Nombre de messages : 348 Date d'inscription : 18/08/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans - Taille : 160 cm Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Lun 10 Sep 2018 - 15:57
Lorsque l’hôte nous invita dans sa demeure, le groupe se scinda par groupe de sexe. Les femmes et les hommes avaient leurs propres quartiers. Ainsi, je partageais mon dortoir avec toutes les femmes qui avaient le choix de partir dans cette expédition. On n’était pas nombreuse. Jennad et Jihane avaient leurs chambres en tant que membre du firmament. Les femmes s’occupaient à leurs diverses comme par exemple se coiffer, se préparer ou ranger leurs affaires. Je les regardais, me contentant d’observer comme une simple observatrice. Je portais la chemise de ma main, je me mis en boule, le genou contre ma poitrine, mes bras entourant mes jambes. La chemise de ma mère me recouvrit entièrement.
Je regardais le groupe, je ne saisissais pas l’importance de leur action, de leur choix. Quel était l’intérêt de partir dans cette expédition ? Combien de gens vont se sacrifier pour réussir ? Un, trois , tout un groupe ? Quel intérêt de sauver une personne déjà morte ? Elle était déjà chez Tyra, sa vie était dans l’autre monde. Pourquoi Nisétis ? Pourquoi ce lieu avait tant de particularité. Les adultes avaient une drôle façon de voir le monde, je ne compris pas pourquoi ma mère avait décidé d’aider Cécilie. Si, par amour pour Cécilie, elle décida de l’aider, motivé par quelque chose de bien plus profond…
Moi, ce que je voyais était une possibilité de ne plus revoir ces gens dans ma vie, mourir dans un territoire lointain, le sable recouvrant leurs corps pour une idée peut être absurde. Dans un désert. Peut-être dans un lieu rempli de solitude, vidait de toute traces humaines…Lorsque mon attention se porta sur Cécilie, ma peur était d’autant plus grande. C’était absurde de partir là-bas.
« Les morts sont déjà dans le Royaume de Tyra…je ne vous comprends pas » chuchotais-je
Je décidais d’occulter tout ce monde. Je fermais les yeux, je me laissais guider dans mon moi profond. Je suivais les conseils de Jennad quand il me donner des cours pour ressentir la magie. Je respirais, je respirais. Je respirais lentement. Je laissais mon corps sentir cette force discrète qui raisonne. J’eu la sensation de ressentir le monde, le souffle du monde et de la vie. Les yeux clos, mon esprit se fixa sur ce noir. Comme un tableau, mon esprit projeta tout un tas de couleur difforme, nuancés et remplie de mouvement. C’était les flux de la magie, puis, j’ouvris lentement les yeux pour voir ce flux s’installer dans chaque espace du dortoir. Chaque couleur avait une signification, Le mur avait une couleur jaunâtre devait représenter la terre, l’air était de couleur verte qui était très diffus, se superposant avec le jaune du mur. Au fond, les dieux m’offrirent le don de voir l’architecture du monde.
Je saisissais délicatement la gourmette de Cécilie. En percevant les couleurs vives des lieux, je concentrais mon esprit dans la gourmette de Cécilie, je m’entrainais à transférer tout ma concentration dans ce bijou qui devint mon objet fétiche. Puis, à travers la chaînette, Je tentais de bouger ce vert diffus de mon esprit. J’occultais toute ma peine, les questions qui pourrait me faire perdre le contrôle. La démarche était longue, fastidieuse. Ma gourmette s’illumina d’une étrange couleur imperceptible…Puis plus rien… Le contre coup arriva, mes mains tremblèrent. Le froid m’enveloppa suivit par une corp devenue plus lourde. Heureusement, Jennad n’était pas là. Il ne serait pas content de me voir entrainer dans mon petit coin. Il m’aurait hurlé dessus en le connaissant.
Il était bon que je me repose, je pris le drap, enveloppant mon corps.
Tout d’un coup mon attention se porta sur la chemise de nuit, puis sur la longue chevelure rousse avant de remonter sur le visage de cécilie. Elle semblait attendre quelque chose. Je la regardais droit devant. Je me contentais de l’observer, replaçant la gourmette dans mon poignet.
Avait-elle ressenti quelque chose ?
« Oui Cécilie ? » m'adressais-je avec surprise
Cécilie de Missède
Humain
Nombre de messages : 1257 Âge : 70 Date d'inscription : 01/03/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 21 ans - 1m59 Taille : 1m59 Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Jeu 13 Sep 2018 - 16:26
La journée avait été épuisante et exaltante à la fois. Parler au Magistère avait été des plus intéressants, mais la jeune humaine avait encore plus hâte de pouvoir interroger davantage Dunraël. Les mélodies que dégageaient les deux hommes étaient aussi atypiques l'une que l'autre, mais celles de l'elfe n'étaient pas humaines et pourtant plus proches de celles que Cécilie associaient à sa propre pratique de l'Art. D'autant plus qu'il y avait quelques notes qui lui rappelait ce qu'elle avait entendu planer autour de Grayle. Enfin bon. En un mot comme en cent, elle avait passé une excellente journée et avait hâte de pouvoir errer encore un peu dans ces étranges bâtiments. C'était dans des moments comme celui-ci qu'elle regrettait la conduite de Rose. L'avoir auprès d'elle pour lire les ouvrages de la bibliothèque auraient été si pratique.
Elle fredonnait un air guilleret en posant sa robe de voyage pour enfiler ses seuls vêtements de rechange qui se trouvaient être les chausses et la tunique d'homme qu'elle portait sur le navire. La chambre qu'on leur avait attribue était bien chauffée et les lits, bien qu'étroits, tout à fait confortables. Une fois son poignard attaché dans sa manche et son étui à livre passé à la ceinture, elle tâtonna jusqu'à son bâton de marche et s'approcha de la porte.
Une cacophonie imperceptible attira son oreille au passage... Et son humeur retomba un peu. Non... Elle n'aurait pas le droit à son moment de répit. A force de s'imposer dans sa vie, Lyarra avait même réussit à lui prendre ça. Elle inspira pour chasser la colère et le dégoût qu'elle ressentait et chercha à petits pas le bord du lit de la jeune fille pour venir s'assoir auprès d'elle. Le bâton fut posé en équilibre contre les montants et la main de la jeune femme chercha l'épaule d'Elia, pour la caresser affectueusement.
- Tu ne devrais pas tenter de lancer un sort si ton maître ne te dis pas que tu es prête. " chuchota-t-elle. " J'ai failli perdre la vie à ce genre de jeux, alors soit plus intelligente que moi, tu veux ? " et c'était la stricte vérité puisqu'elle avait passé près de deux ennéades aux portes de la mort, l'esprit mis en pièce par ses propres sorts. Certes, ce n'était pas son tout premier sort, mais une tentative de téléportation bien au delà de son niveau. Tout en parlant, elle tendit l'oreille pour inspecter l'aura de la jeune fille, posa la main sur son étui de ceinture, se mordit la langue, et pénétra une seconde dans son esprit pour démêler que la magie venait de mettre en vrac. Son médaillon chauffa contre sa peau. Rien qu'un instant avant de revenir totalement à elle. Ça lui permettrait de passer une bonne nuit malgré le contre coup. " Comment te sens-tu ? "
Elia Courevent
Humain
Nombre de messages : 348 Date d'inscription : 18/08/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans - Taille : 160 cm Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Jeu 13 Sep 2018 - 20:08
Je regardais Cécilie déposait sa main sur mon épaule. Délicatement, ma main se lia avec celle de cécilie, je gardais sa main affectueusement. J’aimais ressentir le contact tendre de la comtesse. Elle était douce, très douce. J’appréciais cela. En quelque sorte, je fus réconforté.
Mais je sentis quelque chose d’étrange. Quelque chose qui était perturbant mais ma douleur dans ma tête s’estompa. Je sentais toujours la fatigue mais je ne sentis plus le contre-coup de tout à l’heure. Je ne comprenais pas comment cela se faisait. J’étais un peu surprise, je me posais les questions.
Je fronçais les sourcils. C’était bien quelque chose que je ne saisissais pas.
« Je vais mieux…Pardonnez-moi. » je détournais son regard « je ne voulais pas allez si loin. Je voulais juste savoir comment focaliser la magie avec le bracelet » je lui tendis le bracelet la déposant sur sa main « Ce n’est pas très bien ce que j’ai fait…Mais. » j’étirais-je un sourire remplie d’orgueil « j’ai réussie à lier mon esprit à ce bracelet. »
Je laissais le plaisir de Cécilie de toucher son propre bracelet qu’elle m’avait offerte. Pour moi, elle était un moyen de montrer mon affection que j’éprouvais pour elle sans lui demander en échange. J’aimais faire ce genre de chose. les actions avaient beaucoup plus de sens que les mots.
Comment te sens-tu raisonna la voix de Cécilie dans ma tête.
Dans quel sens voulait-elle dire ? Moralement ? Physiquement. Je me souvins bien que le contre coup était éprouvant, je sentis tout mon corps fatiguer, puis, elle se fut atténuer lorsqu’elle était assise à coté de moi. Avait-elle un art magique qui était discret ? Ou je me trompe ? Ou bien, elle me parla moralement…Pour le coup, c’était tout aussi compréhensible. Mais lorsque Cécilie était arrivé, la douleur au crâne était bien vivace. Je ne me plaignais pas, Maitre Jennad me força quelque fois à sortir de mes sentiers. Je connaissais assez bien le contre coup. Je savais qu'il fallait un certains temps pour s'en remettre...Mais, sentir l'effet s'atténuer en si peu de temps. Je soupçonnais qu'elle avait agis sur quelque chose....ça me démange de savoir ce que c'est!
« Sinon… » je réfléchissais à ma réponse. « Oui, je vais bien physiquement…Mhh…vous avez fait quelque chose non ? Avant votre arriver, j’avais mal à la tête…puis la douleur c’est estomper tout d’un coup…Je déduis, que ce n’est pas une magie qu’on voit n’est-ce pas ? » Je la regardais avec attention.
En faites, je ne voulais pas dire ce que je ressentais au fond de moi. J’étais triste. Elle le savait. Je ne saurais pas comment répondre à cette question. Mais, je sais que je vais devoir avancer…C’est ce que ma mère aurait voulu. Non, je préférais nourrir ma curiosité. De savoir ce quelque chose qui m’intriguait. Lorsque j’ai eu mon explication. Je regardais un moment dans le vide puis je tombais nez à nez sur le journal de ma mère que j’avais commencer à lire. Tout de suite, une douleur poignante me saisissait. Je serrais mon cœur avec ma main, je respirais et je soufflais
d'un autre coté,je me doutais bien que Cécilie voulait savoir davantage. Elle était trop occupée, on n'avait pas un moment pour se parler en toute tranquillité. Sa question était de savoir comment je m'en sortais, de m'écouter en cas de réelle besoin. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi. Cécilie avait d'autre chat à fouetter.
« Je doute bien que mon physique n’est pas la principale réponse. A propos de mon coeur.…Je ne sais pas comment vous le dire. Je suis à la fois triste, à la fois contente. Maman a réalisé la promesse qu’elle m’a faites en arrangeant avec Jennad à Missede pour m’entrainer à la magie et être dans cette guilde contre un service en tant que guide. » puis, je me mordis la lèvre « Maman me manque. Son sourire me manque. Ses fables me manquent. Ses caresses me manquent. Ses crises de colère me manquent. Et, à la fois, je suis en colère contre vous et maman car vous allez dans quelque chose de bien trop dangereux. Quelque chose que je ne comprends pas et que j’aimerais savoir. Je suis en colère pas parce que je ne vous aime pas…Au contraire, Je vous aime autant que maman. Mais j’ai peur. Juste peur de vous perdre,Cécilie…Et,Je n’ai pas envie de vous perdre. Donc, je suis inquiète, très inquiète.
Je gardais sa main, embrassant celle-ci en souriant. Je voulais la rassurer, ce n’était pas mon intention de créer une inquiétude pour Cécilie. Non, je ne voulais pas. La souffrance était là, mais, le meilleur moyen de l’oublier était de vivre avec…D’avancer…Si,je repensais à la mort de ma mère de manière continue, je ne tiendrais pas…Mère avait toujours dis qu’il fallait avancer, de vivre avec ces douleurs et de continuer. La douleur se cicatrisera avec le temps.
« Mais, ne vous inquiétez pas. Je m’en remettrais et j’avancerais. » dis-je dans un ton calme, maitrisé..
c'était le meilleur moyen d'occulter ce sujet au risque de surprendre mon interlocutrice. Oui, le coeur était endolorie mais il ne servait à rien de reparler de ce sujet et d'entendre une énième voix compatissante. A la longue, la compassion n'avait plus d'effet. De plus, loin d'être idiote, l'entourage se veut toujours compatissant, prendre du temps sur soi pour aider l'autre. J'avais bien vue des adultes faire ça avec leurs entourage quand j'étais encore plus petite. On tentait d'être au mieux pour la personne, mais, on ne savait pas comment faire ou réagir. On entendait toujours les même phrases et les mêmes mots. Combien de fois,j'entendais les mêmes mots qui sortit de la bouche de Grand Mère Elisabeth avec les personnes qui avaient perdue un être cher. Pour ma part, le meilleure moyen d'oublier, de laisser le temps agir sur mon coeur était d'occuper mon esprit à autre chose. La curiosité et le savoir étaient le meilleur remède pour moi. De là, je voulais m'engouffrais dedans. C'était ma façon de faire face! Pour le coup, ma mère qui est dans le Royaume de Tari serait d'autant plus heureuse de me voir avancer dans ma passion.
Alors le meilleur moyen d'emmener à changer de sujet était d'orienter sur quelque chose dans laquelle j'aime passer mon temps. Cécilie avait le même attrait pour l'art magique. On partageait le même intêret. Pour une fois, une réelle fois, j'avais une occasion d'apprendre auprès d'elle, de la découvrir sur d'autre angle. Si, à l'Espérine, j'avais gardé un très bon souvenir, je voulais en savoir plus, découvrir sur d'autre endroit car elle était mystique et douce. Dans sa douceur, je voyais une femme très forte. Elle n'était pas comme beaucoup de ses filles pleureuses que je ne supportais pas. Les filles trop mijaurée avait le don de m'énerver avec leur caractère faussement frigide pour séduire les garçons. La pour le coup, j'aurais envie d'envoyer une boule de feu, un jet d'eau ou une mini tornade sur ces petites filles mijaurée, hypocrite et garce.
«Dites Cécilie, est ce que vous voulez faire une veillée avec moi ? J’appelle ça une veillée car je sais que je ne vais pas réussir à dormir. Pourquoi je n'y arriverais pas ? C’est très simple, il y a plein de livre, je veux les lires. Comment perdre son temps à dormir quand les savoirs comme Nakor ou d’autre grand mage ont écrit des ouvrages. Si cela vous interresse, on peut tenter de faire une sortie nocturne, rentrer dans une bibliothèque et je vous lis les ouvrages. N'est pas une bonne idée? Vous ne trouvais pas? » esquissais-je un sourire un brin malicieux et complices.
Cécilie de Missède
Humain
Nombre de messages : 1257 Âge : 70 Date d'inscription : 01/03/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 21 ans - 1m59 Taille : 1m59 Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Jeu 13 Sep 2018 - 22:31
La musicienne suivit les contours de son propre nom gravé dans l'argent. Son nom de naissance. Elle aurait préféré transmettre celui-là à ses enfants, mais à la place, elle avait transmis la paix à son fils et c'était un sacrifice qu'elle referait mille fois. Elia était loin d'être stupide et même trop maline pour son propre bien, si bien que malgré sa lassitude intérieure, le sourire de la jeune femme se teinta d'un certain respect lorsque la petite lui demanda si elle avait utiliser sa magie.
- Si tu veux vraiment en faire ton focalisateur, ne laisse personne d'autre le manipuler. Il est à toi. Comme une partie de ton propre corps. Plus important que les vêtements que tu as sur le dos. " De quelques gestes mesurés, elle trouva le poignet de la fillette pour y raccrocher doucement la gourmette tout en continuant. " Et aucun acte magique n'est totalement invisible quand on y prête attention. Certains bougent. D'autres récitent. Mais en effet, mon art ne déclenche pas d'avalanches pyrotechniques. "
Elle aurait du s'en douté, la petite n'avait que sa mère en têt et il ne fallut pas dix secondes pour qu'elle commence à en parler. Encore et encore. Comme un petit moulin ennuyeux. Elle était aussi inconsciente que sa mère. En deux ans, Lyarra avait réussit à détruire la majeure partie du si bel avenir qui se dessinait pour sa fille de sang. Elle aurait préféré la planter là une bonne fois pour toute que rattraper les conneries de la guerrière... Mais elle n'arrivait pas à tourner le dos à une enfant. Elle s'en serait voulu pour des siècles. Ce n'était pas bien.
Alors elle l'écouta.
Jusqu'à sa ridicule conclusion et sa tentative logorrhéique pour changer de sujet.
- Attend une seconde tu veux ? " Déjà il y avait des chances que la petite ne tienne pas plus qu'une heure ou deux vue l'état de fatigue dans lequel l'avait plongé sa tentative de sort. Et en suite, Elles avaient encore une question à discuté sérieusement. Mais avant... " A force de foncer droit devant toi, tu va heurter un mur. Tu me poses des questions sans me laisser répondre. Essayer de te convaincre en répétant les mêmes choses ne les rendra pas vrai pour autant. " Elle eut un sourire tendre et s'allongea sur le bord du lit en poussant la jeune fille à faire de même jusqu'à être installé le plus confortablement du monde, comme si elle s’apprêtait à dormir. " Voilà. Même si on ne dort pas, on est bien mieux installé là qu'à la bibliothèque, non ? "
L'étui de cuir sur le haut de sa hanche, la tresse repoussée derrière son épaule et la tête confortablement appuyée sur un oreiller de plume, Cécilie inspira et étouffa un bâillement. Puis sa main se faufila entre elles-deux pour saisir celle d'Elia, glissant ses longs doigts autour de ceux de la fillette. Un sourire.
- J'aimerai que tu me laisses parler jusqu'au bout, tu veux bien ? ... Je me doute que tu penses ne plus être totalement une enfant et pouvoir gérer tout ce qu'il t'arrive en ce moment seule. Sache que c'est faux. Les adultes ne savent pas gérer ce que tu traverses et - tu ne vas certainement pas aimer ce que je vais dire mais - tu est encore infiniment loin d'être une adulte. Perdre quelqu'un qu'on aime, c'est difficile et tu as le droit d'aller mal. Tu ne comprends pas pourquoi on t'as entrainé dans un voyage aussi dangereux et tu es en colère pour ça ? Tu as raison. Tu as totalement raison. Encore une fois, ça m'étonnerai que tu trouves cela agréable à entendre mais Lyarra n'aurait pas du t'emmener. " Et pour le bien de la petite, elle s'obligea à tourner la suite de la façon la moins violente possible. " Elle t'aimait sans doute trop pour t'imaginer loin d'elle. Elle n'a pas réussit à faire ce qui aurait été réellement bien pour toi. Mains maintenant tu es ici. Et tu as été obligé de vivre des choses difficiles loin de Serramire ou de Missède, loin d'Elisabeth et loin de tes amis de Péninsule. Tu as le droit d'être un peu perdue. Même complètement perdue. A certains moment ça fait mal à un tel point qu'on arrive plus a respirer ou qu'on aimerai ne plus jamais sortir de son lit. Mais si tu refuses d'affronter le fait que Lyarra est morte et si tu restes dans la voie qu'elle t'as tracé au lieu de trouver la tienne, tu en souffriras pour toujours. Peut-être moins fort, mais sans répit. " Elle serrait les mains de la fillette. " Si tu ne le souhaites pas, je n'en parlerai plus, mais sache que tu pourras venir me parler si tu en as besoin. "
La partie la moins réjouissante était passé. Une bonne chose de faite. Elle n'avait pas plus envie que la fillette de s'étendre dessus et embraya.
- Bien. Maintenant ce que je te propose pour ce soir, c'est de t'expliquer la réelle portée de la mission que nous sommes en train d'accomplir et pourquoi nous prenons tous ces risques, puis nous parlerons de ce qui se prépare pour la suite de notre voyage. Après si tu ne t'endors pas, nous irons lire dans la bibliothèque. ça te va ? "
Elia Courevent
Humain
Nombre de messages : 348 Date d'inscription : 18/08/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans - Taille : 160 cm Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Sam 15 Sep 2018 - 9:37
- J'aimerai que tu me laisses parler jusqu'au bout, tu veux bien ? ... Je me doute que tu penses ne plus être totalement une enfant et pouvoir gérer tout ce qu'il t'arrive en ce moment seule. Sache que c'est faux. Les adultes ne savent pas gérer ce que tu traverses et - tu ne vas certainement pas aimer ce que je vais dire mais - tu est encore infiniment loin d'être une adulte. Perdre quelqu'un qu'on aime, c'est difficile et tu as le droit d'aller mal. Tu ne comprends pas pourquoi on t'as entrainé dans un voyage aussi dangereux et tu es en colère pour ça ? Tu as raison. Tu as totalement raison. Encore une fois, ça m'étonnerai que tu trouves cela agréable à entendre mais Lyarra n'aurait pas du t'emmener. " " Elle t'aimait sans doute trop pour t'imaginer loin d'elle. Elle n'a pas réussit à faire ce qui aurait été réellement bien pour toi. Mais maintenant tu es ici. Et tu as été obligé de vivre des choses difficiles loin de Serramire ou de Missède, loin d'Elisabeth et loin de tes amis de Péninsule. Tu as le droit d'être un peu perdue. Même complètement perdue. A certains moment ça fait mal à un tel point qu'on arrive plus a respirer ou qu'on aimerai ne plus jamais sortir de son lit. Mais si tu refuses d'affronter le fait que Lyarra est morte et si tu restes dans la voie qu'elle t'as tracé au lieu de trouver la tienne, tu en souffriras pour toujours. Peut-être moins fort, mais sans répit. " Elle me serrait les mains " Si tu ne le souhaites pas, je n'en parlerai plus, mais sache que tu pourras venir me parler si tu en as besoin. "
Je regardais Cécilie un moment, je n’osais pas répondre. Je voyais son envie de m’aider, de me soutenir et c’était terriblement sincère. J’appréciais sa tendresse et sa façon de faire. Au fond, j’étais bien touchée qu’elle donna son temps pour moi. Pour moi, ça valait de l’or.
Cependant, Cécilie semblait faire fausse route à propos de moi comme elle avait à la fois raison. Mon soucis n’était pas d’avoir quitter Serramire, Rochenoire ou Missède, de m’éloigner de mes amis qui était le problèmes. Le départ de Missède était à la base qu’un moment éphémère, car à la base, avec maman, on devait revenir. Elisabeth, je la retrouverais toujours, même, si elle me manque. Je n’ai jamais oublié sa douceur dans ses paroles, sa tendresse dans ses mains et le fait qu’elle me raconter des histoires et de nos promenades. Ma perte était l’incapacité de croire que ma mère pouvait mourir car il était impossible à mes yeux de voir une mère aussi dangereuse, capable de défaire des guerriers se faire tuer dans un navire. De là, je me sentais perdue car je n’avais plus ma mère et j’étais presque mêlée dans un groupe d’étranger. Sa mort était aussi la plus grande révélation que j’avais eu. Ma vie était aussi fragile que courte. A cette idée, j’avais peur car elle était fragile et éphémère…Mais si tu refuses d'affronter le fait que Lyarra est morte et si tu restes dans la voie qu'elle t’a tracé au lieu de trouver la tienne, tu en souffriras pour toujours. Peut-être moins fort, mais sans répit. Non, la voie qu’elle m’avait tracée était déjà la mienne, maman m’avait juste encouragé dans mes propres voies. Lorsqu’elle me proposa de partir avec elle à l’espérine. J’avais fait mon choix. Elle m’avait montré les avantages et les inconvénients dans les deux parties. De là, ma mère ne m’avait jamais imposé d’être une guerrière, de me forcer à me défendre. Elle ne s’imposait pas. Ce que je voulais était de découvrir avec elle le monde qui m’entourer, le sentir et respirait. Avec elle, je voyais qu’elle avait presque accomplie la promesse qu’elle m’avait faites : me trouver un maitre mage.
Non, je ne serais pas comme ma mère dans tout point de vue. Oui, je l’aime vraiment. Mais, je ne serais jamais comme ma mère. Je ne souhaite pas me battre, je ne souhaite pas chercher des adversaires ou la guerre. Non, j’aime la tranquillité, observer et découvrir. J’aime créer et imaginer. C’est tout ce que je voulais.
Cécilie, suivit de Grayle, de Renard et de Jihane avaient apporter leur lot de soutiens et de compassion. Ils avaient chacun un vision de moi, tentant de me consoler. Pourtant, leurs paroles étaient peut être sincère, mais, elle était presque toute semblable. J’avais une drôle de sensation d’être incomprise. On me voyait comme une simple enfant,on me consolait comme si j’étais incapable de voir bien plus loin. J’appréciais leur tendresse. Ca avait de quoi de me remonter un peu le moral. Mais, personne n'avait su faire comme Jennad avait fait. Je me souvins de ses paroles sur le quai de Naelis
« Chez nous, en Zurthanie, la mort est bien présente. Elle est présente par l’hostilité du climat, par l’attaques des Drow dans nos clans, par les guerres que nous faisons entre clan et l’hostilités de la faune et la flore. A ton âge, j’en ai vue des gens de mon clan mourir d’une différente façon. J’étais comme toi. » je me souvins de son regard, puis, son baisé sur le front « je ne vais pas te redire ce que les autres t’ont déjà dit. Ce qu’on fait pour penser les plait est peut-être la plus simple. On pleure comme toi, mais, le lendemain, on pense à autre chose sans pour autant oublier la personne qu’on a chérie. Car, dis-toi, peut-être, c’est la plus grande vérité qu’il faut que tu comprennes. Le monde ne t’attend pas. Les morts se reposent, les vivants doivent continuer. Il ne faut pas chercher une logique ou une raison. »
Puis, il regarda la mer un moment. Il pointa du doigt l’horizon
« Tu auras toujours cette peine, elle sera ta cicatrice. Accepte le et casse cette barrière. Avance. Le fait d’avancer te permettra de surmonter ton chagrin. Seul le temps et tourner la page te permettra de te remettre. Tu auras un moment de chagrin tout au long de ta vie ou de la nostalgie. Hélas, dans la vie, tu rencontreras d’autre mésaventure comme celle-ci. C’est la réalité. La vie est éphémère, fragile. La seule chose qu’il faut penser est toi. Juste toi. Chaque rencontre éphémère, le lien est aussi éphémère. Le plus important est juste toi. De là, le meilleur moyen de s’épanouir est de profiter du moment présent tout en acceptant que le monde lui ne sera pas tendre.»
Je me souvins que ces mots raisonnèrent dans mon esprit. C’était perturbant, déstabilisant. Ce n’était pas une compassion que j’avais eu mais une révélation qui me perturba. Sa dernière parole enfonça le clou
« Cette funérailles n’est juste une étape. L’histoire de ta mère se termine ici, pour toi, c’est une nouvelle étape. Ne tourne plus vers le passé. Les gens qui tournent autour du passé sombrera toujours. Vois le présent et l’avenir. Maintenant, Elia. Qu’est que tu veux être ? Quelle femme peux-tu devenir ou veux-tu devenir ? Le meilleur moyen de l’honorer, c’est être la femme que tu souhaites devenir. » je me souvins de sentir son doigt sur son cœur « laisses le temps te cicatriser et fait ce que tu souhaites devenir.
Une nouvelle fois, le discours de Jennad raisonna en moi, elle était aussi vibrante que la magie que je voyais de mes yeux. Elle était là, réconfortante et encourageante. Il ne m’avait pas adressé comme une jeune fille que j’étais. Non, il m’avait adressée d’une autre façon.
Je gardais la main de cécilie, je fixais mes yeux sur le plafond.
« Merci, Cécilie. » répondis je avec douceur. Mais dans ma tête, je ne me sentais pas dans le besoin d’en discuter.
- Bien. Maintenant ce que je te propose pour ce soir, c'est de t'expliquer la réelle portée de la mission que nous sommes en train d'accomplir et pourquoi nous prenons tous ces risques, puis nous parlerons de ce qui se prépare pour la suite de notre voyage. Après si tu ne t'endors pas, nous irons lire dans la bibliothèque. ça te va ? "
Je me mis sur le côté pour regarder Cécilie. J’avais enfin droit à mon explication de toute cette expédition. Car, après tout, je ne comprenais pas la raison de leur aventure. Et surtout, pourquoi aller dans un endroit dangereux pour une personne qui était déjà morte.
« D’accord. Alors pourquoi vous prenez autant de risque ? Je ne comprends pas. Je ne sais pas grand-chose….mais je sais que c’est pour une personne qui est déjà dans le royaume de Tyra. Et pourquoi, Nisétis plus particulièrement ?
Cécilie de Missède
Humain
Nombre de messages : 1257 Âge : 70 Date d'inscription : 01/03/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 21 ans - 1m59 Taille : 1m59 Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Lun 17 Sep 2018 - 13:34
- Ce n'est pas pour une personne. C'est pour tout le monde. " Mais cela n'avait rien d'étonnant que la petite n'ai pas été informé par sa mère des véritables enjeux de tout cela. " Dame de Kastelord a découvert que Maélyne, la sœur de ta mère et ma cousine, est restée bloquée sur notre monde après sa mort. Elle n'a jamais réussi à trouver le royaume de Tyra. En consultant les Grands Prêtres de Néera et de Tyra, nous nous sommes aperçu qu'elle n'était pas la seule touchée par ce phénomène. En réalité de très nombreux esprits sont bloqués depuis l'hiver dernier. Pour eux, c'est douloureux, ils peuvent distinguer le monde mais pas intéragir avec lui. Peut-être que certains deviennent fous ou dangereux. Et c'est pour ça que nous sommes ici : pour essayer de contacter des esprits qui pourraient nous aider à comprendre comment faire pour attirer les faveurs de Tyra et rouvrir le passage vers son royaume. Nisetis a été une porte directe vers le royaume des morts durant le Voile et c'est pour ça que nous pensons qu'il est le meilleur endroit pour entre en contact avec les défunts et réparer ce qui doit l'être. C'est peu, mais c'est là tout ce que nous savons pour l'instant mis à part quelques rites enseignés par le clergé de Tyra. " Elle chuchotait toujours, gardant intacte le cocon de calme dans lequel elles étaient allongées. " Peut-être que ce n'étaient pas les seules raisons de ta mère, mais ce sont les miennes. Nous devons remettre les choses dans l'ordre. Jusque là, nous ne pouvons qu'espérer que nos défunts trouvent le chemin en sachant qu'il y a de grandes chances pour que ce ne soit pas le cas. Est-ce que tu as des questions ? "
Elia Courevent
Humain
Nombre de messages : 348 Date d'inscription : 18/08/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans - Taille : 160 cm Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Lun 17 Sep 2018 - 14:30
J’eu la réponse à ma question, mais la réponse apportait de nouvelles questions. Pourquoi les morts ne pouvaient pas se reposer tranquillement ? En quoi et pourquoi sont-ils bloqués ? Néanmoins, l’expédition était bien plus importante que je n’aurais crue enrôlée de secret que je ne comprenais pas encore.
Je pensais de nouveau à ma mère. Si la sœur de ma mère ne pouvait pas aller dans l’autre Royaume. Ma mère aussi ne pouvait pas. Elle était bloquée, ne pourrait jamais se reposer. Oui, sans aucun doute, ma mère était aussi bloquée dans cet endroit. Ma crainte était de voir ma mère devenir folle ou dangeureuse Du peu que je me souviennes d’elle, ma mère était une femme redoutable. Je n’osais pas imaginer en tant qu’esprit. Mais le pire, je n’étais pas Cécilie, je n’étais pas une adulte…c’était désagréable de se sentir impuissante et incapable de faire quelque chose.
« Donc, même maman..et les marins n’ont pas le repos ? Pourquoi Tyra refuse-t-elle les défunts ? Pourquoi, elle nous puni ? Qu’avons fait pour méritait sa barrière ? Avons-nous fait quelque chose pour l’énerver à ce point ?»
Néanmoins, quant on parle de Nisétis d’après les légendes racontaient par ma mère et les histoires racontaient par Jennad qui était Zurthan et proche de cette cité en Ruine. Il y avait de quoi glacé le sang. Jennad connaissait assez bien, les Zurthans connaissaient bien autant que les Drows. Jennad n’aimait pas ce genre d’endroit. Des horreurs de la création vivaient dans cette cité. Des créatures issues des pires cauchemars étaient là-bas. Tout de suite, en recomptant tous les participants à cette expédition, à l’horreur qui se préparer, le groupe était peu nombreux. C’était bien quelque chose qui m’inquiétait…
Lorsque Cécilie répondis à ma question. Une autre question me venait en tête.
« Mais…vous êtes peu nombreux…Jennad connait bien Nisétis, son clan connait bien. Il est Zurthan. Il m’a raconté que les pires créations de cette terre vivent là-bas. Les drows craignent d’être la bas. Pourtant, d’après Jennad et ma mère, les drows ne sont pas des gens qui ont peur de quelque chose. » ce n’était pas une réelle question mais une remarque. Mais une autre remarque s’en suivit « et si les esprits vous attaquer…Si l’esprit de ma mère vous attaquez.. Car comment on peut vaincre les esprits ? »
J’étais de nouveau assise. Toute de suite mon esprit se remplissait de questionnement, d’interrogation, voir d’éventuelle solution. Je me triturais la chevelure, le regard concentré sur le vide. Jennad était membre d’un clan. Pourquoi, elle ne demande pas l’aide de Jennad et de son clan pour renforcer le groupe ? De plus, un guide comme Jennad qui connait le désert et son peuple était peut-être une très bonne idée. Je ne connais pas grand-chose sur Jennad, mais, cette suggestion valait le coup d’essayer. Là, je fis une remarque, tentant de montrer un angle de vue. Qui sait, ma déduction qui était peut-être un peu jeune pourrait apporter quelque chose.
« Jennad pourrait aider pour aller à Nisétis . Par exemple, Jennad vient d’un clan de Zurthanie. Il connait mieux que vous sur le désert, le meilleur endroit pour y aller. De plus, essayez avec Jennad de faire participer son clan. Ne serait-il pas mieux d’être nombreux, adaptés par des gens du milieu ? Un groupe de Zurthan serait plus efficaces que nous les péninsulaires ?
Cécilie de Missède
Humain
Nombre de messages : 1257 Âge : 70 Date d'inscription : 01/03/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 21 ans - 1m59 Taille : 1m59 Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Lun 17 Sep 2018 - 15:18
- Je ne sais pas pourquoi. Mais quelque chose s'est passé l'hiver dernier, c'est une certitude. Jenna est restée au Palais pour en savoir plus sur d'éventuelles étrangetés dans la région. Et certaines personnes trouvent leur route donc peut-être que ta mère est déjà au côté de Tyra à l'heure ou nous parlons. "
La jeune fille était visiblement en pleine réflexion. Elle se vidait de questions comme une outre percée, énonçant ses idées de voyages, d'entraide des peuples et d'attaque de fantômes comme seuls les enfants savent le faire.
- Calme toi. Les fantômes n'attaquent pas les vivants. En tout cas nous n'en avons jamais vu. " La folie d'esprits coincés entre deux mondes était déjà assez terrifiante pour imaginer les voir revenir d'entre les morts. L'espoir de retrouver Maélyne ne reposait que sur cette fameuse marque de la DameDieu qu'elle portait au poignet. " Tu sais, Nisetis est bien loin du désert Zurthan. Ils sont séparés de jours entiers de marche. Et en effet, même les pires noirauds n'osent pas s'y aventurer pour rien. Le clan de Jennad ne pourrait nous aider à arriver que sur les territoires stériles ou ceux contrôlés par les drows et nous ne serions pas en sécurité pour la traversé du désert pour autant. Les clans se combattent entre eux et le soleil est un ennemis mortel. Tu dois aussi comprendre que dans un clan, il y a des femmes, des vieillards et des enfants. Abriter des étrangers leur couteraient des ressources et attirerait l'attention sur eux, même s'ils ne s'approchent pas de notre dangereuse destination. Nous ne pouvons pas faire peser ce genre de choses sur des familles dont la vie est déjà difficile. " Apprendre à prendre en considération les sentiments des autres venait avec l'âge. Savoir percevoir les enjeu d'une situation complexe était la base d'une sage façon de gouverner. Elle avait ignorer plusieurs fois des détails importants et à chaque fois, elle avait put voir la réalité lui filer entre les doigts. " C'était astucieux, mais il vaut mieux rester en petit groupe. Nous pourrons plus facilement nous faufiler et atteindre notre but sans morts inutiles. "
Elle sourit et serra les doigts de la jeune fille. Elle était à la fois enthousiaste et intelligente dans toute la naïveté qui la caractérisait.
- A ce propos, tu as un choix important à faire pour la suite de tout cela. " Elle prit le temps de poser sa voix pour que la petite comprenne bien l'importance qu'ils avaient. " Tu ne nous suivras pas plus loin Elia. Jennad ne sera pas non plus invité à nous suivre si sa femme l'accompagne. Mais je ne te forcerai pas à retourner en Péninsule si tu n'en a pas envie. Avant que moi et les autres nous partions, il faudra que tu décides si tu préfères rester ici et devenir une apprentie du Firmament où si tu veux rentrer aux Espérines pour retrouver Elisabeth avec l'équipage de mon oncle. "
Elia Courevent
Humain
Nombre de messages : 348 Date d'inscription : 18/08/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans - Taille : 160 cm Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Ven 21 Sep 2018 - 21:37
Je comprenais encore mieux sa façon de voir les choses et la logique de Cécilie. Oui, son explication était tout à fait logique, tout à fait censé. Je ne voyais pas autant de paramètre dans ce genre de situation. La situation était bien complexe que je ne saisissais pas grande chose. J’opinais de la tête à son explication
« Je vois. Je comprends mieux. Oui, il me manque tous les paramètres pour comprendre tout ça. Je ne voyais pas autant de complexité. Ça doit être difficile de gouverné. »
- A ce propos, tu as un choix important à faire pour la suite de tout cela. Tu ne nous suivras pas plus loin Elia. Jennad ne sera pas non plus invité à nous suivre si sa femme l'accompagne. Mais je ne te forcerai pas à retourner en Péninsule si tu n'en as pas envie. Avant que moi et les autres nous partions, il faudra que tu décides si tu préfères rester ici et devenir une apprentie du Firmament ou si tu veux rentrer aux Espérines pour retrouver Elisabeth avec l'équipage de mon oncle. "
Je restais un moment silencieux. Discrètement, avec mon doigt, je traçais deux tableaux dans mon esprit. J’écrivais le pour et le contre. Tout ce qui était avantageux de rester avec Elisabeth était écrite dans le tableau de gauche. Tout ce qui était avantageux de rester au firmament, je la mettais dans la colonne de droite. De là, je me concentrais sur mon tableau imaginaire, mais, mon esprit permettait de voir cette écriture imaginaire faites dans mon esprit. Pour moi, avoir un tableau imaginaire et imaginer de l’écrire dessus me permettait de mieux construire mes idées… j’aimais beaucoup Elisabeth. Oui, je l’aimais beaucoup. D’un côté, sa présence me manque. De l’autre côté, être au firmament était pour moi un rêve que je pouvais réaliser. En si peu de temps, je voyais là une occasion en or de devenir une femme que je voulais devenir. D’ailleurs, je me souvins qu’Elisabeth avait suggérer de m’imaginer plus tard. Alors, je m’imaginais ce que je pouvais devenir dans le futur. Si, je restais avec Elisabeth, je serais peut-être qu’une simple dame de la cour, une assistante de ma mère ou une femme normale de la péninsule. Si, je restais ici. Je serais peut-être un mage, car l’apprentissage était long. Lorsque je posais mon regard sur Cécilie et sur l’éventuel avenir. Je pourrais être plus intéressante en tant que Mage, voir apporter ma connaissance pour son pays. Car Missède était en quelque sorte mon pays d’accueil.
Je gardais la main de Cécilie, je la gardais contre moi.
« Jennad, il faut voir avec lui. » répondis-je avant. Puis, je portais l’attention sur le choix « si c’est pendant toute la durée de votre expédition, je préférerais rester au firmament. Je suis dans un sanctuaire qui est fait pour moi. Je veux apprendre auprès de ces maitres. » je restais un brin silencieuse « Elisabeth ne voudra pas que j’apprenne mon art. Pourtant, c’est bien quelque chose que j’aime, voir, je suis passionnée. Mon avenir est là-dedans »
Pour combien de temps ? Je ne savais pas vraiment. C’était bien une question que je me posais dans ma tête. Car, au fond, ma seule famille était Elisabeth, indirectement Cécilie qui m’appréciait. Je voudrais les retrouver par la suite. C’était un lien que je ne voulais pas me séparer.
« Si c’est définitif…je voudrais retourner à Missède, oui. Je ne pense pas rester définitivement ici. Mais, c’est quelque chose que j’aurais du mal à prendre une décision nette. Je voudrais revoir Elisabeth » un petit silence « et vous, aussi. »
Je restais penseuse. Je regardais le plafond avant de porter mon attention sur le reste du dortoir. Puis, je vins poser ma tête sur le ventre de Cécilie. Je restais silencieuse
« En revanche, promets-moi, s’il te plait. Fais attention quand vous partirez.Et…ne m’oublie pas » marmonnais-je
C’était bien quelque chose que j’avais peur. J’avais peur de perdre Cécilie car c’était une mission bien dangereuse. Oui, malgré la présence des grands mages, le vieux Nakor avait répété plusieurs fois sur le danger de Nisétis. Si, un grand mage qui était capable de faire tant de chose de ses mains avaient peur de cet endroit. Je ne pouvais que m’inquiéter de perdre Cécilie. Ma crainte était là….elle était présente.
Cécilie de Missède
Humain
Nombre de messages : 1257 Âge : 70 Date d'inscription : 01/03/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 21 ans - 1m59 Taille : 1m59 Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos] Lun 24 Sep 2018 - 16:53
- Je vais m'entretenir avec le Magistère d'ici pour savoir combien de temps tu peux rester mais de toute façon tu n'es pas sensé être prisonnière. "
Cécilie caressait les cheveux de la jeune fille d'une main apaisante, la laissant exprimer ses doutes et ses craintes, la rassurant de son mieux durant un long moment.
- Je ferai attention et je ne t'oublierai pas, Elia. Jamais. Je te le promet. "
Tout en caressant les cheveux de la petite, Les doigts de son autre main s'agitèrent délicatement. Ses lèvres remuèrent en silence. Guidée par les mélodies fatiguées, énervées et pleines de questions de la fillette, Cécilie s’infiltra dans son esprit, usant des failles dont elle avait suivit l’évolution ces dernières ennéades. Un mouvement, un accord, et elle s'endormait. Pour combien de temps ? cela la magicienne ne le contrôlait pas. Quelques minutes ou une nuit entière. Certaines choses restaient hors du contrôle des mages.
Aussi silencieusement que possible, elle se glissa hors du lit, rabattit le drap sur la jeune fille et se glissa hors de la chambre.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Après l'orage, une nuit paisible [clos]