Linaëlle de Lancrais | TERMINE

Identité

Nom/Prénom : De Lancrais Linaëlle
Âge/Date de naissance : 14 ans / Julas (2ème jour) de la 6ème ennéade de Barkios an 995 du Xème cycle
Sexe : Féminin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Alignement : Loyal Bon
Liens notables : Méliane de Lancrais (décédée), Oschilde d'Asnozia (décédé), Angelina di Solaria, Cécilie de Missède
Particularité : Son teint très pâle et ses cicatrices visibles aux poignets
Métier : Héritière du Duché de Langehack, de la châtellenie de Leliande et de Cerulyse
Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :

Par sa noble naissance et la richesse de son illustre famille, Linaëlle a de nombreuses possessions remarquables. Un palais sublime à Langehack, les domaines de Cerulyse et de Leliande, des joyaux historiques, de nombreux livres hérités de sa mère et notamment des journaux intimes.

Linaëlle a également hérité de quelques effets de son beau-père Oschilde d'Anoszia de qui elle était très proche et notamment sa chevalière (son bien le plus précieux) mais aussi ses écrits et mémoires qui, à la mort de sa mère, lui revinrent ensuite à elle.

Apparence :

Du fait de ses tourments, Linaëlle a une apparence pour le moins chétive. Très maigre, elle a reprit un peu de poids depuis qu'elle se trouve au couvent où la Comtesse de Missède l'a emmenée afin de lui permettre de se remettre des maux infligés par son mari. Les épreuves faisant, la jeune duchesse fait plus vieille que son âge et on lui donnerait bien volontiers 2 années de plus tant les épreuves ont marqué son visage notamment.

Sa peau est d'une pâleur maladive à cause du manque d'exposition au soleil du fait de sa captivité depuis la mort de sa mère. Par ailleurs à cause des liens, sa peau présente de larges cicatrices aux poignets et aux chevilles. Son corps est marqué par ses tentatives de suicide répétées. Elle fait également l'objet de nombreux troubles à la fois psychologiques mais également médicaux dus à sa sous alimentation et aux tragédies qu'elle a vécu.

Cette apparence fait que ses cheveux noirs de jais, ressortent particulièrement ainsi que ses yeux d'un bleu sombre et aux lueurs violacées qui par ailleurs, sont d'une intensité peu commune. Le regard toujours en alerte et défiants, traduisent une intelligence certaine.

De manière générale, sa posture traduit sa réaction aux traumatismes qu'elle a subi par son air farouche et fuyant. Déjà voutée à son âge, elle semble vouloir paraître invisible aux yeux de tous quand malheureusement de par son titre et son passé, elle se trouve malheureusement dans une lumière qu'elle n'a pas souhaité.

• Taille : 1m60
  
• Couleur des yeux :Bleus sombres aux penchants violacés d'une intensité rare.
  

Personnalité :

Linaëlle est une jeune enfant particulière à plus d'un titre. Avant les tragédies qui ont marqué la première partie de son existence, Linaëlle était une enfant choyée. Elle présentait une joie de vivre habituelle chez de jeunes enfants. Curieuse et particulièrement intelligente, elle s'intéressait à tout comme une éponge absorbe l'eau. Toutefois une ombre planait de manière constante au-dessus de sa tête, une ombre sur laquelle elle ne parvenait pas à mettre une raison. Si sa mère a toujours tâché de donner ce qu'il y avait de mieux pour sa fille, cette dernière ressentait qu'elle conservait envers elle une certaine distance. Peu démonstrative, Linaëlle avait beaucoup souffert un temps de ce manque d'affection de la part de sa mère, c'est seulement bien après sa mort, lorsqu'elle parcourut les journaux intimes de sa mère qu'elle lui avait légué qu'elle comprit l'origine de cette distance que jusqu'à maintenant, elle ne comprenait pas.

Voir sa mère se faire tuer sous ses yeux fut à l'origine d'une profonde douleur. Hantée par ce souvenir, Linaëlle ne dormait plus ou très peu, ne cessant de revoir cette scène parfois modifiée avec toujours plus de sang, de violence, même si elle était irréelle. Son mental déformait ce qu'elle voyait, ce qu'elle avait vécu et de plus en plus, la peur ressurgissait, incessantes, obsédante.

Alors qu'elle pensait avoir trouvé en son "sauveur" en la personne du Comte de Missède, ce dernier la retint prisonnière dans un petit cottage tenu secret au fin fond des terres missédoises, soit-disant pour sa protection. Même si elle bénéficiait d’un confort non négligeable cette situation d’être maintenue prisonnière en secret rendit Linaëlle quasiment folle au point qu'elle chercha à plusieurs reprises de se suicider. La privation de liberté était pour elle des plus difficiles à vivre. Pourquoi l’avoir ainsi arrachée des siens? Alors qu’elle venait de perdre sa mère, elle aurait voulu pouvoir trouver du réconfort entre des bras connus et aimant. Elle se sentait au contraire piégée comme une faible proie, attendant le moment où sonnerait le glas de son existence des plus inutiles. En outre, ne supportant plus les visions de l'assassinat de sa mère mais surtout parce qu’elle ne comprenait pas pourquoi on s'attachait tant à cette place d’héritière qui sans grande surprise, serait désormais le sien pour quoi ? Juste avoir plus de pouvoir ou de richesse. Qu’ils les prennent donc s’ils y tenaient tant ! Quelle importance quand on y perd tout? A trop vouloir s’approcher du soleil, on se brûle les ailes. En soit, le pouvoir ou la richesse n’avaient que très peu d’importance à ses yeux. Peut être était-ce parce qu’elle avait toujours été baigné dans l’un comme dans l’autre depuis sa naissance ? De son point de vue en tout cas, on avait tendance à y perdre plus qu’autre chose. C’était d’ailleurs ce qui était arrivé sans doute à sa mère. N’avait-elle pas été trop gourmande finalement? N’avait-elle pas cherché à trop se rapprocher du soleil? Elle détestait au plus haut point ces jeux de pouvoir qui rendait les personnes les plus aimables finalement en abominable conspirateur. Elle ne pouvait avoir confiance en personne et cette réalité l’effrayait au plus haut point.

Alors plus elle tentait de mettre fin à ses jours et plus son emprisonnement devenait sévère et plus elle insistait dans cette voie comme action de rébellion. D’ailleurs, en réaction de rébellion contre la décision du Comte qu'on l'attache à son lit, pieds et poings liés. Linaëlle qui avait raté sa deuxième tentative de défenestration, prit alors la décision de ne plus se nourrir. Pourquoi donc insister ainsi ? Tout simplement pour la simple et bonne raison qu’il lui était inconcevable de continuer à vivre. Privée de liberté, gardée dans le plus grand secret, qui saurait qu’elle était en vie? Y avait-il seulement des personnes qui la recherchaient? Avaot-elle encore des proches? La persoective en vérité de se retrouver seule et orpheline l’effrayait au plus haut point. Qu’allat-elle donc devenir? Et quand bien même on la libérait, qui croirait que la fille bien aimée de Méliane de Lancrais était en vie? N’allait-elle pas devoir vivre dans la mysère la plus totale à errer sans but, sans identité et sans avenir. Comment avoir envie de rester en vie plus longtemps au risque de vivre tout ceci? Finalement lorsque sa mère perdit tout jusqu’à sa propre vie, Linaëlle n’avait-elle pas également tout perdu ? Elle pensait finalement arriver à ses fins lorsqu'une femme vint la sortir de cet enfer et prendre soin d'elle. Linaëlle se trouve alors dans la confusion la plus totale vis-à-vis de sa protectrice qui n'est autre que la femme de on geôlier.

Après avoir été soignée entre les mains des dames de l'abbaye où elle fut emmenée par celle qui l'a libérée prirent soin de son corps meurtri et lui redonnèrent de la force. Toutefois les cauchemars étaient toujours présents. Défiante au début, elle ne laissait personne la toucher. Tout individu qui l’approchait, dans son esprit malade, ne le faisait que dans l’intention de lui faire du mal ou de l’enfermer. Linaëlle ne concevait plus que des individus inconnus puissent vouloir son bien. Elle se montrait la plupart du temps, extrêmement fuyante, voire des plus violentes. L’emmener prendre son bain était une bataille. Plus loin on se tenait d’elle et plus ça lui convenait. Effrayée au possible par peu de choses, les personnes qui l'entouraient, très étonnées au départ par son état, se montrèrent toutefois compréhensives, ce qui permettait peu à peu à son caractère de changer, à son esprit de commencer à s’ouvrir de nouveau aux autres.

Seule la magie permit de l’apaiser véritablement. Déjà en lui permettant de dormir de manière plus paisible. Linaëlle pouvait enfin permettre à son corps de se reposer et de récupérer. En outre, Cécilie intervenait toujours lorsque Linaëlle faisait une crise d’angoisse et frappait ses soigneuses pour les éloigner et se recrocvi’ler dans un coin, voire se cacher là où elle le pouvait. La magie lui permettaot d’accepter plus facilement les choses, d’accélérer le processus. Cela avait le don de la calmer et une fois calme, son cerveau pouvait alors fonctionner et de prendre le relai pour lui permettre de dépasser la peur en relativisant les choses

Néanmoins de cette tragédie, elle en ressort avec outre de graves séquelles, une véritable paranoïa exacerbée et une peur bleue des complots politiques, l'amenant à rechercher sans cesse l'environnement le plus sécuritaire possible.

Capacités magiques :
Aucune.

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Histoire

Fille du châtelain Harsi de Cerulyse et de la Duchesse de Langehack et châtelaine de Leliande Méliande de Lancrais, Linaëlle est sa seule héritière. Née dans des circonstances particulières puisqu'elle n'a jamais connu son père, mort avant sa naissance, sa mère fut très rapidement tout pour elle. Bien qu'elle eut une enfance que l'on pourrait qualifier de dorée, Linaëlle a toujours senti que sa mère faisait preuve d'une certaine distance avec elle. Peu présente du fait de sa quête de revanche sur son passé en souhaitant monter sur le trône du duché de Langehack, Méliane ne se montrait pas vraiment affectueuse envers sa seule enfant. Toutefois, elle n'en comprit jamais les raisons.

Lorsque sa mère lui annonça qu’elle allait se marier pour la seconde fois, Linaëlle a immédiatement pensé qu’on la négligerait. Peut être que cette nouvelle chance offerte à Méliane de pouvoir entrevoir un avenir plus doré et plus aimant que ce qu’elle avait connu par le passé, était la raison profonde de cette crainte. Sentir que sa mère était plus heureuse auprès d’autres personnes remettait profondément en cause Linaëlle qui se sentait désormais inutile à sa mère. Néanmoins il n'en fut rien et elle ne peut que se montrer reconnaissante de l'appui et de l'amour de sa belle-famille qui l'a considérée tout de suite comme l'une des leurs. Elle fut d’ailleurs très proche de son beau-père Oschide d’Anoszia.  

Peut être que son statut de seule héritière du duché y faisait quelque chose car aussitôt que sa mère se déclara grosse, elle fut envoyée à la châtellenie de Leliande. Très affectée de cette situation, elle s'en confia à de nombreuses reprises à son beau-père qui bien que gêné, n'y fit pourtant rien. Peut être que le souvenir vivant que sa femme avait eu une vie avant lui était désormais douloureux.

Linaëlle aurait pu y couler des jours heureux en compagnie d'Olside, le sénéchal du duché qui avait pour mission première si les évènements funestes n'avaient pas totalement fait basculer l'existence de la jeune enfant. Profitant de la division du royaume due à la succession royale, Oschide et Méliane en profitèrent pour étendre considérablement le duché déjà puissant par sa grande richesse commerciale. L'union du royaume se préparant, beaucoup virent finalement cette occupation jugée indue de terres royales d'un mauvais oeil et nombreux furent alors les ennemis de ses parents. Cette situation finalement se retourna totalement contre eux. Son beau-père d'abord fut emprisonné à Sainte-Berthilde. La nouvelle de cet enfermement ne fit rien d'autre que de provoquer l'accouchement de sa mère qui perdit ses deux derniers enfants, laissant Linaëlle fille unique. Pire encore, apprenant la nouvelle, son beau-père se suicida en détention.

Apprenant ces tragiques nouvelles, Linaëlle ne se voyait pas rester loin de sa mère plus longtemps et prit la décision de la rejoindre à Langehack, accompagnée de son protecteur. La bien mauvaise idée car elle ignorait totalement qu’elle se jetait en réalité dans la gueule du loup. La jeune enfant eut à peine le temps d’échanger quelques mots avec sa mère qu'un homme s'introduisit dans sa chambre. Effrayée par cette présence inconnue, Linaëlle se cacha dans la chambre de sa mère et assista à son assassinat. Fort heureusement, l'assassin qu'elle ne réussit pas à voir, ignorait totalement sa présence. Elle vit ainsi sa mère rendre son dernier souffle dans les bras de son bourreau. Ce dernier, et c'est ce qui choqua le plus l'enfant, semblait particulièrement familier de sa mère au point d'apaiser ses derniers instants sur terre de paroles bienveillantes, la rassurant sur l'avenir de son unique enfant et l'assurant de sa protection. Linaëlle n'avait que faire de la protection d'un homme prêt à trahir ainsi le seul membre de sa famille qu'il lui restait.

Une fois l'homme enfui, elle sortit de sa cachette et pleura longtemps près du corps inerte de sa mère lorsqu'un homme qu'elle ne connaissait pas plus, l'arracha du corps de sa défunte mère et l'emmena avec lui de force. Cet homme qui pour l'apaiser, lui disait que l'endroit était dangereux et qu'il allait la protéger, en réalité ne fit rien de mieux que de la séquestrer dans les sous-sols de son château.

Plus tard, elle apprit qu'elle se trouvait au Comté de Missède, retenue prisonnière par le seigneur des lieux.

Ce fut là que les cauchemars de la mort de sa mère la hantèrent. Privée de liberté, privée d'affection, de présence, d'avenir, elle voyait sa vie se finir ainsi. Elle chercha alors à abréger ses souffrances. Les tentatives de suicide furent longues et pénibles. Etant gardée de près, un garde parvenait toujours à l'arrêter dans son geste et à la maintenir en vie. On la soignait alors. Jusqu'au jour où ce Comte qui l'avait déjà privé de liberté, la priva également de tout mouvement. On lui lia alors pieds et mains à son lit, de sorte qu'elle ne puisse plus bouger mais aussi plus attenter à sa vie. Linaëlle était alors dans la confusion la plus totale. Pourquoi vouloir la maintenir en vie si on voulait que tout le monde ignore son existence ?

Elle ne comprenait pas. Alors en acte de rébellion, elle décida de ne plus ouvrir la bouche. Sons mais également nourriture, plus rien ne passait. Sa maigreur due initialement à l'emprisonnement fut alors plus grande encore par l'absence d'alimentation. A peine quelques jours passèrent ainsi qu'on ouvrit la porte, défit ses liens et qu'une femme étrange commença à s'approcher d'elle. Elle tenta bien vainement de s'extirper de cette présence inconnue et impromptue mais rien n'y fit, la femme au ventre bien rond ne lâchait pas jusqu'à ce que Linaëlle ne bouge plus du tout. On la sortit alors enfin de sa geôle.

Retrouver la lumière du soleil fut extrêmement pénible à la fois pour les yeux mais également pour la tête. Ses moments de conscience furent rares jusqu'à ce qu'on l'emmène dans une Abbaye sous un faux nom et un faux prétexte. Du secret encore. Néanmoins cette fois-ci on lui en expliqua la raison. Cette mesure était nécessaire pour assurer sa protection. Avec l’assassinat de sa mère, elle comprenait aisément que l’on craigne qu’un complot de la sorte puisse être fomenté à l’encontre de l’enfant. Une fois encore, on la soignait en prononçant des paroles apaisantes. Ses malheurs étaient finis lui disait-on. A vrai dire Linaëlle n'en croyait rien. Elle l'avait bien vu avec sa mère, les malheurs vous poursuivent jusqu'à ce que notre existence prenne fin et à vrai dire, elle n'avait pas vraiment envie de poursuivre plus loin l'expérience. Elle tenta bien encore une fois de se suicider mais l'une des femmes de l'abbaye qui la gardait l'en empêcha.

C’est alors que Cecilie lui proposa d’apaiser ses maux et en particulier ses cauchemars. Elle lui confia alors avoir quelques dons en magie, suffisamment puissants sur les émotions pour lui permettre de vivre son deuil plus facilement. Ainsi, chaque soir elle venait la « bercer », apaisant ses maux. Ainsi, elle restait à son chevet le temps que la jeune enfant meutrie dorme profondément. Dès lors, elle ne fit plus le moindre cauchemar et peu à peu, elle se remettait psychologiquement sur pieds, même si elle en garderait des séquelles toute sa vie, c’était certain. Parfois, lorsque Linaëlle faisait des crises d’angoisse, elle lui permettait de se calmer et d’éviter de tomber dans la partie la plus obscurre de sa personnalité. Elle lui permit finalement de trouver un certain équilibre au point de se dire que finalement, la vie valait peut être la peine d’être vécue.

Toutefois que faire ? Elle apprit alors que Cécilie avait entreprit la démarche d’annoncer qu’elle était en vie pour le plus grand soulagement de ses vassaux qui n’étaient pas des plus enclins à se faire la guerre pour désigner celui qui succèderait sur le trône du duché. Quelques temps plus tard, elle l’informait qu'un conseil des vassaux du duché de Langehack s'était réuni et qu'on la désignait comme héritière de sa mère. Un jour, quand l'heure sonnera, elle sera duchesse de Langehack à son tour. Voilà son avenir. En attendant, un conseil de régence fut formé afin de maintenir le duché en l'état le temps qu'elle-même soit en âge de régner.

Bien loin de toutes ces préoccupations, la seule ambition de Linaëlle pour le moment était de réapprendre à vivre. Elle se réalimenta, reprit des forces et parvint à marcher de nouveau tout d'abord. Puis elle commença à accepter d'être en présence d'autres personnes que Cécilie ou les dames de l’Abbaye qui s’occupaient d’elle. Elle accepta celle de sa bienfaitrice Cécilie mais également peu à peu, celle d'autres personnes.

Elle fit la rencontre d'une partie de la famille de la Comtesse à l'occasion de son accouchement au sein de l'Abbaye et notamment celle de Gaël son frère. Un homme gentil et persévérant. S'il la trouvait bizarre, il s'était néanmoins toujours montré compréhensif envers elle.

Une fois suffisamment remise sur pied, elle fut emmenée dans la seigneurie familiale à Laval où elle se retrouva en présence d'enfants de son âge. Enjouées et sociales, elles souhaitaient plus que tout s'en faire une amie mais Linaëlle n'était pas de ce bois là et avait beaucoup de mal à accepter la présence de ces petites ingénues. A force de patience, elle parvenait toutefois à s'y faire, à écouter de moins en moins ses peurs qui l'isolaient pour apprendre des autres.

Alors qu'elle commençait à se lier d'amitié avec l'une d'elles, elle reçut la visite de Gaël qui semblait préoccupé. Il vint avec une missive de la part du marquis de Brochant, Sénéchal du Royaume. En vue d'un rapprochement (ou de mettre la main sur elle plutôt), il lui proposait de s'engager dans un mariage avec son propre fils. Linaëlle, plus que surprise de recevoir une telle demande (certes elle était suffisamment âgée pour comprendre ce genre de choses mais pas de là à les accepter, elle n'était qu'une enfant), décida de la refuser et prépara un pli à destination de sa bienfaitrice afin de lui faire part de son refus, lui demandant d'agir avec la plus grande diplomatie possible.

Elle avait appris entre temps dans quelle situation politique le royaume se trouvait. Entre le nord qui marchait dangereusement vers le Médian et le Sud qui commençait à subir le courroux aussi du Comte d'Ydril. Autrement dit, la situation était loin d'être évidente, pis même. Le duché allait sans doute devoir y perdre des plumes s'ils voulaient se maintenir un minimum et préserver un maximum de choses au risque de se faire rouler dessus à la fois par le nord et par le sud. La situation était compliquée. Elle n'avait pas besoin des complications supplémentaires telles que celles dues au fait d'avoir heurté dans son orgueil l'un des hommes les plus puissants du royaume.

Alors qu'elle se retournait pour confier le pli à Gaël, elle fut des plus surprises de le voir un genou à terre devant elle. Il lui promit qu'elle n'aurait jamais à avoir peur de lui, qu'il l'aimerait autant qu'il l'aime aujourd'hui et combien il était incapable de voir la vie sans lui. A vrai dire, de son côté, Linaëlle avait certes développé une certaine affection pour le jeune homme mais était-ce suffisant pour avoir confiance ? Elle réfléchit quelques instants à sa proposition et finalement l'accepta. Il était vrai que le meilleur moyen de prévenir des demandes telles que celles du marquis de Brochant, voulant mettre la main sur son titre et ses terres pour acquérir toujours plus de puissance plutôt que de penser un instant au bien être de la personne. Il la connaissait et l'aimait. De cela, elle était certaine de sa sincérité et pour le moment, cela lui suffisait. Quid de l'avenir.

HRP:

Ta marraine est satisfaite, je suis satisfait, tu es satisfaite, maintenant va satisfaire les autres joueurs !

Code:

[Métier] : Héritière du Duché de Langehack

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Loyal Bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.