-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeSam 9 Fév 2019 - 15:01

Promenade dans les bazars
Avec Elia Courevent.

An 12 du Cycle XI, Favrius, Oglicos de la cinquième ennéade
Thaar, palais Irohivrah

Une fois de plus, le soleil brille sur Thaar. Un soleil de plomb selon certains péninsulaires, un temps doux du point de vue des thaaris. Le palais de la princesse d'Uldal'Rhiz s'est soudainement animé depuis bientôt une ennéade, plus précisément depuis l'arrivée de la maîtresse des lieux et de son improbable compagnie. Improbable car après tout le grabuge qu'ont provoqué les oësgardiens dans ce même palais un an plus tôt, il est surprenant de voir ce même seigneur péninsulaire pointer à nouveau le bout de son nez, avec en sa compagnie les mêmes chevaliers qui ne s'étaient pas montré si inaperçus. Cette fois, cependant, il semble que les relations entre la princesse thaari et le seigneur nordien ne soient pas aussi tendues qu'un an auparavant.

En cette journée printanière d'Ithri'Vaan, le fier Brohan de Höginheim s'adonne à sa routine matinale. S'étant levé aux aurores l'étranger a d'abord porté un doux regard sur la femme encore endormie près de lui, avant d'en quitter les appartements pour rejoindre ceux qui lui sont officiellement accordés. Là le péninsulaire ingurgite une bolée de l'étrange mixture qu'il prend chaque matin, un étrange rituel qui reste mystérieux à son entourage. Puis, momentanément affaibli, l'oësgardien se sustente d'un copieux repas, apporté plus tôt par les serviteurs, que ses chevaliers lui ont laissé. Ce jour-là l'oësgardien quitte ses appartements tôt le matin, accompagné de l'un de ses plus fidèles chevaliers. Les deux guerriers se dirigent vers la cour intérieure du palais afin de s'adonner à un court mais intense entraînement, avant que le chevalier ne s'en retourne informer ses confrères du programme de la journée.

De son coté le seigneur nordien reste un moment dans les jardins, l'esprit vagabond. Malgré les événements de la nuit passée il sait avoir encore à se faire pardonner, et cela aussi bien pour son honneur que pour lui-même. Comment alors pourrait-il expier les maladresses qu'il a pu avoir ? Il sait par ailleurs que le jour anniversaire de la naissance de la Princesse-Marchande d'Uldal'Rhiz approche, et songe à profiter de cet évènement pour s'amender. La difficulté demeure qu'il n'est pas aisé de trouver qu'offrir à une femme qui a déjà tout.

La question demeure un moment dans la tête du nordien au visage de glace, jusqu'à ce qu'une idée lui vienne en tête. Brohan songe alors à la protégée de Maralina, cette jeune fille que la princesse a pris sous son aile. Si le nordien ignore beaucoup de cette personne il sait au moins que la vaani lui est trouve un certain intérêt. Peut-être même sont-elles amies, peut-être même proches. Quoi qu'il en soit cette protégée intrigue le nordien autant qu'il s'en méfie, d'une part car il ne la connaît pas et d'une autre car il la sait user de magie. Une sorcière... Si la magie est chose ordinaire en Ithri'Vaan, à Oësgard l'on en porte une opinion bien plus véhémente.

Le fier humain aux yeux gris détourne alors son regard de l'oiseau sautillant d'une branche à une autre devant lui. Certainement, pense-t-il, qu'il devrait sans tarder apprendre à connaître cette jeune magicienne. Après tout, et selon toute vraisemblance, il aura à souvent la croiser lors de sas séjours en Ithri'Vaan. C'est dans cette idée qu'il retourne dans le plais, traversant les couloirs richement décorés, jusqu'à atteindre les appartements de la jeune fille.

"Damoiselle Elia est elle dans ses appartements ?" Demande le nordien au serviteur qui se présente devant lui.
L'esclave répond que la damoiselle se trouve actuellement dans la bibliothèque du palais, et c'est sans attendre que le fier homme s'y rend. Il trouve la jeune fille complètement absorbée dans un monde d'apprentissage, lisant un livre à la couverture d'un vert satiné. Un esclave tout aussi jeune se trouve non loin d'elle, un humain qu'il s'incline aussitôt avoir remarqué la présence du seigneur oësgardien.
"Damoiselle Elia ?" Interpelle le nordien, pour sortir l'intéressée de sa lecture. "Pardonnez-nous de vous déranger. Auriez-vous un moment ?"
La jeune fille répond par l'affirmative et l'homme reprend de sa voix grave et sur son ton monocorde.
"Nous sommes Brohan, invité de la Princesse Marchande Maralina venu d'Oësgard. Nous nous sommes croisé quelques fois à Uldal'Rhiz, si vous vous en souvenez. Si votre temps vous le permet, nous aurions un service à vous demander. Vous n'êtes pas sans savoir que bientôt sera l'anniversaire de la Princesse-Marchande, et il est d'usage en cette occasion d'offrir un présent. Nous savons que vous êtes sa protégée, nous pensions que vous pourriez nous accompagner au marché et nous aider à choisir quelque chose qui pourrait plaire à votre protectrice. Qu'en dites-vous ?"
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeSam 23 Fév 2019 - 21:25

Installée confortablement dans le fauteuil, les jambes replier contre ma poitrine. Mon attention se porte encore sur la lecture d’une des ouvrages de la bibliothèque de Maralina pour comprendre la langue de ce nouveau pays. Heureusement, j’ai eu droit à un instructeur pour apprendre à lire et écrire la langue oliyan. Depuis mon arrivée, je ne cesse d’évoluer, voir à comprendre les parties plus complexes des différents ouvrages. Néanmoins, au fil des lectures, je découvre une petite partie de l’immensité culturelle de l’Estrévent, nourrissant un peu plus ma curiosité.

Je pose mon regard sur Joshua qui est en train de lire. J’ai du mal à le voir comme esclave, à m’habituer d’avoir un serviteur qui me suit de partout. Par ailleurs, étant obligés de céder à mes désirs. Je le force d’apprendre à lire et écrire. Si Maralina le veut…je pourrais le libérer et qu’il fasse sa vie. Je penche mon corps en avant en direction de la petite table. Joshua est en face de moi, assis par terre en train de lire.

« Tu t’en sors ? »
« Oui, maitresse. »
« Si tu as du mal. Ne t’oblige pas à tout lire. Repose-toi. »
« Comme vous voulez »

Il me regarde droit dans les yeux. Son regard semble me questionner ce que je veux sincèrement. Je suis toujours mal à l’aise à l’idée de lui donner des ordres ou de voir une personne qui me demande un ordre. Je détourne le regard, fixant la fenêtre.

« Il est bon que je range un peu tout les affaires, maitresse. Dame Maralina ne sera pas contente que sa protégée met la pièce en désordre par tout un tas de livre. Laissez-moi ranger et profiter pour apprendre en toute tranquillité. »

Je le fixe de nouveau, hochant légèrement la tête. Pendant ce temps, je replonge de nouveau dans ma lecture, totalement absorbée par les cultures locales de l’estrévent. Je tourne chaque page avec soin, à côté, je regarde le dictionnaire de langue pour connaitre de nouveau mot. Totalement absorbée, j’oublie complètement Joshua en train de ranger. Puis, je n’entends pas du tout quelqu’un en train de rentrer dans la bibliothèque. Le monde se résumé à mon livre et moi.

"Damoiselle Elia ?" m’interpelle-t-il la voix de l’inconnu. Sous l’effet de la surprise, je sursaute légèrement avant de porter mon attention sur cet homme. Je fronce les sourcils, un peu décontenancer et surtout intriguée. « Pardonnez-nous de vous déranger. Auriez-vous un moment ? »

J’hoche la tête lentement. Au même moment, mes bras s’enroulent autour de mes genoux, plaquant d’avantage mes jambes contre ma poitrine, en boule.

"Nous sommes Brohan, invité de la Princesse Marchande Maralina venu d'Oësgard. Nous nous sommes croisés quelques fois à Uldal'Rhiz, si vous vous en souvenez. Si votre temps vous le permet, nous aurions un service à vous demander. Vous n'êtes pas sans savoir que bientôt sera l'anniversaire de la Princesse-Marchande, et il est d'usage en cette occasion d'offrir un présent. Nous savons que vous êtes sa protégée, nous pensions que vous pourriez que vous pourriez nous accompagner au marché et nous aider à choisir quelque chose qui pourrait plaire à votre protectrice. Qu'en dites-vous ?"


Etrange ce monsieur. Il est seul et il parle comme s’il a plusieurs personnes avec lui. Peut-être il a plusieurs voix dans sa tête ou que c’est une mode dans mon pays natale. Une autre étrangeté de ce monsieur est sa présence dans la bibliothèque et de me demander de sortir dans le marché. Je doute qu’il soit un simple associé. Un associé n’irait pas me voir et n’irait pas dans les endroits privés.

« Peut être…Peut être que je vous ai vue, oui…Enfin, pardonnez-moi, mais j’ai plus passé le clair du précédent mois à lire, comprendre l’oliyan et sortir dans les jardins. » dis-je dans ma langue maternelle. Il doit surement découvrir que j’ai l’accent typique d’Oesgard. « Vous devez être un proche ami de Maralina ? J’ai du mal à croire que maralina laisserait un associé s’approcher de sa protégée et de demander à sa protégée de le rejoindre dans un marché. »

Je lève un moment les yeux aux ciels cherchant des idées avant d’en trouver quelques pistes

« Pour le cadeau…mhh….Oubliez le coté fastueux. Maralina doit être une femme qui ne regarde pas sur l’argent. Elle en a déjà. Mais, je pense qu’elle voudra quelque chose d’utile ou qui a une valeur sentimentale. »
J’en ai peut être trouvée un cadeau « hé bien…je pourrais vous aidez. Un carnet de bord pour ses voyages. Elle voyage beaucoup pour ces voyages et je pense qu’elle doit beaucoup réfléchir. Pour ma part, j’écris beaucoup. Ça pourrait aider pour écrire ses réflexions. »
Au même moment, je renfile mes sandales, m’approchant de Brohan.

« Je vais vous aidez. J’ai envie de prendre l'air »

« Permettez-moi maitresse de vous accompagner dans votre sortie. » dit-il Joshua en s’inclinant
Je le regarde un moment, complètement gênée par la servitude de Joshua. Je ne suis toujours pas habitué à posséder un esclave.
« Tu n’es pas obligés…Tu le sais. »
« Je le sais mais c’est mon devoir. »
« Bien…Si tu le souhaites. »
Revenir en haut Aller en bas
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeLun 25 Fév 2019 - 11:59


Etrange enfant que cette Elia, toujours perdue dans ses pensées ou la tête enfouie dans ses livres. Il n'est pas surprenant par ailleurs que cette jeune fille n'ait pas grand souveir d'avoir croisé l'invité de la princesse marchande, ce dernier n'ayant pas prêté plus d'attention à la protégée. Le nordien s'est tout de même renseigné assez pour savoir qui elle est, du moins dans les grandes lignes, aussi n'est il que partiellement surpris d'entendre l'accent nordien sortir de ses lèvres. Que cette orpheline au sang nordien se soit adonnée aux arts de la magie lui aurait paru être une hérésie si elle avait toujours vécu à Serramire, ou si lui-même ne portait pas un regard curieux sur ces étrangetés mystiques. Quoi qu'il en soit la question n'est pas là, et il semble que la damoiselle accepte la proposition du trentenaire, il semble même qu'elle a déjà quelques idées sur la question.
"Un ami proche, hum. En quelques sortes." Répond neutrement Brohan, au questionnement suspicieux de la jeune fille. "Nous pouvons au moins prétendre avoir gagné sa confiance."

L'homme écoute alors la jeune fille réfléchir à haute voix, sans que son visage ne montre la moindre émotion. Un carnet de voyage ou autre chose, cela n'a au fond que peu d'importance car le cadeau n'est de toute manière qu'un prétexte. Le nordien a de son coté déjà sa propre idée de ce qu'il songe offrir à son intime associée, une idée qu'il se gardera bien de révéler à un jeune inconnue.

C'est ensuite avec un amusement dissimulé que le fier oësgardien, droit dans ses bottes, observe la scène inhabituelle qui se passe devant lui. Il paraît alors évident au nordien que la protégée de Maralina ne traite pas son esclave tel que fait la princesse vaanie, et la relation qu'il y a entre l'immigrée et son serviteur est visible différente de ce que pourrait s'attendre d'une relation entre un maître et son esclave.
"Votre ami peut bien évidemment nous accompagner." Confirme le seigneur nordien, alors même qu'aucune autorisation ne lui a été demandée. "Si vous êtes prêts, nous partons maintenant. Nos hommes nous attendent déjà."



Thaar, rues du quartier populaire

Peu bavard, le nordien passe une bonne partie du trajet à observer les alentours, mais aussi du coin de l'oeil les deux jeunes qui l'accompagnent. Comme à leur habitude ses chevaliers se sont répartis autour d'eux de manière à ne laisser aucun importun les approcher de trop près, et contrairement à ce que l'on pourrait penser leurs vêtements sont moins distinctifs. Car bien que leurs armes et armures restent de confection nordienne, les frusque portées par-dessus sont elles d'origine uldéennes ou thaaries. L'un des chevaliers s'est même accordé l'extravagance d'enrouler un turban sur sa tête, ce qui a pris au péninsulaire de longues heures pour apprendre à le faire et tout autant de patience au pauvre serviteur qua dû le lui enseigner.

Après quelques minutes de marche relativement silencieuse, le seigneur oësgardien interpelle finalement la jeune fille de sa voix monocorde.
"Pardonnez notre curiosité, demoiselle Elia, cependant nous n'avons pu nous empêcher de remarquer votre accent. Vous avez grandit au nord le la Péninsule, n'est-il pas ? Etait-ce en Serramire ?"
Voilà donc une question quelque peu anodine qui permettra, outre d'engager une éventuelle conversation, d'au moins en apprendre un peu sur cette protégée.

Un peu plus loin, dans la rue, un pauvre homme se fait quelque peu malmener par des passants sans vergogne. L'homme vêtu de haillons arbore une mine misérable, le visage crasseux encadré par une chevelure sale et une barbe toute aussi peu entretenue. Pourtant son regard n'est pas encore complètement vide, et c'est avec une hargne insensée qu'il protège les quelques piécettes gagnées des passants qui ont eu pitié de lui. Les vilains prennent la fuite lorsque leur guetteur vient prévenir de l'approche imminente d'hommes armées, et le miséreux s'empresse aussitôt de récupérer les maigres possessions que ses persécuteurs ont si vicieusement éparpillé dans la rue. Car pour ce malheureux, ces babioles sont tous les trésors qu'il lui reste.
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeDim 3 Mar 2019 - 14:01

Nous marchons ensemble en direction du grand bazar. Je reste toujours aussi surprise de voir autant de monde dans cette cité. A Missède, il n’y a pas autant de passant qui traverse les rues ou les artères principales de la cité. Ici, le monde est une marée humaine, bondé et rempli de personnes aux différentes cultures. J’ai pu même voir un elfe noir, une elfe et un nain. Ils sont…différent. Je ne peux empêcher de constater un sourire amusé du fier guerrier du Nord à mon égard. Il est certain que mon visage ne cesse de témoigner une agréable surprise.

« C’est grand…j’ai du mal à imaginer que c’est si grand. C’est trop grand même…Missède semble ridiculement petite. »

Puis le silencieux associé se met à parler.

"Pardonnez notre curiosité, demoiselle Elia, cependant nous n'avons pu nous empêcher de remarquer votre accent. Vous avez grandi au nord de la Péninsule, n'est-il pas ? Était-ce en Serramire ?"


Je m’approche d’un stand de bijoux faites en cuirs et richement décoré par des gravures. Le marchand porte un magnifique keffier rouge et noir, une tunique de la culture locale et un magnifique sarouel. Il me gratifie d’un sourire, je lui souris en retour. En regardant les petites œuvres d’art avec intérêt. Je réponds à son interrogation avec ma langue maternelle: le péninsulaire

« Je suis née à Amblère. Ma mère était une fière oesgardienne…quant à mon père… »
je reste un petit moment silencieux. Je me mords un peu la lèvre. « Je ne sais pas qui il est…Je ne veux pas le connaitre mais il devait être un homme du nord. » Je pris un bracelet en inspectant les moindres détails avec curiosité « Ma grand-mère m’a pris sous son aile  dès ma naissance jusqu’à mes 7 ans. Pour mon bien, j’ai passé une bonne partie à Serramire.  J’ai réellement connu ma mère à mes 7 8 ans…et j’ai beaucoup voyagé. Oui, j’ai passé une bonne partie dans le nord » souris-je « mais j’ai découvert Rochenoire et les belles contrés de Missède. »

Je regarde un moment Brohan et je lui adresse un sourire amusé

« Aux vues de votre accent, vous êtes oesgardien. Vous avez la même tonalité que ma mère…. »

Puis, je regarde au loin un pauvre malheureux en train de se faire frapper. Les citoyens de cette cité ne bougent pas pour aider cette vielle personne contre la violence de ses maraudeurs. Le pauvre malheureux tente de défendre ces pièces, suppliant de le laisser tranquille. Lorsque la milice de la cité arrive pour intercepter les malfrats, ils sont en train de détaller comme des lapins. Pendant ce temps le vieux bonhomme ramasse avec détresse ses babioles. Et cette scène se passe sous l’indifférence des citoyens de cette cité…..

Je regarde un moment la garde qui m’entoure. Le Marchand est en train de m’observer, curieux de mon éventuel achat. Cependant, sans prêter attention, je dépose l’objet. Je me faufile entre les gardes pour courir vers le Marchand. Il est hors de question de laisser la personne âgé dans cette état !

« Maitresse Elia ! Faite !! Maitresse !! C’est dangereux !» crie Joshua

« Je m’en fiche ! » en répondant en Oliyan

Je m’approche du pauvre malheureux qui chercher encore ces petites pièces qui doit valoir une fortune à ses yeux. Je me mets à genou devant lui récupérer quelques pièces manquantes. Puis, je le dépose au creux de sa main, lui adressant un sourire. Puis, je sors ma bourse. Maralina m’a donné une petite fortune qui dépasse de ce dont j’ai réellement besoin. Avec cette bourse, j’ai de quoi me nourrir pour plusieurs jours et avoir une bonne auberge. C’est bien trop pour moi. Je vide quelques pièces le vidant à moitié à ce vielle homme. Je vois dans son regard en train de regarder mes habits…Pour cet homme, je dois avoir un magnifique habit des Riches Thaaries….Maralina a le don de me vêtir…convenablement.

« Je ne suis pas dans le besoin mais je connais ce que c’est d’avoir faim, de compter les pièces pour manger. Vous avez plus besoin que moi, monsieur. Mais, je ne pense pas que vous devriez rester ici. Les maraudeurs rodent et voudront vous faire du mal. »
Je tends la main en direction de Brohan «  Ce brave monsieur pourrait vous aider à trouver une bonne auberge pour être à l’abris. » termine je en adoptant sa langue.

Revenir en haut Aller en bas
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeMar 12 Mar 2019 - 14:12




Le seigneur oësgardien écoute avec attention les réponses de la jeune fille, son visage restant cependant inexpressif et son regard vif parcourant les alentours. Ainsi les origines de la protégée sont bel et bien du Nord la Péninsule, bien qu'une partie apparemment non négligeable de sa courte vie se soit passée à Missède. De Serramire à Missède, voilà donc une curieuse transition, qui explique sans doute la mentalité peu nordienne de la jeune fille et son attirance pour la magie. Cela pourrait aussi expliquer pourquoi la jeune Elia s'est retrouvée en Ithri'Vaan, mais il est trop tôt pour que le véritable nordien n'en soit certain.
"Nous sommes d'Oësgard, en effet." Confirme impassiblement l'homme à la cape pourpre, secrètement surpris que cette information ne soit pas encore connue de la protégée.

La scène qui suit rompt quelque peu la banalité de leur déambulation lorsque la jeune fille accoure à l'aide du pauvre mendiant. D'un geste à peine perceptible le seigneur oësgardien fait signe à ses hommes de ne pas intervenir, désireux d'observer le naturel de la jeune Elia dans une telle situation inattendue. Ainsi le cortège de protection se contente d'encadrer Elia en éloignant les curieux, tandis que l'oësgardien au turban baragouine à la milice, dans un oliyan approximatif, que tout va bien à cet endroit. Visiblement peut intéressés par l'état d'un mendiant, la dite milice s'emploie alors à continuer sa ronde en ignorant ce qu'il vient de se passer.

Le nordien ne montre aucun signe particulier en observant la scène, ni dégoût ni intérêt. Pourtant certains détails à peine perceptibles l'intriguent, et contrairement à ce que l'on pourrait croire la généreuse offrande d'Elia n'en est pas. Tout d'abord il y a l'aspect du pauvret, qu'oeil observateur peut remarquer ne pas être d'un physique thaari malgré ses habits et sa pilosité broussailleuse qui tous deux brouillent bien les pistes. Puis il y a cette image que le nordien a sommairement entre aperçu sous la cape du mendient, lors que celui-ci s'est relevé. Un détail inattendu que l'oësgardien n'est pas certain d'avoir vu, et que Brohan aurait laissé passé s'il n'y avait pas un cet autre indice.

"Merci, mam'zelle." Prononce le miséreux à l'adresse d'Elia, dans un Oliyan presque convainquant.
De détails insignifiants ou d'un instinct de chasseur, le seigneur nordien trouve ce mendiant curieusement suspicieux, sans pour autant qu'une quelconque menace ne soit à attendre de lui. Assez au moins pour profiter de l'occasion apportée par la jeune femme afin de mener plus loin une petite enquête.
"Sig'." Désigne le seigneur nordien, en adoptant un patois oësgardien. "Accompagne cet homme à une auberge. Et assures-toi qu'il s'y sente bien."
Le chevalier fait signe d'avoir compris le message, et le seigneur se tourne vers le mendiant avant de s'adresser à lui en oliyan.
" Il semble que c'est ton jour de chance. Notre soldat t'emmène en sécurité."
La scène passée, le seigneur nordien laisse le miséreux aux soins de son chevalier et le groupe reprend son avancée.
"C'est un geste bien généreux que vous avez eu là, Damoiselle Elia." Commente le seigneur sans expressions, alors que le mendiant a disparu dans la foule. "Rappelez nous : de quelle famille venez-vous ?"

Le grand bazar est maintenant en vue, et la foule densifiée oblige les gardes nordiens à redoubler de prudence. Et à mesure que le groupe s'en approche, les criés des bazardiers se mêlent au brouhaha des passants.
"Deees babouches ! Je vends des beeelles babouches !"" Crie celui-là, debout devant son stand une paire de souliers thaaris.
"Tuniiques ! Turbaans ! Keeeeeffieeeehs !" Scande cet autre demi-sang, brandissant un ensemble de tissus aux couleurs ternes.
"Tapiiis ! Jolis tapiis d'Ys !" Proclame cet autre marchand à la peau sombre et aux yeux noirs corbeau.
Et c'est devant ce dernier que s'attarde le groupe oësgardien, leur meneur touchant l'un des tapis pour en tester la texture.
"Combien ?" Demande-t-il au marchand.
"Quatre-vingt-quinze... Pour vous monsieur, quatre-vingt écus."
Caressant toujours le tapis, le péninsulaire se tourne vers la jeune Elia.
"Qu'en dites-vous ?" Questionne-t-il, en péninsulaire. "Ces tapis ont l'air de bonne qualité."

Légende:
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeLun 25 Mar 2019 - 13:00

Elia regarde la réaction du seigneur avec attention. Elle cherche avant tout de cerner cet homme qui est aussi glaciale que le Mont d’Or. Le seigneur doit être un homme introverti, renfermée mais il a peut-être un grand cœur dans le fond. Elia sourit en sachant que le vielle homme soit en sécurité et espère que ce petit coup de pousse permet à l’homme de rebondir.
Elle reste auprès du Seigneur en reprenant sa marche. . Derrière elle, Joshua reste silencieux suivant Elia comme une ombre.
"C'est un geste bien généreux que vous avez eu là, Damoiselle Elia." Commente le seigneur sans expressions, alors que le mendiant a disparu dans la foule. "Rappelez-nous : de quelle famille venez-vous ?"

La future adolescente reste silencieuse un petit moment. Son intérêt se porte sur la ville en ébullition, remplie de marchand et d’acheteur. C’est un moyen de comprendre ce nouvel environnement et de répondre à sa question. La question est assez gênante car elle n’a pas vraiment de famille.

« Ma seule famille est ma mère et ma grand-mère d’adoption. Ma mère n’a pas réellement de famille, elle s’appelait Lyarra Courevent. Mon père, je ne l’ai pas connu…Je ne veux pas le connaitre… il a fait du mal à ma mère quand elle était jeune »
dis-t-elle d’un posé. « Je ne suis pas une fille noble. Je suis presque comme ce pauvre monsieur… »

Le groupe s’approche du bazar, Elia se contente de suivre l’oesgardien. La jeune femme sourit en apercevant les marchants en train de crier pour vendre leur produit. Au sein du bazar, Elia aperçoit tout un tas de négociation, de marchandage et une lutte pour tirer le meilleur prix. De là, elle découvre aussi tout un tas d’accent qu’elle n’a jamais entendue aux sonorités diamétralement opposées. La jeune fille a de quoi d’être totalement dépayser et perdue. A côté, elle aperçoit des drow, le peuple ennemi de sa terre natale en train de se promener tranquillement dans le bazar. C’est étrange de voir toutes les races en train de discuter et ne pas s’étriper.

Puis, son regard se porte sur le tapis que Brohan est en train de marchander. Elle fixe l’échange entre les deux hommes.
"Qu'en dites-vous ?" Questionne-t-il, en péninsulaire. "Ces tapis ont l'air de bonne qualité."

« C’est très joli, très différente de Missède. De ce que je sais d’Ys. Ils sont réputés pour leurs tapis et la poterie. Il y a beaucoup d’atelier là-bas et de merveilleux artisans. »

Elia s’approche d’un autre tapis. Elle scrute un moment un tapis richement décoré. Le tapis est d’une teinture rouge pourpre symbole du pouvoir, richement décorée par des motifs d’arabesque et un dessin d’un homme affrontant un griffon. Elle pointe du doigt sur ce tapis

« ca va bien à Maralina ce tapis. Vous ne trouvez pas? C’est une femme de pouvoir, possédant une certaine majesté. Vous ne trouvez pas ? »

Lorsque Brohan finit de marchander. Elia en profite pour lui poser quelques questions.

« Pourquoi être partenaire avec Maralina qui est une marchande d’esclave ? En Péninsule, l’esclavage est plus qu’interdit. »
elle se glisse sur un autre étalage et découvre tout un ensemble de robe typique de Thaar. Là, son regard semble remplie d’émerveillement « Ce que je sais de Maralina, elle est une femme très affirmé, capable de faire peur….Mais, au fond, elle est une personne tendre à sa façon lorsque on lui enlève la carapace de la Riche Princesse de thaar. Peut être qu’elle a vue quelque chose en vous qui lui plait bien. Elle m’a toujours protégée et pourtant, je ne lui rien demandé….Par les cinq, j’ai droit à un avenir, une vie saine. Une vie que ma mère a voulue pour moi : Vivre ma vie comme je le souhaite. Elle a très peu d’ami proche, je crois. Et si elle a un ami proche, votre relation doit être complexe. Je me trompe ? » dit-elle avec détachement en prenant une robe rouge ample de la culture traditionnel d’Ys. « Elle est jolie vous ne trouvez pas ? »
Revenir en haut Aller en bas
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeJeu 28 Mar 2019 - 9:05


Triste histoire que celle de la jeune fille aux origines péninsulaire, se dit le fier oësgardien. Une histoire tristement banale, une histoire de roturiers désoeuvrés, semblable à tant d'autres en ce monde. Et pourtant quelque chose ne va pas, quelque chose d'intriguant. A commencer par le maintien de la jeune fille, et par tous ces livres qu'elle lit. La jeune Elia est, du jugé du nordien, bien trop sophistiquée pour la simple roturière qu'elle prétend être. Et à la fois pas assez, alors peut-être est elle liée à une quelconque famille bourgeoise, de Serramire ou de Missède. A cette pensée, le noble au visage figé se demande s'il a trouvé là la raison pour laquelle la princesse marchande s'intéresse à cette jeune étrangère, ou s'il y a d'autres raisons derrière le choix d'en faire sa protégée.

Ne montrant rien de ses réflexions silencieuses, l'émissaire de la nord Péninsule observe le tapis proposé par la joviale brunette. Le tapis s'emble d'une qualité toute aussi remarquable que celui en cours de négociation, bien que de couleurs moins extravagantes. Le rouge dominant n'est par ailleurs pas sans rappeler celui de la cape porté par le nordien. Quant aux motifs, à y regarder de plus près, ils représentent un guerrier affrontant une créature ailée toute à fait reconnaissable par le chasseur qu'est Brohan.
Un griffon...
"Ah ce tapis a attiré le regard de ma'moizelle ? Il est beau hein ? Il est beau. Un souverain celui là, pour monsieur je peux..."
"Continuons." Déclare insensiblement l'oësgardien, abandonnant le marchand à la peau sombre sans même l'écouter.

Les quelques pas qui suivent permettent à la jeune curieuse de poser divers questions, et même de tenter d'y répondre elle-même de par ses réflexion. Sans doute à cause du silence manifeste de son interlocuteur, ou peut-être par pure habitude. Cela permet notamment au nordien d'en apprendre un peu sur ce que la jeune protégée pense de sa bienfaitrice, et sur la reconnaissance qu'Elia paraît avoir pour la Princesse-Marchande. Les questions n'en demeurent pas moins légitime, et étonnamment pertinentes.
"Il est une paix que la différence de nos cultures ne doit point entacher. L'esclavage est certes prohibé dans notre royaume, cependant cela n'a pas toujours été le cas. Par ailleurs la Princesse Marchande d'Uldal'Rhiz a bien d'autres atouts qui nous sont favorables, tel que son commerce d'herbes médicinales pour ne citer que cela."
Examinant de ses grises pupilles la robe présentée par la brune enfant, le nordien n'en porte qu'un intérêt modéré. S'il est vrai que le style et la couleur ne sont pas totalement réprimés par l'Oesgardien, il doute fortement que la vaani de demi-elfe qu'est Maralina ne soit du même avis. Toute travaillée qu'elle puisse être, une robe tirée d'un bazar n'arriverait jamais à la hauteur de celles que la princesse marchande se fait tailler.
"Pour vous, peut-être. Nous ne pensons pas qu'une simple robe conviendrait à la Princesse Marchande. Cela serait aussi inapproprié qu'inopportun, considérant son statut." Justifie le nordien, avant de continuer jusqu'à la prochaine boutique.

"Bonjour messires, bonjour jeune dame ! Une amulette pour la 'moizelle ? J'ai des amulettes pour tout ! Amulette pour trouver une femme ? Non, messire a pas besoin, mais j'ai. Une amulette pour avoir des enfants forts ? Un fils pour messire ? Demandez à Ja'khady. Ou bien une amulette pour la richesse ? Celles de Ja'khaddy sont meilleurs que toutes ! Si vous trouvez pas demandez, Ja'khady a tout..."
"Qu'est-ce que c'est ?" Demande le nordien, tout en prenant une corne sculptée pour l'examiner.
"Messire a l'oeil ! C'est une corne de Gorlock, très rare ! Sculptée par un authentique chef zurthan, Ja'khady connait bien les clans zurthans, je fais commerce avec."
La contrefaçon paraît si vulgaire aux yeux du chasseur nordien que ce dernier repose l'objet et continue son chemin sans un mot, emmenant la jeune fille et son esclave avec lui. Rien détonnant à cela, tant le bavard bazardier était aussi louche que le sont ses produits. Avec son regard torve et son sourire mesquin, il est étonnant le gredin parvienne à convaincre de naïfs clients.

"Vous semblez porter beaucoup d'estime pour votre bienfaitrice, demoiselle Elia. Après Serramire et Missède la vie en Estrévant doit vous être bien différente, pourtant vous avez préféré rester vivre ici plutôt que de retourner en Péninsule. N'y a-t-il rien là-bas qui vous manque ?"
Tout en parlant le péninsulaire cherche au travers de la foule des échoppes qui pourraient l'intéresser. Trouver un cadeau n'était peut-être qu'un prétexte, et pourtant la tâche s'avère plus ardue que le fier oësgardien ne l'aurait pensé.


Légende:
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeLun 8 Avr 2019 - 21:05

Tout en se promenant dans le bazar, Elia écoute Brohan avec attention. Pour autant, son regard se porte tout un tas de myriade de vêtement, de bijoux et tout un tas d’objet qui a pour la jeune une grande valeur. Elle aime beaucoup l’art de cette contré et ces myriades de couleur. Pour autant, son attention se porte sur une boulangerie. Elle s’arrête un moment, s’approchant de cette dite boulangerie. Une vendeuse zurthan tient un comptoir exposant tout un tas de pain typique du pays. A l’intérieur, un vielle homme en train de cuir sur un four en bois une myriade de pain. Avec sa pelle, il les déplace, mettant les pains un peu plus cuits devant la sortie du four.

Elia s’approche doucement de cette boulangerie. Elle sent l’odeur du pain en train de cuir et les herbes et les épices qui émanent de la boulangerie.

« Il y a bien qu’une personne qui me manque c’est ma grand-mère à missède. Hormis cela, rien ne me manque. Serramire c’est froid et les gens sont très fermés. Missède me manque car elle a des jolies prairies.  Mais, cet endroit me plait car il y a quelque chose…qui m’attire…Par les cinq ! ça sent bon ! »

Elle s’approche de la vendeuse zurthan exprimant un fabuleux sourire. Ses cheveux en tresses sont accrochés à l’arrière par une épaisse lanière de cuir. Elle toise le groupe avec un magnifique sourire en exposant avec ses mains toute la garniture.

« He bien ! m’demoiselle a une petite faim ?! Le monsieur aussi doit avoir une p’tite faim ! Haa ! je peux comprendre, le bazar donne toujours faim. Après les affaires, il faut nourrir son p’tit ventre ! Allez, p’tite mademoiselle à la peau albâtre ! Que veux-tu ? »

« Mhh. » elle cherche ses mots en Oliyan « C’est…Qu’es…c’est quoi ça,madame ? » montre un pain à la semoule en forme de miche dorifier par la cuisson.
« Pain à la semoule ! Ptite dame ! Mais ce que je peux vous conseillez pour le ptit creux c’est celui-ci… » Elle désigne un pain blanc en forme de boule, enrobé de noix et d’amande. « On appelle Karckà. Un des pains typiques de thaar. C’est un pain au lait et aux œufs, à l’intérieur c’est garni de miel, enrobé de noix et d’amande. Tiens, goutes en ! Asawi »
« Asawi ? Qu’est que ça veut dire ? » demande-t-elle en prenant le pain au lait. Puis, elle le déguste, sentant ses papilles envelopper sa bouche. Le pain est moelleux, fondante grâce au miel. Elle pousse presque un gémissement de bonheur par ce fabuleux pain « Par les cinq, c’est Bon ! »
« Haha ! On voit qu’on aime les bonnes choses ! Asawi veut dire  « fille des terres lointaines » dit-elle avec un sourire «  Kahil ! La p’tite aime ton pain ! Tu fais succès mon p’tit gros ! »
Le boulanger embonpoint à la peau cuivré regarde sa femme. Il étire un énorme sourire, bandant ces muscles avec fiertés
« Kahil a ton service ! »
« J’en achète trois ! et ce pain-là !» montrant le pain à la semoule. A l’expression de la jeune fille, elle n’est pas indifférente aux bonnes choses

La Zurthan prit un linge blanc, déposant tous les pains jusqu’à le recouvrir et former un nœud. La jeune fille sort sa bourse déposant les pièces. Elle prit deux Karckà donnant à Brohan et Joshua

« C’est bon… goutes-en »

Au loin, un spectacle raisonne au loin. Une nouvelle fois, la jeune fille découvre quelque chose dans cette ville. Elia regarde au loin, apercevant dans le ciel le feu qui vole dans le ciel. Tout de suite, elle comprend. Un homme utilise la magie.


Ps: en italique, elle parle en oliyan
Revenir en haut Aller en bas
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeDim 28 Avr 2019 - 16:51


Les pâtisseries attirent l'oeil et l'estomac de la jeune Elia, qui suit l'odeur jusqu'à l'étal d'une boulangère à l'allure bien zurthane. Indifférent, le nordien ne fait qu'observer la protégée tandis que cette dernière goûte a l'une des spécialités de la région, si l'on en croit l'artisane.
Karckà note mentalement le visiteur étranger, appréciant secrètement la fraîche naïveté de la jeune enfant qui s'extasie devant un simple met. Un instant Brohan se surprend à penser à sa propre fille, laisse là-bas à Oësgard, et à se demander ce qu'elle songerait d'une telle promenade.
"C’est bon… Goutes-en."
D'un mouvement dignement effectuer, le noble péninsulaire saisit la pâtisserie pour en prendre une généreuse bouchée. Le pain exotique ne serait pas particulièrement du goût du nordien si ce n'était le sucré des amandes qui laisse un arrière-goût agréable, ce dernier n'étant pas sans lui rappeler les lèvres de la princesse marchande d'Uldal'Rhiz.
"En effet." Confirme l'inexpressif, avant d'avaler en deux bouchées ce qu'il reste du pain fourré.
Une volée de flammes, dans le ciel, attire alors le regard de la promeneuse, qui se détourne aussitôt de son protecteur temporaire. Ce dernier n'en a cependant pas terminé avec les boulangers, et avant de reprendre la marche le nordien leur soumet une requête inattendue.
"Kahil. Nous voulons une trentaine de ces... Karchaka... Pour ce soir. Faites-les livrer au palais Irohivrah, et dites que c'est l'Emissaire d'Oësgard qui vous envoie."

Ceci fait le groupe se remet en mouvement, prenant la direction d'où proviennent les flammes.
"Vous souhaitez aller voir ?" Demande le seigneur oësgardien à la jeune émerveillée.
Et bien qu'il ait posé la question, le nordien a déjà pris cette direction. C'est que Brohan se souvient, en effet, de la discussion qu'il avait eu avec Maralina, au sujet de cette mystérieuse enfant que la princesse marchande a prise sous sa protection. Le nordien a été intrigué par les origines péninsulaires de la jeune fille, mais son étonnement s'est mué en méfiance lorsqu'il a appris qu'elle était aussi une utilisatrice de magie, et une apprentie de l'Aurore qui plus est. Et si la magie, plus communément qualifiée de sorcellerie, est mal vue dans le nord, l'Aurore ne bénéficie pas non plus d'une réputation des plus glorieuse. Du moins pas pour ceux qui, comme feu le parrain d'armes de Brohan, ont noté le lien entre l'incident qui a eu lieu quelques années plus tôt et celui que l'on dit être à la tête des mages de l'Aurore. La méfiance du nordien n'a alors été que plus forte envers cette mystérieuse Elia.

Entre temps, cependant, l'Emissaire d'Oësgar a dû s'accoutumer, tant bien que mal, aux moeurs de l'Estrévant. Et le nordien s'est particulièrement intéressé à la magie, non pas par attirance mais au contraire par méfiance. Profitant de la libre circulation et libre diffusion dont bénéficient les sorciers d'Ithri'Vaan, à son grand damn, le seigneur oësgardien s'est donné pour mission personnelle d'apprendre à les comprendre, pour ainsi mieux leur faire face lorsque ces hérétiques tenteront de fondre sur son aimée patrie. Et la jeune aspirante qu'est Elia est un sujet tout indiquée pour cette observation, alors l'Emissaire serait idiot de ne pas en profiter.

"Ces flammes ne nous paraissent pas ordinaire." Commente le noble péninsulaire, alors que dans le ciel les langues de feu décrivent un parcours peu naturel. "Cela paraît comme si elles étaient manipulées par une sorte de... Sorcellerie."
A ce mot l'inexpressif observe du coin de l'oeil la réaction de la jeune fille, avant de reprendre sur un ton tout aussi neutre.
"Nous avons eu ouïe dire que vous-même pratiquez cet... Art. Ou du moins que vous vous y int..."
"Arh !" S'exclame soudainement l'un des oësgardiens du groupe, coupant bruyamment son suzerain dans sa phrase.
"Par Othar ! Vas-t-en de d'là maudite bestiole !" Fulmine le bougre, gesticulant dans tout les sens pour tenter d'éloigner un bourdonnant volatile qui lui tourne autour.
"Mais qu'est que !?! Woh... Aouch !"
Dans son drôle d'affolement, le solide gaillard s'est désolidarisé de l'escorte, a trébuché, et dans sa chute a renversé l'étal d'un vieil homme aux yeux ronds de surprise et de désolation. Devant lui, et en un instant, une grande partie des poteries et autres objets d'argile qu'il a dû prendre des heures à confectionner viennent d'être brisées. Et tandis que les chevaliers oësgardiens tentent de disperser la foule aux regards moqueurs ou curieux, l'Emissaire s'approche du vieux Potier.

"Avez-vous été blessé ?" S'inquiète le nordien.
"Ca va, ça va, je vais bien." Répond le vieil homme à la barbe hirsute et au regard hagard. "C'est les poteries qui sont cassées, les poteries de Manijhar. Bienvenu m'seur-dame aux poteries de Manijhar. Manijhar c'est c'est moi. Mais les poteries, elles sont... Ouh là là là, c'est tout cassé."
Visiblement désemparé, le vieil homme relève légèrement sa tunique bleue pour pouvoir se baisser et chercher une ou deux poteries encore vendable.
"Ouh là là, c'est cassé, c'est tout cassé. Et toi t'es cassé ? Non t'est pas... Ah si. Manijhar va te réparer, c'est pas grave. Et toi ? Ah oui toi t'es pas cassé, joli vase !"
Se relevant, le vieil homme tend une sorte de vase ainsi qu'un pot à son "client, poussant des bris d'argile avec son pied.
"Regardez, regardez ! Voyez les jolies poteries de Manijhar. Manijhar c'est moi, j'ai tout fait tout seul ! Si vous trouvez joli, vous choisissez, je dis le prix.... Ou là là ! C'est tout cassé, mais Manijhar peut faire d'autre pour vous. Vous êtes Péninsoul ? Les poteries de Manijhar, les Péninsouleur aime beaucoup. Regardez, demandez... Ou là là, c'est tout cassé..."
"Du calme, vieil homme." Dit le nordien, avant de jeter un regard en biais à son subordonné maladroit.
Ce dernier, fort gêné, sait pertinemment qu'une remontrance l'attend dès leur retour au palais, accompagnée d'une punition légitime.
"Ne vous inquiétez pas, vieil homme. Manijrar. Rangez plutôt votre étal, et quand vous aurez terminé rendez-vous au palais de la princesse marchande Irohivrah. Nous vous rembourserons vos poteries, ne vous en faites pas."
"Alors vous pas Péninsoul ? Vous ressemble Péninsoul, vous parle comme Péninsoul. Pas besoin acheter pot cassé, Manijhar a d'autres. Et si vous voulez, Manijhar peut refaire. Joli pot, vase, pichet, plat, idole, vous demander. Manijhar refaire, pas inquiétude."
"Oui, compris vieil... Manjaar. Apportez les au palais de la princesse marchande, nous vous les achèterons."
"Oh ! Cadeau pour la princesse ? Je compris, c'est honneur pour Manijhar. Les plus jolies poteries de Manijhar, je vais apporter pour princesse. La princesse très contente, vous bon goût Péninsouleur."
"Vous n'avez pas..." Tente de corriger le nordien, mais le vieux potier est déjà reparti à l'arrière de son étal pour ranger prestement ses produits encore entiers sur une sorte de roulotte.
"Oui oui, pas problème ! Manijhar va préparer plus jolies poteries pour la princesse. Vous pas inquiéter."


Légende:
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeMer 15 Mai 2019 - 8:42


Elia porte une légère attention sur l’incident. Elle se met à sourire sur la réaction du marchand. Mais ! Son attention se porte surtout sur le spectacle. Oh combien, le spectacle de cet homme est si magnifique. Lorsque les flammes jaillissent de sa bouche, il crée tout un tas un de forme facilement reconnaissable. La flamme se transforme en une hirondelle qui vole au-dessus des spectateurs. Oui, elle a une sensation de se baigner dans le merveilleux.


« Sorcellerie…C’est la vision du nord ça…ils sont toujours méfiant…Pourtant, c’est bien cette magie qui a fait la réussite d’Amblère par le Maitre Nakor. Ma mère a vue le sort puissant de cet homme qui a participé à la défaite des drows. »
Elia continue après un autre jet de sort qui la fait rêver « La magie est un art…Tout comme l’écriture. Elle est peut-être merveilleuse comme dangereuse. En faites, elle est aussi dangereuse qu’une plume. Car par le plume, on peut créer une guerre ou créer la joie. He…oui, j’aime cette magie. Je l’aime pour apporter du rêve aux gens. Oui la magie pour faire rêver…C’est tout ce que je veux…»


Frustrée de ne pas voir de plus près, Elia se faufile entre les foules avec aisance. Ce n’est pas la première fois qu’elle arrive à se faufiler dans la foule. A Serramire, au grand damn de sa grand-mère, elle a souvent l’art de quitter sa surveillance pour voir quelque chose qui l’intéresse. Sa curiosité la pousse en savoir d’avantage mais surtout de voir l’homme en train de manier cet élément qui est très dangereux. Elle se faufile, elle s’approche jusqu’à arriver à côté de l’homme qui manie le feu. Ses yeux pétillent d’émerveillement et de curiosité. Puis, elle se concentre pour capter sa magie. Après, son petit rituel intérieur. Sa vision du monde qui l’entoure change. La couleur du réel se tamise de plus en plus mais tout un tas d’énergie sous forme de flux lumineux illumine sa vision. Tout d’un coup, Elle sent que l’homme à découvert son petit don. Il se met à regarder la jeune fille avec un sourire amusée, s’approchant d’elle. De là, avec un geste dont l’homme connait le secret, il crée une fleur enflammée devant ses yeux. Puis, avec une poignée de sable dans sa main, il a fait tomber sur la flamme. Puis, par le talent de l’homme, Elia voit la fleur se transformer en une pierre noire qui garde l’apparence de la fleur. Il la tend à la jeune fille. Elia la prend. Ses joues se mettent à rosir légèrement avant que le fabuleux mage attire son attention.

Sans un mot, il invite la jeune adolescente de faire un souhait. Elia réfléchit sous le regard amusé de la foule.

« Je veux voir voler un phénix ! Vous pouvez ? »

L’individu hoche la tête. Il invite la foule à reculer, créant un grand cercle d’espace. Par un geste précis, méticuleux semblable à une danse. Les flammes sortent du sol, tourbillonnant autour du mage. Le mage lève les mains, les flammes cessent de tourbillonner pour se concentrer en un noyau lumineux semblable à un soleil. Puis, par un coup de tonnerre, le noyau éclate pour laisser naitre un magnifique phénix. Le phénix est majestueux tournant autour de la foule, volant en rase-motte. Le spectacle se termine lorsque le phénix vole très haut dans le ciel avant de se poser sur le sol. Puis, il disparaît.

« Ouah…….. »
Lorsqu’elle découvre Brohan, elle se met à sourire en conservant sa rougeur « il m’a offert une fleur. »
Revenir en haut Aller en bas
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeLun 10 Juin 2019 - 15:39


Entre sorcellerie et prestidigitation, la frontière est parfois mince. Et ce n'est qu'après s'être rapproché du spectacle que les nordiens peuvent mieux l'observer. Alors tandis que ses chevaliers assurent une zone de sécurité autour de la curieuse demoiselle, l'observateur qu'est le seigneur émissaire remarque quelques menus détails dans la présentation que font les saltimbanques.

L'un est un jeune homme à la peau halée, aux yeux et aux cheveux bruns, vêtu seulement d'un sarouel et d'un turban sur la tête. De nombreuses arabesques lui sont peintes sur le torse et les bras, ajoutant à son apparence exotique. Tenant une faible torche dans une main et une gourde dans l'autre, le jongleur s'amuse à crache de gigantesque flammes devant lui, avant que ces dernières ne s'animent pour émerveiller les regards de l'assistance.

Non loin du cracheur de feu se trouve une femme au corps aussi élancé que musclé, vêtue de vives couleurs. Sa peau brunie par le soleil est elle aussi parcourue d'élégantes arabesques, de la tête aux pieds, et les voiles de son visage, de sa taille et de ses bras virevoltent au rythme de sa danse, des clochettes fixées autour de ses chevilles, et du tambourin qu'elle secoue. C'est en l'observant elle que le seigneur oësgardien comprend que la manipulatrice des flammes n'est pas celui qui les créé, mais sa comparse.

Le petit spectacle continue et le jongleur pose un moment sa torche, pour s'approcher d'Elia. Instinctivement les chevaliers portent leurs mains à leurs armes, prêts à s'interposer, mais un signe de leur chef les en dissuadent. C'est alors que le jongleur créé une fleur de flammes qu'il transforme ensuite en une fleur de pierre, et bien qu'il n'en ait pas percé le secret le nordien vêtu de rouge suspecte grandement ce tour d'être moins magique qu'il n'y paraît. Le charme a tout de même fait effet sur la personne visée, et la jeune Elia prends même le risque de lui demander un tour personnalisé.

L'homme acquiesce et retourne près de son équipement, récupérant non pas une torche mais une sorte de chaîne dont il enflamme les boules fixées à ses extrémités. D'une danse énergique le jongleur élargit le cercle de la scène, avant d'à nouveau faire jaillir une grande flamme. Puis le jongleur lève les bras et, en faisant tournoyer son drôle d'outil, créé une grande sphère de feu. Le jeune homme lance un clin d'oeil à une Elia déjà obnubilée par le spectacle, et dans un bruit de tonnerre la sphère de feu prends la forme d'un oiseau enflammé. Le phénix se met alors à tournoyer, et à nouveau le nordien remarque qu'il suit aussi bien les mouvements de la danseuse que ceux du jongleur, puis l'oiseau mystique exécute une dernière volte, se pose et disparaît.

"Ouah…….." S'extasie la jeune brune, les joues rougies, avant de tendre la fleur de pierre devant son accompagnateur. "Il m’a offert une fleur."
Le regard inexpressif du nordien aux cheveux d'argent se pose brièvement sur l'objet qu'on lui montre avant de se reporter vers les artistes de rue.
"C'était... Intéressant. Veuillez patienter un instant, damoiselle Elia."
Ce disant l'émissaire se rapprocha du jongleur pour lui dire quelques mots. Le jeune homme paraît d'abord étonné par la proposition de l'étranger, échange quelques mots avec sa comparse dans une langue que le péninsulaire ne comprends pas puis revient lui dire quelque chose d'un air très cordial. Ce faisant le nordien salue sommairement le jongleur avant de revenir vers Elia.
"Malheureusement nous ne pouvons continuer de regarder ce spectacle, nous avons encore un cadeau à trouver. Mais n'ayez point d'inquiétude, vous aurez l'occasion de les revoir très bientôt. Alors si vous le voulez bien, reprenons notre visite."
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeDim 16 Juin 2019 - 8:15


Elia opina du chef à la demande Brohan, lui accordant un magnifique sourire. elle garda sa fleur avec ses deux mains. Elle se demanda ce que le cher Nordien avait en tête pour Maralina.  Le soucis avec la belle Maralina était une femme qui posséder tout ce qu'elle désirait.

"C'est difficile de trouver un cadeau pour Maralina. Vous savez, Maralina possède tout. Il est difficile de trouver une idée pour une femme qui possède tout. Je ne sais pas quoi lui offrir. Une Robe de bonne facture lui irait bien? par exemple une robe rouge lui donnera une prestance royale."

"Difficile, en effet. Néanmoins il demeure certaines choses que même une personne qui possède tout ne peut obtenir."
Il marque un silence en même temps qu'une pause, regarde quelque part vers les étals, et reprend la marche. "Nous serions mal avisé d'offrir une robe à une femme telle que la princesse marchande Maralina. Que pensez-vous d'une oeuvre d'art ? Une fresque, un tableau, ou peut-être bien une statue ? Si tant es que nous trouvions un artiste compétent dans ce bazar."

Il n'avait pas tord. Toute de suite, la fille cherchait quelque chose de réellement unique. L'Art était une bonne idée car un objet était unique à son genre. La jeune fille compris quelque chose. Tout ce qui était artisanal n'avait aucune valeur. Mais par contre un objet qui avait pour but d'être jolie ou de créer une émotion avaient beaucoup de valeur et unique. Alors, la jeune fille regardait autour d'elle à la recherche d'artiste qui pouvait la surprendre. Mais dans ce bazar, la principale vente était de l'artisanat, de la nourriture. Alors, la jeune fille souffle, posant son doigt sur son menton.

"Alors, dans ce cas, il doit avoir un lieu en dehors de ce bazar qui soit remplie d'artiste. Peut être que c'est un bon endroit pour s'y rendre. Mais, je ne connais pas la cité. Vous,si? Ou peut être un guide! Un guide peut être une idée pour nous trouver ces endroits intéressants."


"Nous ne connaissons pas de tel endroit. Des... Artises, il en a en plusieurs points de la cité, pas toujours disponibles. Ce sont des gens inconstants, et souvent excentriques. Peut-être aurons-nous une chance dans les quartiers populaires. Connaissez-vous un guide ? En trouver un prendrait plus de temps qu'il nous en reste pour ce jour, il nous faudrait prévoir une autre journée."

Cette cité de Thaar lui était encore complètement inconnue, remplie de mystère à découvrir. Déjà, elle se sent perdue dans cette immense cité. Elle avait la sensation que la prestigieuse Thaar s'étendait à l'infinie, ne cessant sans cesse de croitre. Toute les autres villes qu'elle avait pu voir dans sa vie était petite à coté de l'immense Cité Thaarie.Puis, une question se posait pour la jeune femme en devenir. Comment ont il fait pour s'agglomérer ainsi? Comment la cité a parvenue à grossir autant? La cité l'impressionnait par sa complexité. Thaar était enrobée de mystère, remplie de secret qui devait être découverte. C'était sur, la jeune fille allait explorer, comprendre la cité. Sa curiosité était encore plus grande.

"Je ne connais pas cette ville. Par contre, on peut tenter en cherchant dans la ville. On tente d'explorer et on verra. Si, on trouve tant mieux. Sinon, la prochaine fois.

Elle s'aventura dans les rues des quartiers populaires. Ils traversèrent plusieurs rues. Beaucoup de rues étaient remplie de passant en quête d'un objet unique. Quelque fois, ils se trouvèrent dans les rues plus calmes, reposante. Parfois, une simple ruelle était un petite monde à l'intérieur d'un monde . Il y avait de quoi être dépayser....

"Ca va être difficile de trouver des artistes....Elle est immense cette cité, je n'ai jamais vue une cité pareil."
Revenir en haut Aller en bas
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeMer 19 Juin 2019 - 10:45



Une ruelle d'un quartier populaire

La recherche d'un artiste a été, comme prévu, une tâche quelque peu difficile, et l'après-midi s'est rapidement écoulé. Se promenant d'une rue à l'autre dans les quartiers populaires, les seuls artistes rencontrés par le groupe péninsulaire n'étaient que des saltimbanques ou des fantaisistes dont les oeuvres ratés ne ressemblaient à rien, ce qui n'était pas du goût du seigneur nordien. L'influence d'Arcam est si présente que n'importe qui se prétend artiste dans cette cité, et l'émissaire d'Oësgard commence à penser qu'aucun n'a réellement de talent. C'est après s'être désintéressé d'un énième artiste autoproclamé, dont la voix est si insoutenable qu'il aurait mérité d'avoir la gorge tranchée, qu'une passante parle à la jeune Elia d'un artiste supposément remarquable qui résiderait non loin de leur position actuelle. Làs sans le montrer de cette recherche jusque là infructueuse, le nordien concède néanmoins à une dernière tentative.
"Allons voir ce Zahan, dit l'homme au ton toujours neutre, puis nous rentrerons."

La ruelle indiquée par la passante s'avère plutôt rapide à trouvé, identifiable de par les fresques colorées qui la parcourent, sans doute dessinées par des enfants. Trop étroite pour pouvoir y circuler convenablement à trois côte à côte, le méfiant nordien préfère garder la protégée de la princesse marchande entre lui et ses chevaliers, du moins jusqu'à ce que le passage s'élargisse. Dans la petite cour carée où débouche l'étroite rue les visiteurs découvrent tout un amas de sculptures de tailles variées, représentant animaux, personnes ou même végétaux avec des détails fort impressionnants. Si ces sculptures sont bien des oeuvres de l'artiste nommé Zahan, alors effectivement, ce dernier peut-être remarquable. Le seigneur péninsulaire examine une étrange statue représentant un homme au corps équin lorsque l'un de ses chevaliers l'interpelle, ce dernier ayant vraisemblablement trouvé une porte elle aussi sculptée.

Présumant qu'il s'agisse de la porte du sculpteur, le péninsulaire frappe à la porte. Et rien ne se passe. Il frappe à nouveau, plus fort, et toujours rien. Une dernière fois le visiteur frappe, à en faire vibrer les gonds, et cette fois une fenêtre s'ouvre à l'étage. S'y présente un homme aux cheveux ébouriffés.
"Non mais c'est pas fini ?!?" Hurle le bonhomme. "Qu'est-ce que c'est ?"
"Bonjour !" Réponds le seigneur nordien, toujours sur un ton calme. "Nous cherchons l'artiste Zahan, quelqu'un nous a dit que nous pourrions le trouver ici."
"Qu'est-ce que vous lui voulez ?" Demande l'homme ébouriffé, suspicieux.
"Nous aurions besoin de ses talents pour"
"Ah !  C'est moi !" Coupe l'homme à la fenêtre, subitement ravi. "Bougez-pas !"
A ces mots la fenêtre se referme et divers bruits de chocs accompagnés de jurons thaari se font entendre. Quand finalement la porte s'ouvre, c'est ce même homme aux cheveux ébouriffés qui se présente devant la porte.

"Bonjour m'sieurs dame, c'est moi Zahan, l'artiste Zahan ! Ah ah, on vous a dit comment j'ai du talent hein ? Entrez, vous allez voir !"
"En effet, nous avons vu vos sculptures et"
"Ces mochetés ? Non non, regardez pas ça, c'est pour passer le temps, je vais tout jeter. Venez plutôt voir dedans ! je fais des peintures, vous allez voir !"
Et effectivement, une fois rendu dans l'atelier de l'ébouriffé, ils voient. Ils voient des toiles peintes, ils voient des mosaïques de tissu, et surtout ils voient que le talent de l'artiste pour les peintures est loin d'égaler celui qu'il a pour la sculpture. Car si les sculptures trouvées à l'extérieur sont remarquables, les tableaux de Zahan, eux, paraissent pour le moins ordinaires. Pourtant l'artiste n'en démords pas : son art, c'est la peinture. C'est même lui qui a dessiné les fresques de la ruelles, soutient-il. Alors intérieurement le nordien soupire : maintenant qu'il a trouvé un artiste un tant soit peu compétent, il a fallu que ce soit un excentrique. Mais au moins Elia, elle semble s'intéresser aux oeuvres de ce Zahan.
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeJeu 11 Juil 2019 - 17:11

Pour la petite Elia, elle découvrait l’étrange endroit de ce fameux Zahan. Elle le trouvait étrange, voire peut-être excentrique. Mais, au fond, l’étrange artiste était amusant. La jeune fille se retenu de rire de nouveau par l’incongruité et les réactions loufoques de ce dernier. Il n’était peut-être pas méchant. Peut-être, il correspondait à l’archétype de l’artiste fou dans sa folie créative. C’était ce que la jeune pensait en voyant face d’elle l’artiste.

Son regard se porta un moment sur le Nordien, elle ne connaissait pas tout à fait l’homme issus de sa patrie mais il était certain que Brohan n’aimait pas le monde artistique de ce pays. Pourtant, ce pays était rempli de mystère, de diversité que sa belle Péninsule était face à côté.

Puis, en rentrant à l’intérieur, la jeune fille découvrit l’atelier de l’artiste encore plus étrange qu’il n’y parait.  De là, une nouvelle fois, elle partie en exploration visuel à chaque œuvre de ce monsieur. Son regard se porta à chaque tableau, à chaque trait de chaque tableau. Oui, elle était fascinée, interrogatrice et se demanda ou voulait en venir l’artiste en question. Puis, son attention se porta sur la sculpture. Notamment quelques sculptures en particuliers. C’étaient des sculptures de corps humains.
Elia se mit à regarder la sculpture d’un homme, elle détailla du regard le corps musclé de la personne. Elle était émerveillée de voir la musculature d’acier du modèle, les détailles de chaque partie du corps. Elle tourna autour avant de porter son attention sur la partie…la plus intime. Tout de suite, elle se mit à rougir de voir la sexualité de la sculpture.

« Je ne savais pas que les…hommes…adultes…sont si beau »
lâchant sa remarque sur la musculature du modèle jusqu’à fixer droit dans les yeux Brohan.

Puis, la jeune fille venait récupérer le bras de son protecteur nordiens. Son attention se fixa sur celle de l’artiste. Tout d’un coup, elle était curieuse de ce que l’artiste allait lui présenter. Mais, pour Maralina, elle était certaine que le cadeau digne d’un cadeau royal pourrait lui plaire. Son esprit fume à l’intérieur à force de chercher une idée. Puis, Elia trouva l’animale parfait.

« J’ai trouvé une idée parfaite, monsieur Brohan. Oui, un cadeau qui pourrait lui plaire et qui lui correspond très bien. »

Sa main lâcha celle du nordien pour venir attraper celle de l’artiste fou. De là, son regard croisa le siens, étirant un sourire amusé, voir avec un petit brin de malice.

« Il faut un cadeau pour une femme majestueuse, puissante et remplie de grâce. C’est une femme qui attire le regard par sa simple présence. Elle est très belle et très atypique. J’ai trouvé un animal qui pourrait lui correspondre : un phénix ? Cet animal brille de mille feux et ne meurt jamais. Vous pourrez faire en sculpture ? Sa serait peut-être le plus appropriée non ? »

Revenir en haut Aller en bas
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeDim 4 Aoû 2019 - 16:09


Au contraire du nordien qui ne trouve aucun intérêt aux abstraites peintures, la jeune fille semble s'en émerveiller. Une réaction incompréhensible pour l'homme de guerre, qui pourtant n'en montre pas un signe. Au moins la jeune Elia aura-t-elle pris plaisir à cette sortie, ne pas trouver de présent pour la Princesse Marchande est un moindre mal. Après tout, cela n'était qu'un prétexte dès le départ. Encore que tout n'es pas perdu, car si ce Zahan peut sculpter une assez belle statue...
"Je ne savais pas que les… Hommes… Adultes… Sont si beaux." Comment la jeune fille en observant l'une des sculptures, tirant don provisoire protecteur de sa réflexion.
Une jouvencelle découvrant le corps d'un homme au travers d'une statue, voilà à quoi lui fait penser la protégée d'Irohivrah. Le nordien en est étonnamment rassuré, que la protégée de sa bien aimée ait été préservée jusqu'ici. Et bien que cela n lui concerne aucunement, l'homme espère tout de même que cela persiste.
"Ne vous y fiez pas trop, il y là quelque imaginaire de cet artiste." Prévient le péninsulaire, lui-même observant l'étrange représentation d'une femme-serpent enroulée autour d'un oeuf.

L'observateur en est tiré par la jeune fille qui le mène face à l'artiste à l'allure pour le moins négligé. Curieux de ce que la damoiselle a en tête le nordien la laisse donc s'exprimer, encouragé - ou peut-être trompé - par son enthousiasme contagieux. Et aussi étonnant que cela puisse être, l'idée de la jeune Elia n'est pas aussi ridicule que ce à quoi s'attendait l'émissaire. L'artiste, quant à lui, ne semble qu'à moitié séduit par l'idée.
"Un Phénix ? Mam'zelle a une bonne idée ! Oiseau flamboyant, magnifique, majestueux et éternel, parcourant les cieux ! Un très beau cadeau, votre amie va beaucoup apprécier ! Bien sûr que je peux, bien sûr bien sûr ! C'est pour faire rapidement ? Les idées viennent déjà. Ah, venez venez ! Vous voulez sur une toile ? Sur un bâtiment peut-être ? Si c'est pas trop grand, je peux peindre en... Aller... Trois jours ?"
"Une sculpture, précise le péninsulaire, non pas une peinture."
"Une sculpture ?" S'insurge l'artiste, comme si l'on venait de le vexer. "Non, non ! Aaaah, pour un cadeau, c'est trop commun. Et puis vous avez vu ? C'est triste les sculptures, c'est moche, ça plaira pas à une femme comme vous avez décrit. Une peinture c'est bien plus beau, une peinture c'est bien plus profonds. Regardez !" L'artiste montre un tableau sur lequel sont entremêlées des couleurs improbables formant vaguement un pot sur une table. "Il vous faut une peinture ! Oui oui oui, une peinture !"
"Nous préférons une sculpture." Insiste le nordien.
"Mais non, je vous ai dit. Ne vous inquiétez pas je vais peindre, c'est bien mieux."

Et l'échange continue ainsi durant près d'une heure, sans qu'aucun des deux hommes ne cède à l'autre. Finalement pris de lassitude, et surtout car il ne souhaite pas créer d'incident à cause d'un ridicule artiste de pacotille, le nordien abrège l'échange en emmenant la jeune Elia avec lui.
"Bien, alors je peints pour vous et vous venez chercher dans trois jours ?" Déclare Zahan, sans recevoir la moindre réponse.
Et durant tout le temps que dure le trajet du retour au palais, Brohan ne prononce pas le moindre mot. Silencieux de l'extérieur, il grogne intérieurement contre cet urluberlu d'artiste qui n'a rien voulu entendre à leur demande. En tout cas, cela confirme bien au chevalier ce qu'il pensait des artistes : excentriques, inconstants et illogiques. A quoi bon faire de si belles sculptures si ce n'est pas pour les vendre ? Alors cet artiste, Zahan, il n'a qu'à peindre ce tableau qu'il a décidé tout seule de faire, et qu'il le gade. De toute façon le nordien ne compte pas aller le lui acheter.


An 12 du Cycle XI, Favriüs, Tariho de la cinqième ennéade
Thaar, Palais Irohivrah

Le palais est calme en ce jour de Tari, et de gris nuages viennent tacher le ciel de Thaar. Ce n'est pas de la pluie qu'ils emmènent avec eux mais de l'ombre, et c'est le moment pour certains de profiter de cette fraîcheur inespérée. L'émissaire d'Oësgard est de ceux-là, s'entraînant pour l'occasion aux armes dans les jardins plutôt que dans la fraîcheur du bâtiment comme il en a pris l'usage. Les armes s'entrechoques sous les regards de ses chevaliers et de quelques servants, dont une naine qui semble toujours ravie d'apporter au nordien de rafraîchissantes boissons. Les adversaires changent et le bal des lames reprend, sous les regards avisés de l'émissaire oësgardien et d'un vieil homme à la barbe blanche. Et le temps passe ainsi, jusqu'à ce que l'on vienne passer un message au seigneur nordien, alors l'entraînement prend fin pour lui et il regagne l'intérieur du palais.

L'astre soleil commence à décliner derrière les nuages lorsqu'un esclave du palais vient frapper à la porte de la bibliothèque. Comme à son habitude c'est là que l'on puis trouver Elia, protégée de Maralina, et cela tombe bien car c'est à elle que s'adresse le message. Un message simple, quoi que probablement étonnant, qui tient en quelques mots seulement :
"Le seigneur Brohan a fait demander demoiselle Elia. Il lui demande de se rendre au salon."
Et rien de plus. Il n'y a pas plus d'information dans ce message, et si l'on vient à interroger l'esclave messager tout ce qu'il saurait dire de plus est que quelqu'un drôle de bonhomme est arrivé un peu plus tôt.
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeLun 7 Oct 2019 - 21:42

Elia sortait la tête de ses bouquins, fixant de nouveau son regard sur l’esclave qui annonçait le message. La curieuse et tendre adolescente était curieuse de savoir pourquoi le seigneur Brohan demandait de se rendre au salon. Mais, surtout, il était étrange que cet homme se comportait comme un « seigneur » du Palais ? Peut être que c’était le fait du partenariat entre sa tendre protectrice qui avait qui une certaine autorité. Peut être se demanda la jeune adolescente…Puis, le seigneur Brohan était un homme intéressant et gentil. Cependant, il avait un défaut… Il était aussi figé qu’un statut. Comment un être humain pouvait être aussi rigide….

« D’accord. »
referma le livre par la même occasion « j’arrive. »

Elle se leva d’un bond, arrangea sa robe qu’elle affectionner tant. Sa robe était une robe violette qui recouvrer ses formes d’une future femme.  Puis, ses yeux bleus remplie de curiosité s’attardèrent sur celle de l’esclave. La petite nordienne suivait docilement le serviteur du palais, posant son regard aux alentour, notamment le paysage à travers la fenêtre. Il fallut quelques minutes pour arriver dans le salon où se situer le fameux nordien.

Il fallut peu de temps avant de voir l’esclave filer. Ainsi, Elia se retrouva seule devant le seigneur Oesgardien. D’un pas léger, amusée et remplie de curiosité, elle s’approchait de Brohan avant de se mettre face à lui. Avec grâce, issus de son éducation à Missède dans le couvent d’Espérine, elle s’inclina avec grâce devant Brohan. Puis, de manière chaleureuse, elle lui adressa son plus beau sourire.

« Bien le bonjour, sir Brohan. Ravies de vous revoir. Je n’ai pas oublié la journée passé avec vous et j’ai beaucoup appréciée d’être en votre compagnie. »
elle s’arrêta un moment, puis, d’un air songeuse, elle le questionna «   Pourquoi m’avez-vous appeler ? »
Revenir en haut Aller en bas
Brohan Wulfekiin
Ancien
Ancien
Brohan Wulfekiin


Nombre de messages : 507
Âge : 35
Date d'inscription : 23/08/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 37 ans
Taille
: 1m75
Niveau Magique : Non-Initié.
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitimeSam 7 Déc 2019 - 23:57


Pourquoi avoir mandé la jeune protégée de la princesse marchande ? Voilà une question fort judicieuse, à laquelle la réponse est toute trouvée.
"Bonjour, Elia. Prends donc place, il y a quelqu'un que nous aimerions que rencontre."
S'adressant à la servante naine qui apportait un plateau de boissons non loin, le nordien ordonne :
"Vas donc quérir mon invité, Kona, qu'il vienne à nouveau la rencontrer."
La courtes-jambes pose le plateau et s'exécute, dodelinant avec empressement en ressortant de la pièce. Sis sur l'un des confortables fauteuils de la pièce, le péninsulaire fixe alors la jeune fille de son regard perçant, les mains jointes devant sa poitrine de manière à ce que ses doigts forment un triangle.
"Une journée remarquable." Reprend le dignitaire, toujours avec ce même ton monocorde. "Et aux résultats surprenants."

Après quoi, le silence s'installe dans la salle. Un silence lourd et pesant, seulement rompu par le bruit du verre de cristal reposé sur le plateau d'argent. Face à l'homme silencieux,, la jeune fille semble ne pas savoir que dire.
"Est-il vrai que tu cherches à apprendre l'art maudit de la magie ?" Demande finalement le nordien, alors que la protégée fait mine de vouloir prendre la parole.
L'information du péninsulaire vient de la protectrice même de la jeune aspirante, au détour d'une conversation d'il y a quelques ennéades. L'oësgardien a alors appris qu'Elia revenait d'un relativement court séjour à l'Aurore, une guilde réputée chez les adeptes de la magie. Un attrait fort mal vu dans le nord de Péninsule, qui s'est vu confirmé par l'admiration de la jeune fille lorsqu'ils avaient vu ces danseurs de feu dans le bazar. Un attrait pour l'une, une répugnance pour l'autre. Et pourtant l'homme semble l'accepter.
Autre culture, autres moeurs. Semble-t-il penser.
Toujours est-il que, de ce que sait le dignitaire, la jeune protégée n'aurait désormais plus de maître de magie, ce qui nuit évidemment à son apprentissage. Car il semblerait que la magie demande de la pratique, au même titre que l'escrime demande de l'entraînement. Et bien que lui-même n'en sache pas beaucoup sur la magie, le nordien a commencé à se renseigner sur cet art honni depuis qu'il séjourne occasionnellement en Estrévant.
Connaître son ennemi pour mieux le vaincre. Est l'un des nombreux enseignements de feu son parrain d'armes, et l'un de ceux que le sénéchal suit avec le plus de rigueur.

Cela mis de coté, la perspective d'améliorer son image auprès de la princesse marchande, en nouant par exemple un lien même ténu avec la protégée de cette dernière, pousse ainsi l'émissaire à chercher un maître pour l'aspirante. Et c'est en réalité par un grand hasard que le seigneur d'occident en a trouvé un, la veille au matin, qu'il espère convenir à l'aspirante sorcière. L'enseignant présumé s'était en effet présenté sous un tout autre motif, et la conversation des deux hommes appris à l'étranger que son interlocuteur est un mage, et des plus compétents à l'en croire. Avec la collaboration de la Princesse-Marchande et de son réseau une enquête a été menée sur le dit mage, puis la Mère de coeur d'Elia a consenti accorder à sa protégée que ce mage devienne son maître.

L'on frappe à la porte et le dignitaire autorise l'entrée. Refait alors son apparition la naine esclave, accompagnée cette fois d'un homme à la longue barbe grisonnante qu'Elia peut aisément reconnaître.
"Vous m'appeler, me voilà !" Annonce le vieux vaani, souriant et enjoué.
"Ah c'est elle ? Mais oui, Manijhar se souvient !"
Remontant légèrement sa robe pour entamer une respectueuse révérence, le potier du bazar se tourne vers Elia.
"Bonjour, jeune dame ! Je se nomme Manijhar, Manijhar fait belles poteries." Le vieil homme croise subrepticement le regard du péninsulare. "Ah, oui ! Manijahr est aussi mage ! Pas très connu, mais bon mage. C'est comme ça que Manijhar fait belles poteries. Maître Roban dire que vous..."
"Seigneur Brohan." Corrige le nordien.
"Pardon, pardon ! Je parfois me trompe, ça est l'âge. Pardon. Signeur Brouhan dire que jeune Dame vouloir apprendre la magie, Manijhar pouvoir enseigner. Mais magie est difficile, pas de raccourci, et jeune Dame devoir écouter tout bien ce que dit Manijhar sinon magie exploser. Mais Manijhar sait pour Grand Art, Manijhar peut enseigner jeune Dame."

Ainsi le drôle de potier, que beaucoup qualifieront plus tard d'hurluberlu de mage, est présenté à sa nouvelle apprentie.

Fin du RP

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) Empty
MessageSujet: Re: [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)   [Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia) I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[Quartiers populaires] Promenade dans les bazars (Elia)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Taverne] Dans les bas quartiers [libre]
» Promenade dans la ville
» Promenade dans les jardins
» Promenade dans les jardins. [ Aelalia ]
» Des étoiles plein les yeux et... dans le cœur ? | Elia & Ilan

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: ITHRI'VAAN :: Thaar-
Sauter vers: