[Chateau] Le repos de la prêtresse

[HJ: Âme sensible s'abstenir pour le morbide du cauchemard:P ]

Eleonor pénétra la chambre et fut soulagé que la richesse croulante ne se faisait pas trop présente ici. Elle referma la porte et laissa ses épaules tomber, maintenant oscillante et ne faisant plus d’effort pour sembler fraîche et dispose, elle avança vers le lit sa vue se brouillant. Elle toucha le matelas avec une sorte d’appréhension, il restait grandement confortable et plus luxueux que ce qu’elle disposait dans sa cellule religieuse. Mais peu importe elle n’allait pas tenir bien longtemps de plus et elle était assez raisonnable pour le comprendre. Elle enleva ses bottes de voyage qu’elle disposa de manière ordonné à côté du lit et ne se dévêtit point de sa toge monastique. Elle n’avait pas de vêtement de rechange qu’elle porterait ici, un servant pouvant entrer ou même le seigneur lui-même. Elle se glissa, légèrement troublée par la conformabilité, dans les draps doux et chaud et une fois sa tête posé sur l’oreille elle s’endormie immédiatement. Elle dormit longtemps, très longtemps, près d’une journée et demie en fait. Ainsi endormit plus aucun effort n’émanait de sa part et son teint blême ne ressortie que d’autant plus, ses joue légèrement creuse, amaigrie par ses dons alimentaire qu’elle faisait aux enfants pauvres de Diantra sur ses propres part de nourriture. Ses long cheveux noir eux, était éparse su l’oreiller confortable comme une rivière d’encre infinie qui coulait sans arrêt contre les tissus souple. Elle respirait si calmement que sa respiration était à peine visible et son sommeil lui fut des plus noires et des plus profond pensant les premier 8h. Mais après un délire lui prit, son esprit chargé d’image, de sensation et de message se survolta l’envoyant dans des cauchemars troublant.

-Cauchemar-

Diantra brûlait toute entière sous les pas d’un rat de feu chimérique au pelage onirique et surréel. Le pelage de celui-ci était des milliers de corps enlacé de pestiféré qui brûlaient et se débattait en vain. Ceci était un paysage des plus apocalyptiques de Diantra et les rue étaient le théâtre même de l’Horreur. En effet les routes croulaient sous des buchers de mort sur des buchers qui criaient comme des damnés le feraient dans le purgatoire. L’immense créature de braisier putride marchait sur la ville tel un titan venant d’une dimension des plus obscures et dévorait les bucher pour grossir d’avantage et que son pelage profane devienne que plus consistant. Eleonor elle-même était au centre d’une place publique désert où des cadavres difforme gisaient sur le sol de toute part. Elle avait envie de fuir, de boucher ses oreilles et ses yeux s’il le fallait pour essayer de nier cet abominable spectacle. Elle se tourna de Diantra pour voir que l’horizon n’était pas d’avantage meilleur les forêts revêtant des attraits de chaire sanguine et d’arbre organique où des entrailles pendaient aux branches et d’autre corps attaché à ceux-ci. Sur le rebord de la folie la prêtresse tomba à genou criant mais rien ne sortait, l’abomination était trop grande. Finalement, une forme humain sortit des flammes, une femme mure mais encore très belle. De ses yeux vert vitreux et de son visage brûlé elle approcha Eleonor tendant une main désespérée et tomba à genou.

-Ma fille je vous aime… mais Deina nous a abandonné tout comme Néera voyez-donc ma fille, voyez donc.

La prêtresse se leva d’un bon pour porter secours à sa mère mais une vive douleur lui transperça le torse et elle vit en elle son propre poignard planté, tenu par Salva Luvieh, ou plutôt son avatar cauchemardesque, dans son corps. Elle fixait cette personne jadis aimé qui la tuait de la manière la plus profane qu’elle ai jamais imaginé, consternée et horrifiée. Puis, la peau de Salva se noirci pour devenir d’un noir de jais tandis que les cheveux sombre de sa mère devenait aussi blanche que la première neige du printemps et que les orbites, eux, ne devenait que deux grand trou sombre où une flamme spectrale rouge tournoyait, elle défaillit et cru s’enfoncer dans la plus pure folie…

Et tout s’arrêta.

-Fin du cauchemar-

Après ce cauchemar sordide et plus que morbide, Eleonor se réveillant haletante, les iris dilatés par la terreur. Elle essuya contre son front pâle les quelques goûtes de sueur froide qu’il y était et se rendit compte qu’elle faisait un peu de fièvre, probablement dut à l’épuisement et la faim. Sa vision était encore floue et elle ne voyait pas très bien son entourage dans la chambre, quelqu'un aurait pu être juste à côté d’elle sans qu’elle ne puisse le remarquer pour l’instant. Ce qu’elle remarqua, c’est qu’il était déjà le jour et tout de même avancé. Avait-elle dormie si longtemps? Des plaintes pitoyables de son ventre lui rappelèrent le besoins plus qu’essentiel de manger et son long sommeil lui avait privé de quelques repas. Elle se frotta les yeux en espérant débrouiller sa vue et cru entendre quelque chose dans la chambre.

J'étais assis les jambes croises sur une chaise près du lit, Eleonor a son réveil ne m'avait pas remarque, j'avais pose sur sa table de nuit un plateau déjeuner, je me levais et le posais a cote d'elle, je la regardais dans les yeux elle semblait malade, je posais ma main sur son front, oui de la fièvre, je n'étais pas médecin mais je savais voir des malade et des personnes saines. Je savais que la toucher était un sacrilège pour elle mais je m'en moquais, je retournais m'assoir…

_Vous avez crie durant votre sommeil… un rêve mouvemente je suppose… j'ais demandé a ma gouvernant de vous emmené quelques médicaments fais par ses soins, elle n'est pas mal comme herboriste.

Son rêve m'intriguait elle n'avait pas arrêté de crie non et d'hurler le nom de la capitale, Diantra, je regardais par la fenêtre, il faisait beau, et je rajoutais avec un sourire…

_Si vous êtes fatiguée de porter ces habits je peu vous en prêtez… la garde-robe de ma mère est pleine a foison… sa tenu d'équitation devrai vous plaire… c'est la seule tenue qui n'est pas une robe…

Je fis un petit sourire en coin je me sentais a l'aise avec elle, et mon regard tomba sur le plateau…

_Le bruit qu'a fait votre ventre ne trompe pas… manger maintenant…

Eleonor sentit la main se déposer sur son front avec une incertitude, qu’avait-elle sentit au juste? Hallucinait-elle une présence humaine ainsi épuisée par la fatigue et la faim? La vérité lui revînt brusquement lorsqu’elle entendit la voix du comte. Sa mémoire traversant son esprit tel un éclair de lucidité inattendu lui révéla alors ce qui c’était passé et ou elle était. Eh oui, elle était toujours dans une des chambres d’amis du comte d’Ydril. Ce même personnage venait de lui parler et avait vérifiée sa température. Elle-même savait la cause de sa fièvre, par chance la maladie n’étais pas de mise et encore la peste sauf que la fatigue elle était une des principales. Elle regarda dans la direction du comte sans voir claire encore, trop fatiguée. Lorsqu’elle assimila enfin la première phrase elle déposa sa main contre sa bouche avec gêne et si elle eut été en meilleure forme elle aurait très probablement rougit.

-Je suis désolée cette fatigue doit baisser ma discipline… Ce n’était qu’un délire probablement créer par cette légère fièvre. Mais ne vous inquiétez point messire, je n’apporte en vôtre demeure aucune maladie contagieuse. Ceci, n’est qu’un produit de l’épuisement, mon corps essais de se défendre contre un ennemi qui n’existe pas et qui est moi. Exaspéré, il m’envoi ce signal afin de me démonter que c’est assez. Je dois manger et me reposer mais j’accepterai les herbes afin de baisser la fièvre immédiate volontiers et avec béatitude.

Elle sourit un peu puis son sourire s’effaça pour une mine sombre lorsque des images d’horreur lui revinssent. Elle fixait devant elle comme une personne aveugle, sa vue trop brouillé pour lui être utile à l’instant.

-Ce n’était rien, simplement un délire…dit-elle en songeant au cauchemar.

Ce jeune comte avait une générosité un peu troublante à son égard elle n’avait jamais réellement eu droit à ce genre de largesse de la noblesse.

-J’avoue être incertaine ces vêtements ne sont pas mien et puis…. Ils sont à quelqu'un de bien important non?

Elle joignit les mains, fixant toujours devant elle, souriant un peu.

-Vous avez raison je défailli presque de faim j’accepte humblement ce repas.

Elle se sentait un peu mal à l’aise malgré tout il lui donnait tant et elle qui n’acceptait jamais rien mais elle était parfaitement impuissante en se moment et le plus raisonnable était d’accepter. D’une main incertaine elle tâta le petit plateau et porta à ses lèvres le pain et le thé qu’elle mangea le plus respectueusement du monde comme si ces denrées étaient d’une valeur inestimable.

Je regardais la jeune femme, ma mère était morte il y a sept ans maintenant et que ses habits soit porte par une si belle femme ne me dérangeais absolument pas, s'était au contraire un hommage pour elle, je regardais dans la commode, et en sortit une clé tout ce qu'il y a de plus normale et allait ouvrir le tiroir qui foisonnait de robe et dans un tiroir en bas, une chemise en soie noir et des collant fort confortable, je les sortais et les posais sur le lit, et regardais la jeune femme avec un sourire, je retournais m'assoir.

_Ne vous n'inquiétez pas, ma mère est morte il y a bien longtemps et si elle était vivante elle m'en aurait voulu de ne pas vous le proposer… manger et reposez vous… ma demeure est la votre aussi longtemps que vous le désirez…

Quelqu'un frappa a la porte, je me levais et ouvrait la porte, une femme assez grosse il faut le dire entra, elle n'était pas vieille, dans la quarantaine, il semblait que s'était la gouvernante, elle semblait vraiment gentil, elle portait un plateau dans les mains sur lequel était posée une coupe métallique.

_Tenez mademoiselle, ce médicament a longtemps aide monsieur pour ses problèmes de cœur, ce n'est pas bon mais ca remue croyiez moi…

Eleonor regardait tout cela...c’était si irréel. Pourquoi tant de largesse à son égard. Il est certes vrai qu’elle lui avait rendu un fier service lorsqu’elle l’avait veillé mais elle se sentait incapable d’accepter tout cela sans rien donner en échange du moins elle ne pensait pas que son acte valait tant. Elle regarde les vêtements posés devant elle avec un regard indéfinissable entre la mélancolie, l’étonnement et la gratitude.

-Je vous remercie grandement… je ne sais pas quoi dire toute ces largesses me dépassent…

Puis la gouvernante entra, tout aussi aimable et elle fixa de ses grands yeux violets celle-ci lorsqu’elle lui offrit cet élixir. Toujours avec un profond respect, elle prit dans ses mains la coupe et la bu sans osciller malgré le goût infecte et mordant. Eleonor n’était pas une femme capricieuse de nature elle prenait les choses comme on lui donnait sans demander plus ou même refuser si elle trouvait le don démesuré. Elle balbutia à la gouvernante quelques remerciments, troublée, et prit dans ses mains les vêtements pour les regarder.

-Vôtre offre afin de m’offrir un repos est très gracieuse de vôtre part mais……….

Elle déposa les vêtements sur le lit et baissa la tête lentement.

-Tout les gens que j’ai essayé de soigner son mort… Je n’ai plus de mandat ici bat autre que mon sombre pèlerinage, nulle vie à sauver hormis du courroux de la peste. Je ne peux impunément me laisser ainsi oisive pendant que ma ville et les gens meurent. Je dois essayer quelque chose pour Diantra quelque soit le prix. Sinon que faire?

Soupirant, elle se recoucha lentement les yeux fermés et le visage exténué.

Je regardais cette femme qui a n’importe quel prix voulait se rabaisser, mais pourquoi? Ce n’était pas de la modestie mais véritablement un sacrifice, cela me surprenait et a la fois attisait mon respect et mon refus. Je regardais la jeune femme se cacher dans le noir de ses paupière, je m’approchait d’elle et m’assaillais sur le rebord du lit, et lorsque la gouvernant fut enfin sortit je la regardais et lui disait avec mon visage sérieux et des grands discours, car ce que j’allais dire était sans conteste un beau discourt:

_Arrêtez de vous morfondre et acceptez l’aide que l’on vous offre, vous voulez sauvez Diantra soites, mais déjà que même avec une armée se serai ardus alors acceptez ma modeste aide, reposez vous sans plus vous morfondre car lors de votre long périple vous aurez tout le temps d’expier le luxe dans lequel vous vous êtes assoupit.

Je me levais et allais jusqu’à la porte, d’un pas lent et régulier, la fenêtre ouverte laissa un fort coup de vent faire virevolter mon col et durant quelques instant ma cicatrice, du moins un bout fut visible aux yeux de la jeune femme, je ne m’en rendit même pas comte et juste avant de sortir je lui dis…

_Reposez vous, lorsque vous vous sentirez prêtes… rejoignez moi dans la salon.

Eleonor acquiesça silencieusement lorsque le comte lui dit de le rejoindre et resta couchée un long moment et elle ne vit pas la cicatrice puisqu’elle avait gardé les yeux fermés. Maintenant parfaitement seule elle laisse couler de longue larme amer devant l’horreur du rêve qu’elle avait fait et son étrange symbolisme. Il allait se passer quelque chose à Diantra, elle le sentait. Ces larmes n’auraient probablement jamais été versées si ce n’est que l’immense souffrance créer par l’empathie qu’elle entretenait à l’égard du peuple et aussi l’impression d’avoir faillit à sa déesse, le seul être qui lui reste au monde. Elle laissa les larmes amère couler ainsi un moment dans la solitude de cette chambre qui se révélait être une providence en se moment. Puis, se prenant en main, elle sécha son visage et soupira pour retrouver un regard déterminé, un peu plus dur. Elle se leva lentement et s’assurant que personne ne rentrerait, elle se changea laissant ses vêtements de prêtresse plié dans son sac de voyage. Elle les laverait elle-même le temps venu et elle ne savait pas réellement ce que le comte attendait d’elle. Ce fut avec une certaines angoisse qu’elle entra finalement dans la salon, élégamment vêtu des habits d’équitation. Maintenant hors de ses habits monastiques, sa féminité était visible plus aisément. Cette jeune femme, comme bien d’autre, avait des courbes tout aussi pécheresse que d’autres femmes normales et de fines jambes ferme qui devaient travailler fort tout les jours dans ses tâches quotidiennes. La prêtresse de Néera n’était pas musclé ou forte mais ses constants efforts, ses tâches et soutenir les malades lui avait donné une constitution tout de même athlétique pour une femme de foi. Pendant un moment celle-ci ressembla plus à une aristocrate ainsi habillée mais lorsqu’elle joignit les mains machinalement et que son regard s’ombra de piété, on sentit l’aspect de la prêtresse malgré les vêtements nullement religieux.

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