Nombre de messages : 584 Âge : 31 Date d'inscription : 18/10/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : 1m70 Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Aerianna Hiisi [Fiche terminée] Sam 27 Oct 2018 - 14:19
Possessions : Aerianna est l'héritière du plus riche marchand de Geresh la Blanche, Rauast Hiisi, en tout cas après que les têtes de la famille dirigeante aient été retrouvées dans un coffre, détâchées de leur corps. Par une gestion hors pair, Rauast avait réussi à monter une sorte de petit empire commercial basé comme tout Geresh sur l'alimentation exotique et les marais salants, auquel s'était ajouté après leur mort une majorité des domaines des Akar'Demlir, et depuis quelques décennies une production de soie non négligeable. Mais la pièce maîtresse des Hiisi restait leur palais. Autrefois une petite demeure à l'orée de Geresh, elle n'était qu'une maison blanche parmi d'autres maisons blanches, et rien ne laissait présager qu'une des plus riches familles de ces contrées vivait en cet endroit, jusqu'à ce que le père d'Aerianna décide de lancer des travaux grandioses qui n'allaient s'achever qu'après la naissance de sa fille. La hauteur du bâtiment se multiplia par deux, sa surface par six, et bien qu'elle garda les formes géométriques simple propres à Geresh, une coupole inspirée des grands palais Thaari allait être aménagée au dessus de la salle du trône. De grands jardins furent plantés à l'arrière du palais et un petit dôme de verre installé en leur centre, servant d'observatoire à étoiles la nuit, et les Hiisi qui ne voulaient pas faire de vagues au début s'étaient octroyé un confort digne de rois.
Equipements : Si Aerianna change très régulièrement de tenue de tous les jours au gré de ses envies, son équipement de combat reste très stable, un ensemble en lin épais et sombre, couvert de plusieurs plaques de métal aux endroits sensibles, sur le haut du torse, les épaules, les avant-bras, au niveau de la ceinture et enfin de jambières du même matériau. Des bandes de soie blanche sont accrochées en divers endroits de l'armure en plus de la plus longue autour de son cou lui servant d'écharpe si besoin. Ces bandes sont esthétiques avant tout, et le plus souvent tournoieront au gré des mouvements d'Aerianna voire du vent. Elle possède une épée d'armes droite dont le manche est légèrement ouvragé qui ne possède aucune garde, un choix esthétique d'Aerianna malgré les risques encourus.
Apparence :
Taille :~1m70
Couleur des yeux :Noirs
Aerianna est d'une taille dans la moyenne supérieure, avoisinant le mètre soixante-dix, avec un corps svelte qui semblait tout juste sorti de l'adolescence, aux formes peu prononcées, visibles uniquement avec les plus légers des vêtements. Ses longs cheveux noirs et lisses assortis à ses yeux cascadent sur ses épaules, encadrant un visage lisse, harmonieux, délicat, voire angélique, finalement séduisant principalement par sa simplicité. Tout en elle rappelait le confort extrême dans lequel elle avait vécu presque toute sa vie. Sa gestuelle est précise, délicate, patiente, un peu statique mais décontractée, son pas feutré et léger, en opposition totale avec son comportement négatif.
Personnalité : La plupart du temps, Aerianna est arrogante et cynique, et si elle a parfois (rarement) œuvré pour atteindre ses buts, en général, tout lui est dû par défaut. Elle n'hésite pas à rabaisser ceux autour d'elle qui "ne font pas d'effort pour s'élever" et qui se contentent de leurs imperfections de manière souvent méchante. Pour cette raison, elle s'entoure de personnes largement imparfaites, son "musée des monstres". Ce caractère très négatif ne s'exprime jamais sous la forme d'une grande colère, de cris ou d'obscenités lancées, et une voix mielleuse l'accompagnera dans ses moments les plus désagréables. Elle n'est pas pour autant idiote et peut mettre cette attitude de côté (en surface) et être étrangement diplomate lorsque la situation ne lui est pas favorable ou lorsqu'elle peut obtenir quelque chose de quelqu'un. Elle identifiera d'ailleurs assez rapidement et facilement une telle personne. Elle sera avenante bien qu'un peu neutre, et avec ses dépenses astronomiques en cadeaux, elle espère persuader les puissants qu'elle ne veut que leur bien. Pour l'instant, une seule personne semble désamorcer toutes les composantes négatives du caractère d'Aerianna, Aethka, la shaman wandraise qui l'accompagne depuis des années. La bienveillance, la patience et la douceur définissent le comportement d'Aerianna vis-à-vis de sa protégée, alors qu'un amour spirituel est partagé entre elles deux, amour qui rarement ne devient charnel. Un caractère bienveillant, en contradiction avec tout le reste, parce qu'Aethka ne parvient pas à s'adapter à son nouveau monde, et est jugée lente par beaucoup, restant trop accrochée à sa spiritualité, et malgré tout cela, elle n'attire que des mots doux et positifs de la part d'Aerianna. Concernant ses motivations, la situation est encore très floue, le confort dans lequel elle vit est extrême, et elle en semble satisfaite, comme le reste des siens. Malgré cette satisfaction apparente, cependant, le manque d'ambition de son père lui porte sur les nerfs, et elle est prête à faire bouger ce monde idyllique pour son amusement, et avec un avenir assuré par sa fortune, elle pourrait lorgner du côté de la place nouvellement vacante de Princesse Marchande de Geresh.
Capacités magiques : Aerianna est née avec une perception de la magie plus prononcée que les autres, mais elle n'allait jamais la voir comme un outil et de ce fait n'a jamais reçu aucune éducation dans la magie. Cependant, elle est passée maître dans l'art de laisser la magie la traverser, emplir son corps, jusqu'à la souffrance, mais une souffrance acceptée, voulue, voire utilisée pour se sentir vivante, la projettant dans un état second proche d'une transe, des lignes translucides bleutées formaient des motifs complexes sur son corps à chaque fois qu'elle se retrouvait dans cet état. Si Aerianna s'en servait comme d'une drogue et se mettait volontairement dans cet état second de manière récréative au début, cette pratique prit une place presque prépondérante dans sa vie et elle la poussait tellement loin qu'elle finissait régulièrement par perdre connaissance. Ses proches, ou du moins, ceux qui partageaient son sang, ne voyaient pas ces transes d'un bon œil, et avaient essayé de la former en vein dans l'art arcanique, alors que les mages engagés jettaient l'éponge quand chaque leçon finissait de la même façon, avec une nouvelle transe, et qu'ils la jugeaient incapable de saisir et utiliser cette magie qu'elle arrivait à regrouper en elle. La réalité était qu'elle n'avait jamais souhaité aller plus loin. Peut-être que quelqu'un parviendrait un jour à tirer quelque chose d'elle, mais il lui faudrait plus de force de caractère que les mages n'en avaient montré jusque là.
Histoire
C'est avec une cuillère en or à la bouche qu'Aerianna naquit en l'an 986 du Xème cycle, elle était l'unique héritière de la fortune des Hiisi de Geresh, une fortune qui rivalisait même avec celle de leurs voisins Akar'Demlir. Les Hiisi, comme ceux de Geresh, avaient bâti leur fortune sur l'agriculture, mais pas n'importe laquelle, celle des denrées exotiques, si certains domaines avaient accès à certains de ces fruits localement, aucun n'en avait autant de différents au même endroit. En plus de ça, les Hiisi avaient investi dans la production de soie, pour garder un coup d'avance sur leurs voisins. Ces élevage de vers à soie de taille très convenable étaient disposés autour des arbres fruitiers dont ces vers raffolaient. Ils fournissaient en soie les Hiisi ainsi que leurs clients les plus aisés. Le domaine familial à l'orée de la ville avait subi des travaux constants dans l'enfance d'Aerianna pour pouvoir rivaliser avec les Akar'Demlir et devenir un palais digne de ce nom.
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Geresh, an 996 du Xème cycle.
La petite Aerianna jouait dans la rue au devant de la demeure de ses parents. Une jeune domestique se trouvait à ses côtés, veillant à ce qu'elle ne se mette pas en danger, participant même à ses activités quand la petite le lui demandait. Elle détestait cette gamine, qui lui répétait à chaque fois qu'elle posait les yeux sur son visage que son nez était beaucoup trop gros et son menton "à l'envers", mais elle pouvait faire abstraction de cela, si ça lui permettait de vivre aussi richement qu'elle le faisait, elle qui n'avait ni famille ni éducation et aurait probablement dû cueillir des fruits dans quelque champ ensoleillé éternellement. Elle n'était pas hideuse non plus, quoi qu'en dise Aerianna, et elle en avait régulièrement la confirmation lorsque des jeunes domestiques charmants venaient lui faire la cour. "D'ailleurs, où est passée cette morveuse" pensa-t-elle en se levant d'un coup, alors qu'elle l'avait lâchée du regard quelques instants. La panique n'avait mis que quelques secondes à s'installer et elle allait retomber très vite lorsqu'elle la retrouva derrière un muret, assise, pour repartir de plus belle en voyant le visage d'Aerianna, exalté, voire hystérique, celui d'une folle, parcouru de lignes translucides sous sa peau. Elle la souleva pour la reposer dans la rue, mais la petite allait se débattre jusqu'à ce que sa servante lâche prise…
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Un instant je jouais tranquillement, celui d'après mon monde avait déjà changé. Les flots d'une énergie nouvelle se déversaient en moi, m'amenant une sorte d'hilarité que je ne pouvais contrôler et comme un animal pris d'un moment de folie, je m'élançai dans des directions aléatoires, parfois à vive allure, parfois plus doucement. Quelques instants plus tard, cachée derrière un muret, je me grattai partout comme si j'étais prise dans une nuée d'insectes piquants et tournoyants. C'en était devenu désagréable en quelques instants, et lorsque quelqu'un me souleva, la douleur devint insupportable. Comme si j'avais identifié la source de la douleur et qu'elle provenait de ma servante, je me débattai pour qu'elle me lâche, hurlant à la mort. Elle me lâcha d'un coup, et je m'enfuis, dans la direction du centre de Geresh. J'entendis une voix hurler derrière moi, une voix démoniaque, l'entité ne pouvait me vouloir de bien et elle allait finalement m'achever, après cette attaque qu'elle m'avait lancé. Puis l'énergie disparut, et je m'arrêtai d'un coup, plantant mon front dans le sol, perdant conscience.
Je me réveillai dans mon lit, un visage argenté au dessus de moi, observateur. La créature aux longs doigts m'observait sans expression, comme si c'était moi la bête curieuse. Si j'étais au courant de son existence, je n'en connaissais même pas le nom. Il était le guérisseur quelques maisons plus loin, et père avait récemment racheté son terrain en échange d'un travail, mais je n'étais pas malade, qu'est ce qu'il faisait ici ? Je me levai d'un bond pour sortir de la pièce, me ruant dans le couloir, avant de heurter quelque chose. Ma tête s'était heurté à quelque chose de mou, avant que je ne lève les yeux sur mon père. D'un air réprobateur, je lui dis simplement : "C'est un peu mou." Il ne s'énerva pas, il savait que je ne pouvais parler à personne sans lancer de repproche, et que si ce n'était pas totalement acceptable, c'était lui qui m'avait affirmé que j'étais meilleure que tous ceux que je croiserais dans ma vie, sans exception. Mais il n'allait pas me laisser m'enfuir de cette chambre pour autant.
"Retourne dans ta chambre, ton nouveau professeur t'attend."
Le professeur en question était un drow, et son travail allait être de me faire utiliser cette énergie qui était en fait une grande quantité de magie. Il allait insister pendant une année complète avant d'abandonner, restant malgré tout au service des Hiisi.
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Thaar, an 7 du XIème cycle. Dotée d'une sorte de curiosité envers les personnages bizarres, anormaux, Aerianna ne trouvait pas son compte parmi les domestiques choisis par son père, aucun ne la satisfaisait, si ce n'est ce drow qui avait essayé de lui servir de professeur, mais il était trop lent et patient pour qu'elle en tire quoi que ce soit. C'était généralement une curiosité malsaine, dans le prolongement de son attitude de rabaisser les uns pour elle même se glorifier. Que la différence soit évidente, elle irait simplement attaquer l'individu sur son défaut, ou qu'elle soit plus profonde, et elle en ferait son animal de compagnie jusqu'à ce qu'elle comprenne ses maux, et qu'elle se retourne contre lui de façon insidieuse. C'est avec l'envie de trouver un tel individu qu'elle s'était rendue à Thaar pour assister à une vente aux enchères d'esclaves à bas prix, ceux dont personne ne voulait parce qu'ils étaient disait-on défectueux.
Seulement, et ça arrive, elle s'était trompée de date, et aucun de ses domestiques ne le lui avait fait remarquer, soit par peur de contredire leur maîtresse, soit comme une petite revanche, et Aerianna allait se retrouver à la mauvaise vente aux enchères, avec des esclaves normaux.
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"Qu'est-ce-que je faiiiis lààààà ?" m'enquis-je intérieurement avec lassitude. Des esclaves normaux défilaient, achetés par des acheteurs normaux, après des enchères normales à des prix que je ne jugeais même pas dérisoires alors que j'attendais moins de réactivité dans les offres formulées, moins d'acheteurs, et des esclaves en moins bon état. Rien n'allait, en fin de compte. Ici une énorme masse musculaire se présentait face à la foule avec ses deux bras, là une jeune femme avec deux yeux, ou encore un homme d'une quarantaine d'années avec deux jambes, encore là avec une femme âgée qui ne semblait pas folle, où étaient les défauts, où étaient les malformés ? Si je m'en allais maintenant, j'allais passer pour une folle, invitée de marque la plus fortunée prenant part à une vente aux enchères où elle ne dépensait rien ? Même mon père m'aurait critiqué, je ne pouvais laisser cela arriver.
Je m'auto-convainquis d'acheter les deux prochains qui prendraient part au défilé avant de partir. Etrangement, j'allais remporter le premier sans que personne n'oppose de résistance, je ne me souvenais même pas ce qui avait été dit au sujet de cet homme qui semblait fatigué par sa condition. Le deuxième, une jeune femme, allait un peu plus prisé, il y eut une trentaine de va et viens d'acheteurs qui pinaillaient sur des sommes ridicules avant qu'ils ne m'agacent, et je demandai à mes domestiques d'annoncer la prochaine offre. Rien que voir les visages ébahis se tourner vers moi lorsqu'ils entendirent un prix dix fois supérieur au dernier annoncé valait le coup du déplacement, j'avais envoyé mon message de supériorité et je pouvais désormais me retirer sans craindre quelque critique que ce soit.
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Geresh, an 7 du XIème cycle.
"Tu nous a ramené une sauvage des Wandres ? Je ne comprendrais jamais comment tu fonctionnes ma fille." Mon père trouva quand même une critique, et me balançai ces mots sans même un regard. Comment faisait-il pour être si précis dans la détermination des origines d'une personne quand il s'agissait de faire preuve d'une xénophobie primaire ? Je ne comprenais d'ailleurs pas le concept de la xénophobie, tous méritaient d'être critiqués pour leurs défauts, comment pouvait-on les ignorer totalement et seulement détester une origine ? Je me demandais même pourquoi il avait quitté l'Oësgard. Je l'ignorai royalement et le sujet était clos.
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Elle s'appelait Aethka, et elle n'avait pas même un an de plus qu'Aerianna.
Aerianna pensait au départ qu'elle allait joindre la horde des domestiques qu'elle ne chercherait jamais à comprendre mais il en serait tout autre. En peu de mots, elle allait tomber sous le charme de la Wandraise, et en un peu plus, elle allait voir en elle quelqu'un de parfaite, enfin, après tout ce temps, et ne plus la lâcher. Le raisonnement était tortueux et assez rare pour être noté. Au fil des années, Aerianna allait comprendre en quoi consistait le rôle de cette esclave qui ne craignait celle qui l'avait achetée, elle était shaman. Et de son propre aveu, si elle avait fini en esclavage, c'était parce qu'elle était consciente de simuler son dialogue avec les esprits, et qu'une prophétie avait spectaculairement mal tourné lorsqu'elle prédit d'un enfant de chef bien portant et solide qu'il prendrait la succession de son père uniquement pour le voir mourir d'une étrange maladie moins d'une ennéade plus tard. Ainsi donc, la consommation d'herbes chamaniques et la provocation de transes ressemblait étrangement aux crises qu'Aerianna subissait volontairement, elles étaient seulement une façon de se sentir vivante, d'exister. Dans la continuité de ces discussions, Aerianna allait raconter à sa nouvelle protégée comment lorsque le Voile avait frappé à la porte de l'Ithri'Vaan, alors que la plupart des habitants de la région étaient devenus fous, la seule pulsion qu'elle-même avait dû assouvir était celle de se mettre en transe pendant toute sa durée, n'en sortant que pour les besoins naturels et primaires.
A partir de là, tous les traits négatifs d'Aethka n'existaient pas aux yeux d'Aerianna, et sa perfection restait immaculée. La relation inverse était moins aveugle, mais la Wandraise avait vu sa situation s'améliorer du jour au lendemain, et bien qu'elle ait plein de reproches à faire à celle qui allait lui rendre sa liberté – qu'elle ne se gênait pas de faire – elle portait en elle ce même amour spirituel. La première personne qui ne se verrait jamais critiquer par la riche héritière de Geresh allait être son ancienne esclave.
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Geresh, an 10 du XIème cycle.
Le deuxième esclave, celui qui n'a toujours pas été nommé, s'appelait Magyaok. A ma grande surprise, si personne ne se battait pour lui le jour de l'enchère, c'était exactement parce qu'il correspondait au profil que je recherchais. Il était fou, tout simplement, victime d'hallucinations depuis toujours, mais il avait fait de sa folie autre chose, quelque chose de beau, un outil, lorsqu'il avait voulu la partager avec le monde et avait appris à le faire auprès de quelque sorcier ou sorcière. Si sa première intention était de montrer aux siens comment il était différent – et que cela avait rendu une entière famille folle, le poussant à être pourchassé sans relâche jusqu'à tomber dans les pattes d'un esclavagiste – je comptais m'en servir autrement. Ses visions dépendaient énormément de son environnement ou de ce qu'il ressentait, et il pouvait probablement être guidé vers des émotions très ciblées.
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Finalement trois années pleines après avoir acheté Magyaok, tout était en place, j'avais décidé de tenter l'expérience. Je serais forcément la première à tester, au cas où quelque chose de merveilleux venait d'être inventé. L'esclave avait été traité comme un roi et avait eu droit à nombre de bains, massages, et repas en tout genre des ennéades durant, et était prêt à transmettre les meilleures halucinations de sa vie. La session allait se dérouler dans un petit dôme de verre situé en plein centre des jardins du domaine des Hiisi, en pleine nuit, des étoiles au dessus de la tête. J'avais fait installer un divan en plein centre de la pièce où j'étais allongée et assis à côté de moi se trouvait Magyaok, il allait me tenir la tête le temps de l'expérience. Aethka n'était pas loin, comme à son habitude.
La Baleine:
Crédits : Katarzyna Redesiuk
"Une baleine." Pensais-je simplement après dix minutes posée là. Il avait fait apparaître une baleine dans le ciel. Je faisais peut-être la fine bouche, mais je m'attendais à plus glorieux qu'une baleine qui flotte en dessous des étoiles. Elle était jolie à regarder, translucide, et ses chants étaient mélodieux, mais elle restait une baleine. Je n'allais pouvoir m'empêcher de lancer une pique à celui qui tenait littéralement ma tête entre ses mains, ce qui était peut-être stupide de ma part, avec du recul. "T'es pas si différent des autres fous…" Le ventre de la baleine devenue rouge allait s'ouvrir en quelques secondes pour déverser uniquement du sang qui dégoûlinait sur le verre de la coupole, et des visages se dessinaient dans ce même sang, alors qu'un bourdonnement monstrueux allait emplir mes oreilles. Un visage féminin s'animait et lançait un "t'es comme les autres fous" strident. Je clignai des yeux sous la douleur que ce chaos provoquait en moi, et d'un coup, de cinq cordes accrochées à la coupole pendaient quatre corps, et l'un d'eux disait "il reste une corde" avec un sourire horrible. Un autre clignement d'yeux et la baleine était redevenue bleue translucide, jusqu'à s'estomper.
Me redressant soudain, je vis Aethka étreindre un Magyaok tremblant comme une feuille, pour le rassurer. Malgré la douleur, je lui souris, il était fou, mais c'était mon fou, et il était sacrément intéressant.
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Geresh, an 11 du XIème cycle.
La prochaine destination de l'héritière allait être Thaar, alors qu'elle accompagnait son père en mission diplomatique. Si elle n'était ni douée en gestion ni en magie, elle avait été formée à jouer l'escorte d'aparat, la garde rapprochée de son père pendant toutes ces années où elle n'avait jamais dû lutter pour se nourrir ou avoir accès aux plus grandes richesses. Ainsi donc la quête du bizarre d'Aerianna allait continuer, alors que tous ses paris avaient donné suite, peut-être qu'elle croiserait une nouvelle créature à prendre sous on aile, ou de nouvelles souffrances à endurer – en plus de celles auxquelles elle était habituée ?
PNJs
HRP:
Artiön Laergûl
Modérateur
Nombre de messages : 1629 Âge : 27 Date d'inscription : 23/01/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: Aerianna Hiisi [Fiche terminée] Dim 28 Oct 2018 - 15:04
Je plains tes futurs partenaires de RP dis-donc. C'est qu'elle est vachement shtarbée ta nana.
Code:
[Métier] : Héritière
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Chaotique Mauvaise
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.