Possessions & Equipements : • Un pendentif, présent fait des mains de sa mère : un petit vitrail d'une grande finesse représentant une composition végétale, que la jeune elfe conserve autour de son cou. En temps de doute ou d'incertitude, elle puise un certain réconfort dans le simple fait d'en apprécier la douceur du verre.
• Sa tenue de prêtresse : faite de tissus colorés, bouffants aux épaules et aux cuisses, accompagnées de bottes et surtout de masques pâles et dorés, aux expressions exagérées de joie, de tristesse et de colère. Quand elle se donne aux transes, elle s'en vêtit le plus souvent. Cependant, quand ces états seconds surviennent sans prévenir, elle ne peut la revêtir mais à tout de même le geste de tenir l'un des masques devant son visage.
• Une petite harpe, son instrument de prédilection, fabriqué par des amis artisans de sa mère, faite dans un bois blanc finement gravé de motif floraux.
• Ses vêtements, de la robe diaphane en passant par une tenue de cavalière.
• Divers ustensiles, tissus, bâtons et autres curiosités qu'elle utilise au cours de ses prestations, allant de grands voiles de tissus tendus sur de longs bâtons avec lesquels elle tournoie dans d'enchanteresses arabesques colorées, en passant par des chaussures aux semelles et talons renforcés qu'elle fait claquer sur la pierre dans un rythme soutenue de bonds et cavalcades animales.
Apparence :
Taille : 191 cm et mince.
Couleur des yeux : Bleus pâles.
Que dire si ce n'est que sa peau est immaculée, doucement nuancée par des touches d'un rose pâle et délicat. Que dire si ce n'est que la délicatesse de ses membres fins rappelle une pétale s'inclinant pour laisser couler la rosée du matin. Que dire si ce n'est que le moindre de ses gestes à la douceur d'un battement d'aile de papillon, assouplis par des décades de danse en l'honneur du Barde. Que dire si ce n'est que la finesse de ses traits évoque une statue de marbre tendrement polie par un maître. Que dire si ce n'est que son timbre de voix est suave comme le miel et léger comme l'idée d'une plume. Que dire si ce n'est que son regard d'un clément ciel d'hiver est éclairé par une chevelure aux fines boucles, faites d'un doré à la lumière évanescente.
Pour des yeux humains, la jeune Ýllethil doit sans doute s'apparenter à une apparition de lumière. Pour ses semblables taledhel, c'est une belle enfant comme il y en a tant.
Personnalité :
Ingénue. L'esprit emplie des préceptes de Kyria, Ýllethil pose sur le monde qui l'entoure un regard d'une grande bienveillance, empli de curiosité, qui n'en attend que le meilleur. Comme si elle niait que tout mal puisse demeuré en l'Œuvre de Kyria.
Timide. Malgré sa dévotion envers Arcamenel, Ýllethil ne s'est pas encore ouvert à toute la gamme d'émotions que connait son peuple, et demeure encore réservée. Dire un mot plus fort que l'autre lui semble une insulte à l'Harmonie de la Dame-Sauvage, de même qu'imposer sa présence, ce qu'elle fait avec une telle subtilité qu'il lui est arrivé bien des fois de passer inaperçue.
Obéissante. La taledhel ressent un grand respect pour ses aînés et ne saurait allez contre leur parole. Quand quelque chose tendrait à la pousser à le faire, elle prendra la précaution d'en informer son interlocuteur pour connaître son avis sur son ressenti.
Empathique. Dotée d'une grande sensibilité émotionnelle, la jeune enfant a toujours fait montre d'une capacité certaine pour ressentir les émotions d'autrui, dans leur peine comme leur bonheur. Cependant, la colère et la terreur lui sont des sentiments encore quelque peu inconnues, auxquels elle ne s'est pas encore donnée.
Capacités magiques :
Son mentor Golwenor perçut chez elle une sensibilité naturelle à la magie, et plus spécifiquement au mysticisme. Cependant, du fait de son sentiment naissant à l'égard du Barde, elle refusa de rejoindre l'Académie d'Alëandir. Ýllethil est donc restée au stade d'Éveillée.
A la Symphonie, elle doit des intuitions, d'étranges émotions qui s’immiscent en son cœur.
Histoire
Famille
Saeliel Sówiel a connu bien des siècles d'existence et pourtant, jamais ne s'attacha un compagnon, tout en étant mère de deux enfants. En cause : son amour, jugé fou par bon nombre de ses semblables, pour un Noss. Leurs rencontres sont rares, souvent fruits du hasard. S'ils furent nombreux à la regarder d'un mauvais œil en apprenant la chose, leur véhémence s'atténua au fil des naissances, ne pouvant dédaigner longtemps une artiste du verre que la Mère bénie de deux enfants, malgré leur ascendance trouble.
Ainsi naquit une première fille, il y a plusieurs siècles. Si elle passa son premier siècle d'existence parmi les elfes citadins, sa grande sensibilité à la Symphonie la poussa à rejoindre son père au sein de sa Noss. Les nouvelles sont rares à son sujet.
Ainsi naquit une seconde fille, il y a un peu plus d'un siècle. Celle-ci ne suivit pas le même chemin que la première, demeura attachée à sa mère et se dévoua, l'âge adulte approchant, au Beau-Seigneur.
Ýllethil
Ainsi naquit Ýllethil, accueillie dans le giron de Saeliel, au sein de la cité d'Ardamir, en l'an 895:X. La créatrice de vitraux laissa de côté son art le temps de prendre soin de son enfant pendant ses jeunes années, veillant sur cet être à la douce nature, qui démentit dès sa tendre enfance les mauvaises langues qui évoquaient son sang Noss pour en médire. Calme et attentive, la jeune taladhel se montra on ne peut plus réceptive aux chants, contes et récits sur l'Anaëh dont la régala sa mère, avec l'aide de certains de ses amis, artistes et artisans, dans le cocon des demeures végétales de la cité du Grand-Chêne.
Les yeux emplis de curiosité mais les mains tenues sagement de timidité, Ýllethil rejoignit à l'aube de sa deuxième décades un groupe d'elfillons regroupés autour de Golwenor, un penseur de la cité des Arts. Du fait de ses antécédents avec les Noss, ce dernier fut de ceux qui observèrent les gestes de la taledhel avec une certaine méfiance. Cependant, le temps fit son office et au fil des décennies les manières délicates de l'enfant parvinrent à adoucir son ressentiment, alors qu'il lui transmettait son savoir. Comment considérer comme sauvage une taledhel qui s'approche avec appréhension et demande, avec moult battements de cils effarouchés, ce qu'elle a pu faire pour amener une telle ombre dans le regard de son précepteur ? Non, Golwenor ne sut garder éternelle rancœur du sang-mêlé de la tendre Sówiel, qui trouva en lui une figure à révérer et écouter en tout point.
Au moment du Double Choix de son élève, le penseur amena sa protégée à se soumettre aux tests de mages. Ce que le vieil elfe avait suspecté fut ainsi confirmé : la jeune taledhel possédait une sensibilité non négligeable à la magie, plus particulièrement à celle de l'immatériel. Cependant, au cours des discussions qui s'en suivirent, Ýllethil fit montre d'une volonté des plus surprenantes pour sa nature docile : la voie de la magie n'était pas celle par laquelle elle se sentait appelée. Avec l'aide de l'entourage d'artistes de sa mère ainsi que son mentor, la petite s'était éveillée à la beauté du chant, de la danse... En cela, elle s'épanouissait. Sa sensibilité fut laissée en l'état, alors que la taledhel retournait à ses classes. Quoiqu'un peu déçu, Golwenor ne fit pas triste mine en la voyant revenir. Ainsi poursuivit-elle son enseignement, s’intéressant aux arts bien sûr mais aussi à la cuisine, l'astrologie, l’herboristerie, l’alchimie…
Puis vinrent les années où l'enfant quitta la compagnie de son mentor. Lors d'une fête organisée par sa mère, tous les artistes invités firent démonstration de leur passion et Ýllethil de ses inclinaisons. Elle put demander la bienveillance de ceux vers qui elle se sentait attirée, se plaçant sous l'aile d'Hissaelel, danseuse aux mille arabesques et à la voix de velour, dévouée à Arcamenel, sous l’œil attendrie de sa mère. Par la suite la prêtresse l'amena à découvrir l'Anaëh, quittant Ardamir pour voyager de cité en cité pour régaler les yeux et les oreilles, et alléger les cœurs des elfes en ce sombre XIe cycle.
Si la douceur de Ýllethil fut préservée, loin s'en fut pour sa demeure natale. Le Voile déforma la cité végétale et les conflits qui suivirent n'eurent de cesse d'y amener des vagues de blessés et de réfugiés. Alors, tandis que les rois, reines et régents elfes trépassent et disparaissent comme jamais dans toute l'histoire elfique, la jeune taledhel a dors et déjà mis à profit son art pour tenter d'alléger la peine de ses semblables. La prise d'Eraison en 7:XI,le Grand Deuil en l'an 9:XI... En un sens, et avec l'aval de son aînée, elle se mit en avance au service de la cité d'Ardamir. Chantant, dansant, jouant de la musique, avec toujours cette même énergie légère et douce, fruit d'un cœur tendre et d'une éternité encore jeune.
Puis sa voix prit des intonations qui n'étaient pas siennes et des histoires dont elle n'avait pas connaissance franchir ses lèvres. Ne gardant aucun souvenir de ces transes, la jeune elfe fut rassurée par sa maîtresse : c'était là l'un des multiples dons d'Arcamenel à ses servants. Émue, l'enfant danse depuis de plus belle, éloignant les esprits alourdis de leurs maux par sa présence et ses histoires que certains soupçonnent de se dérouler à travers tout Miradelphia.
HRP:
Artiön Laergûl
Modérateur
Nombre de messages : 1630 Âge : 27 Date d'inscription : 23/01/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.