Ainaestel, l'espoir est sacré

Identité

Nom/Prénom : Ainaestel Erya.
Âge/Date de naissance : 137 ans (en fin d'ellipse), née en 879:X.
Sexe : Femme.
Race : Anëdhel.
Faction : Anaëh.
Alignement : Neutre Bon.
Liens notables :

• Mère : Relation tendue et conflictuelle malgré un amour sous-jacent. Elles ne se côtoient que très rarement depuis la cérémonie du choix.
  
• Père : A quitté la forêt avant qu'elle ne le connaisse. Autrefois Aigle, ses états de service exemplaires accordent une bonne réputation à sa fille malgré son absence.
  
• Soeur : Portée disparue, présumée morte. N'a aucun souvenir d'elle, mais y est souvent comparée en sa défaveur.
  

Particularité : Porte un voile funéraire sur la tête la plupart du temps en signe de deuil.


Métier : Infirmière dans l'armée elfique, apprentie à l'académie d'Alëandir.
Classe d'arme : Magie de l'eau, corps-à-corps (novice).

Possessions & Equipements :

• Une longue dague finement décorée qui a appartenu à son père. La garde stylisée représente un rapace dont l'aile s'étire et vient former la lame.
  
  
• Ses tenues, qu'elles soient faites de fines robes ou de vêtements plus serrés, arborent généralement des teintes sombres, vers le bleu ou le violacé, parfois noires. Les matières en tissu seront privilégiées la plus part du temps, parfois du cuir. Porte habituellement des bottes hautes en cuir.
  
  
• Un voile élégamment brodé et qui affiche les même gammes de couleurs sombres couvre le sommet de sa tête la plupart du temps. Plus qu'un vêtement, il a une valeur symbolique.
  
  
• Une trousse contenant le nécessaire pour les premiers soins, dotation normale pour les infirmiers militaires.
  
  
• Une demeure à Ardamir, le foyer familiale. Un calme oppressant y règne de par l'absence des âmes qui y vivaient autrefois. Un lieu désormais devenu trop grand pour deux personnes.
  

Apparence :

• Taille : 1m83
  
  
• Couleur des yeux : Orangée. Prenant des reflets subtilement doré à la lueur du Soleil. Des iris peu ordinaires qui ont souvent le don de capturer les regards qu'elles croisent quelques secondes.
  
  
• Chevelure : Rouge. Une crinière très longue arrivant jusqu'aux dernières vertèbres de son dos. Admirablement entretenue, elle ne semble jamais avoir été vraiment raccourcie depuis sa naissance, hormis pour l'épointer.
  
  
• Gabarit : Sans être maigre, Ainaestel est d'une corpulence fine à la musculature peu marquée. Couplé a sa taille légèrement inférieure à la moyenne, cela lui donne une légèreté gracile, que certains pourraient aussi qualifier de fragile. Il s'annonce difficile de vouloir leur donner tort sur ce point. Ses traits juvéniles sont assez évident à remarquer, même pour les non-elfes. Elle a l'air sensiblement plus jeune qu'elle ne l'est réellement.
  
  
• Élocution : Sa voix est douce et mélodieuse, qu'elle le veuille ou non. Chacune des phrases qu'elle prononce en elfiques est davantage chantée que nécessaire, sans que cela ne soit désagréable à entendre, c'est même tout l'inverse. Il lui est difficile de prendre un ton autoritaire a cause de cela, ou même d'être menaçante pour qui que soit. Elle ne connait pas d'autres langues que l'elfique.
  

Personnalité :

• Bienfaitrice : D'un naturel serviable, Ainaestel s'inscrit relativement bien dans l'idée que la pensée collective se ferait d'une "bonne" personne en règle général. Tâchant toujours de trouver du positif même là où il semple ne pas y en avoir, elle soutient et supporte les personnes en difficultés avec une abnégation adorable. Sa clémence lui a valu la réputation d'être "incapable de haïr", bien que cela ne l'exempte pas de manifester du mépris envers ceux qui l'offensent.
  
  
• Sincère : Tout autant un défaut qu'une qualité, l'elfe sait trouver les mots adéquats pour exprimer ses ressentis. Elle déteste la trahison verbale qu'est le mensonge et se gardera d'en prononcer. Par là même, les menteurs tombent rapidement au plus bas de son estime à partir du moment qu'elle démasque la supercherie. Si la violence n'est pas son approche favorite, elle ne se privera pas cependant de "faire la guerre avec des mots" lorsqu'elle juge cela nécessaire. La confrontation verbale ne l'effraie pas, elle sait se montrer droite et rigide quand il le faut.
  
  
• Complexe d'infériorité : N'être que la deuxième, grandir dans les pas d'une sœur brillante et regrettée, tenter de faire tout aussi bien et échouer. Ainaestel a toujours vécu dans la frustration d'être comparée et déprécié par sa mère. Malgré l'amour de celle-ci pour sa seconde fille, l'amertume de la perte de son premier enfant se déversait malheureusement sur sa relation avec l'autre sans réellement s'en rendre compte. Il en résulte une introversion mêlée à une peur viscérale de ne pas être à la hauteur dans la majeure partie de ce qu'elle entreprend. Et pourtant...
  
  
• Studieuse : ...Ainaestel est une élève sérieuse et investie. Sans être brillante, elle se hisse systématiquement parmi les meilleurs de sa promotion dans les disciplines qui l'intéressent. Même si elle a tendance à délaisser quelque peu les secteurs qu'elle n'affectionne pas particulièrement, ses instructeurs sont, dans l'ensemble, élogieux à son sujet. Elle se montre analytique dans la plupart des situations qu'elle rencontre, suivant une démarche prudente mêlant intelligence et curiosité.
  
  
• Mélancolique : Le gouffre béant du désespoir s'étend chaque jour un peu plus derrière les pas d'Ainaestel qui se garde de trop se retourner sous peine d'y sombrer comme l'a fait sa mère. Sa psyché livre une éternelle bataille où la lueur de l'espérance se bat pour repousser la sinistre fatalité. Elle tient bon, il le faut, même s'il peu lui arriver de s'égarer dans de bien sombres songes parfois.
  

Formations particulières :

• Guerrière Novice : Au fil de quelques séances irrégulières, elle sait tenir une arme et dispose des bases en la matière. Toutefois, sont expérience du combat se limite à des entraînements suivi avec une assiduité très aléatoire. Les armes de contact ne semblent guère être sa vocation et Ainaestel n'est jamais à l'aise à l'idée de jouter une lame à la main. Elle utilisera son arme en cas de force majeure pour se défendre principalement. Elle sait exécuter les gestes d'attaques et de parades simples, sans plus de complexité. Ses capacités martiales se limitent au maniement d'une lame légère ou d'une lance. Sa fonction d'infirmière prime sur sa fonction de combattante, elle s'inscrit dans une unité de soutien et non de première ligne.
  
  
• Médecine : Le cœur de son apprentissage, en parallèle de son développement magique, s'articule autour des sciences de la guérison. Loin des longues et fastidieuses études nécessaires pour devenir médecin, la formation d'infirmière militaire se concentre sur la guérison des plaies physiques afin de venir en aide rapidement aux soldats blessés sur le champs de bataille.
  
  
• Herboristerie : Liée d'une certaine manière à la médecine. La flore d'Anaëh regorge de végétation utilisables pour diverses concoctions thérapeutiques. Les connaissances d'Ainaestel en la matière se concentrent sur les plantes utiles à sa pratique d'infirmière. Les drogues et les poisons ne figurent pas dans son registre, à moins qu'elles aient un usage dans la conception d'antidouleurs et d'antidotes. Loin d'avoir l'expérience d'une apothicaire, la jeune elfe sait tout de même faire d'excellent thés.
  

Capacités magiques :

• Le sixième sens : Dès son enfance, Ainaestel s'est révélée être sensible aux énergies magiques qui l'entourent. Les prêtres pensaient au début qu'elle percevait la Symphonie des arbres mais purent assez rapidement se rendre compte qu'il s'agissait d'autre chose. En effet, l'enfant ne percevait pas la Symphonie, mais il était en revanche capable de "sentir des choses". Avec les exercices qui conviennent, et la compréhension du monde qui l'entourait, la jeune fille s'avéra capable de ressentir les éléments primordiaux qui composent son environnement. Chacun avait sa signature propre, des empreintes uniques et même une identité, pour elle. Comme un long flux éthéré formé d'une myriade de couleurs, représentant toutes un aspect de la Nature. Ainaestel percevait en l'utilisation de la magie par les autres sorciers une sorte de perturbation, comme les ondes crées par le jet d'une pierre dans un cour d'eau ou bien un écho dans l'air. Des fluctuations certes, mais qui n'étaient pas synonymes de discorde pour autant. L'attention de la jeune magicienne s'en retrouvait attirée même si elle n'était pas à même de décrypter précisément ces altérations.
  
  
• L'esprit sur la matière : Commencer l'apprentissage par l'eau était le meilleurs choix possible. Compte tenu de la perception de la magie qui est la sienne, il lui serait bien plus facile d'appréhender la domination des éléments en en choisissant un qui se comportait déjà comme un "flux" dans son milieu d'origine. Ce fut fastidieux et décourageant au début, mais l'angoisse de l'échec était pire encore, et Ainaestel redoubla d'efforts pour y arriver. Sa détermination allait payer. Réussir à utiliser de l'eau en mouvement n'était pas le plus simple pour débuter, mais son professeur se doutait qu'une fois la méthode correctement encrée, cela lui serait d'une grande aide par la suite, quand elle voudra s'ouvrir à d'autres éléments. Sa formation s'en tient à l'eau et à ses dérivés pour le moment, il y a déjà suffisamment de quoi faire.
  
  Aidée par une gestuelle lente qui accélère progressivement, ses mains ouvertes dessinent des cercles dans l'air comme pour en chasser quelque chose, séparer un flux d'un autre et ne garder que celui qui l'intéresse. Selon la complexité et l'intensité du sort souhaité, le rite peut se révélé bref ou au contraire assez long. La fluidité des gestes est la première chose remarquable, chacun des mouvements s'exécute sans discontinuité avec le précédent, et la danse va de plus en plus vite jusqu'au geste final qui lui s'arrête net. En dehors de cette activité physique, Ainaestel à régulièrement recourt à la méditation, se ressourçant dans le calme, réorganisant ses pensées.
  
  La clé dans sa pratique des sorts repose dans l'harmonie spirituelle et l'équilibre des émotions. Elle tire son pouvoir de l'eau directement, de préférence dans son état liquide, la saisissant de sa force mentale dans une emprise intangible comme on empoignerait du sable dans sa main après l'avoir isolée des autres courants dans son esprit. Vient ensuite une épreuve introspective durant laquelle les pensées et l'imaginaire remodèlent, mettent en forme et appliquer une énergie a cette matière inerte pour construire les effets souhaités. Les émotions négatives accroissent l'amplitude des sorts mais en réduisent le contrôle tandis que les émotions positives assouplissent le processus, mais bride la puissance. L'art dépend donc de la conjugaison des deux versants, en trouvant un point médian entre la paix et la colère, entre la peur et la détermination, entre le pardon et la haine.
  
  
• Catalyseur : Il n'est autre qu'un authentique Pish Oura, ce puissant félin... mis à part que celui-ci est en bois et qu'il tient dans la main. Il s'agit d'un jouet, robuste et pourtant d'une riche finition, les trois petites goûtes de verre rouge qui miment les rubis de l'animal n'ont rien perdu de leur éclat d'antan. La sculpture de la figurine est nette, l'âge ne semble pas avoir réussi à en affaisser les détails, protégée sous une fine couche de verni qui donne une teinte noisette au bois qu'il recouvre le faisant se rapprocher de l'animal modèle. C'est une relique du temps ou la famille était au complet, sa valeur sentimentale dépasse de très loin sa valeur monétaire. Le colifichet symbolise à la fois l'amour et la cruauté aux yeux d'Ainaestel et ce avant même qu'elle se découvre magicienne. Elle ne s'en sépare jamais, lui trouvant toujours une petite place dans une poche, un sac, ou sanglé à son fourreau le cas échéant.
  

Histoire

• Petite enfance : Ainaestel signifie littéralement "espoir sacré", car son arrivée à seulement quatre-vingt dix-neuf ans d'écart de sa sœur aînée fut perçu comme une bénédiction de Kÿria. La fillette grandissait sans trop faire de vagues, son tempérament était calme et plus discret que celui de sa sœur. Les années se suivaient sans heurt. Arrivé à ses vingts ans, son père lui remis en main propre sa petite figurine de Pish Oura.
  
  
• Le drame : Les deux filles n'avaient plus tellement l'occasion de se voir souvent durant les années qui suivirent la majorité de la plus grande. Puis survint un événement qui brisera la famille à jamais, l'année 912:X fut marquée par la disparition d'Asiëndë lors d'un raid drow, elle ne fut jamais retrouvée et même les plus sceptique s'accorde à dire qu'elle a depuis perdu la vie, dans le meilleur des cas. Une fatalité que son père fut incapable d'accepter, et dans le mois qui suivi, il déserta les rang de l'armée elfique pour chercher sa fille, laissant derrière lui tout le reste. Une réaction irrationnelle et extrême, métamorphosant son désespoir en une haine profonde et la maigre chance qu'il avait de retrouver son premier enfant devint une obsession qui effaçait tout le reste. La mère d'Ainaestel était dévastée par cette double perte et le poison de l'âme qu'est le chagrin pénétrait chaque année un peu plus son esprit.
  
  
• Rien ne sera plus jamais comme avant : La vie de famille était devenue bien morose et triste à vivre au quotidien. Ainaestel se réfugiait dans les études et ne supportait plus de vivre dans la maison familiale. Le traumatisme aurait du resserrer les liens entre elle et sa mère, mais ce fut tout l'inverse. La seconde fille ne pouvait pas remplacer la première, et sa mère partageait régulièrement l'amertume de cette vérité. Elles devinrent distantes progressivement, s'évitaient de plus en plus. Souhaitant se détacher du passé, Ainaestel désirait ardemment voler de ses propres ailes, même si inconsciemment elle s'orientait sur une voie similaire à celle qu'avait emprunté sa grande sœur avant son enlèvement.
  
  
• Le Voile : Le temps s'était comme arrêté, la vie prit une tournure inhabituellement sinistre même pour Ainaestel. Sa perception de la magie s'affolait et lui créait des angoisses à répétition ainsi que des insomnies et des cauchemars. La jeune elfe peinait à trouver le réconfort en cette période troublée et s'était presque arrêtée de vivre, se repliant vers les dieux. La levée du Voile fut un soulagement sans nom, les choses revenaient à la stabilité et l'aube n'eut jamais paru aussi brillant. La reforestation et la résurgence de la nature souleva de nouvelles questions ainsi qu'une remise en cause pour chacun. Ainaestel y voyait malgré tout quelque chose de positif, une renaissance qui l'inspirait pour son avenir.
  
  
• La rupture : Sitôt la cérémonie du choix tant attendue arrivée, l'elfe désormais adulte décida de couper les ponts avec sa famille d'avant. Un choix certes difficiles qui fut le fruit de cinq années de réflexions, mais le verdict fut prononcé, elle porterait le nom "Erya" qui renvoie à la notion de "seul, unique" marquant d'un trait net la séparation. Sa mère n'était même pas présente lors de la cérémonie, elle vivait de plus en plus recluse et à part les prêtres de la Voilées, très peu de personnes arrivaient à la côtoyer encore. Le millénaire passé et son devoir maternel accompli maintenant qu'elle n'avait plus d'enfant à élever, il était fort probable qu'elle s'oriente sur un suicide accompagné dans les prochains cycles. Ainaestel se doutait depuis un moment que les choses évolueraient ainsi, et elle ne se pardonnerais jamais d'avoir échoué à "sauver" sa mère. Le voile funéraire qui orne sa tête est pour elle, pour sa sœur, pour son père qui est "mort" dans son rôle homonyme, il est hélas devenu un vêtement habituel. Malgré sa volonté d'aller de l'avant et de fermer les yeux sur le passé, elle ne pouvait pas oublier, et arborerait ce voile aussi longtemps qu'elle le jugerait nécessaire. Il est comme un bandage aux blessures de son esprit.
  
  
• Un nouveau foyer : Voulant à tout prix se rendre utile, elle s'engageant pourtant si jeune dans l'armée en tant qu'infirmière afin de participer à l'effort de guerre et d'engranger rapidement une expérience qui chamboulerait la routine de l'académie. Il est fort possible que l'ancienne position de son père ainsi que ses faits d'arme en tant qu'Aigle ait pu jouer à sa faveur plus d'une fois. Malgré sa désertion, plus d'un elfe lui était redevable, aider sa fille était un moyen de rendre la pareil. Personne ne se permit de remettre en cause la légitimité de son intégration après la reprise d'Eraison. Dynamique et autonome, elle veilla à la survie du plus de soldats possible. Sans y avoir combattu directement, sa dévotion et son service furent remarqués et remerciés à maintes reprises. Un avenir radieux commençait à percer les sombres nuages qui tendaient à plonger sa vie dans le noir jusqu'à maintenant et elle comptais bien saisir son destin et non le subir.
  

HRP: