Erac
Topographie et généralités :
GéographieTitre : Duché d'Erac
Superficie : 11.431,84 km²
Population : 219.024 Habitants
Paysages : Plateau, montagnes abruptes, falaises. Grandes forêts et plaines au sud
Terres frontalières : Sainte-Berthilde au nord, Hautval, à l'est, et Velteroc, au sud
PolitiqueTerre suzeraine : Diantra (Le Roy)
Grands vassaux : Velteroc (Baronnie), Hautval (Baronnie), Ancenis (Baronnie)
Quelques Seigneuries : Lyron, Orfe, la Ferté-Morille, Castelbroc, Havroc, Harren, Nefir, Morène, Trymoin, ...
Seigneur actuel : Renaud d'Erac
Capitale : Erac
EsoterismeReligion officielle : culte pentien péninsulaire, avec préférence pour Othar
Religions interdites : cultes drows
Considération de la magie : Acceptée
EconomieProduction principale :
Artisanats principaux : fourrures, dressage de destriers de guerre, fromage, laine
Commerce d'esclaves : interdit
Autosuffisance alimentaire : 76 % (importation de Sainte-Berthilde et Serramire)
Flotte : inexistante
ArméeEffectif total : 9 700
Armée de métier : 2 900
Miliciens conscrits : 6 800
Points forts :
Points faibles :
Terre suzeraine de Velteroc, Hautval, et Ancenis, le Duché d'Erac est situé en plein centre de la péninsule. Le duché en lui-même est situé sur le littoral Ouest du royaume, bordant l'océan d'Eris. Il partage ses frontières avec Sainte-Berthilde au nord, duquel il est séparé par les monts corbeaux, Hautval à l'est, protégé par la même chaîne, ainsi que celle des Dents de Veltres, et enfin Velteroc, au sud. Trois passes permettent de sortir ou entrer dans Erac, à commencer par la trouée d'Enguerrand, au nord, pour se rendre à Sainte-Berthilde. Vient ensuite le layon du pèlerin (renommé ainsi par Renaud, comme pour signifier la retenue en otage de Léandre, et le fait que les hautvalois passant par la doivent chercher le pardon pour ce qu'ils ont fait au Duc d'Erac) pour aller à Hautval, et enfin la mâchoire veltroise, référence à la chaîne des dents de Veltre pour Velteroc, ou l'entrée à Erac peut s'apparenter à une bouche. Erac pourrait être vu comme une terre divisée en trois parties distinctes, avec au nord-ouest, le pays rivois, composé d'autochtones qui étaient déjà présents avant la colonisation par les péninsulaires. Ceux-ci, même s'ils sont soumis aux Ducs, restent en retrait vis-à-vis des eracons, conservant des cultes païens, et friands de batailles intestines. Le nord-est, englobé dans le Lyron, largement battit à flanc de montagne, et dans la trouée allant vers Hautval. Outre les montagnes, cette région est très boisée, et compose la majeure partie des vastes forêts eraconnes. Enfin, le sud, le cœur du Duché, avec sa capitale, Erac. Le paysage y est très ouvert, avec les de grandes plaines permettant l'élevage des destriers eracons.
A l'ouest, Erac est battu par les vents marins. L'océan d'Eris est connu pour être tumultueux et les tempêtes ne sont pas rares. Tout habitant de la région a apprit à s'en méfier et à vivre avec, les superstitions y sont légions. Il y a d'ailleurs peu de plages qui mènent à l'océan, ce qui a enclin les premiers colons péninsulaires à s'implanter dans les terres, plutôt que sur le littoral. Le duché est escarpé et les falaises surplombent l'océan déchaîné, qui souvent, se brise en éclats d'écumes contre les roches usées. Pour le reste, Erac est entouré de grandes chaînes montagneuses. De par ces facettes, Erac semble froide et inhospitalière, mais cela est sans compter les terres de l'intérieur. Car à quelques kilomètres des falaises et montagnes, se dressent monts et vallons. Le climat est doux et humide. Le duché est giboyeux, réputé pour ses forêts. Les parties de chasse à Erac sont fameuses et souvent, les ducs ont organisé de grandes fêtes à la fin de celles-ci.
Le duché propose un relief diversifié et verdoyant qui change au fur et à mesure que vous prenez de la hauteur. En bas, les villes sont bien entendues plus nombreuses, se raréfiant au fur et à mesure que l'on prend de la hauteur, toutefois, même en contrebas, elles restent espacées, entrecoupées par de nombreuses forêts. Ces dernières vont des châtaigniers, frênes, chênes, et pins sylvestres dans la partie basse jusqu'aux hautes cimes perpétuellement enneigées et sans aucune végétation. Au fur et à mesure de l'ascension, la végétation changera, et l'on verra alors des hêtres, des arbres à aiguilles caduques, comme le mélèze, mais aussi des arbres dont le feuillage est persistant, comme les sapins et les pins sylvestres, ou encore des épicéas. Côté océan, Ce sont essentiellement de hautes falaises escarpées et infranchissables, si ce n'est à quelques endroits rarissimes ou apparaissent tout de même quelques villages côtiers, les plages de sable fin étant rarissime. Ceux-ci sont la cible favorite des pirates en provenance de Meca. La région de Rives, dans laquelle les autochtones étaient déjà présents avant l'arrivée des colons, ne craignent pas l'océan comme les colons péninsulaires, ils n'ont donc pas les superstitions sur l'océan.
Les fontes de neiges dans ces hauteurs ont créé une multitude de rivières, nourrissants la faune et la flore sur les flancs de montagnes, ou encore fécondants les terres en contrebas. Ces rus traversent le duché de part en part, en provenance du sud ou du nord, selon leur source, et allant dans toutes les directions. Toutefois, la majeure partie se dirige vers l'ouest pour rejoindre l'océan. Plusieurs fleuves ont vu le jour de ce cycle, le plus impétueux étant l'Hardi Monticole, en référence à ces fameux oiseaux, les Monticoles, nichant dans les forêts bordants tout le long des rives, et divisant à son tour le duché dans son tiers nord, d'est en ouest. Au nord-est, approximativement à mi-distance des Monts Corbeaux et des Dents de Veltres, l'on trouve le lac nommé le Reflet du Roc.
De plus, Erac est un paysage sauvage et brut, le château est une forteresse, les habitants sont rugueux et solides. Il est rare de rencontrer le moindre village n'ayant pas au minimum une palissade pour la protection de ses maisons.
L'économie
On aurait pu penser qu'ayant accès à la côte, Erac était spécialisé dans la pêche, mais c'est oublier l'océan dangereux, les superstitions, les falaises, et les pirates. Pourtant, les côtes eraconne dispose d'une ressource précieuse venant de XXXXXXXX, et ne permettant pas de déserter la côte. Ils doivent donc lutter contre la piraterie, et en particulier, un groupe qu'ils ont dénommé « les Ecumeurs ». Les bourgeois, ayant la main mise sur la vente de cette ressource, aident à la protection des villages allant récupérer cette denrée, source de profit. Il est à noter qu'ils luttent également, mais pas avec les armes cette fois, contre la noblesse locale qui tente de mettre aussi la main dessus, voulant s'accaparer la ressource pour la revendre ensuite aux dits bourgeois, et en tirer tous les bénéfices.
Les autres richesses d'Erac se trouvent dans sa faune et sa flore, ainsi que le bois, un matériau essentiel pour vivre.
La fourrure est un signe de luxe. Elle est utilisée plus particulièrement en bordure, en doublure, ou encore sur les chapeaux. Celles qui plaisent le plus sont le renard, la létice qui ressemble à l'hermine, le castor, le gris, le vair, et l'hermine. Ces trois dernières fourrures sont destinées aux vêtements de cour. L'écureuil, la loutre, et le lièvre sont plutôt réservés aux bourgeois et à la petite noblesse. Le vair désigne la fourrure de l'écureuil du nord. Celui-ci peut être dit "menu vair" lorsque le dos de l'animal gris et son ventre blanc sont employés successivement pour former un damier à deux couleurs. Le "gros vair" quant à lui, est d'une qualité inférieure. C'est une fourrure couramment utilisée.
L'exploitation du bois est une autre part de l'économie locale. Les anciens ducs ont cependant régulé l'exploitation de la forêt, en prévision d'une sur-exploitation qui pourrait bien ruiner à long terme le duché. L'on voit également des charbonniers parcourir le Duché, voir exportant la ressource vers l'extérieur.
Les terrains déboisés sont mis à contribution, ainsi certains ont été mis en culture et les paysans exploitent ainsi la terre pour y faire pousser les céréales. De nombreuses bergeries existent également, le Duché exploitant une race de moutons n'existant qu'à Erac. Celle-ci à plusieurs particularités très intéressantes. La première est qu'ils sont tout noirs, la seconde, qu'ils ont moins de laine que leurs congénères, mais plus épaisse, bien plus chaude, et donc prisée. Le fromage est bien entendu une source de revenus pour les paysans. Ensuite, concernant le mâle, les cornes du bélier offrent un son atypique, qui permet de le discerner distinctement des autres. Sur un champ de bataille, il permet d'être certain que les instructions viennent bien de leur camp, et de ne pas se tromper avec l'adversaire.
Au sein des montagnes, un étrange lapin vit dans les chaînes eraconnes. Dénommé le Lapointe, celui-ci a une fourrure noir et jaune, zébrée. Sa particularité réside dans sa corne, qui, réduite en poudre, est utilisée par les apothicaires dans la confection de remèdes très efficaces.
Le surplus de fabrication est revendu lors des marchés et bien des paysans font le voyage vers Diantra pour fournir la population en produits de terroirs et spécialités lors des foires.
Malgré tout cela, ce qui fait la réputation d'Erac, c'est l'élevage de destriers de guerre, véritable machine de guerre sur les champs de bataille. Ils sont réputés pour leur lignage et leur formation hors pair. Les meilleurs palefreniers péninsulaires servent les écuries d'Erac.
La culture
Les chaînes de montagnes entourant Erac rendent le Duché assez replié sur lui-même, et enclin à beaucoup de mystères vis à vis des autres territoires péninsulaires. De gros efforts sont fournis par les Ducs successifs afin d'informer la population du nom de son Duc, afin qu'elle trouve une identité. Etrangement, la fierté d'avoir une lignée très ancienne, celle-ci ne s'étant jamais éteinte depuis la création d'Erac, est très présente au sein de la populace. Il est donc naturel d'entretenir ce sentiment patriotique surprenant. Force est de constater que de tous les premiers dirigeants, les lignées se sont éteintes les unes après les autres, faisant d'Erac presque une exception.
Les eracons ont également un code de l'honneur très développé, ayant tourné naturellement la noblesse vers la chevalerie de manière exacerbée. Malgré des luttes intestines, et des escarmouches fréquentes entre les petits vassaux, les serments sont sacrés, et en rompre un amène une animosité de tous envers le parjure, qui devient un paria.
Naturellement, la manière de vivre au quotidien change selon l'endroit ou vous vous trouvez, même si la taille du Duché n'est pas énorme. Les montagnes, la foret, ou les plaines offres des styles de vie différents. Comme partout, l'on peut différencier trois castes qui sont la noblesse, la bourgeoisie, et la paysannerie.
La noblesse :
A Erac, l'on aspire à la chevalerie. Dès qu'ils sont en âge, tous les fils de la noblesse cherchent à suivre cette voie. Bien que leur origine facilite une place au sein de celle-ci, elle n'est pourtant pas acquise.
ils doivent gagner leur honneur en prouvant leur valeur. Fidèle écuyer de son Seigneur, ou par le biais de relations et d'influence, ces jeunes gens doivent réaliser de hauts faits d'armes pour faire valoir leur bravoure et justifier leur adoubement. Ils sont élevés dans la tradition chevaleresque, et gare à celui qui y déroge.
Chaque chevalier arbore fièrement ses couleurs, que ce soit son armure, ou sur le caparaçon de sa monture, mais aussi ses armoiries sur son bouclier, ou encore les panaches sur les heaumes. Le but est bien entendu d'être reconnu, et que l'on sache à qui attribuer les faits d'armes que le chevalier ne manquera pas d'exécuter et de vanter. Cette recherche de gloire amène des avantages et des problèmes de taille.
Tout cela amène au sport national eracon, à savoir les tournois et les joutes. Il n'y a pas une grande ville qui n'a pas sa date, permettant ainsi de réunir la chevalerie locale, avec un prix selon les ressources de la ville, et un banquet dans la même mesure. Que ce soit la noblesse ou la populace, tout le monde raffole de ces réunions, ou se dispute les faveurs des demoiselles, et les paris sur les vainqueurs. Bien entendu, le plus grand rassemblement est la joute d'Erac le cité, regroupant même la chevalerie extérieure au Duché. Nul chevalier digne de ce nom ne la manquerait, les butins étant plus attrayant du fait du beau monde la fréquentant.
Pourtant, il existe plusieurs courants au sein de celle-ci. Pour commencer, les nobles fieffés. Ceux-ci se sont vu confier un fief, inspirant le respect, et un but à atteindre. Ils doivent montrer l'exemple à la relève, et ont pour devoir d'administrer la terre qui leur a été confiée au nom de leur suzerain. Ils doivent évidemment défendre les paysans qui sont sous leur protection, en échange des taxes qu'ils prélèvent.
Ensuite, la noblesse sans terre. Formés au fils des siècles, ils n'ont pas la chance d'avoir un fief à diriger. Impétueux et intrépides à l'extrême, ils sont de tous les coups afin d'attester de leurs compétences. Premiers arrivés lors de la levée d'osts, toujours en première ligne, et chargeant au cœur des mêlées sans aucune hésitation, ils sont toutefois difficiles à gérer, et prompts à la désobéissance.
La bourgeoisie :
Tenant le commerce entre leurs mains, ce sont eux qui contribuent le plus à l'économie, et au trésor du Duché. Négociants dans tout ce que le Duché offre en opportunités, leur fortune est faites, et les taxes qu'ils fournissent jouent un rôle de taille dans le sourire de leur Seigneur. Ils sont naturellement divisés en castes selon leur corps de métier, et ils ne se mélangent pas trop, sauf bien entendu s'ils ont besoin d'acheter.
Toutefois, au grand dam des anciens, ou des intellectuels, leurs fils, baignés dans les histoires prestigieuses de la chevalerie, s'engagent dans la voie des armes. Ils fournissent un nombre intéressant de jeunes fougueux, bien équipés, et avides d'en découdre, et d'en remontrer à la noblesse qui les regarde de haut, tout en étant prompt à venir demander un crédit ou un prêt auprès de leurs paternels.
La paysannerie :
Passant leur vie à travailler durement, ceux-ci sont largement analphabètes. Ils sont robustes, et rustres, parlant un patois avec un accent les rendant difficilement compréhensibles pour les étrangers, voir même entre eux selon le village où ils sont natifs. Le quotidien des paysans est un éternel recommencement. Le peu de temps libre dont ils disposent, ils le passent à boire dans les tavernes, à écouter les troubadours parler des derniers exploits de la chevalerie, et pariant, ou perdant ce que les taxes ne leur ont pas pris en jeu de cartes ou de dés.
Dès leur seizième année, ils doivent exécuter un service militaire obligatoire d'une durée de trois années avant de pouvoir rentrer chez eux. De plus, durant l'hiver ou tout est calme, ils doivent se rendre au castel, pour une inspection de leur équipement, et une remise à niveau.
La religion :
Le culte pentien est bien évidemment la religion du Duché, comme à travers toute la péninsule. Toutefois, il est à noter la présence du Grand Temple d'Othar à Erac. Cet édifice, et par extension, le surnombre du clergé dédié à ce dieu, à tourné insidieusement la population à prier cette entité en particulier, au détriment des autres. La culture très martiale du pays, et la chevalerie poussée à son paroxysme ne sont pour rien à cet écart de culte entre Othar et les autres divinités. Néera, bien que passé au second plan, ainsi que les autres, ne sont tout de même pas en reste, leur représentation étant bien présente, bien que moindre.
L'on retrouve également une caste de chevaliers qui se dédient entièrement à Othar. Qu'ils soient très pieux, ou désespérés, ils forment ce que les eracons nomment les chevaliers du culte. Plusieurs commanderies se sont élevées, servant le Dieu de la guerre, et répondant à l'appel du Haut-Prêtre si celui-ci a besoin d'eux. Respectés en raison de leur foi, ils sont une épine dans le pied des dirigeants, se voulant indépendant de l'ordre féodal, et totalement soumis à Othar.
Anecdotes :
Les montagnes entourant le Duché rendent son invasion très problématique, voir cauchemardesque. En effet, ce ne sont pas de petites collines, mais bien de hautes montagnes. Il y a donc de multiples ponts permettant de franchir des gouffres d'une profondeur abyssale. En cas d'invasion, ou de conflit, couper un pont rallonge les temps de trajet de manière conséquente. Les milices sont de plus bien formées, et elles s'y connaissent parfaitement en techniques de guérillas puisque c'est leur territoire. De plus, un système de guets et de feux d'alarme existe pour prévenir rapidement. Cela permet de monopoliser les surveillances de frontières au niveau des passes pour l'armée professionnelle, et d'avoir plus d'effectifs pour une surveillance accrue.
Il existe, au sein des montagnes, des bandits, surnommés les Rapineurs. La lutte contre ce groupe qui peut se dissimuler dans nombre de grottes, permet aussi de maintenir la milice locale sur le qui-vive, pour échapper aux assauts, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, et évite des erreurs pouvant survenir de part la monotonie.
Le réseau de grottes au sein des chaînes de montagnes est gigantesque. Aussi, il a été décidé par l'un des précédents Duc, de profiter de cet état de fait. Aussi, le trésor d'Erac, plutôt que d'être conservé dans les coffres de la capitale, à été transféré dans des cavernes ayant été hautement fortifiées, et sous bonne protection. Des denrées y sont également conservées, et permettent de soutenir un très long siège, du moins si l'emplacement est trouvé. Les Ducs peuvent donc se retrancher là bas, au cas où Erac serait submergée par une invasion.
En raison des élevages, l'équitation est abordable par une grande partie du Duché. Ainsi, même s'ils n'ont pas les moyens de s'acheter une monture, nombre de personnes, même les plus démunis, connaissent les rudiments de la monte.
Au sein du Duché, il y a une race de chiens. Celle-ci est employé par les bergers dans les élevages de brebis. En raison des réussites concernant ces chiens, ils ont été détournés de leur rôle principal, et ils ont été intégrés dans l'armée pour en faire des chiens de guerre. En raison des réussites concernant ces chiens, ils ont été détournés de leur rôle principal, et ils ont été intégrés dans l'armée pour en faire des chiens de guerre.
Les fêtesLes lieux importants
-
Erac :
Comme son nom l'indique, il s'agit de la capitale du Duché.
La Ferté-Morille
Castelbroc, conseiller au commerce
Havroc
Rochefouchart
L'armée
Vu la position d'Erac, en plein centre de la péninsule, et protégé de l'extérieur par les marches du royaume, l'on aurait pu penser que le duché se serait contenté de vivre calmement. C'était sans compter sur les velléités et ambitions que ses voisins peuvent avoir, ou encore les conflits internes entre seigneurs du cru. Ajoutez à cela la piraterie fréquente, en provenance de Meca, ou les bandits en montagne, et l'on comprendra les raisons qui ont favorisé une philosophie martiale. Ainsi, bien que disposant de sa noblesse, et d'une armée professionnelle comme tout Duché qui se respecte, Erac peut compter sur une armée de milice, bien formée, et compétente, chose assez rare pour être relevé. Ajoutez à cela une bourgeoisie en quête de sensations fortes, et de gloire, et vous aurez une mixture détonante.
-
Les armées professionnelles :L'Ordre du Merle :
Constitué de trente chevaliers, pas plus pas moins, et cela étant immuable, ils forment la garde du Duc. Vétérans ayant accompli de hauts faits d'armes ou hommes de confiance, ils se réunissent autour de trois valeurs qui sont Loyauté, Courage, et Ténacité. Ils sont facilement reconnaissable grâce au panache sur leur heaume, constitué de plumes bleu clair, et d'une cape de la même couleur, cette dernière leur étant remis par le Duc lors de leur accession au sein de l'Ordre. Cette couleur leur est réservée exclusivement, elle rappelle la couleur du fameux Monticole, mais aussi du pouvoir exercé.
Ces hommes sont idolâtrés par les eracons. Tout le monde les acclame lors de leurs passages, les enfants ont des étoiles pleins les yeux, voulant intégrer l'armée dès qu'ils en auront l'âge, et les soldats les suivraient jusqu'à la mort dans une charge épique, hurlant tout en déferlant sur l'adversaire. Leur seule présence inspire le respect et la crainte sur un champ de bataille.
En tant de guerres, ils se réunissent autour du Duc, et s'occupent de sa protection rapprochée, mais en tant de paix, ils sont utilisés à d'autres activités. En effet, ils sont divisés en trois compagnies, selon la valeur qui leur est rattachée. Ainsi, dix d'entre eux composent la garde privée du Duc, ou qu'il se déplace, ils se retrouvent dans la Loyauté, ils sont symbolisés par un petit bouclier qui est brodé sur leur cape. Dix autres sont des stratèges hors pair, ils représentent la Ténacité, et sont employés à la protection du Duché, que ce soit son intégrité ou ses frontières. Leur symbole et une tour. Les dix derniers, placés sous le mot Fierté, sont tout ce qu'Erac à de meilleur. Dès qu'ils sont employés, ce sont ceux qui chargent en premier, et mènent les troupes à la bataille. Une épée bâtarde fait office de symbole les concernant.
L'on peut voir un des chevaliers de l'Ordre partir seul pour une mission particulière. Dès qu'il arrive sur place, tous tombent naturellement sous sa direction, et lui doivent obéissance. En cas d'apparition d'une menace particulière (un Kerkang, une bande de bandits plus imposante, etc.), ce sont eux qui sont chargés de diriger les opérations pour l'éradiquer.
Il est à noter un fait important, c'est que cet ordre n'est pas ouvert à la seule noblesse. Un simple soldat, sortant du lot par un très haut fait d'armes, peut se voir intégré dans l'Ordre. Il sera alors anobli, et adoubé, par le Duc en personne pour service rendu, et son équipement sera payé par le Duc. Dans les faits, le nombre de non-nobles à avoir intégré leur rang est rarissime, presque inexistant, mais cela laisse un espoir, poussant tout le monde à donner le meilleur d'eux même, et pouvoir toucher l'élite de l'élite, et sortir de leur misère.
Les chevaliers, et la noblesse :
Lors de la levée de ban, les nobles regroupent leurs troupes, et ils se dirigent vers le lieu de rendez vous. Bardés de fer, avec leurs armures de plates, et leurs équipements, ils se divisent en deux écoles distinctes, que la topographie des lieux à naturellement forgé.
Ainsi, l'on distingue la noblesse des plaines, qui englobe les chevaliers. Montés, sur de fiers destriers sortis des élevages eraçons, et formés spécialement pour la guerre, ceux-ci sont également recouverts d'une armure intégrale destinée à les protéger lors des charges dévastatrices de leurs cavaliers. S'ajoute à cela un caparaçon aux couleurs de la maison du chevalier, afin qu'il soit bien reconnaissable sur le champ de bataille. Au niveau de l'armement, ils disposent de la fameuse lance, et d'un écu de forme ogivale. Pour le reste, le choix est libre, épée, haches, ou autre.
L'autre école provient principalement du Lyron, et des montagnes environnantes. Le terrain très accidenté de cette région, est peu propice à l'utilisation d'une monture. Les Seigneurs locaux ont donc prit l'habitude de combattre à pied, plutôt que perchés sur des destriers eraçons. Les Seigneurs dirigeant les osts les trouvent particulièrement utiles. Ils tiennent des positions importantes, défendent des châteaux, ou montent à l'assaut de fortifications, leurs performances martiales étant bien meilleures que celles des armées, même professionnelles. Ils servent également de phare pour les soldats, voyant en eux une puissance sur laquelle il faut compter, et les rendant plus fier, et surtout motivé, à se battre.
Il y a également des nobles trop pauvre pour s'offrir une monture décente, et méprisés par les autres. Toutefois, le fait de ne pas avoir à se ruiner pour entretenir une monture, et malgré leur bourse moins fournie, ils arrivent à se payer des armes et armures de bonne facture, leur permettant de faire face à nombre d'adversaires sur un champ de bataille. L'on voit donc fleurir tout un tas de hallebardes, de haches d'armes, et d'épées à deux mains servant à pourfendre leurs ennemis.
Les Ferfroid :
Vétérans de l'armée professionnelle, ils sont composés des soldats eracons ayant fait leurs preuves sur un champ de bataille. Ceux-ci sont utilisés là ou le besoin se fait sentir, que ce soit pour renforcer une défense, ou pour percer une ligne adverse. Revêtus d'une cuirasse et de protections pour les bras et les jambes, leur casque salade, constitué d'une visière fixe et terminé par une pointe sur l'arrière, forme l'équipement de cette compagnie. Comme leur nom l'indique, leur arme est la hallebarde. Celle-ci est composée d’une longue hampe d'un mètre quatre-vingt, et d'une pointe à son sommet servant à percer les armures adverses. En dessous de cette pointe, l'on distingue d'un côté un fer de hache pour trancher, et de l'autre, un dard servant à crocheter. Tout cela leur permet aussi bien de recevoir une charge d'infanterie ou de cavalerie, même si ce n'est pas leur fonction première. En effet, l'on cherchera à préserver ces hommes, rompus au combat et expérimentés.
Le nom fait référence à leur équipement tout en plate, mais aussi à leur sang-froid légendaire lorsque le besoin se fait ressentir. Ils accomplissent leur devoir sans frémir.
Les lanciers (lances, boucliers) :
Formant le principal des troupes professionnelles eraconnes, les lanciers sont équipés d'une lance et d'un bouclier large. Leur protection est constituée d'un haubert, de protections de bras et de jambes, ainsi qu'un casque. Ils forment la phalange lorsqu'ils montent au combat, leurs lances formant un hérisson de pointes tenant l'adversaire à distance.
Les arbalétriers :
D'une puissance dévastatrice à moyenne portée, la lenteur de rechargement ne permet pas une cadence suffisante pour harceler l'ennemi. Leur nombre est donc bien inférieur comparé au nombre de leurs homologues archers. Ils sont souvent placés en retrait, prêt à se déployer pour stopper une charge, ou soutenir un flanc, imprégnant de terreur ceux qui sont frappés par les carreaux.
Protégés par une brigandine et un casque, un pavois complète leur équipement.
Les archers longs :
Difficile à maîtriser, l'arc long est réservé aux soldats professionnels, qui disposent d'une formation accrue, et continue. Plus rapide que l'arbalète, avec une cadence de tir de dix à seize flèches par minute, selon l'expérience, la longueur du tir ne permet pas d'être très précis. L'on parie donc plus sur le nombre de traits, et sur la tactique dites « pluie de flèche » L'on compense donc la perte de précisions par la quantité de flèches.
Composé dans une seule pièce de bois d'if, la grande taille de l'arc lui permet un tir lointain, mais aussi une puissance de perçage. Certains tireurs disent avoir abattu des hommes revêtus de maille à partir de deux cents mètres, et en plate entre soixante à cent mètres.
Etant relativement précieux, ils sont revêtus d'une cotte en cuir, à manche courte pour favoriser le tir, et d'un casque cervelière. Ils disposent également d'un protège bras en cuir et d'un gantelet pour la protection de leurs doigts. En plus de cela, un pieu leur à été fournit, afin de dresser une barrière les protégeant d'une charge éventuelle. Enfin, une épée courte complète le tout, servant lorsqu'ils ont épuisé leurs munitions.
Les armes de siège :
Comme toute armée qui se respecte, une unité d'ingénieurs et d'artilleurs à pour charge la construction, l'entretien, et l'utilisation des armes de siège de l'armée. Ceux-ci sont rompus à la mise en place, allant de la charge de couper le bois, à la fabrication des tours de sièges, ou encore des catapulte, trébuchet, ou tout ce que le Seigneur aura décidé d'employer pour assaillir un château.
-
Les milices, et les levées paysannes :Celles-ci sont composées de la populace urbaine, ou comme son nom l'indique, des paysans alentours mais également de la bourgeoisie eraconne qui cherche à s'illustrer au combat.
La populace :Contrairement à nombre de territoires qui mettent au rebut les milices, les prenant pour des compagnies sacrifiables, ou faibles, Erac ne voit pas du tout les choses de la même façon. La topographie particulière des frontières eraconnes ont amené les anciens Ducs à compter sur les milices pour les protéger. En effet, leur connaissance du terrain, et le temps considérable que prend une mobilisation en montagne, rendent les milices les plus aptes à réagir avec célérité, et à utiliser toutes les ressources à leur disposition pour contrer les menaces éventuelles. Erac a donc imposé un service militaire obligatoire d'une durée de trois années, afin de former la paysannerie à l'art de la guerre. Les résultats étonnants qui en résultèrent amenèrent les Ducs à étendre ce service à toute la population, et non seulement celle des montagnes. La milice eraconne est donc particulièrement compétente, ce qui, ajouté à leur fierté naturelle, peut surprendre ceux qui les sous-estimeraient.
Ceux-ci sont divisés en trois :
Les archers courts :
Les archers, équipés d'arcs courts bien entendu, et non des fameux longs. Ceux-ci ont une cadence de tir bien plus rapide, que leurs homologues, toutefois, leur portée est moindre. Ils compensent cela par des tirs tendus, et une précision qui peut leur sauver la vie. Ils ont pratiquement tous des pieux également, conscient de l'importance de ne pas avoir une charge à leur encontre, montée ou à pied. Et pour finir presque tous ont une dague.
Les chiens de guerre :
Un chien qui parvient à résister à un loup n'est pas un chien ordinaire. Cette race particulière dont dispose Erac à donc été détourné de sa mission première, et entraînée pour la guerre. Très rapide, et habitués à reconnaître les uniformes de leurs armés, ils font des ravages dans les troupes ennemis lorsqu'ils sont lâchés. Voir un animal aussi vif vous attraper par le bras, et vous emporter avec lui, cause la terreur. Ils ont donc un impact autant physique que psychologique.
Les piétons :
Le reste est composé d'équipement hétéroclite, puisque c'est l'homme qui fournit son matériel. L'on verra donc des vouges, des piques, des épées, des haches pour ce qui concerne l'offensif. Quant à la protection, elle est diverse selon les ressources.
La bourgeoisie :
Poussé par l'envie de prestige, et de hauts faits, la bourgeoise eraconne est particulière, surtout en ce qui concerne la jeunesse. Il est donc fréquent qu'ils prennent part aux campagnes. Les moyens à leur disposition leur permettent d'avoir un équipement de bonne qualité.
Conscient de ce vivier, quelques règles ont été édictées afin d'essayer d'avoir une harmonie au sein de cette unité. Ainsi, ce sont des bretteurs, ceux-ci étant d'ailleurs souvent mêlés à des duels, cette arme qu'est l'épée leur convient à merveille.
Les Rivois :
Complètement à part de l'armée dite « régulière », les rivois fournissent un contingent aux Ducs lorsque ceux-ci leur demandent. Ils le font pour garder leur tranquillité, et leur culture, et ne pas être en conflit ouvert avec l'ordre établit. L'on pourrait les apparenter à des auxiliaires légers. Expert en traque, combats forestiers, mais aussi pour désorganiser des formations adverses. Ils sont souvent employés plus librement, et lors d'escarmouches, et très rarement inclus dans les formations lors des batailles rangées.[/center]