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 Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]

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Victoria di Maldi
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MessageSujet: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeLun 23 Avr 2018 - 8:47

PandémoniumLieu du RP : Terres Stériles
Date du RP :An 500 du XIIeme Cycle (sisi)
circonstances du RP : Ah douce modernité ! Voilà près de cinq cent ans que les lampes à gaz ont été développées, la machine à vapeur, les trains... Et les armes à feu... Du mousquet à la bombarde en passant par quelques expérimentations naines explosives, l'art de la guerre s'est vu complètement chamboulé. La Péninsule est unifiée sous la délicate emprise de Sa Majesté Victoria de Diantra, plus vieille reine ayant régné sur le royaume. Les colonies humaines s'étendent jusqu'au nord des Wandres et une forte communauté s'est même installé à Lante au grand détriment des Nains ! La Frontière de l'Est ne cesse de s'étendre à travers l'Anaëh causant nombre de conflits avec les Elfes, protecteurs de leur Mère-Nature.

Mais ce sont les riches Terres de l'Est qui intéressent la Péninsule. Au cours du précédent Voile, un cataclysme a rendu la fertilité aux immenses plaines d'herbes grasses qui s'étendent jusqu'à la Faille et au Puy qui s'est vu accompagné de quelques montagnes soeurs, regorgeantes de minerais rares. Dont... l'or. Une véritable colonisation des anciennes terres stériles s'est depuis peu mis en place depuis que l'Ithri'Vaan est enfin tombé sous la coupe Péninsulaires. Mais alors que les premiers colons, sans foi ni loi pour la plupart, se sont installés, la colère des derniers Drow, ces autochtones presque légendaires depuis bien des siècles s'est abattue sur de nombreuses villes. Qui sait quand frappera la prochaine attaque des mystérieux Fantômes à la peau aussi noire que le charbon et aux yeux de braise ?

Welcome to Far Mira...

Ambiance du RP : Western Fantasy


Philippe (milieu) et ses compagnons:


Un vent sec soufflait sur les contreforts des monts d'Elda apportant poussière et sable qui venait crépiter sur les vêtements de habitants de SybronVille. Mais rien ne semblait déranger les mineurs, vachiers et autres putains qui constituaient l'ensemble de la population de la petite cité. Tout honneur et toute morale semblaient avoir déserté ce coin perdu des Terres Stériles. La population honnête avait préféré s'exiler dans les collines alentour, fondant de petits villages ou des fermes calmes et loin des rixes de la cité. En même temps, il fallait bien s'avouer que le bureau des orpailleurs faisaient bien des envieux. C'était un immense bâtiment, lourdement fortifié et protégé. Trois humains se tenaient campés sur le toit, leurs fusils à levier prêt à tirer tandis qu'un lourd et dangereux nain faisait office de portier. Il était difficile de s'en prendre à cette banque qui échangeait l'or trouvé par les mineurs du coin contre des espèces sonnantes et trébuchantes.

Mais rien n'empêchait d'attaquer les dit-mineurs avant qu'ils n'arrivent à atteindre ce sanctuaire. Mais SybronVille pouvait compter sur ces trois garde-lois. Si du moins on pouvait appeler de cette façon, les maître-chanteurs qui s'occupaient de la protection de la ville. Philippe le MontVifois, McArthur le Gosse et Mathilde la Putain. Derrière ces surnoms délicats et ces réputations hautes en couleur, se cachaient trois jeunes gens. Tous trois étaient arrivés de la Péninsule pour trouver une nouvelle vie. Un nouveau départ. Ils y avaient trouvé le sang, la violence. Et un goût prononcé pour la justice personnelle.

Mais aujourd'hui serait un nouveau jour. Le premier train depuis que la ville avait été reliée au réseau ferré allait arriver. Il apporterait de nouveaux colons, de nouveaux ennuis. De nouvelles histoires. Aussi les trois compères s'étaient regroupés sur le petit quai de la gare. Philippe portait son cache-poussière habituel et mâchait quelque chique tout en ayant posé sa main sur son revolver.  Il cracha par terre.

"C'est que j'espère qu'il y'aura pas de mages dans le lot. Je n'ai jamais pu les apprécier. lâcha t'il d'un ton morose en regardant le panache de fumée qui était apparu au loin, signe prophétique de l'arrivée du cheval de fer.
- Ca nous aiderait bien quand même. Les Fantômes ont ravagés trois fermes la semaine dernière, réplique Mathilde de sa voix enrouée et grave.
- Mouais. On verra bien. P'être qu'on pourra fonder une vraie milice. Ca fera du bien d'arrêter d'imposer l'autorité."

MacArthur poussa un grognement. Il était le plus perfide des trois et appréciait son pouvoir sur les habitants de la ville. Plus d'un mineur avait été pendu haut et court pour l'avoir regarder de travers. Alors que ses deux comparses faisaient preuve de violence par nécessité, il y prenait plaisir malgré son jeune âge et ses airs gouailleurs.

"Ils sont là." commenta sobrement Philippe alors que le train apparaissait au détour d'un virage...


Dernière édition par Philippe de Montvif le Mer 25 Avr 2018 - 21:48, édité 1 fois
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Cécilie de Missède
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeLun 23 Avr 2018 - 17:57


Le soleil d'été brûlait l'herbe haute. Chaque pas sur le sol mis à nu des rues levait une nappe de poussière qui couvrait la petite ville d'un brouillard à peine perceptible. Après l'arrivé de ce putain de train, serait nettement pire. Heureusement, elle ne serait plus là. Arrivée la veille avec trois cowboy avide d'un endroit ou vider toutes leurs bourses, une précaution prise au cas ou ces putains de garde-loi soient moitié moins bon que ce que la rumeur disait, elle avait eu le temps de se réapprovisionner en nourriture, en eau, en balles et en fournitures de base. Elle avait fait son temps.

Flattant l'encolure d'un cheval noir d'une taille impressionnante, un grand oeil bleu ombragé d'un stetson se cuir sombre sur lequel était fixé une paire de lunette anti-poussière suivait le dos des habitués du saloon qui s'éloignaient dans la grand rue - et la seule vrai rue... - vers le quai bondé. La double porte de la salle rebondissait lentement dans un sens puis dans l'autre, comme un ivrogne qui n'arriverait même plus à applaudir correctement. Le panache de fumé arrivait et le fracas des roues avec. Les lèvres écarlate de la petite silhouette s'étirèrent en un sourire carnassier.

~ Country ma gueule ~

D'un pas égal et arqué, la jeune femme attrapa les rennes de l'étalon et pris la grand rue dans le sens inverse de la foule excité. D'un geste mécanique, elle renfonçait son stetson sur ses yeux, enfouissant son visage dans son foulard d'un bleu-gris sale. La simple présence de l'étalon lui frayait un passage. A chaque pas, son ceinturon alourdit de d'un pistolet huit coups cognait contre ses hanches. Ses éperons cliquetaient en rythme. Sa veste de cuir au col relevé frémissait dans la brise tandis qu'elle fredonnait un vieux blues d'un voix grave.

Abandonnant sa monture devant la vitrine de l'orpailleur, elle salua le nain d'un signe de tête, présenta les quelques bijoux qu'elle avait à revendre, du laisser son flingue avec une certaine amertume, et entra finalement d'un pas égal.

- Qu'est-ce que j'peux pour vous ?

Le sourire aux lèvres, fredonnant toujours son vieux blues, elle vint s'accouder au plus près du vieux gaillard, l’œil bleu cribla les iris brunes aux paupières lourdes. L'étrangère leva les main bien en évidence, avisant les deux carabines à double canon alignées derrière le comptoir et resta un moment ainsi, sans bouger. Puis, tout naturellement, elle continua sa route dans la petite pièce pour faire le tour du dit comptoir. L'homme garda sa carabine pointé sur l'endroit qu'elle occupait une seconde plus tôt, conversant de moins en moins méchamment avec le vide qui lui faisait face.

De quelques geste précis, elle trouva le coffre et entra la combinaison. Il s'ouvrit dans un chuintement métallique. Elle tira un grand sac de toile de sous sa veste et fit rouler tout l'or qu'elle pouvait à l'intérieur tout en réussissant à le soulever. Elle referma le coffre, se leva, attacha fermement le sac à son ceinturon, refis le tour du comptoir sans arrêter de fredonner et pris la direction de la sortie.

Au moment ou elle approchait de la porte, le cliquetis d'une arme retenti. Elle s'immobilisa. Merde... elle n'avait pas pris en compte la résistance du nain...

- J'en était sûr. " claironna une voix bourrue

Ce dernier apparut dans l'encadrement, brandissant sa pétarde sous le nez de l'étrangère qui leva aussitôt les mains. Dans son dos, une exclamation de surprise de l'orpailleur explosa soudain. Le nain la quitta des yeux une demi seconde. Elle fonça tête la première. Un coup de feu retenti près de son oreille. Le nain et elle roulèrent dehors dans un pugilat incompréhensible. Un second coup passa au-dessus de sa tête. Les coups de poings fusaient. Le stetson sombre vola, libérant une crinière de cheveux d'un roux flamboyant. Le canon de l'arme du nain se retrouva de nouveau sous le nez de la voleuse. En essayant de la détourner, en plus de se bruler la main, elle fracassa la crosse sur la tempe de son propriétaire qui retomba, sonné.

Elle allait se relever mais deux coups de feux la jetèrent à plat ventre. Elle récupéra à la va-vite son flingue sur le ceinturon du nain et tira vers l'origine des coups. L'orpailleur s'effondra en gueulant, une balle dans le tibia.

L'étrangère ramassa son stetson et le sac d'or qui s'était légèrement ouvert. Elle prit à peine le temps de le refermer et se releva en le balançant sur son épaule. Attirés par les coups de feux, plusieurs personnes arrivaient à grande vitesse depuis le côté de la gare. Elle empoigna la crinière de l'étalon et sauta pour se mettre en selle. Un coup de talon et George, foncerait dans le tas. Il n'y aurait plus qu'à espérer qu'ils hésiteraient à tirer dans la foule et qu'elle pourrait prendre la poudre d'escampette malgré ce satané contre temps.

Bordel !
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeLun 23 Avr 2018 - 19:03

Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] Krpf


- Qu’il est lent ce putain de train.

Deux wagons, c’est tout ce qu’il trimballait, mais malgré cela, ce couillon n’avançait pas. Le voyage depuis la cité-bordel de Thaar paraissait si long que le gnome -qui se disait pourtant nain- m’accompagnant prétendait avoir pris dix bons centimètres depuis not’ départ. Et on ne parle pas ici de la taille de sa barbe, ni de sa queue qui s’y cachait en dessous. Car oui, NDLR, vous devez savoir… cela faisait maintenant près d’un cycle que le plus grand secret jamais gardé sur Miradelphia fut révélé : les nains pissaient en soulevant leur barbe – ce qui ma foi, expliquait bon nombre de chose, dont notamment l’odeur-  mais soit !

Ce foutu train avançait encore moins vite que ma grand-mère qui passait ses journées à se faire bourriner l’fion dans l’un de ses bordels, alors je vous laisse imaginer… Il nous est d’ailleurs arrivé plus d’une fois d’être dépassé par une vieille mule à moitié cannée. Et après j’en viens encore à me demander pourquoi les billets étaient vendus à si bas prix…

M’enfin, fort heureusement, nous étions sur le point d’arriver dans ce patelin paumé du nom de SylbandeVile -ou un truc dans l’genre- que le gnome me tannait déjà sur la suite de notre « périple ». J’avais pourtant tentée plus d’une fois de lui expliquer que j’allais là où mon gros cul voulait bien me porter mais que cela faisait maintenant une bonne dizaine d’années qu’on se faisait la gueule lui et moi, alors autant dire que j’en savais foutrement rien de ce qu’on allait faire ensuite.

Puis bon, nouvelle ville, nouvelles têtes, nouvelles histoires, nouveaux plans cul. Quoi demander de mieux ? Ah ouais, que le gnome cesse de me casser les couilles, mais ma mère m’a toujours appris à pas en demander de trop.

J’étais allongée pénard, sur le toit du dernier wagon, à mater ce que certains appelaient « nuages » quand la locomotive décida soudainement d’annoncer son arrivée en gare.


- C’pas trop tôt bordel.

La foule était au rendez-vous ; génial. J’allais pouvoir déjà commencer à repérer deux trois glandus qui vendrait leur mère -ou leur lopin de terre, ce qui ça, m’intéressait plus- pour une simple petite danse de mes nibards.

C’était sans compter sur ce canasson qui me fonçait droit dessus. Le Gnome, juste derrière moi, se mit à sortir ses haches qu’il possédait par dizaine. Bon par contre, ne me demandez pas où il les range, j’ai toujours soupçonné les nains d’avoir d’énormes raie du cul mais à ce point…

- NOUS TOUT CASSAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAY
- HURLE PAS POV’ CON, ON T’ENTEND !

Mais c’tait trop tard. Il fonçait déjà en hurlant comme le gros taré qu’il est vers ce ch’val. Je me demandais un instant les raisons qui le poussèrent à faire une connerie pareille, puis j’me suis rappelée que cela faisait au moins trois jours qu’on avait rien bouffé.



Dernière édition par Victoria di Maldi le Mar 24 Avr 2018 - 16:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeMar 24 Avr 2018 - 9:05

Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] Pandy10
Au final dans le monde, je conclue deux choses. L’esclave ne peut pas sodomiser son maitre. Son maitre a le droit de le sodomiser. C’est le meilleur moyen de connaitre le pouvoir. Sodomisé ou être sodomisé. Pour ma part, je fournis le moyen que les gens se sodomisent. Aussi clair que çà.

Citation Jenkal Corvane, prêtre d’arcam et  Corneille du culte Hédonia du culte d’arcam


A « l’Antre des délices », un tas d’habituée, de marchand et de clients éphémère migre dans la maison et sanctuaire du Culte d’Hédonia. Le Sanctuaire mère était à Thaar, régit par le Phénix. Ici, dans cette ville crasseuse, c’était un avant-poste, un moyen d’étendre les affaires. Chacun avait de quoi se satisfaire : Sexe avec les colombes, les corbeaux pour les drogueries et les armes. Tout ce dont l’humanité avait besoin pour leur propre bien.  Mais dans ce culte, on vénérait Arcam d’une autre façon. Les vieux n’avaient pas sa place, la beauté est la principale cause de joindre le culte. Le culte de la beauté et du présent était la première chose que notre crédo mettait en application à n’importe quelle échelle.

On pouvait entendre la cour principale, réservés aux étrangers les plaisirs des clients d’être guidé par les Colombe ou à être dans leurs occupations. Dans le Nid, la partie réservée au culte, les fidèles saisirent leurs affaires. Quelques-uns se satisfirent, gère le culte ou joue aux jeux de dés.   Chacun était vaqué à leurs occupations. Moi, j’étais assis sur le divan, enfonçant ma tête contre le matelas soyeux.  

Puis, un voyageur arriva dans notre antre privé. Il était un brin intimidité, voir surpris d’être dans notre espace privé. J’esquissais un sourire à ce petit oiseau. Il était dans notre nid, je savais exactement ce qui lui allait arrivé

« Le voilà » m’enquis je en regardant Alicia du coin de l’œil.
« Je vais l’attirer dans mon nid » souri-t-elle avec malice

La danseuse sortit du canapé, adoptant une marche nonchalante et sexy. Sa robe fendue montrait ses cuisses galbées, remplie de motif encré à sa peau. Sa chevelure en bataille tombait à l’arrière de son dos, un corset mit en valeur une poitrine ronde et ferme que j’avais pu toucher. Elle s’approcha du voyageur, tapotant son épaule avec délicatesse. La pie commençait à manipuler sa proie

« Te voilà petit oiseau. Approches.. »

Elle lui pris la main, le guidant sur une chaise réservé expressément pour lui. Assis sur la chaise, la Danseuse se laissa reluquer par l’homme. Elle étira un sourire et lui fit un clin d’œil. L’homme était tendu, je vis son thorax montrer une respiration irrégulière. Il était bien nerveux et la Pie aimait voir ça.Maitresse de ce petit oiseau, Alicia s’approcha de lui, s’asseyant en califourchon.Sa poitrine se posa contre son torse, ses doigts glissa sur la naissance de son cou, embrassant de ses lèvres celles de l’homme. Puis, la pie s’approcha  de son oreille. D’une voie douce, elle demanda

« Pourquoi, as-tu dis « Pigeon » à l’entrée de la porte."
demanda avec une voix suave
« C’était le mot.. »

Il était nerveux mais la danseuse glissa ses doigts sur sa chemise pour le rassurer

« Du calme, chéri. Détends toi… » sussura-t-elle
« C’est le mot de passe qu’Elisha m’avait donné pour être ici. »
« Ce n’est pas ça que je voulais dire. »

Elle prit peu à peu son emprise sur lui, collant son corps contre le siens. L’homme la regarda, captivée par son regard. Elle souri, figeant ses yeux noirs sur le sien. Son regard se posa sur la poitrine développer, délicatement ses mains s’approcher sur le fessier galbé de la danseuse. Souriante, la pie s’approcha de nouveau sur l’oreille du petit oiseau.

« Ce que je voulais dire » avec une voix sensuelle et haletante

Il tendit son oreille à l’écoute de ses paroles. Elle planta ses crocs contre la lobe de son oreille. Resserrant de ses cuisses son emprise sur celle de l’homme. D’un geste sec, elle tira sa tête en arrière, son épaisse crinière noire volait dans les airs avant de retomber sur l’arrière de son dos. L’homme poussa un crie, tentant de repousser la Pie. Mais rien n’y faisait, il n’arriva pas. Puis, d’un geste, elle sauta en arrière poussant d’un coup de pied l’homme qui chuta sur le sol. Il ne comprit pas. Il ne comprit pas ce qu’il se passait. Le petit oiseau était tombé dans un nid de corbeau. Mais ce petit pigeon le méritait.

« Pourquoi ? » s’enquit-il totalement surpris ouvrant sa bouche béante
« Réponds à la question, Odlaf. »
« j’ai eu le mot de passe comme récompense de mes actions pour vous. »

Elle recracha le lobe de son oreille sur le sol, le sang de sa victime dégoulinait jusqu’à ses lèvres pour retomber sur sa poitrine relever. Elle secoua négativement la tête

« Chez nous, « Pigeon » est une infamie.


Il ne comprit pas. Tout d’un coup, la bande aux alentours s’approchèrent, sortant les armes blanche. Ils sourirent. Ils souriaient tous. Moi de même…finalement. La Pie s’approcha de lui et répondit à sa surprise

« Pigeon » signifie que tu es un traitre. Tu n’aurais pas du faire l’oisif chez nous. Tu vas connaitre ce qu’on réserve réellement aux pigeons. »

D’un geste, mes hommes débarrassa du planquer le traitre en question. Alicia s’approcha, me fixant de mon regard. Mon pouce retira de ses lèvres le sang de la victime. Je vins l’embrasser.

« Va t’amuser. Tu as bien travaillé.  »

Elle était bandante ! Hélas, les affaires m’empêchaient de prendre du bon temps avec ma petite Pie. Le train devait arrivée avec son lot de marchandise et de client. Je me devais être présent. A l’extérieur de la batisse. Je vis le train arriver et ses colons débarquaient dans leurs nouveaux lieux de vie. J’esquissais un sourire, un futur affaire était en perspective. Je tatonnais ma ceinture sentant l’étui de mon révolver. Ça va, j’étais armé ! Les nouveaux arrivants n’étaient pas sûr. Il valait mieux être armé. A quelque pas de la gare, mon regard se posa sur cette étrangère avec son chapeau de cow boy, debout sur le toit du train. Elle était en train de fixer le nain qui courut vers le premier cheval qui voyait avec sa hache. Tssh…ces nouveaux arrivants foutent déjà la merde ! Pour couronner le tout, un tire retentit quelque part dans la ville. La ville commençait déjà à partir en couille. Ça nuit bien aux affaires ça…


« ça part déjà en couille.»
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeMar 24 Avr 2018 - 11:06


La populace de ce premier train ne semblait pas différente des arrivées des caravanes habituelles. A part qu'ils semblaient légèrement plus propres et n'avaient pas eu à subir une attaque de brigands, c'était dans l'ensemble la même caste de pouilleux, prolétaires échappés des usines de la Péninsule et quelques puritains religieux souhaitant renouer leurs liens à la Mère-Nature. Si seulement s'ils savaient qu'ils étaient tombés dans le trou du cul d'Arcam, songea amèrement Philippe en posant la main sur le revolver qui pendait à sa ceinture. Oh il y avait bien deux prêtres la Dame-Dieu à Sybronville qui tenaient un petit temple. Ou du moins une petite clairière. Le premier était un petit homme plaidant la paix et l'amour. C'était une véritable bonne âme, peut être la seule à des lieues à la  ronde. La seconde était une grande blonde élancée aux beaux yeux violets. Elle avait souvent ouvert ses cuisses à Philippe. Comme elle était une des rares à ne pas avoir la chaude-pisse également à des lieues à la rond, il ne le partageait qu'avec une poignée d'hommes, encore sains comme lui.

Enfin... C'était pour la petite histoire. Le garde-loi jeta un regard mauvais et plein de défi à la foule en faisant scintiller son insigne porté au niveau du cœur. Dans les faits, cela avait appartenu à l'uniforme d'un constable de Montvif - ce qui expliquait en partie le surnom de Philippe - mais il montrait clairement à tous les joyeux larrons qui étaient le véritable maître de la ville avec ses comparses. Le message se devait être clair. On n'attaquait personne. Enfin... Les résultats étaient là souvent. Ce qui n'empêcha pas Philippe de sursauter au claquement du coup de feu. En une seconde, son arme était dégainé et son pouce pressait le chien. Mais les tirs venaient de la grande-rue, si cette piste boueuse méritait bien ce nom. Philippe s'y rendit à grands pas et y découvrit une scène des plus cocasses.

Un nain, une vachière et un orpailleur se battait apparemment. Une escarmouche des plus classiques dont l'enjeu devait être le sac d'or qui tressautait sur les épaules de la femme. Philippe commença à courir dans sa direction et n'hésita. Il leva son arme et tira trois coups, peu importait la foule derrière le canasson. Une balle atteignit la monture en plein boulet et il ralentit dans un hennissement de douleur. Le garde-loi accéléra et bondit sur la fuyarde la percutant de plein fouet. Ils roulèrent au sol et Philippe passa par dessus, bloquant son bras et en baissant le foulard de la criminelle. Mignonne mais sans plus. Il lui écrasa allègrement le cou de son avant-bras pour l'empêcher de se débattre et commenta d'un ton cynique.

"J'ai vu des veaux plus beaux que ça. Déception."

Le bruit des haches fracassants le cheval, désormais mort et réduit à l'état de charpie lui fit relever la tête et froncer les sourcils devant l'étrange scène d'un nain penché sur un cadavre de presque trois fois plus gros que lui. Il ouvrit de grands yeux de surprise avant de secouer la tête de dépit.

"Oh bordel, qui a lâché l’équarrisseur sur la bête ? VOUS LA ! Allez me chercher l'autre couillon d'Arcam. On a besoin d'opium pour calmer le nain ! lança Philippe à la jolie nouvelle aux deux tresses.
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeMar 24 Avr 2018 - 12:24


Elle glapit lorsque le bras du garde-loi lui écrasa la trachée. Elle tenait encore son arme mais elle était coincé dans sa veste de cuir. Elle  s'immobilisa donc et renversa au maximum la tête pour tenter de prendre un peu d'air. Ses cheveux roux dégagé de son chapeau glissèrent de son visage poussiéreux, dévoilant un œil gauche qu'elle gardait obstinément clos.

Bon, le bon point c'était qu'il n'avaient visiblement pas encore reçu le signalement et la prime qui allaient avec l'avis de recherche de la Vipère. Ne connaissant pas son véritable nom, le Sherif qui l'avait édité s'était décidé pour ce cliché des plus passe partout. En réalité, il voulait la surnommer le Crotale, ce qui aurait été beaucoup plus proche du compte, mais on lui avait fait entendre que tous le monde aurait cru qu'il s'agissait d'un homme et il ne valait mieux pas embrouiller son monde.

Devant le cynisme de l'autre taré, elle voulu rétorquer ce qui ne pouvait être qu'une insulte bien sentie sur la copulation intempestive du dit cynique avec des vaches, mais il aurait fallut qu'il lui reste la moindre once d'air dans les poumons. Heureusement pour la conscience qui commençait à la quitter, la surprise de quelque chose qui se passait juste au-dessus d'eux le fit relâcher son étreinte. En toussotant, la voleuse put reprendre de quoi survivre et surtout faire fonctionner ses méninges. Bon... Il n'y avait pas trente-six solutions. Elle prit la plus grande inspiration possible et tenta un sursaut, comme elle l'aurait fait pour déséquilibrer l'homme qui la contraignait. Enfin presque...

Évidement, un coup et il la reprit plus fermement au collet, mais elle parvint à saisir son regard et fredonna quelques notes avant qu'il ne l’assomme définitivement... ou pire. Au moment ou le silence se fit, relâchant l'emprise de l'illusion, le cliquetis caractéristique d'un chien armé retentis entre eux. Elle usa le peu de souffle qu'elle avait retrouver pour appuyer son expression goguenarde.

- J'ai connu des bœufs avec plus de couille.

Le canon de métal qu'elle avait décoincé de sous son dos par les précédentes manœuvres s'appuya sans hésitation sur l'entrejambe du garde-loi.

- Alors ? Qu'est-ce qu'on fait ? " demanda-t-elle d'une voix sifflante.

Au moindre mouvement vif, elle tirerait. Si elle se sentait de nouveau sombrer vers l'inconscience, elle tirerait. Le corps de son agresseur, placé au dessus d'elle, la protégeait de la plupart des éventuels tirs de la part d'autres héros du moment. Malgré ses joues marbrées de rouge à cause des mauvais traitements qu'elle venait de subir et sa lèvre éclatée par la chute, elle souriait.

Bon... Peut-être plus pour longtemps, qui sait ? Si les autres se foutaient de la virilité du garde-loi elle serait bien obligée de céder. Mais elle pouvait bien s'offrir un peu de panache, non ?

Elle la sentait quand même mal cette histoire...
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeMar 24 Avr 2018 - 18:47

Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] Krpf


- Sympa le comité d’accueil.

Et v’la. C’toujours pareille. Dès que je débarque quelque part, faut toujours qu’un couillon ou une couillonne s’adonne à un quelconque cambrio-je-sais-plus-quoi. Et l’ôtre gnome là, à peine le canasson par terre qu’il dégustait d’ja ses tripes. Juste à côté, un type qui m’regarde de travers, se demandant certainement pourquoi j’retenais pas mon chien en laisse.

- Eh mais m’regarde pas comme ça, j’le connais pas c’bestiau. Z’avez qu’à appeler la SPA

Et si seulement cela s’était arrêté à ça. Déjà qu’un con a tiré droit sur la foule, blessant deux malheureuses putains qui avaient perdu trois tailles de bonnets à cause du trou qu’il avait dans leurs nibards. Mais nan, fallait que ça continue. Ce même con attrapa la couillonne, se lançant dans une soi-disant battle qui ressemblait plus à un mauvaise baise qu’autre chose.

J’ai cru un moment que j’allais me casser, me faufiler dans la foule et m’tirer vite fait bien fait. En plus, cela m’aurait très certainement permise d’échapper au gros pot de colle, c’était donc le plan idéal. Mais v’la, comme précisé, cela faisait trous jours que j’avais rien graillé, j'pouvais donc pas m'aventurer hors d'la ville sans provisions.

C’est en fixant ces deux clows là, qu’une idée m’est venue. Ils semblaient vouloir mettre de l’ambiance, alors pourquoi pas les aider ? D’un coup sec, j’ouvris un brin ma chemise puis je me suis mise à gueuler tout en tournant autour des deux corps à terre.

- ALLAY MESSIEURS. LANCEZ VOS PARIS ! SUR LE DESSUS, NOUS AVONS « BAISEUR DE BOVINS AUX P’TITES COUILLES », EN-DESSOUS, NOUS AVONS « LA ROUQUINE A LA GROSSE BITE ». D’APRES VOUS, MESSIEURS, mesdames aussi mais seulement si vous avez du fric, QUI REMPORTERA LA VICTOIRE ? LE BAISEUR VA-T-IL FINIR CASTRE OU LA ROUQUINE VA-T-ELLE FINIR ETOUFFEE ? ALLAY VENEZ, VENEZ, SOYEZ PAS TIMIDES MES MIGNONS.

Un p’tit coup de nibards par-ci, un p’tit coup par-là et voilà qu’un cercle se forma autour de l’attraction pendant que j’récoltais tranquillement le fric. Au bout d’un moment, fort rapide, je m’étais tourné vers la miss couchée par terre, pour lui lancer un petit regard comme je les aime.

- Eh, poulette. Trois contre un pour ta belle gueule. Comme quoi viser les couilles, ça les fait toujours tous frétiller.

Et voilà. J'avais dorénavant de quoi m'payer quelques jours de provisions, si pas plus. J'avais donc plus rien à foutre là.  

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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeMar 24 Avr 2018 - 20:40

Un peu de zic


Au milieu de cette scène, je me contentais de regarder. Les mains dans les poches, j’observais avec contemplation l'agitation ambiante. C’était juste magnifique. En un mouvement, mon oeil embrassait tout un panorama de beauté. Une belle rousse en train de se battre contre mon cher ami Phil. La dresseuse de Naine en train presque montrer ses nibards pour des paris. Un sale nain en train de charcuter un cheval. C’était du bel art, symbole du barbarisme dans cette nouvelle frontière. Voilà ce qu’Arcam cherchait ! Tous les vices de l’humanité réunis en une scène.

Ça méritait une belle peinture !

Cependant… Cependant ce n’était pas bon pour les affaires.

Plutôt, ce n’était pas bon pour le Culte. Ces nouveaux colons étaient des débiteurs, la ville devait vivre d'un chaos harmonieux. Pas cette merde que je voyais. Bon, il était temps d’intervenir. Deux hommes de mains sortirent du Bordel armés de leurs fusils, prêt à défendre le commerce. Bon, ils était là pour la sécurité et pouvaient bien se charger aussi de ma protection.

Maintenant, il était temps de faire régner la loi. Et avec classe qui plus est ! Première acte, je m’approchais du nain qui s’occupait toujours du cheval, mon flingue à la main. Une balle dans la tête. Direct, là. Sa cervelle gicla sur le flanc noir de l'animal. Il s'effondra la hache encore à la main. Il ne manquerait à personne celui-là. C’était une bonne justice.

Paix à ton âme, cheval.

Deuxième acte !

Je m’approchais de la femme au beaux nibards et de ce charmant petit couple. Je sortis mon flingue, je tirais une balle sur le sol proche de ces bagarreurs, les immobilisant encore plus qu'ils ne l'étaient déjà. Puis, une deuxième et une troisième pour obtenir leur attention pleine et entière. Bon, c’était aussi un bon moyen de calmer les ardeurs des spectateurs.

Au-devant de la scène, il était temps de me faire connaitre. Puis, une belle rousse et une belle brune, je devais faire mon bel homme !


« Paix et amour mes chers amis » dis-je en souriant « non, sérieux, vous êtes en train de niquer mon affaire. Là, je ne peux pas le tolérer. Même si j’aime votre belle scène très… Tendancieuse »
je les regardais un moment et d’un geste nonchalant « Toi, miss rouquine, je t’offrirais des hommes avec des couilles dans mon bordel. T’inquiètes, ils te feront jouir et c’est gratuit. Toi, mon ami, je t’offrirais Alicia, elle prendrait plaisir de t’attacher et une ristourne sur les nouvelles arrivés d’armes. »

Puis, mon regard se porta sur la femme aux beaux nibards et je la pointais d'un doigt tout a fait professionnel. Je lui lançais un sourire malicieux avec un regard un brin complotiste. Cette femme, je la voulais. Elle me ramènerait un tas de pognon. Sa voix et sa folie était très bon pour attirer la clientèle.

« Toi, bosses pour moi. Tu gagneras gros avec moi. Argent, homme pour baiser, logement gratuit. »


En levant mes mains, je les regarde tous.


« Bon bon ! arrêtons un peu ce bordel non ! Je vous invite chez moi.» montrant le bordel du doigt « c’est mieux que de se disputer. »

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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeMer 25 Avr 2018 - 14:37


Génial, une musicienne pensa sobrement Philippe en ajustant sa prise. Les hurlement des prostituées du saloon du coin tenaient plus de l'égorgement de truies que de mélodies. Qui plus est la jeune femme avait un joli minois. Plus qu'il ne voulait l'admettre mais en même temps c'était en comparaissant avec les bovins de Sybronville. Le timbre de voix était plus joli qui est plus, un petit ténor pour l'accompagner et on aurait un excellent duo pour chanter quelques joyeuses balades dans les Plaines de la région et...

Putain. Une magicienne. pensa sombrement Philippe lorsqu'il sortait la pointe d'un canon s'immiscer sur sa paire d'outils de reproduction. Merde alors, une salope des arts thaumaturgiques. De mauvais souvenirs se réveillèrent dans la mémoire du garde-loi.  L'humiliation, la fuite. Le meurtre. Le sang. Un frisson le parcourut et une étincelle douloureuse s'alluma dans son regard. Vite remplacée par l'envie de meurtre. Combats ou fuis. Il avait choisi.

Les coups de feu qui claquèrent le firent prendre conscience qu'il allait resserrer sa prise sur le cou fin de la rouquine, ce qui était une très mauvaise idée. Philippe tenait à avoir une descendance. Peut être pas, pas dans le feu de l'action des Plaines mais tout de même. Il jeta un regard défi à sa victime et retira lentement son bras. Avant de l'attraper par l'arrière du crâne et l'embrasser. C'était un baiser froid, forcé et quelque peu surprenant. Aussi profita t'il de l'instant pour forcer l'arme de la femme de débarrasser le plancher de son intime partie avant de la repousser en arrière et lui donner une tape sur le front. Il se releva en dégainant son pistolet qu'il braqua sur la femme au sol. Mathilde et MacArthur sortirent également de la foule, chacun ayant son arme tourné vers l'un des protagonistes de l'affaire. Philippe regarda la voleuse et lui lança un clin d'oeil.

"Même pas besoin de tours de passe-passe." lâcha t'il un ton faussement détaché avant de regarder les autres. "Putain de merde ! Je devrai tous vous envoyer vous faire enculer par Tyria ! On parie pas sur un représentant de la loi ! Jenkal, fils de la pute d'Arcam, on sait ce que valent tes trous à merdes  et à chaude-pisse. On ne tue personne sans sommation ici ! Même pas un putain de nain ! Vous m'emmerdez ! Tous ! Allez on embarque ça. Putain."

Fierté malmenée et blessée, Philippe donna un coup de pied dans le sac rempli d'or qui s'ouvrit, faisant miroiter les quelques grammes échappés. Il se pencha non pas pour attraper le métal précieux mais bien pour faire se relever la vachière. Les trois fantastiques, accompagnés par les représentants de la loi furent rapidement amener dans un petit poste qui représentait le sanctuaire des garde-lois. Trois cellules s'alignaient, dans laquelle dormaient quelques soifards de la veille. Aussi les prisonniers furent assis sur une chaise tandis que Philippe attrapait une bouteille de mauvais whisky dont il siffla le fond en quelques gorgées. Calmé, il en ouvrit une autre, s'en rinça la gueule et la tendit vers la rouquine.

"Bon vous êtes qui ? Ouvres pas ta gueule Jen. Je sais qui t'es. Tu vas juste passer quelques minutes ici et on te fait sortir avec un blâme. T'as bien de la chance de fournir la ville en putes et en armes..."
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Cécilie de Missède
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeMer 25 Avr 2018 - 20:06


LE SALOPARD !

Elle s'était faite avoir comme une bleue !

La seconde d'avant, le regard de l'homme qui la surplombait lui avait donné froid dans le dos. Il allait la crever ! Il allait vraiment la crever ! Son bluff avait foiré et il allait l'étrangler ! Il était si proche qu'elle avait vu sa pupille devenir fixe. Comme voilée. Elle avait tout juste serré les dents pour s'obliger à appuyer sur la détente quand une douille avait atterrie près de sa tête, évitant à tout le monde une fin des plus funestes.

Son estomac avait fait un bon à la seconde détonation mais elle était encore vivante ce qui voulait dire qu'elle n'était pas la cible de ce déchainement de poudre. Mauvaise nouvelle, son adversaire non plus puisqu'il ne s'avachit pas comme une lourde loque. Un peu échaudée par son absence totale de plan pour se sortir de ce merdier et par la pluie de balle qui semblait pouvoir s'abattre à tout moment sur sa tête, elle ne voulait pas pour autant se laisser démonter et avait écarté son arme au rythme que le garde loi avait choisi pour écarter son propre bras.

Elle s'attendait à un coup de boule, une balle en pleine gueule ou un coup de genoux dans les côtes mais ça !

L'insulte qu'elle voulu lancer par réflexe ne fut aucunement à l'avantage de la voleuse. Son poing se serra en un crochet mais il l'avait déjà repoussée sur le sol. Il se leva d'un bond. D'un coup de pied, il fit sauter le flingue de la main de la rouquine et elle n'avait eut le temps que de se remettre à genoux avant de se retrouver à nouveau braquer... Et cette fois pas possible de feinter.

Une fois de plus, elle fut obligé de s'immobiliser, les mains bien en évidence. Très vite, elle se retrouva avec un autre débile dans son dos pour lui agripper le bras en une clef assez humiliante à défaut d'être réellement douloureuse.

Rouge de rage, les dents serrées, la voleuse cracha sur la terre sèche pendant que ce bouffon se pavanait comme un coq. Ses cheveux roux retombaient devant la moité de son visage, cachant son œil clos.

Sale couillon baiseur de porc...

C'était pas l'envie qui lui manquait, mais quelque chose lui disait qu'elle n'avait pas intérêt à mettre en colère le type qui braquait une arme sur elle... Pas pour l'instant en tout cas.

On la remis brutalement debout sans la lâcher et on l'entraina dans un troupeau de pouilleux. En passant près de la timbré qui avait lancé les paris elle lança avec un sourire bravache :

- Pense à ma commission. Je reviens la chercher dans une minute.

Certes, ça aurait été plus convainquant sans la lèvre éclatée, le soleil dans la tronche et la gueule de déterré, mais c'était toujours ça de prit.

Dans le bureau du garde-loi, il y avait déjà beaucoup moins de soleil. On la jeta grossièrement sur une chaise où elle s'écrasa avec un grognement désagréable. Génial... Appréhendée... D'après ce qu'elle voyait sur les murs, sa première impression était juste, la récompense pour sa capture n'était pas encore épinglée... Elle avait déjà du bol qu'elle ne soit pas arriver avec le train du jour, c'était encore ce qu'il y avait de plus probable... enfin il ne fallait pas crier victoire trop tôt. Une fois que ça serait fait, elle doutait avoir la moindre chance de s'en tirer étant donné le nombre de zéro grandissant à chacun de ses casses...

Méfiante, elle loucha un moment sur la bouteille que l'autre grand con lui tendait avant de la prendre et de s'en envoyer deux bonnes rasades derrière le col... ce qui l'obligea a réprimer une grimace à cause du passage de l'alcool fort sur sa lèvre ouverte.

Comment elle allait pouvoir se tirer de là... Elle doutait que la technique de bookmaker improvisée - c'est à dire balancer un décolleté plongeant sous le nez de ces types - ait le moindre effet. Feignant l'assurance, elle prit une troisième gorgée pour se donner du cœur au ventre et s'essuya la bouche d'un revers de manche en cherchant le regard des trois mascottes de la ville... Putain elle était mal barré...

- Lily... Cécilie Spring. Mais tout le monde m'appelle Lily. " Elle se renfonça sur le dossier de sa chaise définitivement inconfortable, et passa nonchalamment la bouteille à son voisin, celui qui s'appelait visiblement Jenkal. " Pour le nain. Ce salopard a buté mon cheval. " Les mains libres, elles croisa les bras, les pieds bien campés. " Je suis juste quelqu'un qui cherche à se faire du fric autrement qu'avec son cul... Et qui se retrouve sans un rond, sans cheval et sans chapeau. Personne n'a pensé à le ramasser je suppose ? "

Son oeil bleu souriait... Même si à l'intérieur, elle était à peu près aussi ferme et assurée qu'une nouille cuite.
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Gwen Fomori
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeJeu 26 Avr 2018 - 0:21



Un peu de musique ?

Le Crépuscule de l'Anaëh approchait lentement mais sûrement, n'en déplaisent aux plus fervents traditionalistes. C'était un fait. Oh, Gwen s'était bien pris le chou avec eux. Elle avait essayé de raisonner "les siens", mais enfin, elle avait grandi ailleurs, et on ne pourrait jamais lui excuser poliment son passé.

Alors elle leur avait dit merde. Pas de modernisation, pas d'alliance avec les Drows, pas de front commun. On laisserait le Royaume les grignoter comme des merdes, comme il le faisait au demeurant pour les Nains et les Drows. Comme il l'avait fait pour les lointaines terres du couchant, avant que les colonies là-bas ne se mettent à réfléchir par elles-même, les penseurs remettant en cause l'autorité des monarques ... Sûrement un coup des gens de Meca ou de Nelen, ça, ou des philosophes elfes. Des élections, pensez-vous !

Toujours était-il que tout ce capharnaüm n'avait pas empêché Gwen de tracer sa propre voie, fidèle à elle-même puisque personne ne semblait intéressé par ce qu'une vénérable pirate retraitée de 1600 ans avait à dire. Elle avait quitté la course, pensez-vous, car il fallait bien vivre avec son temps. Elle avait été exploratrice, entre autres, aventurière, mais maintenant ? Maintenant, elle était riche ... Riche et influente. Une longue histoire.

Madame Gwenayelle du Fomoire. Rien que ça. Tout un programme.

Un programme qu'on avait pu entendre arriver de loin pour une raison bien simple : il avait abattu le silence sur toute la province. Avec l'arrivée de la chevauchée terrible de la Notable, toutes les conversations qu'on aurait pu entendre sur la grand-rue avaient laissé leur place à un silence pesant, au passage venteux des virevoltants et au claquement d'une vingtaine de paire de sabots.

Le train venait d'arriver, et on avait manqué de venir quérir Madame du Fomoire ? Grave erreur. Est-ce que cette bande de paysans avait oublié qui avait payé pour raccorder leur fange au monde civilisé ? Qui s'était entretenu avec le Vice-Roi local ? Qui avait joué de ses contacts auprès des Chemins de Fer Royaux ?

Une bande d'ingrats. 1600 ans et tout semblait se passer comme au premier jour. Aucun respect. Les Humains dans toute leur splendeur !

Le concert de sabots, emmené par une grande femme dont la tenue sortait tout droit d'une autre époque - Du Néo-Classique, la dernière tendance à la mode chez les grandes dames de la Péninsule - , s'arrêta devant le saloon, ignorant bien la cabane des garants de l'ordre locaux. Elle mit pied à terre, suivie de sa bande d'hommes de main - tous armés de carabines ou de revolvers, évidemment -, avant de se diriger vers la porte. Si elle paraissait presque affable, ses hommes ne l'étaient pas : en témoignent leurs élégants costumes et chapeaux à large bords aimablement garnis de ceintures de munitions et de couteaux de chasse. Du reste, un bon nombre d'entre eux avaient une carrure et une peau d'ébène caractéristique des Drows, les terreurs des Grandes Plaines. Une main d'oeuvre que Gwen affectionnait tout particulièrement pour sa pugnacité envers les locaux - au demeurant justifiée par les exactions des armées royales, mais cela était une toute autre histoire ... -

Il était temps de faire de la diplomatie pour rétablir chez ces bouseux un semblant de cohérence. L'heure de collecter les impôts était arrivée.

Si le silence amené par la chevauchée aurait pu facilement être ignoré, ce qui suivit le serait bien plus difficilement.

Il ne fallut pas longtemps à Madame Gwen pour se trouver un perchoir, au dessus de plusieurs caisses en bois, pour se faire tendre un porte-voix en zinc, et pour déclarer à qui voulait bien l'entendre :

" Chers Habitants de SybronVille ... J'ai conscience que mon retour en ville puisse faire resurgir quelques souvenirs douloureux à même de vous donner la très discourtoise idée de vous terrer en intérieur. Je tenais néanmoins à vous féliciter pour la rénovation du saloon qui fait honneur à votre résilience. Ceci étant dit, laissez-moi vous rappeler qu'il est malheureux pour moi d'avoir à me déplacer à nouveau pour vous rappeler, encore une fois, que votre occupation de ces terres et l'exploitation des filons aurifères voisins est directement relative au paiement d'une concession dont je n'ai, ce mois-ci encore, pas vu la couleur. Ceci, alors même que mes efforts ont permis l'ouverture d'une ligne de chemin de fer !..

Chers Amis, voilà qui nous amène à une question simple : Où. Est. Mon. Argent ?
" Elle martela ces mots avec force, les accompagnant d'un geste de la main propre à appuyer ses propos, " Une question à laquelle j'aimerais une réponse rapide, de préférence avant que mes employés ne prennent sur eux de mettre un terme, par le feu, à ce que je ne pourrait qualifier malheureusement que de Havre d'Anarchie... "

Oui, la situation à SybronVille était loin d'être idyllique, et l'Est Sauvage ne l'était pas seulement pour ses bêtes ou ses tribus de Drows, il l'était aussi pour ses riches opportunistes aux dents longues, prêts à tout pour récupérer leurs investissements !
Gwen Du Turfu, piégée dans des modes du passé:

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Alanya de Saint-Aimé
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeJeu 26 Avr 2018 - 15:17


Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] 61839d69e61691f1f46593254391c72b06fe4f92_hq
« Eh Annie, on est arrivés ».

Elle cracha un vieux glaviot qui lui collait le fond de la gorge depuis quelques temps déjà. Il n’y avait que lui pour la surnommer ainsi, et si elle s’en accommodait elle lui glissa un regard lugubre. Il mesurait deux bonnes têtes de plus qu’elle le con, il était pourtant aussi épais qu’une brindille. Même elle qui n’était pourtant pas épaisse, pouvait lui faire de l’ombre. Foutre-Néera, si on lui avait dit qu’un jour elle se coltinerait son frangin jusqu’à la mort ! Elle n’avait pas eu le cœur de dire non à leur pute de mère – quand cette dernière, toussant du sang lui avait demandé de garder un œil sur le John. Ils l’avaient tous appelé ainsi et ce depuis toujours. Il était plus jeune qu’elle d’un an et certainement bien plus malin. Ses yeux en amende et sa peau blanche contrastait à merveille avec son aînée au teint hâlée par le soleil.

Ann – de son vrai prénom – avait les mains de ceux qui travaillent dur. Les cales s’étaient formées à force de labeur ; tantôt tannées par les rênes, tantôt par les cordes, elle n’avait jamais compté ses efforts. Tout ce qu’elle avait toujours souhaité, c’était de se barrer loin. Loin du bordel de Thaar où elle avait grandi, loin de cette chienne de ville qui puait le stupre et l’alcool. Elle n’avait guère la prétention des audacieux : elle ne souhaitait pas devenir riche. Elle se contentait parfaitement de bouger de port en port, sans attache ni famille. Elle voulait vivre au rythme de ses humeurs, visiter le monde et même au-delà. D’aucun n’aurait vu briller au fond de ses prunelles bleutées une âme d’aventurière. Ce qu’elle souhaitait c’était de vivre tout simplement ; et de mourir jeune, avant que sa carcasse ne l’empêche de bourlinguer d’un endroit à l’autre. C’est alors que presque naturellement, elle avait appris avec les meilleurs de leur genre. Caressant machinalement son colt, elle lança le brin de blé plus loin.

« On fait l’contrat et on se tire le John, compris ? »
« Oui m’dame ! »
Alors que leurs chevaux allaient gaiement, elle asséna une claque derrière la tête du grand bonhomme. « Jte connais ! On fait l’contrat, et c’est tout tu m’entends ?! »
« La dernière fois, on est resté à cause de toi ma vieille ».

Elle grogna et pour toute réponse lança son canasson dans un petit galop pour le distancer. Il n’avait pas tort le salop. Leur escale à Ydril, quoique bien payée, avait été ponctué d’un retard incommensurable. Et c’était comme ça à chaque fois qu’ils y retournaient. Là-bas l’attendait quelqu’un. En vérité, elle ne savait pas trop si elle l’attendait vraiment, mais c’était tout comme. Sandy « La Chaude » était une belle plante enchaînée à un établissement qui obligeait Ann à la partager. Lorsqu’elle arrivait dans la ville Péninsulaire, elles y passaient toutes deux des jours magnifiques : l’une épuisant sa bourse en remplissant les coffres de la maison de passe, l’autre en offrant ce dont elle avait toujours eu besoin. Elle était réconfortante Sandy, et si douce avec elle ! Ses longs cheveux blonds souvent noués avaient un air bien moins sage lorsqu’au matin Annie quittait les draps froissés. Elle partait toujours sans un mot et sans promesse de retour. Une bien étrange relation que ne comprenait guère le frangin qui –même s’il acceptait la situation -, s’en retrouvait bien dans la merde lorsqu’ils n’avaient plus un rond en poche.

Néanmoins, c’était sans grand mal qu’on leur offrait du boulot. Ici ou ailleurs, peu importait. Ils étaient bien assez connus pour n’avoir à chercher. D’ailleurs, d’Ydril à Thaar, ils apparaissaient presque comme de vraies légendes. Nul n’ignorait la dextérité d’Ann, pas plus qu’on ne minimisait la ruse du John. La paire s’était illustrée plus d’une fois dans des chasses à l’homme, et s’en était toujours sortit indemnes. « Mort ou victorieux », scandait son frère dans les bars lorsqu’ils débutaient alors, il y a huit ans de cela. Aujourd’hui, plus rien n’était pareil. Ils avaient des contrats juteux offerts par des mandataires fortunés. Et c’est comme cela – presque aussi bêtement -, qu’ils s’étaient embarqués dans une traque longue de maintenant trois mois. On cherchait quelqu’un (qu’on ne savait ni homme ni femme), un voyou qui s’amusait à courir le monde en vidant les coffres de quelques banques de campagne, en mettant main basse sur de nombreuses terres agricoles et quelques exploitations. C’était dans l’espoir de remonter jusqu’à cet être que la fratrie se rendait à Sybronville.

Le patelin quoique rustique, offrait une belle quantité de bouseux. L’avenue principale grouillait de petite gens : des paysans, des soifards, des marchands, des bandits ; mais c’était bien la seule qui montrait une telle agitation. Les quais de la gare étaient dégagés, le train avait dû arriver quelques temps avant eux. Ici, il en passait deux par jour – un exploit disait-on ! On y chargeait la plupart du temps plus de bestiaux que d’hommes, m’enfin, cela faisait la fierté de cette petite bourgade perdue au milieu des Terres Stériles. Ils mirent pieds à terre bien vite, et arrêtèrent un vieillard qui avançait difficilement : celui là au moins de pouvait guère se résigner à avancer plus vite qu’eux pour échapper à l’interrogatoire. On n’aimait pas beaucoup les étrangers dans le coin. Le chapeau enfoncé sur la tête, elle restait bien planquée derrière son frère qui s’avança tout sourire :

« Aimable Monsieur, nous cherchons quelqu’un qui pourr… »
« Allez donc voir Philippe le Montvifois, saura vous répondre »
Interloqué par la promptitude de sa réponse, il resta bouche bée lorsque le vioc repris sa lente course sans demander son reste. Haussant les épaules en direction d’Ann qui ne sut retenir plus longtemps son hilarité, ils se mirent à chercher durant quelques minutes le susnommé. Ce n’est qu’au bout d’innombrables efforts qu’un courtaud gaillard lui indiqua un bâtiment à la peinture écaillée quelques mètres plus en avant : « L’est là-bas, dans la cahute du sheriff vot’ loustique mais vaudrait mieux pas l’asticoter. On n’aime pas bien les fouineurs par ici ».

Et quel amas se fût ! une femme, un nain, une autre beugleuse, quelques type derrière les barreaux, un type louche et un autre type louche occupaient presque toute la largeur de l'édifice. L’on eut vu se dessiner sur le visage de la belle un petit sourire narquois : c’était donc partout la même merde. N’attendant même pas le John, elle s’avança. Il était pourtant presque normal de la voir s’effaçait lorsque venait l’heure des discours, son frangin était bien plus habile qu’elle dans ce domaine. Il fallait avouer qu’elle maniait mieux le pistolet que la langue la p’tite !

« Eh là ! Quand vous aurez fini, vous pourrez m’dire qui de vous est Philippe machin ? ».
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La Renarde
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeSam 28 Avr 2018 - 17:25

"Bon vous êtes qui ? Ouvres pas ta gueule Jen. Je sais qui t'es. Tu vas juste passer quelques minutes ici et on te fait sortir avec un blâme. T'as bien de la chance de fournir la ville en putes et en armes..."

- Lily... Cécilie Spring. Mais tout le monde m'appelle Lily. " Elle me passa nonchalent la bouteille . " Pour le nain. Ce salopard a buté mon cheval. "Je lui adressais un sourire courtois en guise de gratitude" Je suis juste quelqu'un qui cherche à se faire du fric autrement qu'avec son cul... Et qui se retrouve sans un rond, sans cheval et sans chapeau. Personne n'a pensé à le ramasser je suppose ? "

Ha le bon vieux Phillipe avait toujours besoin de montrer son autorité. Ha le bougre, il avait déjà du mal à se faire respecter. Puis, bon, s’envoyer en l’air avec une prêtresse néerite enlevait déjà la belle notoriété du Garde Loi. Lorsque la belle rousse avait fini de parler. je pris sa bouteille. Avant de boire, il répondit à la phrase de ce bon vieux phillipe. Alors, j’esquissais un sourire, un sourire radieux sur mon visage.

« Philipe tu dis de la chance à mon égard ?  Je sers mon culte et je me démène comme vous à vivre bien dans ce monde plein de vice. Sans vulgariser vos oreilles, la vérité est là.  Il y a des gens qui se font enculer et d’autre qui encule. Bah, moi j’encule. » je bue une gorgée « T’es une putain qui sert la ville, je suis une putain qui sert la ville. On est tous des putains de toute façon…Puis, sois content, je monopolise tout le trafic pour que tu puisses vivre pénard avec ta donzelle Néérite.  Avec moi, il n’y a pas de problème. A thaar la drogue est un sujet de guerre ! Tu vois, je suis un homme de paix et amour. Je suis comme cette Rousse courageuse, je ne veux pas donner mon cul ou mes couilles à des bourgeoises comme un mendiant. »

Ha oui, c’était une belle philosophie. Dans certaines régions de la Péninsule, les hommes du gouvernement avaient tendance à criminaliser la prostitution, l’alcool et la drogue. Bien sûr, c’était là le problème. Si vous interdisez ce plaisir, les gens vont se fournir ailleurs. Il y aura des trafics donc des conflits…et des morts. Interdire était une mauvaise chose, il faut offrir à ces gens le plaisir s’assombrir le vice. Finalement, je suis un mal nécessaire, un homme de bon cœur qui fournit ce que le peuple à besoin. Sachez une chose, la plus grande vérité est là ! La bouffe et le sexe est la drogue de l’humanité, ma drogue primale qui existe depuis la nuit des temps. Interdire, limité ou autre, vous ne pourrez jamais enlever ces deux besoins. Mon métier ! Ma profession au sein du culte d’ARcam est d’assouvir cette passion, de la canaliser. Suis-je méchant ? Non, bien sûr que non.
Puis, une nouvelle arrivante arriva dans notre discutions d’alcoolique anonyme. C’était une nouvelle Rousse qui se dressait fièrement avec ces petits nibards. Quelle femme de caractère, surement une petite chieuse qui fit sa loi.

« Eh là, le petit Phillipe c’est ce petit brun. Belle prestation de rentrer. J’avoue, un bel art ! » m’écriais je !
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeDim 29 Avr 2018 - 16:07

Spring ? Lily ? C'était un festival de tableaux idylliques de petite maison dans la prairie ? Philippe poussa un profond soupir. Il était habitué à avoir sa dose de cynisme mais son corps endolori faisait que la scène avait une saveur particulière. Il ne pouvait pas en vouloir à la jeune femme de se livrer au crime voir au banditisme. Dans ces terres perdues, c'était ça ou vendre son corps pour quelqu'une de son sexe. Elle avait fait son choix. A la fois le garde-loi la respectait pour cela mais en même temps, elle méritait la corde. Par Néera ! Pourquoi s’embarrassait-il d'une criminelle ? D'habitude une balle dans la nuque ou une pendaison publique réglait rapidement son dilemme. Peut-être était-ce dû à l'ensemble d'embrouilles qui semblait s'être abattu sur sa ville ? Il jeta un regard désintéressé à la bookmakeuse. Elle était bien faite, surtout avec ce bout de tissus plus qu'aguicher qui couvrait son principal attrait.

"Toi dégages. Désolé pour le nain. Mais c'est la règle ici."

Une fois, l'intéressée disparut sans être inquiéter davantage, Philippe s'assit derrière son bureau et rejeta sa tête en arrière. Il grogna en se massant doucement les tempes. La réponse de Jenkal ne fit qu'accentuer la migraine que le garde-loi sentait poindre au fond de son crâne. Il ne supportait cet homme. Déjà le culte d'Arcam était une quasi-hérésie à ses yeux mais celui là atteignait des sommets de ridicule. Mais l'organisme qui le soutenait était une nécessité douloureuse et suffocante dans les Terres.

"Jen, si tu es en vie depuis ce temps là c'est parce que tu es un putain de corbac. On te laisse te nourrir des cadavres et des restes de Sybronville. Alors n'exagères pas."
- Qu'est ce que j'aimerai te caler une balle dans ton petit cul. Fils de pute.
- Merci Mathilde. On a compris."

Mais l'arrivée de la nouvelle rouquine rompit tout court à toutes discussion. Aimablement présenté, Philippe jeta un regard noir à Jen avant de se lever. Il toisa un instant la jeune femme avant d'observer un point derrière. Il jura, attrapa son chapeau et sortit rapidement dehors. Moins de deux secondes plus tard, il était revenu une longue diatribe de charretier aux lèvres.

"Fomori est de retour." lâcha t'il finalement. Il secoua rapidement son cache-poussière et alla prendre un fusil à double canon scié qu'il cacha sous le large pan de son manteau. Mathilde et MacArthur s'activèrent d'un coup aussi et s'armèrent plus lourdement. "Vous venez avec moi." Moins d'une minute plus tard, le petit groupe écoutait la longue diatribe de l'elfe habillée à la Péninsulaire.

"Vous voyez la jolie elfe ? C'est Gwen Fomori. Celle qui se prends pour la reine elle-même. Elle tente de racheter les terres pour nous exploiter... Enfin bref une bonne saloperie que personne ne veut... Attendez on en reparle après."

Philippe s'avança.

"FOMORI ! On t'as déjà dis de foutre le camp. T'auras pas la peau de Sybronville toi et tes gros bras. Fous le camp."
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeDim 29 Avr 2018 - 16:43


A la façon qu'eut Lily de regarder le mafioso, il était clair qu'être comparé à lui ne la rendait follement jouasse. Elle ne récupéra pas non plus la bouteille. Fanfaronner en offrant une gorgée à ce type, oui, risquer de boire après un maquereau pareil, même pas en rêve. Elle ne savait pas si la syphilis se transmettait par la salive et n'avait pas envie de le vérifier.

Puis ça redevint le bordel. Une nouvelle venue avec des airs de mercenaire demanda à voir Philippe. Tout le monde fut entrainer à l'extérieur. Oh putain ça sentait pas bon. Il fallait qu'elle se tire d'ici. Dehors, des drows et des elfes avaient pris la place. Oh bordel. Oh bordel. Oh bordel. Mais pourquoi elle avait tenté son coup ici ?! Elle aurait mieux fait de pousser jusqu'à Dorn ! Une grande ville c'était toujours plus facile ! Elle avait été rendue trop gourmande par les titres notariés et et les magots planqués sous les matelas des grands ranchs ou plantations qu'elle avait traversé en allant toujours plus loin à l'est. Encore un peu et elle aurait réuni la somme totale. Il fallait qu'elle se tire de là et qu'elle retourne chercher son pactole.

Quand Mathilde la pris par l'épaule pour l'obliger à se lever et à sortir, elle se laissa faire.

- Ou est mon flingue ? "
répondit-elle seulement aux explications de Phil. Puis, plus pour elle même, elle murmura. " Ces types me foutent les glandes... "

Levant le nez vers l'elfe, ses cheveux roux cachant toujours près de la moitié de son visage, ainsi que l’œil qu'elle n'avait toujours pas ouvert, elle sentait la tension montée. Il fallait que cette mégère se casse, sinon, ils pourraient très bien tous y passer.
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitimeLun 7 Mai 2018 - 8:26

En l'absence de réponse de la part de Gwen en une semaine (au lieu de 24h Surprised) son tour est sauté !

Il est considéré que devant les menaces de Philippe et les airs farouches de Cécilie et Jenkal, elle s'est emportée et a décidé de raser la ville "puis ce que c'est comme ça !" en laissant un ultimatum à Sybronville;


Alanya c'est ton tour ! :)
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MessageSujet: Re: Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7]   Y'a comme une odeur de Poudre dans l'air ? [7/7] I_icon_minitime

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