La viellé d’Othar d’une future Corneille

Eté - 1er jour de la 9e ennéade de Verimios
10e année du XIe Cycle

La journée se touchait à sa fin. La journée était bien ennuyante…Personne ne méritait mon regard ou de mes conseils. LE peuple était bien fatiguant par les petits soucis de la vie quotidienne. C’était d’un ennuie…Certains jeunes bourgeois méritaient de se faire enculer par ma canne par leurs regards hautains. Aucun respect pour les anciens. D’antan, j’aurais coupé une main à ces petits salaud… Je grognais…Maudites soit la vieillesse qui était en train de me tuer. Salope soi cette tyra qui jouie de me tuer à petit feu. Roublarde soit cette déesse.

Archibald s’approcha me donnant mon verre de thé à la menthe. Je l’aimais bien ce petit jeune. Il s’assit à coté de moi, me portant compagnie

« Aucun ne méritait ton regard ? »
« Ils sont fatiguant. Au lieu de résoudre les soucis, ils se plaignent… Mon regard ne se trompe pas…Des pleurnichard, mon petit. Missède a donnait de quoi survivre. C’est à eux se bouger le cul de reconstruire… »
« Pas tout le monde à la même force, Maitre Bertha. »
« C’est affligeant. »

Il désigna du regard une femme  qui était en face de la statut.

« Pour illuminer ta journée, cette femme pourrait te plaire. »
« Continue. »
« Ce n’est pas une bourgeoise, ni une paysanne. Son corps est musclé. Je déduis que c’est une guerrière. »

Je me souvenais de cette femme qui était rentrer dans le Temple à l’aube. Depuis, ce jour, elle n’avait pas quitté. Bizarre que j’avais oubliée sa présence.

« Ha oui, je l’avais vue…mais j’ai complètement oublié. Maudite sois cette tyra »

Il se mit à rire. Moi, je grognais. Ce petit salaud aimait bien se foutre de moi.

« Enfin…Depuis une journée entière, elle voulait juste prier. Elle a fait presque une veillé personnel. Elle doit être une fervente d’Othar. Il y a peu de femme qui prie autant ou qui cherche quelque chose.
« Allez va..je t’écoute mon petit. Je vais me consoler auprès de cette petite mademoiselle. »

Je me levais, rendant son thé que je n’avais pas bue. Je marchais avec ma canne, mes pas raisonnèrent dans la grande salle. Plus je m’approchais, plus je m’approchais de cette femme que j’avais oubliée.

Elle a quelque mètre de moi. Sa longue chevelure tombait en bas du dos, son visage était carré, lèvres très charnues. Sa silhouette était très féminine mais musclée. Cependant, sa peau n’était pas aussi lisse que la noblesse, elle était couverte de petite blessure et de large cicatrice. Ses bras étaient très musclés, j’en déduisis que c’était une femme très athlétique. Intéressant…Je m’approchais d’elle, m’asseyant en face de l’immense statut de mon dieu. Je regardais ses yeux d’un bleu intercalant. Elle était mignonne. Sa beauté non conventionnelle était de toute beauté.

« Il est admirable n’est-ce pas ? A chaque fois que je le regarde, je me dis que j’aimerais être la femme de ce Dieu. Nos Déesses ne voyant pas la puissance d’un homme comme lui. » lançais-je

Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle réponde.

« Il m’a beaucoup aidé quand j’étais petite. Il est rempli d’honneur, de force et il se bat pour ce qu’il veut. Pour moi, il m’a permis de m’émanciper. »
« Oh…oui, il permet à certaine femme qui ont la même volonté de s’émanciper. Néera a accordé la liberté mais l’humain n’ont rien compris. Othar a permit de nous la force pour avoir cette liberté contre les règles faites par les hommes. »
« Je suis entièrement d’accord. »

Pendant un petit moment, nous discution autour de notre figure divine commune. Je pris plaisir d’écouter la vision de cette femme. Pour elle, il était figure de force, de courage, il est le motivateur pour combattre l’adversité comme notre Dieu avait détruit les grosses créatures de la Création. J’étirais un sourire, elle voyait en lui un véritable Père tout étant pour lui une figure divine. Dans ce moment intime que nous partagions, je rentrais dans le vif du sujet

« Dis-moi, jeune fille. Pourquoi être rester ici pendant toute une journée ? »

Elle restait silencieuse. Ses yeux se détourna de moi, elle fixait le sol. Elle se mordit les lèvres.

« Je voudrais trouver la force de mon Dieu pour retrouver ma voie.Mon chemin. »
« Dans quel sens vous êtes perdue ? »

Là, elle restait un long moment silencieux. Puis, sa voix était remplie de frustration et d’amertume

« Sœur, avez-vous eu dans votre vie la perte de vos repaires ? Car, je dois dire, j’ai fais plein de choix dans ma vie et c’étaient des échecs. Chaque fois que je croyais avancer, je plongeais encore plus dans la perdition. Là, ou j’en suis, je me pose la question qu’elle est le but de ma vie. Je crois même que je ne sais plus qui je suis. »

Je ne disais rien. Je laissais la jeune femme s’exprimait

« En ce moment, je ne sais pas où je vais. Je ne connais pas mon avenir et je dois être une bonne mère pour ma fille. »
« Vous étiez quoi avant ? »
« Plein de chose. Mais grosso modo, je suis une guerrière »

J’hochais faiblement la tête. Les femmes de cette trempe étaient confrontées à la société. Les hommes avaient le droit d’être des combattants mais les femmes étaient presque interdites de se battre. Elle devait être conditionnée à la gente masculine. Une femme libre, armée d’une arme et émancipatrice dans la péninsule, il était certain que c’était plus que mal vue. Peut-être que c’était là son souci. La femme devait affronter la société ou abandonner. Mais, je suis sûr d’une chose. Elle était intéressante.  

Notre discutions continuait. Je compris que cette femme avait un réel besoin de repaire C’était quelque chose que je connaissais. J’avais affaire à une femme redoutable. Je me trompe peu souvent sur mon premier jugement. Il était temps d’élever cette personne. Othar voudra surement lui ouvrir la voie.

« J’ai une solution… »

La jeune femme me regarde d’un air conscris. Elle se demandait ou j’en voulais en venir. Je lui adressais un petit sourire. Je désignais du doigt une porte qui menait dans les pièces privées du temple.

« On va faire une Veillée ensemble. »