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 Kahveka Ner'Val Do'Vehera

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Kahveka Ner'Val Do'Vehera
Drow
Kahveka Ner'Val Do'Vehera


Nombre de messages : 148
Âge : 35
Date d'inscription : 09/05/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  795 ans
Taille
: 1m90
Niveau Magique : Arcaniste.
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MessageSujet: Kahveka Ner'Val Do'Vehera   Kahveka Ner'Val Do'Vehera I_icon_minitimeMer 9 Mai 2018 - 13:12

Khaveka Ner’Val Do’Vehera

Nom/Prénom : Khaveka Ner’Val Do’Vehera
Âge/Date de naissance : 795 ans, né le 3 ième jour de la cinquième ennéade du mois de vérimios de l’an 214 du dixième cycle
Sexe : Mâle
Race : Drow
Faction : Eldéen
Alignement : Neutre Mauvais
Liens notables :

Particularité :

  • Son âge avancé déteint sur sa peau charbonneuse, lui offrant quelques reflets pâlots.
  • Initié au temple de Kiel, dont il a parfait avec le Grand-Prêtre ses techniques de tortures.
  • Possède un penchant prononcé pour tous les narcotiques, quels qu’ils soient.
  • Possède une connaissance poussée en alchimie, particulièrement en ce qui concerne les poisons.


Métier : Maître des ombres de la Garde Silencieuse
Classe d'arme : Corps à corps


Possessions & Equipements :

Du haut de ses presque huit cent années d’expérience, il a cultivé au travers ses multiples contrats une richesse plus qu’envieuse. Personne ne saurait discerner avec exactitude l’étendue de sa fortune, mais nombreuses savent qu’il n’existe que peu de choses dont il ne puisse coucher suffisamment de gemmes ou d’or pour se l’offrir. Ses innombrables contrats, autant fussent-ils d’espionnage ou d’assassinat, furent pendant longtemps son revenu principal. Ses années passées à Sol’Dorn, où il infiltra un groupe d’extrémiste au service d’Uriz, lui rapportèrent gros car il trouva moyen d’entretenir la revente de gemmes extraites du Vatna à la haute société de Thaar.

Propriétaire de maintes bâtisses au travers les profondeurs de l’Elda, de nombreux intermédiaires agissent comme les réels propriétaire. Bien que la renommée de Kahveka ne soit connue que de peu, la popularité de ces établissements en souffriraient de trop, si aux yeux de tous il en était le réel propriétaire. il en loue les locaux aux plus offrants, accueillant en leur sein autant la rapace que le gratin, qu’importe leurs besoins. Un groupuscule de prêtre fidèles à la plantureuse désirent s’astiquer le jonc en de sordides circonstances ? Pas de problèmes, du moment qu’ils en couchent le prix. Le but étant que tous pouvait y trouver leur compte, car c’est sur ces emprunts de locaux, qu’il permet aux recrues de la Dothka de se faire les dents sur le glanage d’informations.  

Apparence :

D’un prime coup d’œil vers lui, voilà un drow à qui l’on peut accorder sans hésitation quelques centaines d’années au vu de son faciès angulaire et au relief de sa peau irrégulier. Pas encore totalement creusées, ses joues légèrement amincies portent sur l’une d’elles une ridule plus prononcée, comme une ancienne cicatrice guérie depuis longtemps. Quelques ridules aussi parsèment son front ainsi que son menton à la mâchoire carrée, sans pour autant faire de son faciès une toile ancestrale et déplaisante à l’œil. Bien que frôlant les huit cent ans, son corps n’en est pas pour autant moins dépourvu d’une musculature plus qu’adéquate, son mode de vie obligeant l’entretient rigoureux de sa forme physique. D’une bonne épaisseur, ses biceps de même que la coupe de ses pectoraux, témoignent de sa passion à l’entraînement, ceci même si sa position de Maître des Ombres puisse l’en dispenser.

Issu d’une famille ne s’approchant en rien des Primas Sanguis, son bagage génétique lui aura tout de même fournit les traits purifiés de sa race, tels que deux yeux d’un vermeil intense et d’une chevelure aussi blanche que la soie. Ceux-ci justement, préservent une coupe ras-les-épaules de sorte à ne pas le gêner ses mouvements. Discrétion, subtilité, sont souventefois les qualités maîtresses du bon assassin. Pourtant, son attifement quotidien n’en faisait guère le reflet : des vêtements de bonnes factures, jamais encapuchonné –à l’exception d’une mission exigeant-, préservant un style régalien et nobiliaire qu’il emprunte, puisqu’issu de basse extraction.


  • Taille : 190 centimètre
  • Couleur des yeux : Vermeil


Personnalité :

Bel enfoiré. De toutes les manières de décrire l’homme malhonnête qu’il était, voilà sans l’ombre d’un doute la meilleure façon de le faire. Depuis son plus jeune âge, il cultive l’adrénaline que lui procure la sensation du danger. Insultes, manipulations, menaces : tout est permit pour attiser la rage, la peur ou la crainte d’une personne à laquelle il entretient de mauvais desseins. Et à ce sport, où agiter un drapeau rouge devant un taureau semblait suicidaire pour certains, Kheveka lui, y excellait. C’est d’ailleurs grâce à sa grande gueule et sa grande adresse pour se sortir du pétrin qu’on le recruta très tôt dans la Dothka.
Au fil du temps, il s’est assagit, sachant s’arrêter avant que la situation ne s’envenime de trop. Avec l’âge, ses ennemis ou ses cibles n’avaient plus rien d’enfants de cœur et dût adapter ses techniques de combat afin de s’assurer la victoire en toutes circonstances. L’assassinat, bien moins forçant et d’autant plus satisfaisant lorsque mené à bon terme sans résistance, se prêtait mieux aux tâches qu’on lui confiait à l’époque. Et ces assassinats, aussi nombreux furent-ils, lui confièrent dans un premier temps un détachement ennuyant pour la mort. C’était si simple. Quelques pas furtifs. La sulfureuse caresse de l’acier contre la gorge d’une victime et voilà, Teiweon pouvait accueillir une nouvelle âme en son royaume.

Du détachement à l’amusement, il dût pour poursuivre en cette voie, apprendre à tirer plaisir de ses contrats et missions. Ainsi commença son règne de la torture, où il perfectionna cet art parmi le culte de Kiel. Parmi ces détraqués, dont la douleur tirait pour certains autant de douceurs que la caresse d’une femme, Kheveka y trouva son compte en se satisfaisant de la misère de ses victimes. Il s’abreuve de leurs réactions, se nourrit de leurs plaintes et se complaît de leur longue agonie. Mise en scène tirées par les cheveux, doucereuses tortures et même, d’interminables supplices : tout était permis lorsque sous le couvert de l’intimité, Kheveka menait à bon terme le contrat qu’on lui avait confié.

Capacités magiques :

User de distraction, abuser d'une situation pour se mouvoir sans être remarqué, se fondre dans la masse pour atteindre sa cible : voilà commence procède l'assassin moyen. L'assassin d'excellence, en revanche, doit posséder une longueur d'avance sur ses disciples, sur ses cibles potentielles. Ainsi trouva-t-il le temps d'apprendre les secrets de l'art sombre, celui qui en maîtrise les ombres. Ainsi, même l'homme le plus prudent, celui dont la suspicion l'aura poussé à s'isoler de tous, de sorte à ne pas compromettre sans santé, ne saurait se prémunir d'une attaque aussi sournoise que celle d'un maître des ombres. Tapis dans les ténèbres, une enjambée suffit pour sauter d'un absence de lumière à l'autre. D'un souffle, il peut se mouvoir au travers la brumaille, projeter des reflets pour attirer l'attention et même, manipuler ces ténèbres à son profit ...

Son réceptacle, comme tout bon maître de l'art, ne le quitte que rarement. Pour ne pas dire jamais. Une chevalière passée à l'annuaire, joue cet important rôle dans la manipulation des ombres. Un œil à l'iris noir, dont le sang gorgeait le contour, décrivait à peu près ce bijou d'exception. Une caresse, aussi discrète que les mouvements dont il fait usage pour se mouvoir en silence, suffit pour manipuler ces ténèbres.

Une manipulation excessive de cet art lui confer des palpitations inhabituellement élevées, lui faisant parfois perdre les pédales. D'un sang froid inébranlable, ces tressaillements cardiaques compromettent sa subtilité légendaire, dont il doit faire usage pour mener à bon terme ses missions.






Histoire

« À peine touchais-je mes premières lames, qu’on me trouva aussitôt imprudent, insouciant. J’apprenais la voie des armes, comme tout bon militaire, à l’exception faite qu’au lieu de parfaire mes compétences, je m’arrangeais pour mettre mes concurrents en déroute. Ah! Pas que je n’avais aucune compétence pour le combat ; c’était chez moi un talent naturel. Et heureusement! Qu’aurais-je fait contre tous ces drow, qui voulaient ma peau à force d’être insultés ou volés ? Une masse de gens incroyable pensent que la rage, la colère rouge, tout comme le fit à notre Créateur et Père Uriz, octroie une force qui dépasse l’entendement. Ce que ces gens ne savent, en revanche, c’est qu’elle est dérisoire si elle n’est pas maîtrisée correctement. La preuve, je l’ai compris tout jeune lorsqu’un des Veldruk connu pour son adresse à la pique, a tenté de m’humilier en publique. Sauf que le pauvre frappa un os, lorsque j’ai révélé tout haut que son fils unique, n’avait ni les cheveux blancs ni les yeux rouges ; en outre, c’était un bâtard de sang-mêlé. Ce coup-là, son titre ne l’a pas sauvé de la risée qu’il s’est pris en pleine gueule! » Un sourire nostalgique déforma sa bouille sévère, alors qu’il se vautra d’avantage dans son siège, les deux jambes croisées sur une table de chevet.

« Évidemment, tu te doutes, l’homme l’a très mal prit et a bien tenté de me trouer la peau. J’ai souvenir comme si c’était hier : une veine partait de son œil et serpentait tout le long de sa tempe droite … Sa mâchoire menaçait d’éclater sous la pression, c’était de toute beauté. Moins amusant en revanche, ce fût lorsqu’il me sauta à la gorge en tentant de me tuer sous les yeux de toutes les autres recrues. » Il acquiesça quelques fois pour lui-même, songeur, puis sourit derechef, comme s’il était doux de se remémorer ce passage.

« Tu te souviens ce que j’ai dit ? Que le rouge n’aidait pas à voir ; la colère l’a complétement aveuglé. Il lui aurait suffi de tendre la main et de se saisir de sa lance pour me creuser un deuxième trou de cul au niveau du nombril. Plutôt, l’idiot s’est rué sans réfléchir et s’est buté contre un poignard que j’avais dissimulé dans ma botte, au cas où, tu vois ? » Il piocha du talon sur la plat de la table, faisant rouler au sol quelques ustensiles souillés, tout en démontrant un poignard qu’il gardait encore ce jourd’hui, masqué dans le creux de son bottillon.

« Enfin, même si j’ai gagné ce combat, j’ai su que ma vie était compromise. J’avais beau m’être défendu, j’étais tout de même coupable. Coupable d’avoir gagné, d’avoir survécu, en somme. Et j’ai bien cru que devant le regard agonisant du Veldruk, j’allais moi aussi y passer, vu le nombre de soldats qui sont venus arme au poing rendre justice à mon geste de félonie. Pourtant, je suis toujours là, à partager mon repas avec toi, alors, qu’est-il arrivé ? Je vais te le dire, j’ai eu le cul bordé de fortune. Des ombres, j’ai vu surgir un homme qui nous observait depuis le tout début et qui n’avait rien manqué de ce spectacle. Devant le regard stupéfait des recrues, il m’a invité à le rejoindre, sans que je ne sache de qui il en retournait. Pas que l’envie me tenaillait l’estomac, mais c’était ça ou d’affronter la poignée de Sargtlin, alors le choix fut bien aisé. Crois-le ou non, l’homme en question était un Velg’Laren de la Dothka, un vrai. Amusé par ma manière de me défendre et du fait que j’étais plus haïssable qu’aucuns autres qu’il avait croisé, il a décidé de me prendre sous son aile et de m’offrir la chance, l’unique chance de rejoindre ses rangs. Alors commença mon interminable formation dans la redoutable Dothka. » Il se frotta le menton, puis passa une main dans sa chevelure de soie, comme s’il chercha le restant de l’histoire.

« Depuis, j’ai dû faire ma place au travers les plus talentueux de tous les coupe-jarrets de l’Elda. J’ai dû respirer cette foutue plante de Jaress pratiquement tous les jours pendant une année complète. Sais-tu seulement le malaise qui peut s’installer lorsqu’on sait que l’on va inévitablement se frapper contre l’une de nos pires peurs à chaque fois ? C’est extrêmement angoissant. Au début. Puis après, l’on vient à la respirer parce qu’elle nous rappelle comme nous étions faible et vulnérable, avant qu’elle ne nous soumette plus d’avantage. »
Il décroisa ses jambes puis les rassemblas de l’autre sens, toujours bien calé sur sa chaise. Il tendit la main pour saisir une petite giberne potelée, dénouer la cordelette qui la scellait, puis en vidait le contenu dans sa pipe pour y mettre le feu et en prenne une première inspiration.

« Mais crois-tu seulement que c’était tout ? Des passes d’armes, des attaques surprises, des coups montés pour nous déstabiliser. Tous. Les. Jours. Et cette période encore, était à mes souvenirs la moins pire ; celle qui m’a le plus mise en souffrance, c’est lorsqu’on crut bon me donner quelques notions d’alchimie. Une matière que j’exécrais plus que tout à l’époque, car chaque produit que nous étudions, nous devions le tester. Sur nous. J’ai vomi à m’en incendier les tripes, j’ai perdu l’usage de ma main pendant une semaine, une fois. Si tu savais ce que peuvent faire les plantes, aussi jolies puissent-elles être, tu serais très certainement bien surpris. Mais enfin! Peu de temps après, on me jugea bien digne de mes premières missions. Tuer, c’est simple, mais au début, ça marque, quand même. » Il observa le sol humide d’un œil distrait, inspirant à quelques reprises pour cracher une fumée opaque tirée de sa pipe.

« Le problème restait toujours le même : je devais mettre fin à la fin d’un homme, d’une femme ou même d’un enfant, sans savoir les motifs réels de ceux qui nous engageaient. Aussi étonnant que cela puisse paraître, même pour moi, je n’en tirais pas de joie. On me demandait, j’exécutais et surtout, il ne fallait pas penser. Et si je venais de tuer un pur sang, un fidèle d’un Dieu ou d’un autre ? Une femme bénie par Natha, porteuse de son troisième enfant, par exemple ?  À dire vrai, j’ai détesté ce moment, où j’étais dans l’ombre, sans que l’on ne m’informe jamais. » Il marqua une pause, observant droit devant lui, fronçant d’un air dubitatif.

« Tu m’écoutes ? » Lança-t-il, cette fois plus agacé, alors qu’il balançait sa pipe droite devant lui.

« Les guerres et les batailles, à force, m’ont désensibilisés, heureusement. Au fil des affrontements, à force d’éplucher le comment du pourquoi de chacun de ces litiges, j’en suis venu à une conclusion certaine : personne n’est innocent de quoi que ce soit. Primas Sanguis, fidèle d’Uriz ou de Teiweon, Prêtres, commerçants ou qu’importe : il existera toujours une raison de les incriminer de quoi que ce soit. Sachant ça, c’était devenu franchement plus aisé pour moi. Les contrats déboulaient et abondaient, j’acceptais tout! Même qu’à un moment, je ne me cachais plus pour tuer. J’entrais dans une boutique, fouillait dans ma besace pour coucher quelques pierres, puis poignardait ma victime avant de prendre la fuite par la fenêtre. Simple, efficace et aucune préparation autre que ma fuite n’était à prévoir. Parfait, non ? » Bien qu’il lança la question, il n’attendait pas vraiment de réponse et plutôt, reprenait une posture plus adéquate sur sa chaise de bois.

« Mais passe plus de cinq cent ans à arpenter l’Elda, les terres stériles, Thaar ainsi que Sol’Dorn, dans l’unique but d’envoyer à notre mère Créatrice quelques âmes à tourmenter, et tu verras comme l’ennui de poignardera au cœur. Curieux, on m’avait dit que les disciples de Kiel tiraient de la souffrance plus que des honneurs pour leur Dieu cruel, or je m’y suis présenté. Sous la recommandation du Barra, le Grand-Prêtre m’a de suite prit comme son pupille et m’a enseigné l’art de la souffrance. Rassures-toi, je n’ai pas morflé de ces leçons, mon corps s’en porte très bien merci. Mais j’y ai découvert une belle passion, en effet. Apprêter une scène de crime, par exemple! Jouer au chat et à la souris. Me complaire dans le couinement de ceux qui sont condamnés … » De nouveau, un sourire malsain venait ponctuer son faciès d’amusement.

« Puis, sans même avoir à faire l’ombre d’un effort, comme exécuter l’un de mes supérieurs, ou trahir l’un d’eux –la routine quoi, pour les hauts dignitaires-, j’ai obtenu le titre de Maître des Ombres. Ça t’en bouche tout qu’un coin, hein ? Ah, oui, évidemment, on me charge encore de quelques contrats –bien que beaucoup plus dangereux-, mais je me plais encore parfois à satisfaire les pauvres âmes qui viennent implorer nos services, quelles qu’elles soient. » Il se leva enfin, puis, les mains dans le dos, se baladait dans l’endroit sombre où il devisait avec lui-même depuis le tout début.

« Et je me plais à donner une dernière chance à ceux qui le méritent! Alors dis-moi, qu’est-ce qui me retiens de te trancher la gorge céans et d’empocher la coquette somme sur ta tête ? » Il vint tirer de sa ceinture un poignard du revers, puis trancha le bâillon qui serrait exagérément la tête de l’homme devant lui. Car oui, devant lui était suspendu un homme, la tête à l’envers et ligoté comme un jambon. Tailladé comme un jambon, aussi. À dire vrai, ce n’était plus vraiment un homme, puisque pour l’être, il lui faudrait encore une queue, et celle-ci traînait au sol à côté de la pipe qu’il avait lancé tantôt. Aux trois quarts morts, au vu des milles et unes entailles qui zébraient sa peau, le morceau de viande ne montrait plus grands signaux vitaux. Alors, dans sa grande miséricorde, l’assassin se pencha près de l’oreille de l’homme, puis lui susurra afin de le sortir de sa torpeur.

« Tu n’as qu’à dire « laisses-moi vivre »
et je te laisserai filer céans. Je le jure. » Enfin, un peu de vie habita le morceau de charcuterie. Pourtant, rien ne vint, pas un son, pas un mot, quoi que quelques souffles ou bien certains balbutiements inaudibles. Il faut dire que, sans langue pour parler, la difficulté de s’exprimer s’en voyait accentuée de beaucoup!

Une autre vie, une autre âme, une autre poignée de gemmes. Son contrat était terminé, ainsi attendrait-il le prochain patiemment.

HRP:


Dernière édition par Kahveka Ner'Val Do'Vehera le Mer 9 Mai 2018 - 14:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kahveka Ner'Val Do'Vehera   Kahveka Ner'Val Do'Vehera I_icon_minitimeMer 9 Mai 2018 - 13:18

Fiche terminée, merci !
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MessageSujet: Re: Kahveka Ner'Val Do'Vehera   Kahveka Ner'Val Do'Vehera I_icon_minitimeJeu 10 Mai 2018 - 14:33

Kahveka Ner'Val Do'Vehera a écrit:
Khaveka Ner’Val Do’Vehera

Nom/Prénom : Khaveka Ner’Val Do’Vehera
Âge/Date de naissance : 795 ans, né le 3 ième jour de la cinquième ennéade du mois de vérimios de l’an 214 du dixième cycle
Sexe : Mâle
Race : Drow
Faction : Eldéen
Alignement : Neutre Mauvais
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Particularité :

  • Son âge avancé déteint sur sa peau charbonneuse, lui offrant quelques reflets pâlots.
  • Initié au temple de Kiel, dont il a parfait avec le Grand-Prêtre ses techniques de tortures.
  • Possède un penchant prononcé pour tous les narcotiques, quels qu’ils soient.
  • Possède une connaissance poussée en alchimie, particulièrement en ce qui concerne les poisons.


Métier : Maître des ombres de la Garde Silencieuse
Classe d'arme : Corps à corps


Possessions & Equipements :

Du haut de ses presque huit cent années d’expérience, il a cultivé au travers ses multiples contrats une richesse plus qu’envieuse. Personne ne saurait discerner avec exactitude l’étendue de sa fortune, mais nombreuses savent qu’il n’existe que peu de choses dont il ne puisse coucher suffisamment de gemmes ou d’or pour se l’offrir. Ses innombrables contrats, autant fussent-ils d’espionnage ou d’assassinat, furent pendant longtemps son revenu principal. Ses années passées à Sol’Dorn, où il infiltra un groupe d’extrémiste au service d’Uriz, lui rapportèrent gros car il trouva moyen d’entretenir la revente de gemmes extraites du Vatna à la haute société de Thaar.

Propriétaire de maintes bâtisses au travers les profondeurs de l’Elda, de nombreux intermédiaires agissent comme les réels propriétaire. Bien que la renommée de Kahveka ne soit connue que de peu, la popularité de ces établissements en souffriraient de trop, si aux yeux de tous il en était le réel propriétaire. il en loue les locaux aux plus offrants, accueillant en leur sein autant la rapace que le gratin, qu’importe leurs besoins. Un groupuscule de prêtre fidèles à la plantureuse désirent s’astiquer le jonc en de sordides circonstances ? Pas de problèmes, du moment qu’ils en couchent le prix. Le but étant que tous pouvait y trouver leur compte, car c’est sur ces emprunts de locaux, qu’il permet aux recrues de la Dothka de se faire les dents sur le glanage d’informations.  

Apparence :

D’un prime coup d’œil vers lui, voilà un drow à qui l’on peut accorder sans hésitation quelques centaines d’années au vu de son faciès angulaire et au relief de sa peau irrégulier. Pas encore totalement creusées, ses joues légèrement amincies portent sur l’une d’elles une ridule plus prononcée, comme une ancienne cicatrice guérie depuis longtemps. Quelques ridules aussi parsèment son front ainsi que son menton à la mâchoire carrée, sans pour autant faire de son faciès une toile ancestrale et déplaisante à l’œil. Bien que frôlant les huit cent ans, son corps n’en est pas pour autant moins dépourvu d’une musculature plus qu’adéquate, son mode de vie obligeant l’entretient rigoureux de sa forme physique. D’une bonne épaisseur, ses biceps de même que la coupe de ses pectoraux, témoignent de sa passion à l’entraînement, ceci même si sa position de Maître des Ombres puisse l’en dispenser.

Issu d’une famille ne s’approchant en rien des Primas Sanguis, son bagage génétique lui aura tout de même fournit les traits purifiés de sa race, tels que deux yeux d’un vermeil intense et d’une chevelure aussi blanche que la soie. Ceux-ci justement, préservent une coupe ras-les-épaules de sorte à ne pas le gêner ses mouvements. Discrétion, subtilité, sont souventefois les qualités maîtresses du bon assassin. Pourtant, son attifement quotidien n’en faisait guère le reflet : des vêtements de bonnes factures, jamais encapuchonné –à l’exception d’une mission exigeant-, préservant un style régalien et nobiliaire qu’il emprunte, puisqu’issu de basse extraction.


  • Taille : 190 centimètre
  • Couleur des yeux : Vermeil


Personnalité :

Bel enfoiré. De toutes les manières de décrire l’homme malhonnête qu’il était, voilà sans l’ombre d’un doute la meilleure façon de le faire. Depuis son plus jeune âge, il cultive l’adrénaline que lui procure la sensation du danger. Insultes, manipulations, menaces : tout est permit pour attiser la rage, la peur ou la crainte d’une personne à laquelle il entretient de mauvais desseins. Et à ce sport, où agiter un drapeau rouge devant un taureau semblait suicidaire pour certains, Kheveka lui, y excellait. C’est d’ailleurs grâce à sa grande gueule et sa grande adresse pour se sortir du pétrin qu’on le recruta très tôt dans la Dothka.
Au fil du temps, il s’est assagit, sachant s’arrêter avant que la situation ne s’envenime de trop. Avec l’âge, ses ennemis ou ses cibles n’avaient plus rien d’enfants de cœur et dût adapter ses techniques de combat afin de s’assurer la victoire en toutes circonstances. L’assassinat, bien moins forçant et d’autant plus satisfaisant lorsque mené à bon terme sans résistance, se prêtait mieux aux tâches qu’on lui confiait à l’époque. Et ces assassinats, aussi nombreux furent-ils, lui confièrent dans un premier temps un détachement ennuyant pour la mort. C’était si simple. Quelques pas furtifs. La sulfureuse caresse de l’acier contre la gorge d’une victime et voilà, Teiweon pouvait accueillir une nouvelle âme en son royaume.

Du détachement à l’amusement, il dût pour poursuivre en cette voie, apprendre à tirer plaisir de ses contrats et missions. Ainsi commença son règne de la torture, où il perfectionna cet art parmi le culte de Kiel. Parmi ces détraqués, dont la douleur tirait pour certains autant de douceurs que la caresse d’une femme, Kheveka y trouva son compte en se satisfaisant de la misère de ses victimes. Il s’abreuve de leurs réactions, se nourrit de leurs plaintes et se complaît de leur longue agonie. Mise en scène tirées par les cheveux, doucereuses tortures et même, d’interminables supplices : tout était permis lorsque sous le couvert de l’intimité, Kheveka menait à bon terme le contrat qu’on lui avait confié.

Capacités magiques :

User de distraction, abuser d'une situation pour se mouvoir sans être remarqué, se fondre dans la masse pour atteindre sa cible : voilà comment procède l'assassin moyen. L'assassin d'excellence, en revanche, doit posséder une longueur d'avance sur ses disciples, sur ses cibles potentielles. Ainsi trouva-t-il le temps d'apprendre les secrets de l'art sombre, celui qui en maîtrise les ombres. Ainsi, même l'homme le plus prudent, celui dont la suspicion l'aura poussé à s'isoler de tous, de sorte à ne pas compromettre sans santé, ne saurait se prémunir d'une attaque aussi sournoise que celle d'un maître des ombres. Tapis dans les ténèbres, une enjambée suffit pour sauter d'un absence de lumière à l'autre. D'un souffle, il peut se mouvoir au travers la brumaille, projeter des reflets pour attirer l'attention et même, manipuler ces ténèbres à son profit ...

Son réceptacle, comme tout bon maître de l'art, ne le quitte que rarement. Pour ne pas dire jamais. Une chevalière passée à l'annuaire, joue cet important rôle dans la manipulation des ombres. Un œil à l'iris noir, dont le sang gorgeait le contour, décrivait à peu près ce bijou d'exception. Une caresse, aussi discrète que les mouvements dont il fait usage pour se mouvoir en silence, suffit pour manipuler ces ténèbres.

Une manipulation excessive de cet art lui confer des palpitations inhabituellement élevées, lui faisant parfois perdre les pédales. D'un sang froid inébranlable, ces tressaillements cardiaques compromettent sa subtilité légendaire, dont il doit faire usage pour mener à bon terme ses missions.






Histoire

« À peine touchais-je mes premières lames, qu’on me trouva aussitôt imprudent, insouciant. J’apprenais la voie des armes, comme tout bon militaire, à l’exception faite qu’au lieu de parfaire mes compétences, je m’arrangeais pour mettre mes concurrents en déroute. Ah! Pas que je n’avais aucune compétence pour le combat ; c’était chez moi un talent naturel. Et heureusement! Qu’aurais-je fait contre tous ces drow, qui voulaient ma peau à force d’être insultés ou volés ? Une masse de gens incroyable pensent que la rage, la colère rouge, tout comme le fit à notre Créateur et Père Uriz, octroie une force qui dépasse l’entendement. Ce que ces gens ne savent, en revanche, c’est qu’elle est dérisoire si elle n’est pas maîtrisée correctement. La preuve, je l’ai compris tout jeune lorsqu’un des Veldruk connu pour son adresse à la pique, a tenté de m’humilier en publique. Sauf que le pauvre frappa un os, lorsque j’ai révélé tout haut que son fils unique, n’avait ni les cheveux blancs ni les yeux rouges ; en outre, c’était un bâtard de sang-mêlé. Ce coup-là, son titre ne l’a pas sauvé de la risée qu’il s’est pris en pleine gueule! » Un sourire nostalgique déforma sa bouille sévère, alors qu’il se vautra d’avantage dans son siège, les deux jambes croisées sur une table de chevet.

« Évidemment, tu te doutes, l’homme l’a très mal prit et a bien tenté de me trouer la peau. J’ai souvenir comme si c’était hier : une veine partait de son œil et serpentait tout le long de sa tempe droite … Sa mâchoire menaçait d’éclater sous la pression, c’était de toute beauté. Moins amusant en revanche, ce fût lorsqu’il me sauta à la gorge en tentant de me tuer sous les yeux de toutes les autres recrues. » Il acquiesça quelques fois pour lui-même, songeur, puis sourit derechef, comme s’il était doux de se remémorer ce passage.

« Tu te souviens ce que j’ai dit ? Que le rouge n’aidait pas à voir ; la colère l’a complétement aveuglé. Il lui aurait suffi de tendre la main et de se saisir de sa lance pour me creuser un deuxième trou de cul au niveau du nombril. Plutôt, l’idiot s’est rué sans réfléchir et s’est buté contre un poignard que j’avais dissimulé dans ma botte, au cas où, tu vois ? » Il piocha du talon sur la plat de la table, faisant rouler au sol quelques ustensiles souillés, tout en démontrant un poignard qu’il gardait encore ce jourd’hui, masqué dans le creux de son bottillon.

« Enfin, même si j’ai gagné ce combat, j’ai su que ma vie était compromise. J’avais beau m’être défendu, j’étais tout de même coupable. Coupable d’avoir gagné, d’avoir survécu, en somme. Et j’ai bien cru que devant le regard agonisant du Veldruk, j’allais moi aussi y passer, vu le nombre de soldats qui sont venus arme au poing rendre justice à mon geste de félonie. Pourtant, je suis toujours là, à partager mon repas avec toi, alors, qu’est-il arrivé ? Je vais te le dire, j’ai eu le cul bordé de fortune. Des ombres, j’ai vu surgir un homme qui nous observait depuis le tout début et qui n’avait rien manqué de ce spectacle. Devant le regard stupéfait des recrues, il m’a invité à le rejoindre, sans que je ne sache de qui il en retournait. Pas que l’envie me tenaillait l’estomac, mais c’était ça ou d’affronter la poignée de Sargtlin, alors le choix fut bien aisé. Crois-le ou non, l’homme en question était un Velg’Laren de la Dothka, un vrai. Amusé par ma manière de me défendre et du fait que j’étais plus haïssable qu’aucuns autres qu’il avait croisé, il a décidé de me prendre sous son aile et de m’offrir la chance, l’unique chance de rejoindre ses rangs. Alors commença mon interminable formation dans la redoutable Dothka. » Il se frotta le menton, puis passa une main dans sa chevelure de soie, comme s’il chercha le restant de l’histoire.

« Depuis, j’ai dû faire ma place au travers les plus talentueux de tous les coupe-jarrets de l’Elda. J’ai dû respirer cette foutue plante de Jaress pratiquement tous les jours pendant une année complète. Sais-tu seulement le malaise qui peut s’installer lorsqu’on sait que l’on va inévitablement se frapper contre l’une de nos pires peurs à chaque fois ? C’est extrêmement angoissant. Au début. Puis après, l’on vient à la respirer parce qu’elle nous rappelle comme nous étions faible et vulnérable, avant qu’elle ne nous soumette plus d’avantage. »
Il décroisa ses jambes puis les rassemblas de l’autre sens, toujours bien calé sur sa chaise. Il tendit la main pour saisir une petite giberne potelée, dénouer la cordelette qui la scellait, puis en vidait le contenu dans sa pipe pour y mettre le feu et en prenne une première inspiration.

« Mais crois-tu seulement que c’était tout ? Des passes d’armes, des attaques surprises, des coups montés pour nous déstabiliser. Tous. Les. Jours. Et cette période encore, était à mes souvenirs la moins pire ; celle qui m’a le plus mise en souffrance, c’est lorsqu’on crut bon me donner quelques notions d’alchimie. Une matière que j’exécrais plus que tout à l’époque, car chaque produit que nous étudions, nous devions le tester. Sur nous. J’ai vomi à m’en incendier les tripes, j’ai perdu l’usage de ma main pendant une semaine, une fois. Si tu savais ce que peuvent faire les plantes, aussi jolies puissent-elles être, tu serais très certainement bien surpris. Mais enfin! Peu de temps après, on me jugea bien digne de mes premières missions. Tuer, c’est simple, mais au début, ça marque, quand même. » Il observa le sol humide d’un œil distrait, inspirant à quelques reprises pour cracher une fumée opaque tirée de sa pipe.

« Le problème restait toujours le même : je devais mettre fin à la fin d’un homme, d’une femme ou même d’un enfant, sans savoir les motifs réels de ceux qui nous engageaient. Aussi étonnant que cela puisse paraître, même pour moi, je n’en tirais pas de joie. On me demandait, j’exécutais et surtout, il ne fallait pas penser. Et si je venais de tuer un pur sang, un fidèle d’un Dieu ou d’un autre ? Une femme bénie par Natha, porteuse de son troisième enfant, par exemple ?  À dire vrai, j’ai détesté ce moment, où j’étais dans l’ombre, sans que l’on ne m’informe jamais. » Il marqua une pause, observant droit devant lui, fronçant d’un air dubitatif.

« Tu m’écoutes ? » Lança-t-il, cette fois plus agacé, alors qu’il balançait sa pipe droite devant lui.

« Les guerres et les batailles, à force, m’ont désensibilisés, heureusement. Au fil des affrontements, à force d’éplucher le comment du pourquoi de chacun de ces litiges, j’en suis venu à une conclusion certaine : personne n’est innocent de quoi que ce soit. Primas Sanguis, fidèle d’Uriz ou de Teiweon, Prêtres, commerçants ou qu’importe : il existera toujours une raison de les incriminer de quoi que ce soit. Sachant ça, c’était devenu franchement plus aisé pour moi. Les contrats déboulaient et abondaient, j’acceptais tout! Même qu’à un moment, je ne me cachais plus pour tuer. J’entrais dans une boutique, fouillait dans ma besace pour coucher quelques pierres, puis poignardait ma victime avant de prendre la fuite par la fenêtre. Simple, efficace et aucune préparation autre que ma fuite n’était à prévoir. Parfait, non ? » Bien qu’il lança la question, il n’attendait pas vraiment de réponse et plutôt, reprenait une posture plus adéquate sur sa chaise de bois.

« Mais passe plus de cinq cent ans à arpenter l’Elda, les terres stériles, Thaar ainsi que Sol’Dorn, dans l’unique but d’envoyer à notre sauveuse quelques âmes à tourmenter, et tu verras comme l’ennui de poignardera au cœur. Curieux, on m’avait dit que les disciples de Kiel tiraient de la souffrance plus que des honneurs pour leur Dieu cruel, or je m’y suis présenté. Sous la recommandation du Barra, le Grand-Prêtre m’a de suite prit comme son pupille et m’a enseigné l’art de la souffrance. Rassures-toi, je n’ai pas morflé de ces leçons, mon corps s’en porte très bien merci. Mais j’y ai découvert une belle passion, en effet. Apprêter une scène de crime, par exemple! Jouer au chat et à la souris. Me complaire dans le couinement de ceux qui sont condamnés … » De nouveau, un sourire malsain venait ponctuer son faciès d’amusement.

« Tranquillement mais sûrement, à mesure que tu survies, tu finis par grimper les échelons. Ah, c’est certain, au mérite ça fonctionne. Généralement, le mérite joue pour beaucoup, mais les gens meurent assez tôt. C’est étrange, quand même, quand on pense qu’on est reconnu pour notre subtilité. Ça doit être vrai, on n’entend pas souvent parler des membres de la Dothka qui claquent en mission … » Il secoua la tête, amusé par sa propre réflexion. « Enfin, il s’adonne que devant moi, les types sont plus … prudents. Ils ne se compromettent jamais, ne se mettent que rarement en danger et ne s’approche pas à vingt mètre du feu. Tout l’inverse de moi … Dans leur dos, j’ai commencé à apprendre de grands maîtres. Les ombres, cet art peu utilisé, mais ô combien utile pour notre métier de coupe-jarret. De la misère, dis-tu ? Tout comme les élèves indisciplinés qui ne donnent pas assez de temps pour pratiquer et étudier … Je vivais tout de même une double vie, à l’époque. Mais tu crois que je m’arrêterais là? J’ai convaincu l’un des nôtres à me couvrir plus souvent, en échange d’un service. C’était un brillant alchimiste et pour se propulser maître des poisons, il m’a demandé de lui tracer un raccourci vers cet ambition à l’aide de mon coutelas. Quelques années passèrent, où je devins très certainement bien habile avec les ombres. J’ai accompli ma promesse, comme tu te doutes … Mais j’ai dû également me séparer de mon bon ami, de peur que son ambition ne compromette ce secret que je garde pour moi-même. Le Barra sait, mais ne s’en préoccupe guère de trop ; il sait que je me fiche bien de sa position. Puis, sans même avoir à faire l’ombre d’un effort, comme exécuter l’un de mes supérieurs, ou trahir l’un d’eux –la routine quoi, pour les hauts dignitaires-, j’ai obtenu le titre de Maître des Ombres. Ça t’en bouche tout qu’un coin, hein ? Ah, oui, évidemment, on me charge encore de quelques contrats –bien que beaucoup plus dangereux-, mais je me plais encore parfois à satisfaire les pauvres âmes qui viennent implorer nos services, quelles qu’elles soient.  » Il se leva enfin, puis, les mains dans le dos, se baladait dans l’endroit sombre où il devisait avec lui-même depuis le tout début.

« Depuis, je n’ai jamais cessé d’améliorer mon talent pour cet art qu’est le contrôle des ombres. Parfois, j’en viens à me demander si je plus assassin que mage … J’imagine que l’un va avec l’autre ? Ça m’a aussi drôlement servit, parce que tu te souviens, lorsque le Voile s’est installé sur les terres stériles? J’y étais, moi. En plein cœur de ce cataclysme, alors que la porte que créa Teiweon s’est ouverte sous mes yeux. Des âmes, des morts pullulaient de parts et d’autres et moi, sans savoir leur intention, j’ai dû jouer au prudent, comme je le reprochais jadis à mes supérieurs. Les ombres, mon ami, m’ont préservés de leur courroux. Et c’est tant mieux, car sinon, avec qui dînerais-tu aujourd’hui ? »

« Et je me plais à donner une dernière chance à ceux qui le méritent! Alors dis-moi, qu’est-ce qui me retiens de te trancher la gorge céans et d’empocher la coquette somme sur ta tête ? » Il vint tirer de sa ceinture un poignard du revers, puis trancha le bâillon qui serrait exagérément la tête de l’homme devant lui. Car oui, devant lui était suspendu un homme, la tête à l’envers et ligoté comme un jambon. Tailladé comme un jambon, aussi. À dire vrai, ce n’était plus vraiment un homme, puisque pour l’être, il lui faudrait encore une queue, et celle-ci traînait au sol à côté de la pipe qu’il avait lancé tantôt. Aux trois quarts morts, au vu des milles et unes entailles qui zébraient sa peau, le morceau de viande ne montrait plus grands signaux vitaux. Alors, dans sa grande miséricorde, l’assassin se pencha près de l’oreille de l’homme, puis lui susurra afin de le sortir de sa torpeur.

« Tu n’as qu’à dire « laisses-moi vivre » et je te laisserai filer céans. Je le jure. »
Enfin, un peu de vie habita le morceau de charcuterie. Pourtant, rien ne vint, pas un son, pas un mot, quoi que quelques souffles ou bien certains balbutiements inaudibles. Il faut dire que, sans langue pour parler, la difficulté de s’exprimer s’en voyait accentuée de beaucoup!

Une autre vie, une autre âme, une autre poignée de gemmes. Son contrat était terminé, ainsi attendrait-il le prochain patiemment.

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MessageSujet: Re: Kahveka Ner'Val Do'Vehera   Kahveka Ner'Val Do'Vehera I_icon_minitimeJeu 10 Mai 2018 - 15:43



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