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 Folie passagère – Ryth’ten Cormryld

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Isíl Ondolindë
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Isíl Ondolindë


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MessageSujet: Folie passagère – Ryth’ten Cormryld   Folie passagère – Ryth’ten Cormryld I_icon_minitimeDim 24 Fév 2019 - 19:21


    Folie passagère – Ryth’ten Cormryld

    Arkuisa, Septième ennéade de Verimios, An 11:XI


    Cesare et Isíl avaient fait route jusqu’à Sol’Dorn ensemble. Arrivés la veille en se faisant les plus discrets possible, cette journée annonçait un ravitaillement ainsi qu’une découverte rapide de la ville qui se trouvait sous contrôle drow. Chacun avait décidé de se séparer pour régler ses affaires personnelles et moins attirer les regards.

    Isíl, vêtue de son épaisse cape hivernale, qu’elle n’avait presque pas quittée de tout le voyage, tentait de passer le plus inaperçu possible. Sa taille aidant, elle avait laissé visible sa chevelure d’un blanc nacré, spécifique de la race drow. Néanmoins, elle avait tiré son capuchon sur son visage, gardant la tête légèrement penchée afin que l’on ne distingue pas ses traits. Elle avait également pris soin de dissimuler ses mains avec des gants de cuir noir.

    En effet, elle n’était pas sans savoir que se promener dans une cité sous contrôle drow était une situation pour le moins délicate. Arpentant les rues passantes afin de se fondre dans la masse, Isíl tentait de trouver la place marchande de la ville afin d’acheter des vivres. Cependant, plus elle avançait, plus la ville lui paraissait inhospitalière. Et elle l’était. Les ruelles, peu engageantes, semblaient abriter de petites échoppes diverses et variées où tout un chacun aurait pu trouver son bonheur. Bonheur, qui d’ailleurs, ne semblait pas être le lot de la majorité des habitants de Sol’Dorn.

    Isíl faisait du mieux qu’elle pouvait pour ne pas croiser les regards qu’elle sentait se poser sur elle. Néanmoins, avec la tête légèrement penchée, il était difficile d’appréhender les personnes à éviter sur son chemin. Mais elle savait qu’elle devait faire profil bas et se contenter de trouver un marchand de nourriture. Au détour d’une venelle, Isíl entendit des mots sonnant assez durement, d’une langue qu’elle ne comprenait pas. En relevant la tête, elle aperçu alors une drow qui s’apprêtait à frapper ce qui semblait être une femme humaine. La jeune humaine reçu alors un violent soufflet de la part de la drow qui trônait fièrement face à elle et affichait à présent un large sourire satisfait tandis que l’humaine se frottait douloureusement la joue et semblait être au bord des larmes.

    À cette image, son sang ne fit qu’un tour. Elle savait que ce n’était pas convenable.

    « Il est hors de question que tu interviennes, tu sais pertinemment que tu vas t’attirer des ennuis. » articula une petite voix en elle, bien plus raisonnable.

    La femme drow intima ce qui semblait être un ordre sur un ton plus que désagréable à l’humaine qui baissa la tête, en signe de soumission. Quelques passants poursuivirent leur chemin, tout en ignorant froidement la scène. Mais Isíl restait plantée là, tétanisée par une forme d’indignation qu’elle ne se connaissait pas. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que l’elfe sombre note la présence de l’être encapuchonné et lui lança un regard des plus noirs suivit de mots incompréhensibles. Toujours statique, la drow réitéra ce qui semblait être une question qui relevait plutôt de l’invective lorsqu’elle constata qu’Isíl ne se décidait pas à répondre.

    Cette dernière s’avança alors vers la drow, mut par l’indignation éprouvée quelques secondes plus tôt.

    « Vous n’avez pas honte ? » lança-t-elle en elfique, désapprobatrice.

    La drow arqua un sourcil tout en esquissant un sourire mauvais.
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Ryth'ten Cormryld
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MessageSujet: Re: Folie passagère – Ryth’ten Cormryld   Folie passagère – Ryth’ten Cormryld I_icon_minitimeMar 26 Fév 2019 - 18:46

Une ennéade et demi est une longue route pour calmer un client qui se plaint de ses esclaves. Mais quand c’est un gros client, on fait la route quoi qu’il arrive. Mauvaise dentition, maigreur, fainéantise, toutes les excuses sont bonnes à Sol’Dorn pour se plaindre de ses esclaves. Après tout, qui viendra vérifier ? La ville est prise au chaos et s’il n’y avait pas la présence des gardes, la ville ne serait plus qu’un coupe-jarret immense.

Ryth fut celui qu’on a envoyé pour vérifier tout ca. Car, gare à ceux qui mentent au Puy d’Elda. A trop vouloir les esclaves, leurs fers et leurs parents en prime, on risque fortement de finir avec des fers aux poignées à hurler pour un traitement plus clément comme celui de la mort.

Si le voyage fut quelque chose d’habituel, l’enthousiasme du Sombre le rendit moins monotone. Une mission de ce style insufflait l’idée qu’il aurait du temps pour faire autre chose. Il avait l’habitude de ce genre d’affaires. La plupart du temps, il suffisait de contrôler la marchandise, vérifier la véracité des réclamations du client. Et estimer s’il en faisait trop ou s’il avait raison de se plaindre. Gare à ceux qui faisaient se déplacer un Sombre pour rien. Mais la réputation du Puy était assez grande pour que les plus téméraires ne jouent pas à ce petit jeu là. Souvent, quand le Puy se déplaçait, c’est qu’il y avait raison de le faire.

Par expérience, Ryth avait estimé le temps nécessaire à quelques jours. Mais, il ne pouvait voir que trois clients à son arrivée, les autres seraient disponible plus tard. Ce qui lui laissait une grande marge. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les trois clients avaient raison. Les esclaves qu’on leur avait vendu étaient dans un sale état. Et le dernier esclave, offert pour les arènes du Doeb n’était bon qu’à servir de chaire humaine aux fauves. Et encore… le Sombre n’était même pas certain que les fauves, même affamés, s’intéresseraient à sa carcasse. Il était si malade ! Même un gobelin était moins verdâtre. Comme cela était prévu, Ryth nota les doléances et leur donna le fameux rouleau de parchemin leur octroyant un esclave de leur choix parmi les cages destinées au Puy d’Elda. L’affaire fut réglée en une journée, comme prévu. Les esclaves qui pouvaient marchés furent redirigés vers le campement d’esclavagistes qui les attendaient et le malade fut confié à un aide de camp qui s’occupa de le traîner jusqu’aux soigneurs. Il était facile à suivre en ville, il avait la coulante.

Une fois les bonnes choses de faites, le Sombre en profita pour aller traîner dans le quartier des échoppes pour écouter les ragots ici et là. Regarder ce que les marchands itinérants avaient à vendre et s’intéresser des nouvelles venant d’Ithri’vaan. Voir s’il n’y avait pas des étrangers notoires en ville. Essayer de distinguer qui brillait le plus à la lumière en voulant se cacher dans l’ombre était l’une de ses activités favorites.

« Qu’est ce que tu r’gardes ? Tu veux que j’te crêve les yeux ?! »

Avait-on exprimé en Eldéen alors qu’il sortait d’une rue transversale. Intrigué par les mots, il s’arrêta avec surprise, voulant en savoir plus. Jetant un regard en direction de l’endroit où s’adressait la Sombre, il vit une femme encapuchonnée. Il était difficile de deviner ses origines et même si cela était possible, la région était connue pour former un beau mélange de toutes les races. Seule sa taille lui indiquait que c’était quelqu’un possédant de longues oreilles. Les humains atteignant rarement ces hauteurs de manière si effilés. De plus, elle avait ce genre d’allure que même les sangs-mêlés n’arrivent pas à avoir. La démarche caractéristique des étrangers de passage qui essaient de se cacher au sein de la foule. Mais qui, à force d’essayer, font pire que mieux, chassant trop le naturel. Pour le moment, il ne voyait pas de raison d’intervenir. Il était juste curieux de voir ce qu’allait répondre l’étrangère.

Patience, se dit-il, si c’est une étrangère vigilante et méticuleuse, elle continuera son chemin sans demander son reste. Et sinon, elle finira vite par se révéler sans s’en rendre compte. Et il espérait pour elle que cette dernière solution n’arrive pas. Mais le drow n’eut pas vraiment longtemps à attendre car la silhouette, figée dans la masse informe des gens de passage, fini par s’exprimer. Ryth ne parlait pas l’elfique mais il parlait tellement de langue et avait tant voyagé qu’il était capable de le reconnaître. Il ne savait pas ce qu’elle avait dit mais son ton désapprobateur ne disait rien qui vaille.

Oui, c’était clairement une étrangère. Seule une étrangère jetterait ce genre de pic dédaigneuse envers les adeptes de l’esclavagisme. Inspirant profondément, voyant que la Drow était sur le point de perdre patience, par son sourire malsain, il décida d’intervenir. Aussi… parlant d’une voix forte en Eldéen, il dit :

« Ha ! Te voilà enfin ! Par les cinqs, je t’ai cherché partout ! Commenca t-il avant de lever un bras vers la drow pour lui dire de laisser avant de reprendre aussi vite. Excusez la, elle est un peu folle et quand on la laisse sans surveillance, elle fait n’importe quoi… croyez-moi, elle n’a vraiment pas toute sa tête, les guerres lui ont retourné le cerveau. Laissez-moi la ramener à sa chambre pour lui apprendre les bonnes manières. »

Forcément, ce ne serait clairement pas suffisant car en le voyant approcher, l’elfe avait déjà mis sa main sur sa garde, prête à se battre si cela était nécessaire. Mais ce fut assez efficace en ce qui concernait la Sombre qui retournait déjà à ses affaires dans un ricanement. La bonne affaire dans tout ca, c’est qu’elle avait carrément oublié ce que son esclave venait de faire et s’était contentée de reprendre ses emplettes en tirant sur sa chaîne. Ne restait plus qu’à s’occuper de la dite elfe. Guerrier d’expérience, Ryth s’approcha pour poser sa main sur le poignée de celle qui tenait la garde en tentant de murmurer en Oliyan à l’intention d’Isil, ces quelques mots :

« Vous comprenez l’Olyian ? Il y a des gardes même à Sol’Dorn, vous n’avez pas envie de faire ca. Laissez-vous faire si vous voulez vivre. »

Tout en lui jetant le regard rougeoyant le plus calme qu’il pouvait lui offrir. Son contact sur sa poignée avait été doux mais avec ce soupçon d’autorité. Un soupçon qui tira légèrement sur ce poignet pour l’emmener avec lui alors qu’il la contournait pour l’emmener à l’écart, dans une rue moins bondée. Puis, pour s’assurer qu’elle sache ce qu’il allait faire d’elle et qu’elle ne décide pas de lui planter son épée dans le dos, il scanda :

« On doit parler, vous et moi. Ne me tuez pas de suite. »

Et une fois qu’il fut assez loin, il la lâcha pour lui demander :

« Olyian ? Diantrais ? Eldéen ? »

En ayant prononcé chacune des noms de langue dans leur langue. Avant de terminer par une question :

« Expliquez-moi donc ce que c’était ce que je viens de vous voir faire en pleine rue ? »  

Finit-il en croisant les bras sur le torse, curieux d’entendre sa réponse. Il était grand, il faisait deux mètres. Sa chevelure de nacre était détachée et tombait jusqu’à ses fesses. Sa peau anthracite contrastait avec ses pupilles rouges. Il était vêtu d’un pantalon et d’une veste en cuir. A chacun de ses côtés, une épée, indiquant que le Sombre était ambidextre. Sous la veste, une chemise de lin noire qu’on enfilait par la tête.
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Isíl Ondolindë
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MessageSujet: Re: Folie passagère – Ryth’ten Cormryld   Folie passagère – Ryth’ten Cormryld I_icon_minitimeLun 11 Mar 2019 - 18:47


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Arkuisa, Septième ennéade de Verimios, An 11:XI


Une main sur la garde d’une de ses épées, Isíl était prête à en découdre s’il le fallait. Et en effet, il le faudrait certainement. Consciente que la situation était bien plus complexe qu’elle n’avait pu l’imaginer, elle savait également qu’elle ne pouvait se permettre de faire machine arrière. La provocation ne passerait pas inaperçue et la phrase lancée laissait précisément deviner des origines elfiques.

Alors que le désastre était en train de prendre place, une voix s’éleva derrière elle. Plusieurs mots furent prononcés dans une langue qu’Isíl ne comprenait pas. Évidemment, c’était celle du peuple sombre. Elle tourna alors la tête pour apercevoir qui venait prendre part à ce qui allait avoir lieu. Un drow s’approcha d’elle, levant une main désinvolte, ce qui sembla signifier à la femme drow qu’il n’y avait pas matière à s’inquiéter. Cette dernière ricana et s’en alla vaquer à ses activités.

La jeune elfe continuait de garder sa main sur la garde d’une de ses lames. À présent, l’homme qui s’était posté face à elle posa sa main sur son poignet, comme pour la dissuader de tout acte malheureux. Isíl eut alors un léger sursaut à son contact et nota qu’il était quand même bien plus grand qu’elle. Mais dans un réflexe, elle raffermit l’étreinte de sa main sur la garde et planta son regard inquisiteur dans le sien, tout en fronçant les sourcils. Il semblait contrarié mais demeurait calme malgré l’attitude agressive d’Isíl. Elle l’écouta pourtant sans broncher tout en retournant la situation dans sa tête. L’espace d’un instant, la jeune elfe pensa à l’éventualité qu’était de se faire arrêter par des gardes de Sol’Dorn, qu’elle avait jusqu’ici réussi à éviter avec brio.

Curieusement, Isíl se laissa entraîner, comme surprise par ce qu’il venait de se passer ou peut-être était-ce pour une toute autre raison. Il lui glissa quelques mots de plus, lui demandant de ne pas le tuer tout de suite. Visiblement, il n’avait pas confiance en ses réactions et il avait de quoi. « Elfe » et « drow » n’étaient pas des termes que l’on retrouvait ensemble pour parler d’amitié ou autres faits positifs.
Quoi qu’il en fut, ils atterrirent dans une ruelle bien moins passante. Lorsqu’il croisa les bras, Isíl se détendit quelque peu. Le drow lui posa deux questions bien distinctes auxquelles elle rétorqua, d’une voix froide :

« Le diantrais me va très bien, à moins que vous ne parliez l’elfique mais j’en doute fort. »

Marquant une courte pause, elle reprit, toujours sur le même ton :

« Ce que vous venez de voir, vous le comprenez parfaitement. À mon tour. Pourquoi m’avoir aidée ? Je ne suis pas certaine de comprendre, à dire vrai. »

Isíl inspecta subtilement l’inconnu. Elle avait déjà noté les deux lames fixées à la taille du drow lorsqu’elle marchait derrière lui et devait approximativement faire dans les deux mètres, ce qui était une taille plutôt normale selon elle. Néanmoins, elle ne pouvait tirer de conclusion tangible sur son rang ou sa fonction uniquement à son apparence. Isíl décida donc qu’elle ne statuerait sur rien. Mais contrairement au drow, seuls ses cheveux étaient apparents. Elle demeurait couverte de sa cape, le visage assombri par sa capuche. Il était donc plus difficile pour lui de deviner quoi que ce soit d’elle et cela s’avèrerait être un atout majeur s’il venait à arriver quoi que ce soit.
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