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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 176 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Ven 25 Mar 2016 - 22:02
Nom/Prénom : Feu-Sacré, Kazar Âge/Date de naissance : 176 ans /Arkuisa 24 Karfias, 831 du 10ème cycle. Sexe : Masculin Race : Nain Faction : Cités Naines Particularité : Sa petite taille, même pour un nain, compensée par sa formidable carrure. Il porte également une chevalière sur laquelle figure le signe des Gardes Royaux de l'ancien royaume.
Alignement : Loyal Mauvais Métier : Thane du clan Feu-Sacré Classe d'arme : Corps à corps. Il maîtrise un art martial nain séculaire : le Prall
Équipement : Une hache à une main de bonne facture, deux gants de pugilats faits d'un alliage extrêmement solide, une armure dorée aux armoiries de son clan, une cape, ainsi qu'un grand casque d'or, doté de deux grandes ailes, signe distinctif sur les couvre-chefs des plus éminents Feu-Sacré.
Description physique : Kazar ne brille pas par sa grande taille. C'est un des plus petits gabarits qu'il puisse exister, même au sein du peuple nain. Il ne dépasse pas le mètre trente. En revanche, il est incroyablement trapu et costaud, avec de très larges épaules, et une tête presque directement encastrée dans son torse. Sa musculature formidable témoigne de ses formations militaires et surtout de sa maîtrise du Prall, un art martial nain oublié. Mais méfiez vous, il manie tout aussi bien la hache à une main. Sa petite tête est dotée d'une très longue barbe blanche et d'un visage anguleux, qui expose toute sa hargne et sa colère quand il le faut. En tant qu'ancien Garde Royal, le Thane a prit l'habitude de ne jamais quitter son armure aux reflets dorés, et épaisse. Ses avants bras sont souvent découverts et recouverts de bandelettes, pour lui permettre d'enfiler ses gants de pugilat dès que l'occasion se fait sentir. Sur le col de son armure est fixé une épaisse fourrure blanche et épaisse, lui donnant une véritable allure de seigneur, surtout lorsque celle-ci permet de fixer une longue cape bleu-ciel sur laquelle figure le symbole des Feu-Sacré : la Flamme Divine. Même si son crâne est complètement chauve, il est rare de l'apercevoir. Kazar aime se coiffer de son casque impressionnant, fait d'or, aux gardes-joues imposants, et hérissé d'une paire d'ailes majestueuses, recouvertes de dorures.
Description mentale : Kazar est comme tous les Feu-Sacré : fier, brutal, et surtout obsédé par la figure monarchique et l'unité naine. Le sens de son existence est entièrement tourné vers la figure royale, qui symbolise pour lui la seule manière de faire des Nains un peuple puissant. Et en ces temps troublés, plus que jamais. De ce fait, c'est un seigneur nain qui restera toujours fidèle à Lante, héritage légitime de Kirgan, ainsi qu'à son roi. En revanche, le Thane ne manifeste aucune sympathie à l'égard de la cité de Thanor, considérant cette faction comme des traîtres et des infidèles à leur propre sang. Depuis toujours, Kazar est bercé par l'idée que le sang des nains est pur, en tout cas beaucoup plus que celui des autres races. C'est donc un suprémaciste, rebuté à l'idée d'avoir affaire aux autres races, ou pire, s'associer avec eux. En revanche, envers son peuple, Kazar ne désire que son bien-être, sa prospérité et son bonheur, tant que les revendications de chacun n'entrent pas en conflit avec la royauté. Les objectifs de ce nain sont simples : faire de son clan le plus illustre qui soit. Etre aux cotés de la nouvelle monarchie directement héritée du Général Ironwist, dernier bienfaiteur et héros du peuple des montagnes. Le Thane ne cache pas ses ambitions pour sa famille. Briller au-dessus des autres clans, et être le plus privilégié d'entre tous. Formé au sein de l'ancienne Garde Royale de Kirgan, et ayant exercé pendant presque toute sa vie la fonction de Grand Intendant de la forteresse Vandar, avec une garnison de 2500 nains à ses ordres, Kazar est un formidable chef militaire. Même s'il est peu capable d'établir des stratégies de combat, il saura néanmoins motiver des troupes sur le champ de bataille, et assurer ainsi aucune désertion. Même s'il se montre parfois rustre, il est d'un très grand raffinement, et sait se conduire en société. Ce n'est pas un soûlard qui bois jusqu'à l'évanouissement. Il fait preuve de délicatesse, de courtoisie, un d'un grand sens du discours et de la conversation. C'est un Nain noble dans tous les sens du terme.
Capacités magiques : Aucune
Histoire :
« Dreg, nai elgraman. An dawii Gorm-Rik baraz. A Zagazorn undan. » « Servir, ne point faiblir. Au Grand Roi des nains, fidélité. Sur le Royaume des sagas, surveiller. »
Devise du clan Feu-Sacré depuis son deuxième Thane : Khrayn, en l'an 55 du Vème Cycle.
Dans les salles froides de la forteresse Vandar, une assemblée naine se tenait. Sous les hautes colonnes de cet édifice creusé à même le roc, les nains, chantaient une complainte en l'honneur de leurs anciens Thanes. C'était ainsi que se déroulait le Kumenouth du fils du Thane, Kazar, quatrième-né des six enfants de Kazirh le Sage, chef incontesté des Feu-Sacré. Le jeune nain passait à l'âge adulte. Jamais il n'oublierait ce mois froid de Vermios, en 863 du X ème cycle. Il traversa le long couloir couvert à l'occasion de morceaux de parchemins sur lesquels chaque habitant de la forteresse y avait inscrit une rune, ou une devise. Un corridor s'était formé, dont les murs étaient constitués des plus proches du Thane, ainsi que des aînés de la fratrie. Puis au bout, on retrouvait au sommet de trois larges marches, une chaise curule de bronze, sur laquelle était assis en majesté le preux et fier Kazirh. Son grand sourire déformait sa longue moustache. Pour l'occasion, chaque nain avait revêtu sa plus belle robe de cérémonie, et ses plus belles parures. Et dieu sait que les nains sont maîtres dans l'artisanat de la bijouterie. Kazar était le plus petit d'entre les siens. Pourtant, il avait su se démarquer du lot, non pas par son charisme ou son intellect, mais par sa brutalité et ses caprices. Faisant partie d'une grande fratrie, ce fut dès la naissance qu'une forte rivalité s'était installée entre les frères et sœurs. Car l'objectif final était le même : succéder au paternel. Même si la chose était loin d'être aisée, si l'on comptait parmi les concurrent les cousins et cousines plus éloignées. Car le clan Feu-Sacré était l'un des plus importants du royaume Nain. Il recensait pas moins de 200 individus, dont les prérogatives étaient des plus illustres. Depuis des siècles, les Feu-Sacré gardaient la forteresse Vandar, une monumentale construction de pierre, trônant sur les flancs d'une montagne assez accessible pour permettre à une armée de circuler. Elle constituait donc l'une des principales défenses de Kirgan, la capitale du royaume. La forteresse avait été largement aménagée en son intérieur, se transformant peu à peu en un véritable palais au gré des envies des Thanes. Cette place forte abritait près de 500 âmes, une garnison peu négligeable, et constituée de dizaines de clans féodés aux Feu-Sacré. Naturellement, même si les chefs des Feu-Sacré tendaient à se comporter en véritables souverains à l'intérieur de Vandar, ils étaient d'une fidélité sans faille envers leur souverain. Qui qu'il fût, ils obéissaient aveuglément aux ordres, et le clan Feu-Sacré était un des plus fiables de tout le royaume. Et devenir enfin un Gnutrommi, impliquait beaucoup de choses. Lorsque Kazar eût gravi les trois marches, son père ouvrit ses bras et serra son fils contre lui. Tout cela était très codifié, très pompeux. Kazar dût se mettre à genoux, et baisser la tête en signe de respect envers son Thane. Ce dernier le fit se relever, et sous un tonnerre d'applaudissements, l'ancien l'emmena avec lui, à l'arrière-salle. C'était la dernière étape du protocole. Dans cette petite salle, se trouvait une statue du premier Thane Feu-Sacré : Kotgurn le Miséricordieux. A partir de cet instant, Kazar ignorait tout de la fin de ce rituel d'initiation. Seul son père en avait la clé.
- Quelle grande joie de voir mon quatrième fils, mon septième enfant, devenir un Gnutrommi. Comme tu le sais, te voici en présence du fondateur de notre clan, dont la légende est connue de chaque Feu-Sacré. Au début du V ème Cycle, il s'illustra dans une bataille entre les gobelins et le clan Petit-Dragon. On ignore quelles sont ses origines, mais tout laisse à penser que son propre clan ne comptait plus qu'une poignée de membres. Mais durant la bataille, il parvint à gravir le Col de Brume, et sonna la cloche en son sommet, pour alerter les alliés de l'autre côté de la montagne. La bataille fut ainsi remportée, et le clan Petit-Dragon décidé de couvrir d'honneur ce brave guerrier auquel il devait sa survie. En remerciement, il fut autorisé à fonder un nouveau clan, et obtint une bonne partie du butin de guerre. En hommage aux Petit-Dragon, Kotgurn se renomma Feu-Sacré, symbolisant les flammes divines que soufflent les dragons. - Il posa les bases de notre clan. Et à sa mort, en l'an 40 du V ème cycle, son frère cadet, Krayn, prit la relève. - Krayn à la barbe bleue. Oui. Celui qui a véritablement insufflé une âme au clan. Krayn s'était rapproché du roi de l'époque, et fonda toute la doctrine du clan sur la protection de la royauté. Il est l'auteur de notre devise. - « Dreg, nai elgraman. An dwai Gorm-Rik baraz. A Zagazorn undan. » - Le roi lui octroya le blason prestigieux que voici.
Kazirh désigna de l'index la bannière fixée au mur, représentant une flamme stylisée de manère cunéiforme, sur un fond blanc. Le symbole était non seulement une manifestation de pureté, mais aussi de suprématie. Kazar fut envahit d'une grande fierté. Son père lui tendit une petite boite noire. Avide de découvrir ce qu'elle y cachait, le nain devenu maintenant adulte s'en empara et l'ouvrit avec empressement. A l'intérieur se trouvait une magnifique chevalière d'or. Dès le premier coup d'oeil , le Gnutrommi reconnut les reliefs royaux qui y étaient gravés. Son visage se décomposa.
- Est-ce c'est ce que je crois ? fit mollement Kazar. - Voilà un des plus grands honneurs que je puisse te faire. Un honneur digne des Feu-Sacré. Depuis toujours, notre famille sert le roi. Et tout comme ton frère aîné, Khornac, je te fais cadeau de la chevalière des gardes royaux. Et tout comme lui il y a deux ans, tu iras faire ton service à Kirgan. Tu reviendras lorsque tu seras devenu un fier Altrommi. Et alors tu commenceras à oeuvrer pour le clan en véritable Feu-Sacré.
C'était une trahison. Une odieuse trahison. Voilà la pire punition que pouvait subir Kazar. Etre écarté du chef-lieu du clan était le meilleur moyen de perdre la course à la succession. Pendant cinquante ans, il serait loin de son clan. Ses cadets et ses aînés auraient alors le temps de se lier avec les jeunes nains des clans féodés aux Feu-Sacré. Les premiers futurs réseaux d'alliances se tisseraient en son absence, renforçant grandement ses rivaux et rivales. C'était un habile moyen pour le vieux Thane d'affirmer sa fidélité à son roi, et aussi de faire un peu le tri dans la liste de ses potentiels successeurs. A ses yeux, Khornac et Kazar étaient à évincer en priorité. Et cela se comprenait. Kazar avait toujours été violent, peu conciliant, capricieux, et jaloux. Quant à Khornac, il avait manifesté à diverses occasion sa volonté de réformer le clan, de faire de Vandar le centre d'un état informel, plus autonome, et moins soumis au roi. Même s'il s'agissait là de jeunes nains inoffensifs en leur état, ils ne fallait aucun doute pour Kazirh. Conserver les doctrines séculaires du clan était le plus important. D'ailleurs, à ce sujet Kazar était on ne peut plus en accord avec son père. La fidélité au roi avait depuis toujours fait des Feu-Sacré un des clans les plus privilégiés. Son arrière grand-oncle, Boreth, avait tenté de renverser son propre frère pour réformer clan vers une vois plus autarcique maintenant que la famille était assez puissante, et surtout en possession d'une forteresse située dans une zone stratégique. La tentative avait échoué, et le Thane de l'époque fut contraint de le condamner à mort pour rassurer son roi.
A contre coeur, le jeune nain se résigna à partir, même si une rancune virulente s'était manifestée en lui. Les jours qui suivirent, Kazar les passa à préparer ses affaires. Même si servir dans la Garde Royale avait quelque chose d'excitant, les priorités d'un fils de Thane étaient toutes autres. Et puis il était inutile de se montrer ingrat envers le chef, ce serait mettre un trait définitif sur ses possibilités de diriger le clan un jour ou l'autre. Il fallait faire profil bas, et accepter son sort. Et puis il aviserait à son retour, dans cinquante ans, à la fin de son apprentissage. D'ici là il apprendrait le métier des armes et serait un bon guerrier quand il reverrait Vandar de ses propres yeux. Afin de montrer son courage et sa détermination, il décida de rejoindre la capitale, seul, monté sur un bouquetin. Il fallait bien quelques jours pour atteindre Kirgan, mais le trajet serait propice à de longues réflexion sur son avenir et sur son propre sort.
Le voyage fut plutôt difficile, car les neiges et le blizzard menaçaient toujours de s'abattre sur Kazar. Heureusement que les montagnes offraient leur lot d'abri, et permettaient de se réfugier rapidement quelque part, au creux d'une déformation de granit. Pour la première fois de sa vie, Kazar quittait le confort de la forteresse du clan, et s'éloignait pour de longues années de sa famille. Inutile de le nier, chacun de ses frères et sœurs se réjouissaient de le voir être exilé ainsi. Certes, ce n'était pas un bannissement officiel, mais chacun n'en pensait pas moins. Depuis sa petite enfance, Kazar avait bénéficié d'une éducation des plus raffinée, propre aux nobles nains. Dès qu'ils savaient marcher, on inculquait aux enfants des Feu-Sacré que seul prévalait la royauté, et que elle seule garantissait la puissance de la race. L'unité sous la monarchie était ce qui rendait les terres naines si prospères, si prestigieuses. Comme les siens, on lui enseigna la lecture des runes, on l'initia à l'artisanat, aux notions de commerce, et quelque peu au maniement des armes. Les nains avaient leur propre magie, mais Kazar en était nullement doué. Son père n'avait jamais été réellement présent dans son éducation, ni pour ses frères et sœurs d'ailleurs. Il était plus occupé à administrer sa forteresse, ou plutôt son palais seigneurial. Seule une succession de précepteurs tous aussi ennuyeux les uns que les autres firent office de maîtres d'écoles. Kazar avait oublié le nom de plus de la moitié d'entre eux, c'est vous dire à quel point ils ne présentaient aucun intérêt aux yeux du Gnutrommi. Mais maintenant qu'il était adulte, un tout nouveau chemin se montrait à lui. Au terme de son voyage, il arriva aux portes de la grande Kirgan, une cité aussi belle que terrifiante à cause de ses fortifications gargantuesques. Le palais royal était tout bonnement splendide il dominait les autres édifices de par sa beauté et son raffinement. Et c'était là-bas que son apprentissage allait commencer. A l'entrée de la ville, il se présenta, et les gardes l'accueillirent avec un respect tout à fait étonnant. On lui donna même un guide pour le mener au palais. La ville était vivante, chaleureuse, et tout portait à croire que rien de mauvais ne pouvait se produire en son sein. On croisait ça et là quelques gardes royaux, à la tête de petits régiments de milices, qui constituaient les milices de la cité. La garde royale était constituée de 300 membres. 200 d'entre eux séjournaient nuit et jour au palais, ils constituaient la crème de la crème en matière de soldat de la cité. Leur potentiel au combat équivalait à celui des troupes d'élites de l'armée. Les 100 autres étaient postés dans la ville, à des postes de commandement de miliciens ou de tâches purement administratives. Aucun poste n'était figé, chaque garde devait effectuer un tiers de son année de service,hors du palais. Les gardes royaux étaient aussi bien rémunérés que les officiers supérieurs de l'armée. Il s'agissait d'une charge non seulement honorable, qui permettait à de petits clans de s'élever socialement, mais aussi d'une charge très bien rémunérée. Mais devenir un garde royal n'était pas donné à tout le monde, et Kazar allait très vite le comprendre.
Arrivé à la caserne palatiale, on fouilla ses affaires, et les lettres de recommandation furent lues avec beaucoup d'attention. N'importe qui ne pouvait pas entrer au sein de la Garde Royale. Le soir même, Kazar fut emmené dans les baraquements, et dormit dans un dortoir abritant pas moins de 72 apprentis. Ceux-là aussi étaient désireux d'accéder cette charge convoitée. Il s'agissait de la première étape de la dure sélection. Et il était hors de question pour Kazar d'échouer. L'échec signifierait le déshonneur sur sa famille. Durant cinq mois, il fut soumis à un entraînement purement militaire et terriblement difficile. Dès que les recrues échouaient, elles étaient humiliées ou privées de nourriture, simplement pour inciter à l'esprit de camraderie. Ceux qui étaient dotés naturellement d'un esprit d'entraide étaient les plus recherchés. Au final, il ne restait qu'une dizaine de postulant. Leur mental ayant été testé, il ne restait plus que la pratique. En la matière, les institutions de la garde étaient tout à fait originales et inédites. Chaque apprenti fut assigné à un instructeur de façon arbitraire. Son objectif était d'endurcir ces futurs gardes. Le maître de Kazar était une naine nommée Garen Tronc-de-Sang. Depuis toujours, elle formait les futurs garde royaux, et on disait à son sujet qu'elle était impitoyable et intraitable. Et c'était toujours mieux que d'être avec Hornic Barbe-en-Fourche, réputé d'être d'une rigueur incomparable. Pendant une année, Kazar n'allait pas quitter Garen d'une semelle. Tous deux quittèrent la capitale pour se réfugier dans une cabane de bois, nichée dans les hauteurs glaciales du Septentrion, loin de toute civilisation, et au plus près des origines mythologiques du peuple Nain. Au programme : longs voyages, chasse en milieu sauvage, et survie dans les lieux les plus hostiles. Apprendre à se battre véritablement, à apprivoiser la nature. La réussite ou l'échec de cette formation ne dépendait que de la volonté de Garen. Au cours d'une des expéditions des deux nains, ils tombèrent dans d'anciennes ruines secrètes, à l'intérieur d'une crevasse. En explorant l'endroit, elle y découvrit d'anciennes archives. En lisant l'un d'entre eux, l'instructrice saisit l'importance de la découverte : il s'agissait d'un savoir ancien. L'art pugilistique nain le plus noble qui fût : le Prall. Une boxe qui mélangeait techniques de poings, de prises visant à briser les os, et techniques de renversement. Une discipline convenant parfaitement à la petite taille des Nain, et à leur vigueur naturelle. Les deux nains emportèrent les écrits pour conserver ce savoir qui complétait grandement les bases de cet art martial. En résulta alors un très grand rapprochement, et une complicité. C'est avec cet ouvrage que Kazar apprit à perfectionner ses techniques de corps à corps. A son retour à Kirgan, sous l'accord de son instructrice, il intégra l'académie, qui allait lui assurer une formation militaire de dix années. Une formation beaucoup moins martiale que les eux précédentes étapes, mais plus intellectuelles. Kazar y retrouva son frère Khornac, et se rapprochèrent. Le temps passa, et les deux Feu-Sacré intégrèrent officiellement la Garde Royale. L'honneur du clan était préservé, il ne restait plus qu'à officier dans le silence et l'obéissance. Les chose bougerait une fois qu'ils franchiraient dans maintes décennies les portes de pierre de Vandar.
En l'an 931, en Verimios, victorieux et fiers, les frères Feu-Sacré passèrent les portes de pierre de la forteresse Vandar. Juchés sur des bouquetins aussi imposants que majestueux, les deux nains s'étaient vêtus de leur armure de garde. Leurs barbes avaient été tressées, parées de perles et de broches d'or. Kazar revenait vers le clan pour ses 70 ans. Son apprentissage était officiellement terminé, il était désormais un Altrommi. Le vieux Kazirh les reçu au sein de la grande salle, devant les frères et sœurs, qui avaient bien grandis, et qui étaient beaucoup moins nombreux. Il ne restait seulement que le frère aîné, Karrdin, et deux sœurs cadettes, Kaïna et Kabala. A l'instar de Kazar et Khornac, beaucoup de Feu-Sacré avaient été envoyés au quatre coins du royaume pour leur apprentissage. Sauf pour les aînés, qui étaient partis pour assurer les intérêts du clan. Néanmoins l'heure était grave, et le clan risquait d'exploser à tout moment. Dès l'instant où Kazar posa les yeux sur son vieux paternel, avachi sur sa chaise curule, respirant péniblement et articulant difficilement, il compris qu'il n'en avait plus pour longtemps. Le vieux lion allait tirer sa révérence dans peu de temps. Et l'ordre de succession n'avait toujours pas été établi. Pourtant Kazirh le Sage avait l'embarras du choix entre sa progéniture et celle de ses frères et sœurs. En tant qu'Altrommi, les deux frères durent trouver leur place dans leur clan. Et en tant qu'anciens gardes royaux, il fut logique de les assigner à une tâche strictement militaire. Ils devinrent donc les deux intendants de Vandar. Il s'agissait du poste le plus haut gradé de la hiérarchie des troupes en garnison de la forteresse. Le présent était certes généreux, mais il assignait les deux nains à une place bien précise. Par ce geste, le chef de clan avait clairement fait comprendre à ceux-là que sa place n'allait pas leur revenir. Mais dans les faits, Kazar et Khornac restaient les figures les plus puissantes du clan, avec à leurs ordres 500 nains armés et dévoués à la cause des Feu-Sacré. Onze années plus tard, ma maladie emporta le Thane. A la lecture du testament, la surprise fut générale. Kanna fut désignée héritière. Il s'agissait de la troisième-née de la fratrie. Une des sœurs aînées. Dieu sait que le paternel l'aimait, mais à ce point … C'était la première fois que le Thane était une femme. Agée de 152 ans, elle accepta l'héritage. L'indignation des pontes du clan, et surtout de la part des mâles, se transforma en une véritable cabale. En coulisse, la guerre pour le pouvoir venait de commencer. Kanna dût faire ses preuves, et rallier à sa cause les clans féodés de Vandar. Ce qui lui permit de mettre à mort quelques-uns de ses oncles et cousins qui avaient dans l'idée de l'assassiner. Dans le conflit, Kazar choisit de respecter les volontés de son père. Déroger à la memoria des Thanes, c'était trahir les doctrines du clan. Il soutint sa sœur, contrairement à Khornac. Choix judicieux de la part de Kazar, puisque son frère fut condamné à mort quand on découvrit qu'il avait planifié d'incendier la forteresse avec tout le clan à l'intérieur. En somme, il ne resta que peu de Feu-Sacré de la génération de Kazar. Les crises avaient été trop graves. Après ces épisodes douloureux de déchirement du clan, Kanna fit repartir la machine sur de bons rails. La nouvelle ère commençait.
Les années s'écoulèrent les unes après les autres. Deux Thanes succédèrent à Kanna. Kazar désespérait. Le titre lui passait sous le nez. Le Grand Intendant de Vandar s'était résigné à son poste. Et puis à ses 167 ans, il y eut le Voile. Une apocalypse sans pareil. La terre trembla, et le cataclysme se produisit. Impitoyable. Sans pitié. Sur tout le continent, aucune race ne fut épargnée, mais Kazar mesura à quel point son clan ne put rien face à cela. Impuissants, les Feu-Sacré assistèrent à l'anéantissement de la capitale, et à l'extinction de la lignée royale. La raison même d'exister de la famille qui s'était auto-proclamée protectrice de la royauté, s'effondrait. Le Thane de l'époque, Kuthor, ordonna l'envoi de toutes les forces de Vandar aux ruines encore fumantes de Kirgan, alors qu'Almis se faisait envahir par des hordes de gobelin. L'objectif de l'expédition était de venir au secours des survivants, et de mettre la main sur les potentiels héritiers de la couronne. Il fallait au plus vite reformer l'unité naine autour du souverain. Le Grand Intendant Kazar fut chargé de mener un contingent de 400 nains armés et équipés prendre possession de l'ancienne capitale et reforger le royaume. Le nain obéit aux ordres de son frère, et se rendit sur place. Mais l'expédition n'y rencontra que le chaos. Les vagues de réfugiés, de clans opportunistes, et de compagnies hétéroclites formées de pillards, répandaient un deuxième désastre. C'était trop tard. Les nains se divisaient déjà. Une véritable guerre civile dans les faits. Alors que le plus gros de l'armée des Feu-Sacrée faisait route à Kirgan, Vandar fut bombardée sauvagement. Un clan dont le Thane avait perdu la raison, avait fait pilonné les remparts de la forteresse. Il s'agissait des Main-de-Glace. Kuthor fut mis à mort, la place-forte des Feu-Sacré fut presque rasée. Il n'en restait que quelques pierres. Kazar en apprit la nouvelle deux semaines plus tard, et en entendant ceci, les trois quarts des clans féodés rompirent leur serment. Il n'y avait plus de garantie de solde, et leur demeure avait été détruite. Kazar n'avait plus qu'à ses ordres moins de 350 nains. Le tout constitué du reste des Feu-Sacré, et d'une dizaine de soldats de petites familles, qui venaient de tout perdre à Vandar. Une véritable débâcle. Les Feu-Sacré participèrent donc à la grande migration vers la cité de Lante., cité commerçante de l'ancien royaume. Car la grandeur des nains n'était plus, et le clan Feu-Sacré n'était plus que l'ombre de lui-même. Refusant de s'installer définitivement entre les murs de la cité, les quelques 62 membres du clan choisirent de s'enfoncer dans les plaines. Un environnement dont ils n'avaient pas l'habitude, et qu'ils ne maîtrisaient pas. Naturellement, en tant que Grand Intendant, Kazar devint le dirigeant improvisé des siens. Les petits clans avaient tous désertés pour aller à Lante afin d'assurer leur avenir. Une cité maudite, selon les mots du Grand Intendant, qui avait perdu l'intégralité de son armée. Car les rumeurs courraient que le général Ironwist y avait entamé une purge. Kazar approuvait complètement ces agissements, car la race naine devait retrouver son ancienne gloire et s'unir, s'affirmer sur ses propres terres. Rebâtir, reconstruire. Il en était complètement obsédé. Le clan était en piteux état. Et pendant cinq années ils bâtirent un manoir de pierre et de pierre dans la région de Lörn, auprès d'un petit village dont l'activité principale est le commerce de bois grâce aux formidables réserves forestières de la région. A plusieurs reprises, les membres du clan se rendirent à la capitale, et lièrent des alliances avec divers clans qui avaient eux aussi beaucoup perdu après le Voile. L'effectif du clan gonfla, et en l'An 6 du XI ème Cycle, atteignit 56 membres. Par la même occasion, Kazar fut nommé officiellement Thane du clan après 6 ans sans leader officiel. Il s'était montré digne de ses ancêtres en relevant le clan de toutes ses forces. Et puis les Feu-Sacré avaient une nouvelle raison de vivre.
Malgré la scission entre Lante et Thanor, Kazar était persuadé que l'ancien royaume pouvait être reforgée. Car il y avait de l'espoir. Lante s'était proclamée héritière de Kirgan, et le fils d'Hardrek Ironwist, Thorgrel Poing-de-Fer, s'était proclamé roi. La lignée d'origine n'existant plus, le titre de roi revenait au plus méritant. Et il était clair qu'aux yeux des Feu-Sacré, Ironwist avait tout fait pour le bien du peuple. Thorgrel était donc plus que digne pour être le nouveau roi. Durant une froide matinée, le clan Feu-Sacré hissèrent en haut d'un mât planté à l'entrée de leurs terres, la bannière de la Flamme Divine, avec la devise clanique inscrite juste en dessous. Comme un phénix, toute la famille renaissait. Et l'heure de Kazar Feu-Sacré arrivait. Il lui fallait montrer son soutien indéflectible auprès de son nouveau souverain. En échange d'honneurs et de richesses, comme il avait toujours été convenu entre le clan et la royauté. C'était l'occasion de se refaire une renommée et une bonne santé pécuniaire.
Dernière édition par Kazar Feu-Sacré le Jeu 31 Mar 2016 - 14:22, édité 3 fois
Kazar Feu-Sacré
Nain
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Dim 27 Mar 2016 - 20:55
Petit Up ! J'ai fini ma fiche :p
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Dim 27 Mar 2016 - 21:56
Je vais m'occuper de ta fiche sous peu Kazar
Kazar Feu-Sacré
Nain
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Mar 29 Mar 2016 - 21:59
Ca marche :3
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Mer 30 Mar 2016 - 22:17
Alors, voici la correction, un peu tardive, encore désolé
Tout d'abord, la fiche est bien écrite, on comprend bien les motivations de ton personnage et le style est sympa !
Néanmoins, il y a quelques modifications à faire pour que ton personnage colle un brin plus au contexte nain de Miradelphia. Si tu souhaites en discuter par la suite pour plus de détail, n'hésite pas.
Premier petit détail
Citation :
une armure dorée aux armoiries de sa famille... Pour être plus raccord, on parlerait plutôt des armoiries du clan.
Le mot famille, bien que pas totalement faux, colle plus à la dénomination humaine.
Citation :
le symbole des Feu-Sacré : le Soleil Divin
J'ai apprécié l'ajout d'un blason directement sur la fiche mais il me pose un petit soucis. Le nom de ton clan est vraiment sympa, mais quand si on devrait symboliser le Feu sacré des nains, on aurait plutôt tendance à utiliser la symbolique de la flamme ou de la braise. En plus d'être l'élément lié directement à Mogar le Père créateur de la race qui l'a utilisé aussi bien pour guider (don de celui ci aux nains pour apprivoiser la forge) son peuple que pour le détruite (destruction par la lave de la Première Cité et de Kirgan).Pour un peuple née sous terre, le Soleil à plutôt notion d'extérieur et pour la plus pars des nains, cette notion est liée à une gêne. Il est donc peut probable qu'ils utilisent l'astre solaire en signe distinctif. Du coup, j'imagine qu'il sera plus difficile de trouver une image en lien en plus d'inclure pas mal de modification dans ton histoire, mais le symbole est à changer.
Citation :
Le sens de son existence est entièrement tourné vers la figure royale, qui symbolise pour lui la seule manière de faire des Nains un peuple puissant. Et en ces temps troublés, plus que jamais. De ce fait, c'est un seigneur nain qui restera toujours fidèle à Lante, héritage légitime de Kirgan, ainsi qu'à son roi.
Ici pas besoin de changer si tu le souhaites, juste pour la précision, Lante bien que majoritairement composé des nains survivants de Kirgan ne possède pas une monarchie qu'on pourrait qualifier de légitime. Le modèle légitime étant réservé à la lignée des Grand-Roi, comme on en avait parlé par Rp, un nain élu par l'Assemblée des Thanes de tout le Royaume . Lante possède donc modèle personne, un Roi mais uniquement Roi des siens.
Citation :
« Servir, ne point défaillir. Fidélité au Roy des Nains. Veiller à l'Empyre Khazad. »
Comme dit via MP, l'utilisation du khazalid à cet endroit serait plus nain que le y du vieux français. Je te propose une traduction :
"Dreg, nai elgraman. An dwai Gorm-Rik baraz. A Zagazorn undan."
Qui donne en romancé : Servir, ne point faiblir. Au Grand Roi* des nains, fidélité. Sur le Royaume des sagas**, surveiller.
* (Rik, si tu préfères Roi, mais si ton clan est fidèle à l'ancienne monarchie, Grand Roi est plus pertinent) **(Zagazorn étant le nom en khazalide de la Nanie)
C'était ainsi que se déroulait le Kumenouth du fils du Thane, Kazar, septième-né des douze enfants... Petit soucis ici au niveau de la fratrie. Les nains sont connus pour faire peu d'enfant. Il existe sûrement certains exemples du cas contraire mais dans ce cas il faudrait formuler à un moment l'exception de la chose dans ton histoire. Si tu souhaites garder ainsi pour ne pas modifier les aspects de ton histoire ou tu parles de la vie en fratrie, il faudrait réduire à 3 ou 4, ce qui est déjà pas mal.
Citation :
Car le clan Feu-Sacré était l'un des plus importants du royaume Nain. Il recensait pas moins de 200 individus, dont les prérogatives étaient des plus illustres. Depuis des siècles, les Feu-Sacré gardaient la forteresse Vandar, une monumentale construction de pierre, trônant sur les flancs d'une montagne assez accessible pour permettre à une armée de circuler. Elle constituait donc l'une des principales défenses de Kirgan, la capitale du royaume. La forteresse avait été largement aménagée en son intérieur, se transformant peu à peu en un véritable palais au gré des envies des Thanes. Cette place forte abritait près de 2500 âmes, une garnison peu négligeable, et constituée de dizaines de clans féodés aux Feu-Sacré. Naturellement, même si les chefs des Feu-Sacré tendaient à se comporter en véritables souverains à l'intérieur de Vandar, ils étaient d'une fidélité sans faille envers leur souverain. Qui qu'il fût, ils obéissaient aveuglément aux ordres, et le clan Feu-Sacré était un des plus fiables de tout le royaume....
Sur la taille du clan, 200 individus, c'est acceptable, il existait quelques Grand clans de ce type est on peu avec aisance penser qu'un clan guerrier de ce type possédait une forteresse dans le Septentrion servant de défense à Kirgan. Par contre, 2500 individus, c'est moins plausible. Pré Voile, la majorité de la population naine se concentrait dans les grandes cités. Les villages et place forte extérieur était bien moins peuplé sans pour autant diminuer que cela ne diminue leur importance. Si on prend en compte que l'ensemble de ton clan résidait à Vandar, plus un ou deux clans alliés partageant l'endroit avec eux, on aurait plutôt eu une place forte d'un demi millier de nain maximum, ce qui en soit est déja pas mal.
Citation :
Le palais royal était tout bonnement splendide avec ses toits recouverts d'or, de rubis, et d'autres types de pierres précieuses. Et c'était là-bas que son apprentissage allait commencer. A l'entrée de la ville, il présenta ses passeports, et les gardes l'accueillirent avec un respect tout à fait étonnant. On lui donna même un guide pour le mener au palais...
Ici tu parles de toit d'or, Kirgan ne possédait pas vraiment de toit, c'était la montagne qui avait cette utilité. Ses parois par elle était plaqué du métal précieux ! Aussi, la notion de passeport n'existe pas vraiment chez les nains, c'est plutôt le nom du clan et les insignes de celui ci qui font office de carte d'identité.
Citation :
Arrivé à la caserne palatiale, on fouilla ses affaires, et les lettres de recommandation furent lues avec beaucoup d'attention. N'importe qui ne pouvait pas entrer au sein de la Garde Royale. Le soir même, Kazar fut emmené dans les baraquements, et dormit dans un dortoir abritant pas moins de 72 apprentis. Ceux-là aussi étaient désireux d'accéder cette charge convoitée. Il s'agissait de la première étape de la dure sélection. Et il était hors de question pour Kazar d'échouer. L'échec signifierait le déshonneur sur sa famille. Durant cinq mois, il fut soumis à un entraînement purement militaire et terriblement difficile. Dès que les recrues échouaient, elles étaient battues, humiliées, ou privées de nourriture. Les punitions infligées étaient mémorables, et incitaient les moins courageux à quitter la pré-sélection. Comme beaucoup d'entre eux, Kazar subit la fureur des instructeurs, au travers de sévices barbares, sorties d'un âge antique. Mais c'était le prix à payer pour devenir un garde royal. Ce fut difficile, et il s'agissait des mois les plus éprouvant que le nain eut à affronter jusqu'à présent. Au final, il ne restait qu'une dizaine de postulant. Leur mental ayant été testé, il ne restait plus que la pratique. En la matière, les institutions de la garde étaient tout à fait originales et inédites. Chaque apprenti fut assigné à un instructeur de façon arbitraire. Son objectif était d'endurcir ces futurs gardes. Le maître de Kazar était une naine nommée Garen Tronc-de-Sang. Depuis toujours, elle formait les futurs garde royaux, et on disait à son sujet qu'elle était impitoyable et intraitable. Et c'était toujours mieux que d'être avec Hornic Barbe-en-Fourche, réputé d'être d'un sadisme incomparable.
Jusqu'a la, ta description de la garde royale colle avec ce qui avait était joué concernant son organisation et la façon qu'elle à pour un clan guerrier de symboliser un apprentissage. Mais ce passage sur la formation des gardes royaux nains, me dérange un peu. L'entrainement plus précisément. Bien que celui ci soit difficile et éprouvant physiquement, les nains ne font pas preuve de brutalité et de barbarie dans leurs méthodes d'apprentissage. Ces dernières sont rigoureuse mais mettent en avant l'unité par la cohésion que la brimade par l'échec. Comme tu le décris ainsi, il me fait plutôt penser aux manières du peuple elfe noir qui partagent avec les nains cette même rigueur guerrière. Aussi, un nain faisant preuve de sadisme incomparable ne serait pas toléré à un tel poste. Par contre, j'apprécie plus la façon d'apprentissage que tu décris en suite avec Goren Trong-de-Sang. Un apprentissage par tutorat de ce type sonne très nain comme façon de faire. Idem pour l'instruction théorique qui suit un peu plus loin.
J'aimerai quand même revenir sur le Prall. La façon d'on tu le découvres me laisse un peu perplexe. Les nains sont un peuple d'archiveur en plus de posséder un tempérament guerrier primaire. Bien qu'ils aient perdus leur première cité, un tel art de combat serait difficilement tombé dans le néant, la transmition oral étant tout à fait possible. Idem pour la localisation de ruine, l'ancien royaume étant situé vraiment très au nord dans des contrées que les nains ne peuvent plus atteindre. Si tu veux néanmoins garder ce passage, il est plus probable de tomber sur un document, livre, parchemin apportant quelques apprentissages spécifiques sur le Prall qui pourrait donner un avantage à ton personnage par la suite.
Citation :
Rebâtir, reconstruire. Il en était complètement obsédé. Le clan était en piteux état. Et pendant cinq années ils bâtirent un manoir de pierre et de pierre dans la région de Lörn, auprès d'un petit village dont l'activité principale est le commerce des minerais de fer exploités dans les mines avoisinantes. A plusieurs reprises, les membres du clan se rendirent à la capitale, et lièrent des alliances avec divers clans qui avaient eux aussi beaucoup perdu après le Voile. L'effectif du clan gonfla, et en l'An 6 du XI ème Cycle, atteignit 123 membres.
Sur ce passage, une petite modification à faire sur le commerce du coin. Le coin ne dispose pas de minerais de fer et aucune mine. Le bois est la principal ressource de la région. Il existe un petit village qui en fait commerce en plus d'élever des béliers nains, Al-Rintalazad. Le Manoir des Feu-Sacré peut être construit en périphérie.
Je pense aussi qu'il faudrait abaisser l'effectif totaux du clan si on prend en compte la réduction des effectifs à l'époque de Vandar. Une bonne cinquantaine de nain serait déjà pas mal selon moi. Ton personnage réparait donc à Lante en Verimios.
Voila pour la correction ! Je suis désolé, elle est plutôt longue. Cela ne signifie pas que c'est pas bon, au contraire, je pense juste que ça mérite quelques recadrement pour être parfait . Ca demandera quelques modifications et sur des points malheureusement que tu cites souvent.
J'aime vraiment beaucoup ton personnage, c'est un des premiers dans le style et j'ai hâte de pouvoir Rp avec personnellement ^^ !
N'hésite pas à me MP pour toutes demandes.
Kazar Feu-Sacré
Nain
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Mer 30 Mar 2016 - 23:15
Voilà ! Tout est modifié comme tu me l'as demandé ^^
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Jeu 31 Mar 2016 - 13:54
Bien pour les modifications ! Mais il reste un point à éclaircir, c'est le nombre de descendant et de frères et soeurs. Douze enfant c'est vraiment beaucoup. Six et Sept c'est ce qu'on pourrait qualifier de cas unique. Cinq et quatre ce sont des cas qui arrivent et ont qualifie déjà la descendance de très nombreuses. En moyenne ils ont entre deux et trois enfin maximum.
Il faudra donc réduire au début de ton histoire et un passage un peu plus loin ou tu cites les quatre nains présents et les autres envoyés un peu partout dans le royaume. Puis apporté derrière une petite phrase sur la rareté en fonction de la fourchette que tu choisis.
Dernière petite précision qui reste de l'ordre du détail et pas forcément modifiable, c'est le nombre des clans alliés, féodés étant plutôt de consonance humaine. Il peut rester ainsi, une dizaine donc, mais si jamais tu en parles dans tes rps à un moment, il faudra faire notion de clan de petite taille. Cela expliquera le nombre important de ces derniers dans la forteresse.
Voila, après ça, on sera bon !
Petite précision personnel, tu cites Hardrek Ironwist, mais il a rename Poing-de-fer depuis quelques temps, un ancien joueur donc ? ^^
Kazar Feu-Sacré
Nain
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Jeu 31 Mar 2016 - 14:03
Arf, j'ai oublié de le préciser dans l'histoire, mais après le Voile, il ne reste plus que 3 enfants de la fratrie des 12, moi y compris. Si je précise ça il faudra quand même modifier le fait qu'il y a eu 12 frères et soeurs avant ?
Quant aux clans féodés il n'y en a plus du tout au service des Feu-Sacré après le Voile ^^
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Jeu 31 Mar 2016 - 14:16
Pour les enfants, bien que le nombre change pendant le Voile, ça serait préférable de préciser une fratrie plus petite car plus cohérente mais comme expliqué dans mon message du dessus. Pas besoin de baisser de modifier les passages, baisser le chiffre suffira, six serait par exemple un chiffre exceptionnel et qui coïnciderait avec ton histoire.
Oui bien sûr, c'était juste une précision sur la vision qu'on avait des clans à Vandar du temps d'avant le Voile. Tout ça ayant eu lieux il y a une dizaine d'année à peine, les nains peuvent encore se souvenir de ce genre de détail.
Kazar Feu-Sacré
Nain
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Jeu 31 Mar 2016 - 14:22
Okay ! C'est modifié en tout cas ^^
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kazar Feu-Sacré [Nain] (terminée) Jeu 31 Mar 2016 - 14:31
Ok ça me va, tu es validé ! Vraiment sympa ta fiche en tout cas, la course au mérite des enfants pour le poste de Thane, l'entrainement à la garde royal, l'histoire du clan et sa destruction pendant le Voile. Bref, j'aime beaucoup !
Validation de fiches, comment faire ?
Code:
[Métier] : Thane du clan Feu-Sacré
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps à Corps / Défensif
[Alignement] : Loyal Mauvais
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