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 Antonia Soltari-Beronti

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Antonia Soltari-Béronti
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Antonia Soltari-Béronti


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MessageSujet: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeLun 11 Déc 2017 - 10:19

Identité
Nom/Prénom : Antonia Soltari-Beronti
Âge/Date de naissance :
21 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Alignement : Neutre bon
Liens notables : Tibéria de Soltariel
Particularité :
Sœur cadette de la duchesse de Soltariel, Antonia est une intellectuelle, une noble damoiselle éduquée pour évoluer dans l’arène politique, afin de servir au mieux les intérêts de sa sœur.
Etudiant assidument la magie de la terre, elle tente de maitriser cet élément depuis qu’elle a découvert ses pouvoirs.


Métier : Oisive / Intellectuelle
Classe d'arme : Magie de la terre


Possessions & Equipements :

Antonia Soltari-Beronti est une jeune femme élégante, qui se pique d’être à la dernière mode, et qui apprécie d’être bien parée.
Ainsi, cette dernière possède une ample garde-robe, aux tissus de soie, de velours, de satin ou autres étoffes luxueuses. Elle aime les broderies, les ceintures précieuses, et les coiffes compliquées, qui montrent son rang et sa fierté d’y être à tous/
Son coffret à bijoux se trouve être, lui aussi, des plus variés et des plus fournis. En tant que sœur de la duchesse, elle ne manque de rien financièrement et apprécie particulièrement les émeraudes et les rubis.

Elle possède enfin une unique bague, taillée dans un cristal de roche en forme d’un minuscule oiseau, qui se trouve être son catalyseur magique.
Apparence :

  • Taille : 1m58
  • Couleur des yeux : Les yeux gris acier.


La noble est une très jolie jeune femme. Répondant plus ou moins aux canons de beauté de son temps, exception faite de la couleur chocolat de ses très longs cheveux, elle possède des formes féminines à souhait et un minois avenant. Remplit de gaieté, ce dernier tire son charme principal de sa peau dorée, aux bonnes joues roses, remplies de santé, et par la spontanéité de son sourire plus doux et innocent que charmeur.

Assez petite, elle est aussi plutôt mince, peu musclée, avec des mains gracieuses qu’elle a l’habitude de parer de chainettes d’or ou d’argent pour les mettre en valeurs lorsqu’elle joue de la harpe en public.

Cependant, d’une pudeur extrême, Antonia a garde de n’exposer sa peau qu’au minimum, car elle semble gênée par son propre corps. En effet, elle est en réalité énormément complexée par une grande zone de peau brulée sur son bras droit, et dont les cicatrices se verront à vie. Ainsi, même en pleine chaleur, elle de garder des manches longues, visiblement embarrassée de montrer les cicatrices.
 

Personnalité :

Antonia Soltari-Beronti est une jeune femme d’un abord doux, souriant et un peu timide. Rompue aux convenances, à la façade, depuis son plus jeune âge, elle est néanmoins à l’aise en public, et possède une verve naturelle, une conversation facile et légère qu’elle utilise pour mettre ses invités et autrui à l’aise, ainsi qu’il est de mise à la cour de sa sœur. Se livrer aux confidences, accorder sa confiance est cependant une autre histoire, et sur ce domaine, la noble est d’une grande timidité et d’une grande réserve, jusqu’à ce qu’elle soit mise en confiance. Elle a ainsi un petit cercle d’intimes, très limités, confinant le reste de ses fréquentations au rang de simples connaissances sociales.

Intelligente et plutôt fine, elle est friande de poésie, de bons mots, de musique, de chant, de savoirs en général. Très cérébrale, Antonia ne semble jamais rassasiée de connaissances, même si elle oublie au milieu que la théorie reste souvent lettre morte face à la réalité de la vie. Ainsi, elle connait le monde à travers les livres et à travers ses bonnes œuvres, car elle n’oublie pas qu’en tant que sœur cadette de la duchesse, elle a des obligations sociales dont elle ne peut déroger.  Très honorable dans les engagements qu’elle prend, la demoiselle a du mal à refuser quoi que ce soit aux personnes qu’elle aime, et mettra un point d’honneur à respecter sa parole. Sauf ordre exprès de sa sœur ainée, la duchesse, la jeune femme ira jusqu’au bout de ses devoirs ; c’est pour elle une question de fierté personnelle, mais aussi la marque de son rang élevé.

D'une immense inexpérience et d'une certaine naïveté, elle est terriblement pure et innocente à l'encontre de la gent masculine, pour ne pas dire presque totalement ignorante dans les choses de l'amour.

Très sensible, elle ne supporte pas la vue du sang ; les exécutions sont donc une torture pour elle – si Antonia est capable potentiellement d’ordonner la mort de criminels notoires en lien avec le droit soltaari (qu’elle connait partiellement en tout cas), c’est une toute autre histoire que d’assister à leurs morts…
Terrifiée par le feu, elle laisse le soin aux autres de le manipuler et ne manque jamais d’en éteindre discrètement si elle estime que cela pourrait constituer un quelconque danger.

Très conventionnelle, elle a également des loisirs féminins comme la harpe ou le chant, bien qu’elle n’y passe qu’un temps limité, car son apprentissage de la magie et la lecture des ouvrages de la bibliothèque familiale lui prend un temps évidemment conséquent.

Enfin, les liens familiaux sont sacrés pour la jeune femme. Son clan, sa chair, son sang, sont ses trois sœurs, qu’elle chérit de manière inconditionnelle, et en qui elle a entière confiance. Particulièrement proche de sa grande sœur Tibéria, elle n’a aucun secret pour elle et lui est complètement loyale, n’imaginant pas l’inverse de sa part.
Histoire



Née dans la somptueuse demeure de Béronia, Antonia, troisième fille du seigneur Tibérius, vécu ses toutes premières années dans l'appartement réservé aux enfants, parmi les nourrices et les esclaves attentives à son unique bien-être. La naissance de Paula, de deux ans sa cadette, fut à peine remarquée - sans jalousie aucune, l'enfant l'accepta avec un bonheur non-feint, toute fière d'avoir une nouvelle compagne de jeu.

La vie était douce dans son monde d'enfant gâtée, constitué de terrasses, de colonnes et de jardins qui semblaient infinis, jouxtant la mer aux reflets d’azur. Antonia coulait des jours heureux et insouciants rythmés seulement par les jeux sans fins partagés avec ses nombreuses compagnes, quand un évènement vint assombrir ce bonheur puéril et sans tâche.

Il était étrange de penser qu’après une vie de combats, après une vie de lutte, de décisions difficiles, c’était la maladie qui avait abattu son père. Tibérius, un homme que l’enfant n’avait guère connu. Qu’avait-il à faire d’une petite fille de six ans, certes intelligente et douée pour son âge, mais dont la vie ne servirait qu’à forger une alliance lointaine, un pion sur cet échiquier immense qu’était la Péninsule ?
On la vêtit de noir, et ses nourrices l’accompagnèrent, ainsi que Paula, la petite dernière de la fratrie, vers la dernière demeure de son père. Cette phrase était glaçante à son petit cœur tendre et doux ; et si elle n’en retint aucune leçon, des terreurs nocturnes la prenaient désormais fréquemment, le soir, lorsque la nuit était complète. Dans chaque serviteur malade, l’enfant voyait la mort de sa mère, de ses sœurs, et, revivant l’évènement traumatisant de la mort de son géniteur, illustre inconnu révéré à l’instar d’un dieu, Antonia perdait le sommeil dans son lit damassé de velours.

Et Tibéria, de deux ans son ainée, la prit alors sous son aile. De toutes ses sœurs, ce fut d’elle qu’elle fut alors la plus proche. C’était cette dernière qui la prenait parfois dans son lit, quand les cauchemars se faisaient trop pressant. Elle qui lui enseigna comment s’apaiser en chantant, ou en s’exerçant à la harpe, le soir, pour se tranquilliser, lui parla longuement de la mort, de ce caractère si précieux de la vie, et des joies dont tous devaient profiter, à chaque instant. Que chaque maladie pouvait être mortelle – mais qu’elles pouvaient également occasionner le repos à un esprit et un corps parfois fatigué.
Elle avait ce don particulier pour rassurer la petite fille, à la lumière si chaude, si apaisante de sa présence. Ainsi, Antonia retrouva des nuits plus calmes, goûta le plaisir de la promenade, de ses leçons de magie avec un enthousiasme renouvelé – et lorsque ses deux ainées partirent pour la capitale, accompagnées de leur tante Octavia, le vide laissé par l’absence de Tibéria se fit cruellement sentir. A huit ans, ô combien l’enfant aurait aimé connaitre le monde excitant des voyages, des fêtes, de toute cette agitation qu’elle imaginait là-bas !
Reléguée dans les appartements des enfants, elle fut contrainte de son côté de continuer à apprendre les règles complexes du protocole, les subtilités de la danse et du maintien ; histoire, géographie et un peu de calcul lui furent asséner avec la même régularité, jour après jour. Certes, son naturel curieux et son esprit vif la portait à s’intéresser de près à tout ce qui touchait à la Péninsule, mais ce fut bien la musique et le chant qui touchèrent particulièrement son cœur. Pour la consoler de l'éloignement de ses deux grandes soeurs, on consentit enfin à lui enseigner la magie, en même temps qu'on la forçait à sortir, à courir dans les jardins pour qu'elle puisse acquérir une musculature un peu plus développée.

Comme l'enfant était passionnée par les oiseaux, on lui fabriqua un catalyseur en forme de bague, dont le chaton symbolisait un minuscule rossignol en cristal de roche, matière que la petite choisit elle-même.

Elle travailla dur, sous l’égide d’un maitre, pour s'essayer à plier la magie à sa volonté pour la première fois. Si ses essais ne furent pas toujours couronnés de succès, Antonia retirait une grande satisfaction du développement de ses facultés - elle se rêvait artiste, manipulant la terre comme Marguerite et Tibéria s'entrainaient à manipuler le feu et l'eau et espérait, en secret, qu’elle saurait faire la fierté de cette dernière lorsqu’elle aurait enfin l’occasion de la revoir. Bien qu’elles se soient envoyé des dizaines de lettres en deux ans, ce n’était pas la même chose !
Aussi son retour fut-il accueilli, avec une joie débordante. Enfin, Antonia retrouvait sa sœur préférée ! Margot continuait de voyager, probablement pour asseoir son pouvoir en visitant les vassaux de la famille. La politique l’intimidait grandement – à dix ans, onze ans, encore enfant, elle ne s’intéressait guère à tout cela, car elle savait que seule la régente, puis Marguerite, déciderait de toute manière. Tout ce qu’elle pouvait faire était apprendre pour leur faire honneur un jour…
Ce fut sur cette voie qu’elle continua à étudier. Jamais encore elle n’avait pu faire le cadeau magique tant espéré ; mais sa volonté ne faiblissait pas, car apprendre la passionnait.

Des années tranquilles, paisibles, passèrent.  

A dix-sept ans, la jeune Antonia s’épanouissait, à l’instar de sa silhouette. Gaie, vive, la demoiselle profitait des bonnes œuvres qu’elle accomplissait auprès de l’hospice des pauvres pour courir les marchés et découvrir les plaisirs du village. Bien protégée par une escorte de deux soldats et par une duègne qui avait ordre de suivre chacun de ses pas, battre les pavés la grisait, lui procurait ce sentiment étonnant de vivre, qu’elle ne connaissait guère au château familial. Très protégée et inconsciente de l’être, elle prenait grand plaisir, à l’aube de sa vie de femme, à faire l’aumône aux enfants des rues, à voir leurs sourires et leur avidité, à se sentir importante, elle aussi.
Les fêtes qu’avait organisé sa grande sœur à son accession au rang de duchesse avaient ébloui tous leurs vassaux, tout le continent – et si elle n’avait pas fait tapisserie, il était tout de même vexant que personne sne s’intéresse réellement à elle.

Le seigneur Asdrubal, qui devint ainsi son beau-frère, était un homme qu’Antonia trouva plutôt ennuyeux. Il ne goûtait guère la plaisanterie, se prenait affreusement au sérieux et se contentait de l’ignorer la plupart du temps. Il semblait qu’elle fut trop jeune et insignifiante pour lui – ce qui la fâchait fortement, car elle était fière et orgueilleuse de sa naissance. Il n’y avait guère qu’à travers ses talents de mage qu’elle brillait à ses yeux, ce qui la désolait un peu.
Ce sujet était malgré tout une source continuelle de fierté et d'émerveillement. Certes, l'apprentissage était difficile. Elle avait compris qu'à travers le chant, sa magie s'exprimait plus facilement. Elle libérait alors l'énergie arcanique en se concentrant sur sa voix, sur le souffle qui allait et venait dans sa gorge. Il lui semblait alors que son catalyseur chauffait sur son doigt - et enfin, l'énergie se libérait.
Le réel souci venait de l'immense fatigue qui la prenait après chaque séance d'apprentissage. Il fallait travailler sa forme physique - son manque d'entrain pour la chose s'avérait un frein considérable. Parfois, il fallait même l'aliter le reste de la journée ; mais elle était décidée à persister. Elle se disait parfois que ses pouvoirs sur un champ de bataille lui serait de peu d'utilité, car le stress lui faisait perdre tous ses moyens. heureusement, son précepteur n'en soufflait mot à personne, car elle se disait qu'Asdrubal la mépriserait plus encore, lui qui se targuait d'être un homme puissant et viril !

L'explosion de l’arcanum mit fin à toutes ses années de paisible monotonie. Emportant avec lui le Roy et ses héritiers directs, elle devait entrainer toute une série d’évènements compliqués auxquels la jeune fille de dix-sept ans ne put faire qu’y assister, passive bien malgré elle dans toute cette histoire. Le trône vacant laissait toute latitude à une guerre de succession dans lequel le stupide Asdrubal s’engouffra avec enthousiasme. Soltariel s’opposa ainsi à l’avènement du jeune Bohémond 1er, le fils du régent royal – et ce fut au cours des funérailles du Roi Eliam que son beau-frère se fit emprisonner. Antonia avait trouvé particulièrement stupide qu’il y assiste (quand on se rebellait contre le pouvoir qui se mettait en place, pourquoi se jeter dans la gueule du loup ?), mais c’était ainsi, et elle garda ses réflexions pour elle. La prochaine fois, elle serait aux côtés de sa parenté, et la défendrait avec ses pouvoirs, comme le mage Nakor… mais elle était encore trop jeune, et trop inexpérimentée.

Il n’était d’ailleurs pas question de parler de ces affaires-là à table : l’ambiance était devenue glaciale au palais. La révolte grondait en ville contre eux, tandis qu’une armée, celle du Baron Maciste, obtenait la reddition de la cité de l’archonte, celui-là même que sa sœur avait soutenu quelques mois plus tôt ! Antonia était ulcérée ; et plus encore, désormais terrifiée, alors que la situation, jugée intenable en ville, les contraignit à fuir. Ils étaient victimes d’un odieux complot !

Horrifiée, elle vit, elle entendit la garde ducale se battre pour les défendre, tandis que deux soldats l’emmenaient en hâte rejoindre ses sœurs. A peine avait-elle eu le temps de jeter une cape sur sa chemise de nuit qu’on les faisait monter sur des chevaux, avant de fuir à bride abattue, à travers la nuit.
Des larmes coulaient sur ses joues, et, pour se rassurer, la jeune fille chercha Tibéria du regard, seule véritable source de réconfort depuis toujours.
Elle scella les portes de service rapidement derrière eux avec un peu de boue sèche derrière leurs pas, afin de condamner les issues secrètes du château et retarder leurs assaillants derrière eux ; puis elle s’en fut dans la nuit, avec sa famille.

Ils gagnèrent un manoir à Thaar, après avoir pris la mer.
Malgré la situation désastreuse à Béronia, où l’usurpateur de leurs terres devait clamser (sans doute empoisonné par sa stupide épouse qui se trouva alors sans aucun soutien), les quatre sœurs menèrent une vie agréable en exil. Sa tante s’était montrée prévoyante, emmenant toute leur fortune avec eux, et ce fut ainsi que la damoiselle connut son premier amour. Il était si beau, avec ces cheveux roux, sa mise simple qui sentait la paille et son sourire si doux !

Il avait vingt ans, travaillait dans l’écurie du manoir comme palefrenier ; et elle ne pouvait s’empêcher de s’y approcher, sous prétexte de s’occuper de sa jument, Etoile. Elle était si naïve, si contente de cette attention inattendue – jamais encore un homme ne l’avait regardé ainsi, et malgré sa petite naissance, le jeune homme lui plaisait, avec ses anecdotes toujours piquantes et sa galanterie un peu outrancière.
Un soir qu’elle revenait de promenade, ses gardes s’étaient éloignés pour appeler sa duègne. Antonia se trouvait seule avec lui. Une unique bougie illuminait leur amour d’une lumière tremblotante, aussi peu assurée que son cœur tendre pouvait l’être ; et, appuyée contre le mur, elle reçut son baiser avec un sourire niais. Comme il était agréable d’être une jeune fille, libre de tout engagement pour le moment, libre d’aimer un homme intelligent malgré sa condition modeste ! Bien sûr, ils ne pourraient jamais se marier, mais tout cela n’avait aucune importance. Pour le moment, elle profitait simplement de son baiser. Elle se détourna soudainement, gaiement, pour se faire mieux désirer ; lorsqu’elle heurta la bougie. Aussitôt, le feu prit sur la paille sèche.

Le brasier s’étendit, en quelques secondes. Antonia poussa un hurlement lorsque le feu se prit à sa manche bouffante de soie rose. La douleur lui donna envie de s’évanouir, la rendit à demi-folle, incapable de réaction. Elle ne dut sa survie qu’à son « galant » qui lui jeta un seau d’eau à la tête.
Vite, il la sortit de l’incendie, où, à trois quarts évanouie, elle fut alitée en toute hâte.

L’incendie fut promptement maitrisé, mais le mal était fait. La peau de son bras, grièvement brûlée, mit des semaines à guérir. Les cicatrices ne devaient jamais disparaitre – et les cauchemars réapparurent. Elle ne pouvait plus s’endormir désormais alors que le feu crépitait dans sa cheminée ; elle ne pouvait plus regarder ses servantes allumer ses bougies sans y jeter des fréquents coups d’œil, et sans mettre une bonne distance entre elles.  

Son amourette se termina ainsi aussi brusquement qu’elle avait commencé. Elle ne pouvait revoir son sauveur sans repenser à l’accident –cela alimentait de plus belle ses mauvais rêves.
Le départ brutal de Tibéria l’inquiéta. Sa tante ne répondit à aucune de ses questions, et ce ne fut que lorsqu’elle reçut enfin un missive de sa grande sœur que la jeune fille s’apaisa. Elle allait se marier, et ils rentreraient tous à la maison, enfin !

Bien que cela fut purement intéressé, ce mariage se trouvait être merveilleux pour la douce Antonia. Elle put revenir chez elle, dans sa maison, dans sa chambre – rien n’était plus doux que de rentrer au bercail, et que Tibéria soit nommée duchesse.

Bien que les conflits et les tensions politiques n’étaient pas disparus, la vie était redevenue comme à l’ordinaire pour la noble demoiselle qu’elle était. Encore trop jeune et trop inexpérimentée pour aider sa sœur, Antonia était soigneusement mise à l’écart du pouvoir, ce qui, à l’époque, n’était pas pour lui déplaire.
Elle constata néanmoins que son beau-frère, cet étranger au domaine, ne remportait pas l’adhésion du peuple, car un groupe se forma, les « Vrais-Soltaris » ; il était aussi bouffi d’ambition, car Arichis d'Anoszia s’empara alors du pauvre petit roi Bohémond pour le mettre sous sa seule tutelle, en l’enfermant avec des nourrices de son pays dans une des tours du château.
La noble ne savait trop qu’en penser. Il était vrai que les « Vrais-Soltaris » se montraient hargneux, mais qu’elle ne pouvait que les approuver, dans le silence de ses pensées. Mais il avait rétabli sa famille sur le trône ducal – aussi ne pouvait-elle pas regimber, ce qui aurait paru ingrat et qui aurait mis sa pauvre sœur en porte-à-faux. Si seulement Tibéria pouvait régner seule !

Enfin, une délégation se présenta au château. Installée aux premières loges, la jeune fille suivit les évènements avec attention, mais aussi avec plus de méfiance. Elle redoutait qu’on ne les oblige à fuir à nouveau pour les actes de cet homme qu’elle méprisait de tout son cœur ; mais on se contenta de le faire passer en jugement par des représentants de la Cour Royale. Il fut alors déchu de tout, et sa chère sœur se retrouva de nouveau mariée et à la tête du duché, grâce à un merveilleux divorce qu’Antonia jugea fort à propos.

Tout le monde ne devait-il pas être content ? Évidemment, sa pauvre sœur devait encore partager sa vie avec un homme, Franco di Cellini, et subir en partie ses décisions, mais désormais, ce dernier devrait désormais compter avec elle. Elle soutiendrait Tibéria coûte que coûte, et elle n’avait plus peur de s’impliquer… même s’il lui faudrait certainement encore quelques leçons.

Elle était désormais une mage à part entière. Inexpérimentée – comme chacun pouvait l’être à 21 ans – mais elle n’avait plus besoin d’une supervision de tous les instants.

Quel bonheur d’être à la maison ! Bientôt, aux côtés de sa chère Tibéria, elle déplacerait des montagnes…








HRP:


Dernière édition par Antonia Soltari-Béronti le Mar 12 Déc 2017 - 22:44, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeLun 11 Déc 2017 - 13:49

Bien le bonjour!

Et bienvenu! :D

Je n'ai pas fini de lire mais déjà une retouche qui va sans doute changer pas mal de choses sur l'éducation de ton personnage : la magie n'est pas instinctive et le premier sort est souvent le plus difficile à lancer. Il ne s'obtient qu'après des années d'entrainement, qu'ils soient théoriques ou religieux.

Par conséquent, les débuts de la magie de ton personnage n'est pas raccord. 3ans c'est beaucoup trop tôt et un apprentissage préalable est nécessaire. Elle peut par contre avoir une sensibilité naturelle (sans forcément le savoir car c'est normal pour elle).

Fait moi signe quand c'est fait (ou si tu as besoin d'un coup de main pour rectifié ça) je referai un passage une fois que le pb de magie sera modifié :)
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeLun 11 Déc 2017 - 14:41

J'ai rectifié autant que j'ai pu :)
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeLun 11 Déc 2017 - 16:03

Tout est bon !
Il ne reste plus qu'à faire un paragraphe sur ses capacités magiques pour donner une idée de ses limites et de ses rituels et tu seras walidée :D
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeLun 11 Déc 2017 - 19:45

Et voilà !
Citation :

Ce sujet était malgré tout une source continuelle de fierté et d'émerveillement. Certes, l'apprentissage était difficile. Elle avait compris qu'à travers le chant, sa magie s'exprimait plus facilement. Elle libérait alors l'énergie arcanique en se concentrant sur sa voix, sur le souffle qui allait et venait dans sa gorge. Il lui semblait alors que son catalyseur chauffait sur son doigt - et enfin, l'énergie se libérait.
Le réel souci venait de l'immense fatigue qui la prenait après chaque séance d'apprentissage. Il fallait travailler sa forme physique - son manque d'entrain pour la chose s'avérait un frein considérable. Parfois, il fallait même l'aliter le reste de la journée ; mais elle était décidée à persister. Elle se disait parfois que ses pouvoirs sur un champ de bataille lui serait de peu d'utilité, car le stress lui faisait perdre tous ses moyens. heureusement, son précepteur n'en soufflait mot à personne, car elle se disait qu'Asdrubal la mépriserait plus encore, lui qui se targuait d'être un homme puissant et viril !
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeLun 11 Déc 2017 - 21:26

(Juste un petit détail, Inès de Soltariel était la cousine d'Asdrubal et pas la tante de Tibéria etc) Wink
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeLun 11 Déc 2017 - 21:34

ok... merci de l'information :)
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeJeu 14 Déc 2017 - 13:22

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Par-Fait!

Bienvenu et bon jeu!
On est tatillon en péninsule mais ne t'inquiète pas, ta fiche est d'une grande qualité !
Te voilà parée à embarquer dans l'aventure! :D

Code:
[Métier] : Demoiselle intellectuelle

[Sexe] : Femme humaine

[Classe d'arme] : Magie

[Alignement] : Neutre bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitimeJeu 14 Déc 2017 - 13:25

Merci beaucoup :)
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MessageSujet: Re: Antonia Soltari-Beronti   Antonia Soltari-Beronti I_icon_minitime

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