour. De manière assidue, ils tentèrent et essayèrent, mais en vain. Puis, aussi rapidement qu’un feu de paille, trois siècles s’écoulèrent sans qu’Aëthra se vit la panse arrondie. L’espoir, pour ce qu’il en restait, s’écoulait au compte-gouttes et de jour en jour, celle qui plus tard deviendrait mère, se croyait véritablement et complétement stérile.

Pourtant, aux matines d’une fraîche journée, les cieux s’étaient couvert d’épais nuages cotonneux et obstruait les primes rayons lumineux de l’astre diurne. Et au travers la pénombre, à l’exacte opposé du soleil masqué, une flopée d’étoile persistait dans les cieux, rayonnantes comme jamais. Était-ce un signe, ou simplement une panoplie de paramètres atmosphérique qui cautionnèrent ce délectable panorama ? De cela du moins, nos deux elfes y trouvèrent la foi, que tout espoir n’était pas encore vain.

Ils eurent raison, parce qu’une lune suffit pour exaucer leurs vœux : elle était enceinte.


II. De mille feux brillera l’étoile du matin.

Chérie et protégée à outrance par ses parents, l’enfant miraculée fût mise à l’écart d’une enfance joyeuse. Du moins, pas malheureuse pour autant, mais ainsi étroitement suivie et encadrée par ses tuteurs et enseignants, ils étaient rares les moments où elle se surprit à rire aux éclats. Destinée à un avenir qui ferait honneur à la lignée dont elle était issue, les erreurs et les écarts de comportement n’étaient pas envisageables. En fait, Kaëlis reçut à son insu des enseignements si strictes et sévères sur le fond des sujets amenés, qu’elle se faisait modeler au bon vouloir de ses aïeux. Aurait-elle évoluée différemment, n’eut été de l’environnement et du contexte où elle s’était épanouie ? Sûrement. Mais au final, elle hérita tout de même de louables valeurs, telles que la bonté, la gentillesse, l’amour, le respect, l’altruisme et le don de soi-même. Or, lorsqu’elle voyait les étoiles dans les yeux de ses parents qui, fiers d’elle, de ce qu’elle accomplissait chaque jour, poursuivait sans chigner ni rouspéter. Et puis de toute manière, avait-elle vraiment le choix ? Elle se devait, malgré le mauvais temps, de briller pour guider ses tuteurs qui le matin venu, cherchaient ces brillantes et persistantes constellations.

III. Une déchirante séparation

L’importante nouvelle circula embrasa la curiosité de tous et chacun dans l’enceinte d’Ardamir, comme quoi un important cortège en provenance de l’Académie d’Alëandir serait de passage pour s’entretenir avec de nouvelles potentielles recrues. Parents comme enfants, tous étaient fébriles à l’idée d’être retenus pour la prestigieuse école. Hormis une fillette ; Kaëlis. Icelle poursuivait ses cours sans se soucier un instant des chances qu’elle aurait pour adhérer à l’institution, puisqu’elles étaient nulles : elle avait soixante-neuf années. Or, les journées se poursuivirent et s’enchaînèrent sans que jamais l’enfant prodige ne se doute de la portée qu’avait l’influence de ses tuteurs, car c’est avec stupéfaction qu’elle sut sa convocation à un entretien personnel avec l’un des évaluateurs. Effrayée de n’être la hauteur, trop jeune et inexpérimentée se disait-elle, elle se rendit tout de même dans ses plus beaux atours jusqu’au lieu de son entrevue, où l’attendait souriant un des mages de l’Académie. Ce dernier trouva les moyens de gagner la confiance de la petiote, ce qui facilita les pourparlers qui se prolongèrent sur toute la journée. Si tant bien, qu’à la toute fin, la jeune Yasairava était désormais convaincue de ses chances d’acceptation à l’Académie, chose qui évidemment fit tressaillir de joie ses aïeux. Mais elle était loin de se douter du drame qui allait se produire, car c’est en de menus morceaux que son cœur s’émietta, lorsqu’ils lui avouèrent qu’ils n’iraient avec elle pour vivre à Alëandir, là où elle demeurera pour les années à venir.

Noyée sous une abondante et tenace peine, la pauvre petite Kaëlis se recroquevilla sur elle-même pendant plus d’une ennéade et broya du noir jour et nuit. Si tant bien, qu’une fois son acceptation confirmée, pas l’ombre d’un sourire ne naquit. Pis encore, de nouveaux sanglots secoua la presque nouvelle orpheline, laissée si jeune à l’abandon.

Un beau matin pourtant, sa mère cogna à sa porte pour s’entretenir avec elle une ultime fois. Chassant les vilaines larmes salines qui rougissaient ses mires, elle invita naturellement sa mère à s’asseoir près d’elle. Et ce qu’elle crut comme de déchirants adieux, devinrent de solennelles promesses. Elles se reverraient, tôt ou tard, et partirait non sans un souvenir d’eux, puisque d’un boîtier Aëthra tira un bijou qu’elle confia précieusement à sa protégée. Plus tard, ce présent représentera non seulement le puissant lien qu’unit une fille à sa mère, mais aussi le catalyseur de ses pouvoirs.

IV. La voie lactée est vaste et même filante, l’étoile se fait attendre.

Les trente premières années à l’académie furent de loin les plus difficiles de sa courte vie, puisque son arrivée précoce n’aida en rien son cheminement. Bien que possédant une longueur d’avance sur ses semblables, vue son affinité avec les flux magiques, elle fut soumise plus que d’autres à de rudes épreuves. Se comparant parfois à d’autres élèves, elle se trouva testée d’avantage que certains, tant et tant bien qu’elle s’imagina ses parents quêter à l’académie un encadrement plus strict pour leur fille. Enfin, elle trouva tout de même moyen de se frayer un chemin au travers ce houleux parcours et progressa d’un rythme soutenu.

Au printemps de ses cent vingt années, elle quémanda congé de l’Académie afin de retourner en Ardamir, où elle désirait assister à la Cérémonie du Choix en compagnie bien évidemment, de sa précieuse parenté. Lorsqu'il fût le temps de choisir son patronyme, c'est contre la tradition qu'elle choisit celui des Yasairava, pour le bagage que ce dernier signifiait. À son grand bonheur, Aëthra retrouvait la présence de sa fille qu’elle pourrait admirer des jours durant. Mais cette cruelle séparation lors de son départ pour l’Académie avait percé l’abcès de cette dépendance affective, et d’ores et déjà Kaëlis souhaitait quitter pour retourner là d’où elle venait, afin de poursuivre son apprentissage. Elle avait acquis avec les années une rigueur et une propension à l’excellence et la perfection.  

Presque tous les élèves de sa cohorte qui intégrèrent l’Académie avait quittés pour œuvrer au sein de leur communauté, exception faite de Kaëlis, qui persistait d’année en années. Performait-elle moins que les autres ? Certainement pas. Certains précepteurs n’avaient plus même idée quoi lui enseigner, mais tenace, elle ne se sentait point de quitter pour apprendre d’elle-même. Elle épia tous les livres à sa disposition, étudiant sans relâche et s’offrait même à donner de l’aide à certains précepteurs. C’est seulement deux siècles après son intégration à l’Académie, qu’elle décida de retourner parmi les siens.


V. La fin d'une chose est le début d'une autre.

Vingt années s’écoulèrent, deux dizaine d’années de paix et de calme, où Ardamir pouvait sommeiller en paix. Évidemment, un sommeil aussi profond ne peut mener qu’à un éveil brutal : La guerre d’Uraal. Interdite de participer à ce genre d’affrontement, Kaëlis se faisait souffler les histoires de cette épique bataille, sagement terrée en Ardamir. Pourtant, lorsque les premiers souffrants arrivèrent, c’est elle qui tête baissée, se lança à leur rescousse. Ils n'arrivèrent certes pas par milliers, mais tous étaient aussi importants les uns que les autres et méritaient des soins égaux. Pendant de nombreuses ennéades, sa tête vagabondait d’un blessé à l’autre, s’assurant que tous avaient leur lot d'attentions. Les heures de sommeil se raréfiaient, de même que le temps pour s’occuper d’elle-même, mais au moins elle faisait ce pourquoi elle avait sacrifié plus de deux cent années d’apprentissage.

Ardamir n'eut pas le gros rôle dans ce litige, mais l'idée qu'un tel affrontement pouvait surgir à n'importe quel moment, à n'importe quel endroit, Kaëlis eut à cette pensée quelques tourments. Que feraient-ils, si tel sort s'acharnait sur Ardamir, seraient-ils prêt à en subir les conséquences ? Non, ils pouvaient laisser telle possibilité laissée au hasard. Soutenue du peuple, elle entreprit l’érection d’un bâtiment expressément réservé aux soins et à l'éducation d'iceux. Immense, vaste et généreux, l’endroit servirait non seulement de dispensaire pour les blessés, mais aussi d’endroit où les elfes pourraient parfaire leurs connaissances sur la médecine ou la magie de la vie. Tous et chacun ne sauraient se prévenir d’accidents ou d’attaques, ainsi des cours préliminaire comme avancé sur la médecine et les premiers soins étaient accueillis à bras ouverts. De cet établissement, elle en devint la directrice, mais y enseignait nombres de matières également.

VI. On ne survit pas, lorsqu’on en devient toxique

De notoriété publique et se joignant à nombres de confrères, Laérion, Aëthra et leur fille ne tenait pas en haute estime Dragan, le Protecteur d’Ardamir. Son ouverture d’esprit pour ce qui n’était pas Taledhel leur laissait un goût amer en bouche et affectait le jugement qu’ils portaient en son égard. Sans toutefois s’opposer à lui, ils gardèrent dans l’anonymat nombres de remontrances quant aux bienfaits de sa présence sur l’important titre de Protecteur. Puis, il dût aggraver son cas, en s’amourachant à une mortelle et de sucroit, en unissant sa vie à la sienne. Pouvait-il seulement tomber plus bas, se disaient-ils à cet instant ?

Or, malgré tous ces préjugés, les trois Yasairava ne mirent jamais leur loyauté en doute, car vécurent dans l’obéissance la plus totale. Il était le protecteur d’Ardamir, point.

De ses préoccupations avec les humains il en laissa la peau et sur cette triste nouvelle, le trio encore confirma leur dégoût face à tout ce qui concernait ces êtres à la vie éphémère. Mais le siège du Protecteur hérita d’un nouveau phénomène, une demi-noss : Halyalindë. Ils espéraient, qu’icelle soit en mesure de gouverner tout en gardant cloîtré ses primes souches de sauvage.


VII. Le voile tombe et laisse place à un futur prometteur.

D’éprouvantes épreuves tourmentèrent le responsable de la magie en Ardamir, qui d’ailleurs se trouvait à être l’oncle de Kaëlis et père d’Halyalindë. Lors de la prise d’Ellyrion par le peuple sombre, il perdit sa tendre moitié et y hérita en retour d'une pesante et affligeante tristesse. Ses cheveux soyeux perdirent de leur éclat en grisonnant de manière déprimante, quelques ridules s'installèrent confortablement sur son faciès et de cet insurmontable état, la vieillesse s'empara de son éternelle jeunesse. Pourtant, de ce triste sort qui s'acharnait sur lui, peu pouvaient expliquer ces drastiques changements corporels car son comportement restait intacte en publique. Digne, il refusa de laisser son chagrin affecter ses lourdes tâches, gardant la tête haute en faisant fit de ses ressentiments les plus sombres. Lorsque le Voile vint, il dû agir en conséquence, toujours et avec le poids de cette persistante tristesse, cherchant à assurer la protection de sa fille ainsi que celle des siens. C'est à son levé, lorsque le Voile fût terminé, qu'il ne pu tenir d'avantage. Il remit sa démission et nomma à sa place, sa nièce qui d'entres tous les candidats potentiels, avaient non seulement les qualités, mais aussi faisait preuve d'une abnégation sans pareille pour le pouvoir. Un atout judicieux, pour celui qui se devait de servir pour le peuple. À l’unisson, tous acceptèrent et sous l’étonnement de la jeune Yasairava, elle devint officiellement la Responsable de la Magie.

Une seule année s’écoula, afin que derechef la toute nouvellement nominée reçut une nouvelle toute aussi ébranlante. Sans expliciter son choix plus qu’il le fallait, la Protectrice d’Ardamir confia à sa cousine l’importante tâche de Bras-Droit. Avait-elle une raison particulière de le faire ? Sans doute pas, puisqu’elles étaient pratiquement inconnues. Eux deux s’étaient tracés de différents chemins qui seulement en de rares occasions s’étaient croisés, mais jamais suffisamment pour développer un quelconque lien d’amitié. Curieusement en fait, c'était plutôt l'inverse car en sa prime jeunesse, Laérion et sa fille l'avaient méprisée pour son sang Noss, ayant pour la plus part du temps évité sa présence. Était-ce le lien de sang qui lui avait dicté de faire ce choix ? Encore aujourd’hui, Kaëlis possède pour la question nombres d’interrogations qu’elle aura tôt fait de demander à sa cousine, lorsqu’un jour, elle reviendra en Ardamir.


VIII. Une guerre de convictions

Le cycle changeait et emmenait avec lui un pesant Voile, qui s’éternisa pour ceux qui avaient eu la chance de voir le précédant. La végétation croissait à vue d’œil, certains voyaient leur vie changée d’une nouvelle musique, tandis que nombres de Noss osaient pénétrer en Ardamir pour visiter le Grand Chêne ainsi que ses terres avoisinantes, celles-ci étant pour ce peuple sacrées depuis toujours. Gênée par leur présence, Kaêlis ne savait plus où se positionner dans cette situation houleuse, où les Noss abondaient non pas les armes à la main, mais dans le but de se recueillir. Pouvait-elle seulement y faire quelque chose, alors que c’est sous le drapeau blanc que se présentaient ceux qu’elle honnissait ?

Mais là où elle fût le plus blessée, c’est lorsque certains confrères décidèrent de changer du tout au tout, à se joignant aux Noss. La Symphonie s’était amplifiée de sorte à ce que même certains sourds, réussissaient désormais à l’entendre, la ressentir et la comprendre. Était-ce trahison alors, que de quitter le nid qui les avaient vu naître, pour joindre ces tribus de sauvages imprévisibles ? En quelque sorte, elle le prit ainsi et sauvegarda contre son vouloir, une haine envers ces exilés.





HRPComment trouves-tu le forum ? : Vachement sex :huhu:
As-tu utilisé le Guide du débutant ? : Oui, il y a pas si longtemps !
Quels BGs as-tu eu du mal à trouver ? : Aucuns !
Crédit avatar et signature : -
Compte autorisé par : Halya
[/b]


Dernière édition par Kaëlistravaë Yasairava le Lun 9 Jan 2017 - 18:38, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kaëlistravaë Yasairava
Elfe
Kaëlistravaë Yasairava


Nombre de messages : 88
Âge : 35
Date d'inscription : 26/06/2016

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  598
Taille
: 1m88
Niveau Magique : Arcaniste.
Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] Empty
MessageSujet: Re: Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ]   Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] I_icon_minitimeMer 4 Jan 2017 - 3:29

Ma fiche est terminée.

J'aimerais la soumettre à la correction. :)

Merci beaucoup et bonne lecture!
Revenir en haut Aller en bas
Halyalindë
Ancien
Ancien
Halyalindë


Nombre de messages : 1722
Âge : 97
Date d'inscription : 17/12/2014

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 480ans (né en 531)
Taille
: 1m96
Niveau Magique : Non-Initié.
Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] Empty
MessageSujet: Re: Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ]   Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] I_icon_minitimeSam 7 Jan 2017 - 1:13

coucou toi,

Voilà la correction de l'histoire, n'hésite pas à me biper si tu as des questions.

Citation :
Tebryn Yasairava de son prénom
Tebryn est le nom de l'assassin d'un roi elfe qui est devenu roi du Puy, j'aimerai autant éviter la confusion ave cun prénom eldéen ^^


Citation :
Mandaté pour entretenir les relations avec la Noss, d’entre tous, on le réclamait lorsque la tension commençait à se faire sentir. Or, ce pieu fervent de paix ne pouvait faire autre que de développer quelques sentiments envers une autre aux mêmes mœurs.
La je comprends pas trop pourquoi le fait qu'il était régulièrement mandaté auprès des Noss l'a rendu anti-noss :/
Logiquement, s'il était mandaté pour parlementer avec les Noss, c'est plutôt qu'il avait un bon feeling avec eux, qu'il les comprenait ou au moins acceptait d'entendre leurs requettes, sinon les Noss n'auraient tout simplement pas acceptés de parlementer.


Citation :
Elle portait le nom d’Aëthra Devendil, dont sa renommée de prêtresse de Kÿria la décrivait comme d’une sainte femme
J'aime les prêtres et les prêtresse <3


Citation :
Elle se trouva excellente en la matière et des autres soigneurs, on la reconnue comme la plus efficace et vaillante.
Elle est encore bien jeune. Elle peut être la plus efficace de sa génération mais les mages de la vie qui ont deux fois son âge alors qu'elle progresse doucement au travers du niveau d'arcaniste, ils peuvent lui en remontrer facilement.

Citation :
Après que la bataille fut gagnée, de sa sombre expérience Kaëlis entreprit l’érection d’un bâtiment expressément réservé aux soins.
Ardamir n'a pas directement participé à la bataille d'Uraal. C'étaient principalement des gens d'Alëandir qui étaient au lac et le siège des murs d'Alëandir fut une bataille facile à gagner car les drows n'étaient pas préparer à combattre en milieu forestier. Il y a donc eut peu de pertes, surtout pour Ardamir même.

Citation :
Inconsolable, son état se détériorait de jours et jours et ne semblait trouver de fin. Puis, le cycle changea. Le Voile apporta avec lui un lot de malheurs et d’épreuves aussi conséquentes que la perte de sa femme, ce qui résultat à sa démission du conseil.
Si tu veux savoir ou il en est Eorim : y a ce RP
Le Voile a été quelquechose de difficile mais pas si terrible que ça en Ardamir. Il n'y a pas eu de combat avec les Noss, les bêtes sauvages ont été plutôt bien géré. Il n'y a pas eut de débandade ou de mortpar dizaines. Si Eorim a démissionné, ça a été après le VOile, une fois les choses stabilisée et sûr que sa fille n'avait plus besoin de son appuie officiel. Il a refusé de partir avant que le Conseil n'ait choisi un remplaçant et a même proposé Kaëlis. Il l'a fait par fatigue morale, oui, mais reste très digne et a refusé de s'effondrer et de se replier sur lui-même justement. Même vieillissant à vu d'oeil il garde un caractère presque joviale et c'est ce qui est touchant avec ce personnage du coup j'aimerai bien que tu reformule :)


Citation :
Sans doute pas, puisqu’elles étaient pratiquement inconnues. Eux deux s’étaient tracés de différents chemins qui seulement en de rares occasions s’étaient croisés, mais jamais suffisamment pour développer un quelconque lien d’amitié.
Si tu pouvais ajouter une annotation selon laquelle le père de Kaëlis (et potentiellement Kaëlis) ont méprisés Halya enfant pour son sang Noss, ça serait parfait (pour le père je l'ai RP, pour Kaëlis, c'est libre)



Entre le chapitre 5 et 6 il faudrait que tu ajoute un mot sur Dragan. Il a épousé une femme possédant du sang humain (morte quelques mois après avoir donné naissance à des jumeaux) et a voulu tenter de rapprocher les humains péninsulaires et les Taledhel. Il est mort sur le chemin du retour alors qu'il devait aller quérir l'aide des humains contre les drows, un mois avant Ellyrion. Les humains n'ont jamais envoyé qui que ce soit. Au moment d'Ellyrion, la Cité n'avait plus de protecteurs, le COnseil était dépassé, la Main Droite de Dragan, trop touchée par la mort de ce dernier a refuser d'assumer sa tache et c'est pour ça qu'Halya a pris les choses en main.


Il faudrait aussi que tu précise ce que Kaëlis à pensé du Voile. La relation avec les Noss étant assez particulière, le vécu du voile l'a également été en Ardamir. Et la peur a été beaucoup moins violente que dans des cité de pierre. Un bon quart des habitants de la Cité Sans Mur ont rejoint les Noss alentours pendant ou juste après le Voile... Mais fais assez particulier, les Noss sont restées très proches de la Cité, voire à l'intérieur de celle-ci, pendant toute la durée du Voile car le Grand Chêne d'Ardamir (le Palais de Chêne pour les Taledhel) et les terres avoisinantes ont toujours été considérées comme sacrées par les Noss de la région.
Revenir en haut Aller en bas
Kaëlistravaë Yasairava
Elfe
Kaëlistravaë Yasairava


Nombre de messages : 88
Âge : 35
Date d'inscription : 26/06/2016

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  598
Taille
: 1m88
Niveau Magique : Arcaniste.
Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] Empty
MessageSujet: Re: Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ]   Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] I_icon_minitimeLun 9 Jan 2017 - 18:53

Merci pour ta correction, voici la mienne !

Citation :
Tebryn est le nom de l'assassin d'un roi elfe qui est devenu roi du Puy, j'aimerai autant éviter la confusion ave cun prénom eldéen ^^

Laérion Yasairava de son prénom


Citation :
La je comprends pas trop pourquoi le fait qu'il était régulièrement mandaté auprès des Noss l'a rendu anti-noss :/
Logiquement, s'il était mandaté pour parlementer avec les Noss, c'est plutôt qu'il avait un bon feeling avec eux, qu'il les comprenait ou au moins acceptait d'entendre leurs requettes, sinon les Noss n'auraient tout simplement pas acceptés de parlementer.

Ça n'avait effectivement aucun sens. Mais j'ai ajouté quelques mots qui pourraient expliquer pourquoi un homme qui n'aime autant pas les Noss, était quand même aussi bon pour parlementer avec eux.

Mandaté pour entretenir les relations avec la Noss, d’entre tous, on le réclamait lorsque la tension commençait à se faire sentir. Malgré l'entretient de préjugés et d'un certain racisme envers eux, son aversion pour la guerre dominait sur ce défaut, et faisait de lui l'un des meilleurs médiateur. Or, ce pieu fervent de paix ne pouvait faire autre que de développer quelques sentiments envers une autre aux mêmes mœurs.

Citation :
Elle est encore bien jeune. Elle peut être la plus efficace de sa génération mais les mages de la vie qui ont deux fois son âge alors qu'elle progresse doucement au travers du niveau d'arcaniste, ils peuvent lui en remontrer facilement.

Tu as raison, j'ai juste viré la phrase.

Citation :
Ardamir n'a pas directement participé à la bataille d'Uraal. C'étaient principalement des gens d'Alëandir qui étaient au lac et le siège des murs d'Alëandir fut une bataille facile à gagner car les drows n'étaient pas préparer à combattre en milieu forestier. Il y a donc eut peu de pertes, surtout pour Ardamir même.

J'ai corrigé le tire en appuyant sur le fait qu'ils n'étaient pas à l'abrit d'un tel drame et qu'ils devaient se préparer.

D’éprouvantes épreuves tourmentèrent le responsable de la magie en Ardamir, qui d’ailleurs se trouvait à être l’oncle de Kaëlis et père d’Halyalindë. Lors de la prise d’Ellyrion par le peuple sombre, il perdit sa tendre moitié et y hérita en retour d'une pesante et affligeante tristesse. Ses cheveux soyeux perdirent de leur éclat en grisonnant de manière déprimante, quelques ridules s'installèrent confortablement sur son faciès et de cet insurmontable état, la vieillesse s'empara de son éternelle jeunesse. Pourtant, de ce triste sort qui s'acharnait sur lui, peu pouvaient expliquer ces drastiques changements corporels car son comportement restait intacte en publique. Digne, il refusa de laisser son chagrin affecter ses lourdes tâches, gardant la tête haute en faisant fit de ses ressentiments les plus sombres. Lorsque le Voile vint, il dû agir en conséquence, toujours et avec le poids de cette persistante tristesse, cherchant à assurer la protection de sa fille ainsi que celle des siens. C'est à son levé, lorsque le Voile fût terminé, qu'il ne pu tenir d'avantage. Il remit sa démission et nomma à sa place, sa nièce qui d'entre tous les candidats potentiels, avaient non seulement les qualités, mais aussi faisait preuve d'une abnégation sans pareille pour le pouvoir. Un atout judicieux, pour celui qui se devait de servir pour le peuple.


Citation :
Le Voile a été quelquechose de difficile mais pas si terrible que ça en Ardamir. Il n'y a pas eu de combat avec les Noss, les bêtes sauvages ont été plutôt bien géré. Il n'y a pas eut de débandade ou de mortpar dizaines. Si Eorim a démissionné, ça a été après le VOile, une fois les choses stabilisée et sûr que sa fille n'avait plus besoin de son appuie officiel. Il a refusé de partir avant que le Conseil n'ait choisi un remplaçant et a même proposé Kaëlis. Il l'a fait par fatigue morale, oui, mais reste très digne et a refusé de s'effondrer et de se replier sur lui-même justement. Même vieillissant à vu d'oeil il garde un caractère presque joviale et c'est ce qui est touchant avec ce personnage du coup j'aimerai bien que tu reformule :)

Dis-moi si je me trompe encore. Je crois avoir saisi le propos, mais je peux m'être trompé.


Vingt années s’écoulèrent, deux dizaine d’années de paix et de calme, où Ardamir pouvait sommeiller en paix. Évidemment, un sommeil aussi profond ne peut mener qu’à un éveil brutal : La guerre d’Uraal. Interdite de participer à ce genre d’affrontement, Kaëlis se faisait souffler les histoires de cette épique bataille, sagement terrée en Ardamir. Pourtant, lorsque les premiers souffrants arrivèrent, c’est elle qui tête baissée, se lança à leur rescousse. Ils n'arrivèrent certes pas par milliers, mais tous étaient aussi importants les uns que les autres et méritaient des soins égaux. Pendant de nombreuses ennéades, sa tête vagabondait d’un blessé à l’autre, s’assurant que tous avaient leur lot d'attentions. Les heures de sommeil se raréfiaient, de même que le temps pour s’occuper d’elle-même, mais au moins elle faisait ce pourquoi elle avait sacrifié plus de deux cent années d’apprentissage. Ardamir n'eut pas le gros rôle dans ce litige, mais l'idée qu'un tel affrontement pouvait surgir à n'importe quel moment, à n'importe quel endroit, Kaëlis eut à cette pensée quelques tourments. Que feraient-ils, si tel sort s'acharnait sur Ardamir, seraient-ils prêt à en subir les conséquences ? Non, ils pouvaient laisser telle possibilité laissée au hasard. Soutenue du peuple, elle entreprit l’érection d’un bâtiment expressément réservé aux soins et à l'éducation d'iceux. Immense, vaste et généreux, l’endroit servirait non seulement de dispensaire pour les blessés, mais aussi d’endroit où les elfes pourraient parfaire leurs connaissances sur la médecine ou la magie de la vie. Tous et chacun ne sauraient se prévenir d’accidents ou d’attaques, ainsi des cours préliminaire comme avancé sur la médecine et les premiers soins étaient accueillis à bras ouverts. De cet établissement, elle en devint la directrice, mais y enseignait nombres de matières également.


Citation :
Si tu pouvais ajouter une annotation selon laquelle le père de Kaëlis (et potentiellement Kaëlis) ont méprisés Halya enfant pour son sang Noss, ça serait parfait (pour le père je l'ai RP, pour Kaëlis, c'est libre)

Curieusement en fait, c'était plutôt l'inverse car en sa prime jeunesse, Laérion et sa fille l'avaient méprisée pour son sang Noss, ayant pour la plus part du temps évité sa présence.


Citation :
Entre le chapitre 5 et 6 il faudrait que tu ajoute un mot sur Dragan. Il a épousé une femme possédant du sang humain (morte quelques mois après avoir donné naissance à des jumeaux) et a voulu tenter de rapprocher les humains péninsulaires et les Taledhel. Il est mort sur le chemin du retour alors qu'il devait aller quérir l'aide des humains contre les drows, un mois avant Ellyrion. Les humains n'ont jamais envoyé qui que ce soit. Au moment d'Ellyrion, la Cité n'avait plus de protecteurs, le COnseil était dépassé, la Main Droite de Dragan, trop touchée par la mort de ce dernier a refuser d'assumer sa tache et c'est pour ça qu'Halya a pris les choses en main.


De notoriété publique et se joignant à nombres de confrères, Laérion, Aëthra et leur fille ne tenait pas en haute estime Dragan, le Protecteur d’Ardamir. Son ouverture d’esprit pour ce qui n’était pas Taledhel leur laissait un goût amer en bouche et affectait le jugement qu’ils portaient en son égard. Sans toutefois s’opposer à lui, ils gardèrent dans l’anonymat nombres de remontrances quant aux bienfaits de sa présence sur l’important titre de Protecteur. Puis, il dût aggraver son cas, en s’amourachant à une mortelle et de sucroit, en unissant sa vie à la sienne. Pouvait-il seulement tomber plus bas, se disaient-ils à cet instant ?

Or, malgré tous ces préjugés, les trois Yasairava ne mirent jamais leur loyauté en doute, car vécurent dans l’obéissance la plus totale. Il était le protecteur d’Ardamir, point.

De ses préoccupations avec les humains il en laissa la peau et sur cette triste nouvelle, le trio encore confirma leur dégoût face à tout ce qui concernait ces êtres à la vie éphémère. Mais le siège du Protecteur hérita d’un nouveau phénomène, une demi-noss : Halyalindë. Ils espéraient, qu’icelle soit en mesure de gouverner tout en gardant cloîtré ses primes souches de sauvage.



Citation :
Il faudrait aussi que tu précise ce que Kaëlis à pensé du Voile. La relation avec les Noss étant assez particulière, le vécu du voile l'a également été en Ardamir. Et la peur a été beaucoup moins violente que dans des cité de pierre. Un bon quart des habitants de la Cité Sans Mur ont rejoint les Noss alentours pendant ou juste après le Voile... Mais fais assez particulier, les Noss sont restées très proches de la Cité, voire à l'intérieur de celle-ci, pendant toute la durée du Voile car le Grand Chêne d'Ardamir (le Palais de Chêne pour les Taledhel) et les terres avoisinantes ont toujours été considérées comme sacrées par les Noss de la région.

Le cycle changeait et emmenait avec lui un pesant Voile, qui s’éternisa pour ceux qui avaient eu la chance de voir le précédant. La végétation croissait à vue d’œil, certains voyaient leur vie changée d’une nouvelle musique, tandis que nombres de Noss osaient pénétrer en Ardamir pour visiter le Grand Chêne ainsi que ses terres avoisinantes, celles-ci étant pour ce peuple sacrées depuis toujours. Gênée par leur présence, Kaêlis ne savait plus où se positionner dans cette situation houleuse, où les Noss abondaient non pas les armes à la main, mais dans le but de se recueillir. Pouvait-elle seulement y faire quelque chose, alors que c’est sous le drapeau blanc que se présentaient ceux qu’elle honnissait ?

Mais là où elle fût le plus blessée, c’est lorsque certains confrères décidèrent de changer du tout au tout, à se joignant aux Noss. La Symphonie s’était amplifiée de sorte à ce que même certains sourds, réussissaient désormais à l’entendre, la ressentir et la comprendre. Était-ce trahison alors, que de quitter le nid qui les avaient vu naître, pour joindre ces tribus de sauvages imprévisibles ? En quelque sorte, elle le prit ainsi et sauvegarda contre son vouloir, une haine envers ces exilés.
Revenir en haut Aller en bas
Halyalindë
Ancien
Ancien
Halyalindë


Nombre de messages : 1722
Âge : 97
Date d'inscription : 17/12/2014

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 480ans (né en 531)
Taille
: 1m96
Niveau Magique : Non-Initié.
Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] Empty
MessageSujet: Re: Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ]   Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] I_icon_minitimeMar 10 Jan 2017 - 15:50

Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] Tampon13
TU ES WALIDE!!!!!!

J'ai une cousine :3

A très vite en RP j'espère <3 (et compte sur moi pour jouer des PNJs d'Ardamir aussi mouhahahaha)

Je te met un rang d'arcaniste puissant. En jeu, si tu la joue assez longtemps, elle pourrait avoir l'occasion de passer maître.

Code:
[Métier] : Conseillère d'Ardamir et Médecin

[Sexe] : femme elfe

[Classe d'arme] : aucune (magie curative)

[Alignement] : Neutre Bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] Empty
MessageSujet: Re: Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ]   Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Kaëlistravaë Yasairava - L'étoile du matin d'Ardamir [ Terminé ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Un matin d'hiver [ PV Kael ] [terminé]
» Baron le matin, Comte à midi, Poussière le soir | Ernest[terminé]
» Vision de La Rêveuse [Kaëlistravae]
» A propos de ce que je t'ai dit ce matin.
» Les embruns du matin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: Où tout commence :: Registre :: Tabularium :: Limbes :: Elfes-
Sauter vers: