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 Le soleil brille sur les montagnes [Solo]

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Franco di Celini
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MessageSujet: Le soleil brille sur les montagnes [Solo]   Le soleil brille sur les montagnes [Solo] I_icon_minitimeMar 26 Sep 2017 - 17:51



Le soleil brille sur les montagnes [Solo] Jensen_ackles_ranger_what__by_destinyfall-d7nywlg
Milàn Vertesecci
Espion pour la cour ducale de Soltariel



Favriüs, 4ième jour de la 1ière ennéade,
An 10 du 11ième cycle


Préambule:


Milàn était un homme réputé dans sa profession. Fidèle serviteur de la couronne ducale depuis de nombreuses années, il avait vu les têtes se succéder et les prétendants à la couronne … disparaître les uns après les autres. Inès, Margot, Asdrubal, Maciste, Kahina, Tibéria … Nombreux avaient été les donneurs d’ordre de l’espion à travers les âges. Si certains l’avaient déjà missionné pour des choses simples, d’autres avaient su parfois faire preuve d’inventivité lors de la mise en place de leurs demandes. Mais une chose était sure : Aucun n’avait jamais autant surpris Milàn que Franco di Celini. Ce parvenu issu de la petite noblesse soltari avait des appuis de partout. Des amis dans toutes les villes environnantes, et des plans toujours très bien pensés. Le duc n’était pas particulièrement machiavélique. Il n’était pas non plus particulièrement malfaisant. En fait, il était simplement doué pour ce qu’il faisait. Milàn se faisait vieux et Tyra seule savait combien de gens il avait vu s’élever avant de s’effondrer. Mais celui-là semblait différent,  ce noble-là ne serait surement pas oublié de sitôt. Etait-ce car il ne ressemblait que peu à ses compères ? Difficile à dire.

Quoiqu’il en soit, Milàn était là. Devant les portes de la ville fortifiée de Hautval. Et il se posait la question de comment il allait bien pouvoir pénétrer dans cette immense forteresse de pierre sans se faire remarquer. Faire la route jusqu’ici n’avait pas été si difficile. Malgré l’hiver qui déclinait et la guerre qui s’annonçait, nombreux étaient les voyageurs qui continuaient d’emprunter la Route Intérieure. Milàn s’était d’abord fondu parmi les « Aigles de Soltariel » pour faire la route jusqu’à Diantra. Une fois parvenu à la capitale, il s’était accordé une pause afin de rendre visite à quelques vieux amis. Puis il avait rapidement repris la route. Sa mission était claire : Récupérer la lettre envoyée par sa Majesté le duc en Verimios à la baronne de Hautval afin de ne laisser aucune trace de cet écrit. Franco n’avait même pas eu besoin de préciser les raisons de cette mission pour que Milàn les comprennent.

L’espion se posa en observateur, légèrement en retrait de la route qui menait aux portes principales de la ville. L’heure était avancée mais  il faisait encore jour et les voyageurs continuaient d’affluer. Certains arrivaient avec des chariots, ce qui faisait une cachette potentiellement intéressante pour pouvoir pénétrer en ville sans devoir être soumis aux questions de la garde locale.
Réaction du marchand:
Milàn s’approcha du premier paysan équipé d’une charrette qu’il vit. L’homme semblait assez pauvre et accepterait surement de le convoyer en ville à l’insu des autorités en échange de quelques pièces. Sans surprise, le paysan accepta. La famine faisait rage dans le médian et les hommes étaient tous à la recherche d’argent qui permettait aux locaux d’acheter les rares et chères denrées venues des autres contrées. L’espion se dissimula donc derrière deux tonneaux et un tas de foin, après avoir payé quelques souverains au paysan hautvalois qui avait su être bienveillant avec lui.

La charrette s’approcha de la grande porte et du contrôle des gardes.
Réaction des gardes:
L’heure était tardive, les gardes semblaient épuisés de leur journée. Si l’hiver commençait à n’être plus qu’un lointain souvenir dans les contrées du sud, il avait laissé des traces dans les montagnes médianaises. Et le fond de l’air était encore bien trop frais pour la saison. Une journée debout dans de telles conditions ne devait pas être des plus reposantes.  Le paysan continua sa route à l’intérieur de la ville. Craignant des ennuis et agissant par expérience, Milàn préféra sauter du chariot sans se faire remarquer et se glisser dans les ruelles les plus sombres de Hautval.

L’espion soltari était déjà venu à Hautval en mission, c’était il y a fort longtemps mais il se souvenait de la structure de la ville. Le palais était situé en surplomb. De toute manière, au vu son envergure, il semblait difficile de le rater. Milàn prit donc la direction du palais, tout en réfléchissant à la suite de ses plans. En tant qu’espion, il avait l’habitude  d’improviser sur le fait. En effet, les plans trop bien établis ne fonctionnaient que trop rarement et il était bien plus sage de compter sur ses propres aptitudes en temps réel plutôt que de s’en tenir à un plan établi au calme et loin de la réalité du terrain.

Approchant du palais, Milàn se dit qu’il devait sérieusement réfléchir à la manière dont il s’introduirait dans ce dernier. Il avait pensé à l’escalade, qui était souvent une des manières les plus simples de pénétrer incognito dans une structure en pierre. Mais il ne savait malheureusement pas où la baronne de Hautval stockait ses courriers. Il se devait donc de se renseigner auprès de quelques personnes afin de ne pas trop perdre son temps. Il décida donc de tenter le tout pour le tout, parfois les mensonges les plus gros étaient ceux qui passaient le mieux. Il se dit tout de même que quitte à tenter quelque chose il aurait pu tenter un peu plus tôt de rentrer dans la ville avec le même mensonge. Mais il n’allait pas refaire ce qui était déjà fait.
Réaction des gardes du palais:
Milan s’approcha de l’entrée du palais, l’air de rien. Comme il l’avait prévu, il se fit rapidement alpaguer par l’un des gardes présent.
- Eh toi, le manant, tu vas où comme ça ?
- Moi ? J’suis d’solé, messire. J’ai été d’mandé pour aider a la cuisine. On m’a dit d’venir là et qu’on m’expliquerait c’que j’dois faire.
Comme à son habitude, Milàn fit attention de prendre un ton et un accent qui collait au personnage qu’il se prétendait être. Fort heureusement pour lui, son mensonge n’attira pas trop l’attention. Le garde s’approcha de lui et appela un jeune homme qui semblait être au repos, un peu plus loin.
- Eh toi ! Accompagne ce type aux cuisines. De suite !

Milàn ne chercha pas à demander son reste et suivi le jeune homme en baissant la tête, tel que l’aurait fait un simple serviteur du palais. Il espérait que le jeune soldat serait trop distrait et qu’il pourrait facilement échapper à sa surveillance avant l’arrivée en cuisine. Une fois en cuisine, sa couverture risquait rapidement d’être découverte. Ils marchèrent donc dans les couloirs du froid palais en pierre. Le soldat hautvalois était jeune et semblait bien inexpérimenté. Il paraissait agacé par quelque chose et ne faisait guère attention à Milàn. L’espion en profita donc pour tenter de faire un détour au premier croisement qu’il croisa.
Réussite de la dérobade de Milàn:

Le soldat distrait sembla ne pas s’être rendu compte de la disparition de celui qu’il escortait. Milàn en profita pour se faufiler rapidement afin d’être sûr de ne pas être retrouvé. A priori il était toujours dans le plus bas étage du palais. Là où nombre de serviteurs s’activaient afin d’assurer une qualité de service pour la maîtresse de maison ainsi que ses éventuels invités. L’espion devait trouver un moyen de savoir où étaient les appartements particuliers de Blanche de Hautval. Il ne vit qu’une seule manière d’obtenir cette information de manière simple : Se faire passer de nouveau pour un serviteur des cuisines. Pour cela, il devait subtiliser un plat ou quelque chose qui pourrait s’en rapprocher. Il chercha autour de lui mais ne vit rien d’autre que des murs de pierre sombre et quelques petites fenêtres aux rebords étroits. Il continua sa route en direction du cœur du palais et de là d’où semblait émaner un certain bruit témoignant d’une quelconque activité. Force était de constater que le château de Hautval était bien triste comparé au palais de Soltariel. Milàn arriva de nouveau vers une intersection, et entendit des femmes qui discutaient, les voix venaient en sa direction. Il s’arrêta et baissa la tête,  pour ne pas attirer l’attention.  Elles étaient trois et elles passèrent à côté de l’espion sans même le regarder. Elles étaient en habit de cuisine et devaient certainement venir des fourneaux. Sans plus attendre, il s’élança dans la direction d’où elles venaient.
Repérage de Milàn dans le palais:

Au fur et à mesure que Milàn avançait dans le couloir en pierre, il scrutait autour de lui. Ne voyant rien d’intéressant dans un premier temps, il avançait assez vite. Puis, au détour d’une courbe du palais, il vit une table. Sur cette table était déposé un magnifique vase. Sous le vase, un très beau plateau en argent servait à éviter que l’eau du vase na tâche le bois de la table. Un pareil ustensile de service semblait parfait pour faire croire qu’il avait quelque chose à servir à la baronne. Sans plus réfléchir, Milàn souleva le vase et s’empara du plateau. Il prit également  ce qui faisait office de nappe sur cette même table. Il la roula en boule et la mit sur le plateau pour faire croire à un gâteau. Puis il recouvrit le tout par un napperon en dentelle qui était sur cette même table.
Réussite du vol:
Equipé comme un serviteur du palais pourrait l’être, il reprit son chemin en tenant bien haut son plateau. Comme si le met qu’il convoyait était encore chaud et prêt à être servi. Il fit en sorte de chercher quelqu’un afin d’être renseigné sur le lieu où se situe les appartements privés de la baronne. Il trouva rapidement un garde en patrouille qui pourrait très certainement le renseigner.

Réaction du garde:
Milàn fit en sorte d’adopter la voix et le ton qu’il avait utilisé un peu plus tôt.
- Messire, j’dois apporter ce gâteau à la baronne. Vous savez où qu’est sa chambre ?
- Hmm, pfff. Fait chier. Ouais, suis-moi.

L’espion suivit le soldat sans discuter. Ils traversèrent quelques autres couloirs, assez vides visiblement. Et gravirent surtout un nombre incalculable de marches. Milàn avait mal au bras avec son « gâteau », il imaginait le calvaire que devait endurer les gens qui travaillaient ici au quotidien. Ils arrivèrent après quelques minutes dans un couloir plus luxueux que les précédents car orné de tentures. Le sol était également couvert d’un somptueux tapis. Le garde prit les devants, et se rendit en direction d’une grande porte en bois, sur la droite du couloir.
Accès aux appartements de la baronne:
Le garde essaya d’ouvrir la porte, sans succès. Il se retourna vers l’espion.
- La baronne n’est pas là. Vous devrez attendre.
- D’accord

Milàn ne chercha pas à en savoir davantage. Il aurait pu essayer d’assommer le garde pour lui prendre son trousseau de clés, mais ce n’était pas vraiment dans ses habitudes. De plus, il ne pouvait être sûr que l’une des clés du trousseau ouvrait les appartements de la baronne. Il laissa donc le garde partir et fit mine d’attendre devant la pièce. Dès que l’homme se fut éloigné, Milàn sorti son matériel de crochetage afin de tenter d’ouvrir la serrure par lui-même.
Crochetage de la porte:
Malgré son expérience, Milàn ne parvint pas à crocheter la porte. Les artisans hautvalois possédaient un savoir-faire inégalés en bien des domaines  et c’en était bien là la preuve. Ne voulant se faire repérer, il se dit qu’il pouvait tenter de passer par la fenêtre. Il avait l’habitude d’escalader les murs de pierre et celui-ci ne serait pas le dernier qui l’arrêterait. Sans plus réfléchir, il se rapprocha de la fenêtre afin d’évaluer la situation.

Escalade de la paroi:
Comme il avait l’habitude, Milàn fit attention à être prudent. Il prit ses prises sur le mur avec précaution et fit en sorte de longer la corniche jusqu’à ce qu’il supposait être les appartements de Blanche de Hautval.  Voyant que les fenêtres semblaient être solides, il ne put faire autrement que d’en briser une  d’un grand coup de pied. Cela fit beaucoup de bruit et il se dit qu’il devait faire vite avant que les gardes débarquent et ne se rendent compte de sa présence. Il pénétra dans la pièce. C’était grand, et la suite était composée de plusieurs pièces. Précipitamment, il chercha des yeux un bureau ou équivalent. Il vit une sorte de bureau dans une pièce assez simple. Il entreprit d’en vider les tiroirs à la recherche de la fameuse missive de Soltariel dont il était à la recherche.

Recherche de la missive:
Après quelques secondes de remue-ménage, Milàn tomba sur une pile de lettres décachetées. Blanche de Hautval avait donc au moins lu la missive de Franco … L’espion s’en empara et en vérifia rapidement le contenu. D’après ce que lui avait dit le duc, il s’agissait bien de ce courrier.
Il s’en empara et le glissa dans sa veste. La missive serait ramenée à Soltariel. Franco voulait la voir de ses propres yeux.

Une mission de plus réussie pour Milàn Vertesecci, espion renommé de la cour de Soltariel.


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