Gahid des Wandres • En cours

Identité

Nom : Gahid

Âge : 31 ans

Sexe : féminin

Race : humaine

Faction : Wandres

Alignement : chaotique-bon

Lien notable : avec Firmin, émissaire et aventurier du royaume nanique

Particularité : tatouage couvrant son dos et figurant un soleil orange sur lequel galopent des chevaux d'or sur toute la circonférence. Le soleil étend ses rayons du haut de sa nuque jusqu’au bas de ses reins.

Métier : Cheftaine des Wandres

Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :

Une trentaine de chevaux, deux épées longues et un plastron de très belle facture (cadeaux de Firmin). Son cheval favori, Sikhem, est un destrier blanc au mental d'exception. Chevauché, il n'a peur de rien et mènerait Gahid jusqu'aux frontières du monde connu.


Apparence :

• Taille : 1m87
  
• Couleur des yeux : mordorés
  

Personnalité :

Une femme solaire, qui assume tout ce qu’elle est. Gahid est aussi empathique que charismatique, ce qui lui permet de s’imposer lorsqu’une meute cherche sa direction. Dotée d’une vive intelligence, elle a percé les secrets du cœur des hommes depuis belle lurette, celui des femmes aussi.

La liberté est son bien le plus précieux et sa curiosité n’a pas de limites. Depuis son plus jeune âge elle se voit parcourir le monde cheveux au vent à la tête de la nation wandraise. Combative et ambitieuse, elle n’est pas pour autant belliqueuse et sait jouir de la paix. Toutefois, le mépris et la bêtise l’ont toujours révolté et elle a tué sans retenue bon nombre d’imbéciles engoncés dans leur fierté. Ces obstacles au grand galop de son peuple, elle a appris à les écartés ou à les faire disparaître, peu importe leur rang ou leur sang.

Posez les bonnes questions et vous aurez tôt fait de savoir qui est cette grande femme. Gahid n’a rien d’un mystère pour ceux qui osent entrer dans sa lumière.


Capacités magiques :

Aucunes.

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Histoire

Elle est la femme de l’ancien chef du clan, elle la fille du chef qui le précédait, elle est aujourd’hui la cheftaine des Kamarg.

Les chamanes n’en connaissent qu’une autre, Arinna, et le récit est transmis depuis plus d’un siècle. Gahid est la seconde femme à prendre les rênes du Kamarg et personne ne peut contester sa légitimité. Elle est plus éclairée que la majorité, sait se battre, et se trouve être la meilleure cavalière du clan.
Avec leurs rivaux Alapooza, les Kamarg sont les meilleurs éleveurs, voleurs, dresseurs de chevaux des Wandres. Etablis à l'Est de la vallée du Sigolsheim, dans la plaine, ils sont plutôt sédentaires et il leur arrive parfois de commercer avec les péninsulaires en troquant leurs animaux contre des marchandises de grande valeur lorsque l’hiver s’annonce très rude. Leurs montures sont l’héritage d’une excellente lignée et tous les frontaliers amateurs de chevaux le savent.

Lorsque Gahid accède au rang qui lui est dû, son ambition est à peine étanchée. Parce que ce n’est que la première étape, et ses fils sont déjà nombreux par-delà son territoire. Les Kamarg pratiquent l’union libre, les femmes comme les hommes peuvent se marier à autant de partenaires qu’ils le souhaitent, d’où qu’ils soient. Gahid a très vite compris l’avantage stratégique que lui confère son entre-jambe. Les hommes sont pour la plupart des enfants cherchant une mère de substitution. Gahid est généreuse en amour, et elle leur donne ce qu’ils veulent quand leur statut est à l’avantage de sa descendance. Elle perd deux des huit nouveau-nés qu’elle conçoit, voit grandir cinq fils et une fille. La position qu’elle a toujours occupée chez les siens lui a grandement facilité la tâche. Rien de tel que marier une princesse ou une reine au bon bonhomme d’en face pour que la paix dure entre deux clans.

A 29 ans, Gahid dispose de petits hommes qui ont déjà un pied dans les cercles décisionnaires de plusieurs clans. Ces fils vouent un véritable culte à leur mère. Elle a fait en sorte de s’ériger en déesse à leurs yeux. Alors elle file au grand galop sur le territoire des Bolverk, des Harbard ou encore des Vegtam où elle est la bienvenue. Elle prend les années qu’il faut, fait des cadeaux, emploie les mots justes, toujours légitime chez les voisins puisqu’épouse de haut rang. Jamais elle ne colporte ou médit, toujours elle reste digne et attentionnée. Son allure sur ce cheval blanc et son charisme font le reste.

Lorsqu’elle entre en contact pour la première fois avec la nation naine et qu’elle ramène plastron et épées longues du septentrion, les siens sont bouche bée. Firmin, ce magnifique émissaire court sur patte qui l’accompagne a tôt fait de gagner la confiance du Kamarg tout entier. Quelle marrade celui-là !
Firmin est un dignitaire fort estimé du royaume nanique. Courageux et curieux de tout, l’expédition conduite par Gahid dans le Grand Nord l’a piqué. Sans lui d’ailleurs, malgré toutes les belles énergies que dégage la cheftaine, les choses auraient pu très mal tourner au village de Korgg.

Toujours avec Firmin qu’elle doit maintenant raccompagner à la frontière, elle lui propose de passer voir ses maris et ses fils chez les clans voisins, invitation qu’il accepte avec enthousiasme. L’histoire de leur aventure en Zagazorn captive les plus sceptiques autours du feu de joie. Et cette armure, ces armes surtout, on se les passe de main en main avec des étoiles dans les yeux. Chez le chef Bolverk, ces étoiles prennent la forme du désir et de la convoitise. Il est décidé à conserver une de ces deux lames issues des Hautes Forges, peu importe le prix qu’en exige Gahid. Elle sourit, et répond aussitôt qu’elle souhaite son siège de pierre et le rang qui va avec. Elle sourit toujours quand Tarnoq plisse les paupières.

« Qu’est-ce que tu dis ? »

« Ton siège, le clan. »

Tarnoq rit et pourtant l’atmosphère refroidit autour du haut brasier. Gahid ne sourit plus, son visage blanc affiche une douce résolution. Lorsque le rire du leader Bolverk s’éteint, plus un son ne filtre à travers les hommes et les femmes autours d’eux. Tout le monde sait vers quoi mène cette lueur dans le regard des deux chefs. Tarnoq se dresse de toute sa hauteur.

« Tu m’y obliges Gahid. Lève-toi, je te défis devant la mort ! »

Et elle se lève sans réponse, armée de l’épée jumelle. Elle jaillit si vivement que le grand guerrier est tué à l’endroit où il a prononcé ses derniers mots. Il a pensé qu’elle respecterait certains codes, mais ces codes n’ont rien à voir avec la loi du rituel. A l’instant même où le défi est lancé, le combat débute. Tarnoq s’est fait surprendre.
Lorsque Gahid referme les paupières de son vieil ami, elle fait face à une assemblée sans voix. Elle se redresse, plante les pointes de ses longues armes dans la terre et se tient là, rayonnante et sereine. Le grand chamane Bolverk vient briser le silence à grands cris, possédé d’une ferveur démoniaque. Le rituel sacré commence et tous ceux qui parlent avec les esprits rejoignent le vieil homme dans la danse autour du gisant et de la femme debout.

Quand Firmin s’apprête à la quitter avec tout un troupeau de chevaux kamarg, il lui conjure de rester en vie encore longtemps car il aimerait avoir la chance de la revoir. Elle a été une opportunité unique de satisfaire son appétit culturel et il la remercie chaleureusement. Les perspectives sont prometteuses. Gahid a des mots symétriques à son égard, elle aime ce nain plein d’astuce. Lorsqu’elle s’en retourne, elle entre sur le domaine du Harbard flanqué de ses anciens et nouveaux guerriers.

Arnald, le chef à la barbe grise, est ravi de la revoir. Les deux fils qu’elle a donné à son clan figurent parmi ses meilleurs chasseurs et il s’est pris d’affection pour le plus jeune, amateur de Grodin, ce fameux jeu sur damier pratiqué dans les Wandres. Gahid est accueillie comme une reine et se réjouit de toucher ses fils. L’aîné est toujours un peu gêné quand sa mère le palpe comme du bon gibier, à chaque visite il est subjugué par cette femme qui est sa mère. Gahid apprend de Arnald qu’il est prêt à rejoindre ses ancêtres, son corps est en train de le lâcher et il va devoir nommer son successeur. Chez les Harbard, un chef est toujours nommé, la force et le sang ne sont jamais des arguments quand vient l’heure d’asseoir un meneur. Il a choisi l’aîné des deux frères, il n’aime pas jouer au Grodin pour sûr, mais qu’importe, il se trouve doté d’un sang-froid et d’une empathie rares. Il fera un parfait successeur, au sang jeune mais placide, capable de prendre des décisions en mettant ses émotions à distance. Gahid lui donne sa bénédiction et le serre contre elle. Il rougit d’aise en sentant cette poitrine s’écraser contre son torse amaigri. Les hommes, tellement faciles…

A 31 ans, Gahid chevauche à la tête de trois clans des Wandres. Le Kamarg a été négocié avec les esprits dès son plus jeune âge, le Bolverk s’est soumis par l’épée et l’audace, et le Harbard lui a emboîté le pas naturellement, par le sang. Les chemins ont été redessinés entre les camps, clarifiés, et Gahid a personnellement formé des groupes de guerriers rassemblant des hommes et des femmes des trois clans, chargés d’assurer la sécurité sur ces pistes. Bientôt plus personne ne doute des projets de la Grande Cheftaine et ceux qui parviennent à bien placer leur fierté goûte à un confort de vie dont ils ne soupçonnaient pas la possibilité. C’est que les trois clans possèdent de nombreux atouts, et chacun peut maintenant en profiter de la façon la plus simple qui soit. Gahid a ménagé les égos, elle a pris le temps qu’il faut, s’est débarrassée des violents et séditieux imbéciles, et les choses ont pris forme.

Dans quelques semaines elle se rendra à l'extrémité Est de la vallée, en territoire Vegtam, clan des marcheurs. Là aussi l’attend un fils, et même s’il n’est pas dans les bonnes grâces de l’actuel chef de clan, Gahid est aimé du peuple des contreforts d'O Bog. Et puis elle se présentera avec des arguments de poids, jamais Wandrais n’a disposé d’autant de guerriers, jamais Wandrais n’a su réunir les clans en dehors d’un conflit, jamais Grand Chef Wandrais n’a été Grande Cheftaine Wandraise.

HRP:

Alors voilà voilà j'arrive ( un peu tard je sais, mais j'ai une excuse ) !

Et du coup je vais être complètement honnête, je viens avec un premier jet de corrections qui risque d'être un peu dur :/ mais pas d'inquiétudes. En soi, l'esprit dans lequel le personnage est écrit est tout à fait possible à conserver, c'est juste que le contexte dans lequel tu l'insères, tu risques de devoir le réadapter =p

Alors déjà, le gros gros souci, à moins que je n'ai raté quelque chose ( dans quel cas je t'invite à me montrer mon erreur d'ailleurs ). Les massifs du Sigolsheim sont voisins d'un côté de la forêt du pays de Soccor, et de l'autre des plaines de Serramire. Installer ton clan dans des plaines risque d'être difficile lorsqu'elles appartiennent aux territoires Péninsulaires :/. Du coup, ça fait que tu te retrouverais soit avec un clan forestier, soit avec un clan vraiment des montagnes, et dans les deux cas, être éleveurs de chevaux risque d'être assez compliqué.
Après, si véritablement l'idée d'un clan d'éleveurs t'intéresse, je t'invite à jeter un coup d’œil au bestiaire dans lequel tu pourrais trouver des animaux plus adaptés aux conditions de climat et de terrain

Sinon ensuite, quand les BGs parlent des guerres intestines des Wandres, il est vraiment sérieux. La majorité des clans des Wandres nourrissent des superstitions et des croyances qui rendent la perspective de relations cordiales avec un autre clan très difficile. Je dis ça de manière très caricaturale, mais c'est pas en semant du bon sexe et des enfants que tu réussiras vraiment à changer ça. Surtout qu'au final, à semer des enfants, Gahid ne sera en position de réellement s'occuper d'aucun d'entre eux, et pour tous les efforts qu'elle pourrait faire, elle n'aura jamais face à eux l'image d'une véritable mère. Clan des Wandres ou pas, les enfants observent les autres enfants, et à force de jalouser ceux qui ont une véritable mère aimante et présente, tes enfants ont plus de chances de se sentir utilisés ( ce qui est le cas ) et de la haïr qu'autre chose.

À la limite, en limitant l'idée à un seul clan, et en prenant le temps de construire quelque chose avec le chef d'en face, sans minimiser les inimitiés et même les sacrifices qu'il y a pu avoir avant ça, là tu pourrais prétendre à unifier les deux ( ce qui serait déjà un exploit d'ailleurs ) et à partir de là, tu pourrais commencer à développer l'idée d'étendre l'unification.


Un autre point contentieux : le rapport avec les nains.
Déjà pour que les explorateurs du clan de Gahid puissent arriver jusqu'aux frontières du Zagazorn, il leur faudrait traverser les territoires d'une multitude d'autres clans Wandrais, ce qui représente un gros challenge.
Puis, il est à préciser que de tout temps, Nains et Wandrais n'ont jamais eu de bonnes relations. Une guerre majeure ayant éclaté entre les deux au 6ème cycle et qui n’a du coup pas laissé beaucoup de place pour la bienséance.
(Voir dans la chronologie )
Ensuite, si tu places chronologiquement cette histoire après les 29 ans de Gahid, on en arrive à un moment où les nains sont déjà bien avancés dans la construction d'un mur entre leur Royaume et les Wandres, parce que les terres naines frontalières étaient régulièrement cibles de pillages et d'assauts par les Wandrais.
D'ailleurs, à cause de ces assauts, les relations des nains avec les peuples Wandrais étaient tellement mauvaises que ton bataillon d'exploration aurait de la chance, s'il était arrivé à passer le mur, que l'armée naine ne fasse que les escorter sur le chemin du retour. À la limite, l'idée d'échanges non-violents au niveau du mur entre Nains et Wandrais, et peut-être même au bout d'un moment, la création d'une forme "d'ambassade" officieuse pourrait être intéressante ; mais pour un peuple aussi autarcique que les Dawis, et surtout depuis le Voile, accueillir des Wandrais ou partir avec eux serait motif à être accusé de trahison et condamné à l’exil. Du coup non seulement le petit Firmin curieux et aventureux ne pourrait absolument pas fournir d’armes, mais en plus il risquerait d’être beaucoup moins joyeux 
Par contre, tu peux peut être te greffer justement sur le coté violent de la chose. Firmin pourrait être une capture de pillage, ou bien tout simplement, les armes auraient été récupérées au pied du mur nain. Mais l'histoire d'amitié nanico-wandraise est vraiment difficile à rendre plausible.


Et ensuite, une fois que tout ça est revu, ça rend difficile de garder le reste de la fiche.
Sinon, pour l’idée, le plus grand rassemblement de clans joués, c’est celui qui a été fait sous Loup-Gris, qui a allié plus de 20 clans Sighols pour la bataille de fort Norkan contre les Péninsulaires en l’an 8 du Cycle 11 je crois :question : et malgré tout, après tout ça, les guerres intestines ont repris entre les clans comme si de rien n’était



Sinon, ça c’est plus pour le fluff qu’autre chose :
Avoir dans la partie « apparence » de la fiche, une description même sommaire du personnage, histoire qu’on puisse juger autrement que par l’avatar est important. Parfois, IRP un simple détail du faciès du personnage peut être intéressant à noter :proud :

Sinon, les noms des clans Wandrais ont été imaginés en donnant des consonances soit françaises, soit allemandes, soit néerlandaises j’imagine ( êe ? ) à des notions fabriquées à partir de mots des dictionnaires nains et elfiques, du coup, pour la conception des noms de clans qui seront importants à ton histoire, je te le conseille vivement
Sinon, pour les clans moins importants, tu peux juste te contenter d’utiliser des épiclèses comme tu l’as fait avec « le clan des marcheurs »  sans jamais les nommer. Comme ça au final, ça te force moins lorsque tu inventes des trucs juste pour « décorer » et tu peux te permettre de donner plus d’énergie pour développer ce que tu veux développer.