Nombre de messages : 27 Âge : 26 Date d'inscription : 11/04/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 20 ans (en paraît 15) Taille : 1,70 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Hæsys [Terminé] Jeu 11 Avr 2019 - 20:43
Possessions & Equipements :
Haesys ne possède que ce qu’il porte sur lui, ainsi que quelques effets personnels cachés dans un lieu tenu secret en plein cœur de Thaar (une maison de joie). Dès lors, il peut aussi bien prendre l’habit d’assassin, que celui d’un jeune mendiant où d’une fille de noble extraction. Il dispose ainsi de suffisamment d’habits pour jouer, à sa convenance, tous les rôles qu’il lui plaira. Ses armes, en revanche, ne sont pas très nombreuses du fait de leurs coûts bien trop élevés pour sa simple bourse. Il détient ainsi une épée à une main récupérée sur le corps d’un noble péninsulaire assassiné. Il dissimule aussi plusieurs dagues et armes de jets sous sa tunique selon les difficultés de ses missions. Plus rarement, il peut compter sur un vieil arc acheté à un antiquaire thaari. C’est bien plus pour son aspect esthétique qu’il en a fait l’acquisition, plus que pour ses talents d’archer. Pour finir, son bien le plus précieux est le seul objet qui le relie à sa mère qu’il n’a jamais connu. Il s’agit d’une bague que lui aurait offerte son géniteur avant qu’elle ne le mette au monde.
Apparence :
Fille ou garçon, Haesys cultive volontairement l’ambiguïté de son genre, afin de parvenir à ses fins. S’il est certain que l’héritage physique de sa mère - semi-elfe - est le plus flagrant, du fait de ses traits fins qui lui donnent un visage féminin et une croissance un peu plus lente. On remarque néanmoins qu’il a hérité de son père, ses yeux noirs et son regard affirmé. En dehors de son faciès lui permettant de se faire passer pour l’un ou l’autre sexe selon les exigences de ses contrats, son corps n’est pas en reste, et est lui aussi volontairement affiné pour offrir une illusion complète. Seule son absence de poitrine, pour un œil avisé, fera comprendre qu’il n’est pas celle qu’il souhaite paraître. En dessous du bassin, l’on remarquera l’absence également de parties génitales sectionnées lors de son enfance passée dans le Harem de son maître. Ses jambes, quant à elles, sont fines, mais suffisamment musclées pour le rendre rapide et agile en toute circonstance. Autres particularités significatives, Haesys possède une voix aigüe, l'obligeant ainsi à se forcer pour obtenir une tonalité plus grave. Ses oreilles, quant à elles, sont celles de sa mère. A savoir qu'elles sont légèrement pointues du fait de sa lointaine ascendance elfique.
Taille : 1,70
Couleur des yeux :Noir
Personnalité :
La personnalité d’Haesys n’est pas dénuée de complexité. Tout d’abord par le fait qu’il ait été privé d’une enfance heureuse auprès de parents aimants, et aussi parce qu’il aura été exposé aux pires sévices qu’un enfant puisse connaître. Torture, ablation de ses parties génitales, viols et agressions, auront été les seules choses qu’il aura connu. Cette enfance, pour le moins chaotique, auront par conséquent eu des effets dévastateurs sur sa psyché, le rendant extrêmement méfiant envers n’importe qui, mais aussi extrêmement violent si sa survie l’impose. Là où réside la complexité, maintenant, se trouve dans le fait que Haesys ait appris, durant ses années dans une maison close, à jouer différents rôles pour satisfaire les perversions humaines. Dès lors, il sera facile de le voir aimable, souriant et même facilement impressionnable, sans que l’on ne se rende compte véritablement qu'il reste maître de lui-même et qu'il ment sans vergogne. Ce sont là des avantages et des inconvénients, qui le rendent d’une part associable, mais aussi capable de s’adapter à n’importe quelle situation pour parvenir à ses objectifs. Au fond de lui, Haesys possède une carence affective qui le prive de tout bonheur allant de son incapacité à nouer des amitiés sincères où à se sentir en confiance, bien qu’il ait lui-même profondément l’envie de rencontrer d’autres personnes ayant éventuellement vécu les mêmes sévices que lui. Sa sexualité est quasi nulle, du fait de son absence de désir. Il n'en reste pas moins dépourvu de tout sentiment puisque sa préférence reste envers la gente féminine.
Histoire
Pour remonter à la genèse d’Haesys, il suffit de se replonger un peu dans l’histoire des orgies thaaries. Lieu de dépravation, de débauche et de perdition par excellence, il n’était pas rare que les riches marchands de la cité se mettent à sauter tout ce qui pouvait bouger de près ou de loin. Durant l’une de ces nuits, un jeune homme faisait ses premiers pas dans cet univers plein de fastes et d’illusion. Ce dernier, du nom d’Ascanio, était le fils aîné du puissant Tibério Vossula ; richissime prince marchand de la cité. En plus de faire ses débuts, celui-ci découvrit au même moment les joies de la chair avec l’une des servantes de son père. Pour sûr, le jeune homme n’avait point eu des goûts de chiotte puisqu’il avait jeté son dévolu sur une semi-elfe répondant au doux nom d’Aenel. Bien obligée de céder aux caprices du jeune prince, elle dut se soumettre et récolter la semence du taureau. Complètement ivre, son amant d’un soir lui offrit l’une de ses bagues avant de se ramasser la gueule sur le sol et s’endormir jusqu’au lendemain ou bien évidemment, l’épisode avait été oublié.
C’est là que ça s’est corser pour la jeune et ravissante Aenel. Car dans les semaines qui suivirent, son ventre commença à gonfler. Ses humeurs, elles, changèrent subitement aussi, ne laissant guère de doute quant à son état. Comprenant la chose, Tibério Vossula, souhaita se débarrasser le plus tôt possible de la conquête de son aîné. Un jour où le jeune prince s’en était allé de la cité pour une quelconque mission de peu d’intérêt, Aenel fut vendu à un marchand d’esclave nommé Agamen Veel’Dovi. La réputation de cet homme était sulfureuse, pour ne pas dire exécrable. Tibério s’était séparé de ce problème en se disant qu’un autre aurait du sang sur les mains. Cela ne manqua pas. Aenel fut traitée de la pire façon imaginable, et dut travailler comme une forcenée pour assouvir les moindres désirs de son maître. Il est fort possible que sa mort, lors de son accouchement, ait été le résultat de plusieurs mois de sévices.
Bilan des courses : Un bambin chétif et quasi mourant était né, avec une mère torturée et tuée en partie par sa faute ; et un père ignorant tout de son existence. Autant dire que ses premiers débuts dans la vie furent plutôt mal engagés. Agamen le laissa pourtant vivre, sans que l’on ait sut s’il l’avait fait par sursaut de conscience, ou par total désintérêt. Ses esclaves s’en occupèrent pour le maintenir en vie. Elles l’avaient nommé Haesys pour respecter les dernières volontés de la défunte mère. Quelques jours avant sa mort, Aenel, qui ne parlait pourtant presque jamais, s’était confiée à l’une d’entre elle. Elle lui avait rapporté que son propre père s’appelait Haesiode, et que sa mère se nommait Isys. Alors, Aenel avait souhaité que son enfant se nomme Haesys en l’honneur de ses deux parents.
Agamen Veel’Dovi était un homme qui n’aimait pas le partage. Ses femmes esclaves étaient à lui, et seulement à lui. Sa richesse lui avait permis de bâtir un véritable harem dans lequel aucun homme ne pouvait pénétrer. C’est très clairement pour cette fâcheuse raison qu’il fit couper à Haesys ses parties intimes alors qu’il n’était encore qu’un petit garçon. Devenu eunuque avant d’avoir pu commencer sa puberté, Haesys ne gagna ni en force, ni en virilité au fil des années. Pour ce que l’on peut appeler une éducation, il reçut celle que l’on donnait à toutes les nouvelles esclaves, et n’eut pour ainsi dire, jamais l’occasion de comprendre ce qu’il était et d'où il venait. Puis un jour, alors qu’il n’avait qu’une dizaine d’années, ce fut à son tour de passer dans les appartements privés du maître. L’expérience, aussi traumatisante qu’elle puisse l’être, resta gravé dans sa mémoire. Haesys venait de perdre son innocence, mais venait en revanche de gagner une toute autre chose : Un dégoût certain pour les ordures.
Paradoxalement, cette expérience l'endurcit. Très loin de se considérer comme une victime de plus parmi les autres, il gagna en maturité et devint de moins en moins servile, quitte à passer le plus clair de son temps à se faire rosser de coup. Ça ne l'empêcha aucunement de se mettre à chaparder ce qu'il souhaitait pour ses besoins personnels.
Bientôt, on lui en demanda autant que les autres, et il dut à son tour combler les désirs des riches amis de son maître. Les jeux – comme ils les appelaient – tuaient régulièrement des esclaves lors de ces nuits d’horreur. Il n’était pas rare d’en trouver une au matin, couverte de blessures aux endroits les plus improbables. Lors d’une énième orgie, Haesys tua son agresseur pour ne pas finir comme l’une de ces pauvres filles. La dague de cet empaffé de pervers s’était retournée contre lui, et au-delà du fait d’avoir tué son premier homme, Haesys n’éprouva aucune culpabilité. Au contraire, un sentiment d’étrange sérénité s’était emparé de lui. Le jeune homme profita de l’état d’ivresse de ses geôliers pour quitter enfin le harem.
Dire qu’il avait enfin gagné sa liberté n’aurait pas été juste. Haesys, ne connaissait du monde, que ce qu’on lui avait rapporté dans le Harem Veel’Dovi. C’est-à-dire peu de choses. On le vit ainsi déambuler dans les rues thaaries comme une âme en peine, jusqu’à mendier et à dormir dans les quartiers les plus malfamés de la cité. Au lieu de sombrer et de mourir comme les autres, Haesys ne cessa jamais de se battre pour survivre. Il dut, pour ce faire, se battre et tuer de nouveau. Il dut aussi apprendre à encaisser les coups. On le vit, peu de temps après, fréquenter une maison close pour sortir de la rue.
L’une des ribaudes l’avait trouvé presque mort, non loin de la maison. Haesys s’était réveillé quelques jours plus tard sous les yeux curieux des putains et de celle qui tenait la boutique. Sa convalescence lui permit bientôt de nouer des premières relations amicales avec les filles du bordel. Et dès lors qu’il fut remis sur pied, Haesys demanda à y travailler en échange de nourriture et d’un lit. Il apprit, dès ces premiers jours d’exercice, à savoir comment se jouer des hommes tout en les manipulant. A ce jeu-là, il excella et détrôna bien vite ses amies. Jusqu’au jour où on lui apprit la mort d’une d’entre elle, tabassée à mort par un client de la maison. Ça n’avait pas été faute de connaître le coupable qui revenait à chaque retour de voyage. L’homme jouissait d’une réputation de gros bras aux tendances destructrices. Ce ne fut pas assez, assurément, pour empêcher Haesys de le retrouver et de lui planter un vulgaire couteau dans le cou après l’avoir emmené dans une sombre ruelle. S’il se garda bien de dévoiler son crime, les filles de la maison comprirent bien vite ce qu’il avait fait. Au lieu de le dénoncer à la gérante, elles le prirent pour leur protecteur, et n’eurent de cesse de lui dévoiler leur longue liste de violeurs et d’agresseurs en tout genre.
Ces gredins-là furent ces premières véritables victimes en tant que jeune assassin. Le travail lui plut, tout comme le résultat final. Il ne gagnait pratiquement rien, mais se savait utile pour toutes les victimes qu'il vengeait. Tuer les pourritures devint très vite pour lui le moyen d’exprimer toute sa hargne pour se venger des pourritures croisées depuis son enfance. Ne manquant jamais d’imagination, il usa de stratagèmes ingénieux pour opérer souvent à la nuit tombée. Pour arriver à ses cibles, il n’avait qu’à se transformer en putain fragile, puis tuer, et à redevenir celui qu’il était au petit matin pour tromper la vigilance d’éventuels témoins. On fit bientôt appel à lui pour d’autres services tels que des missions chez de riches particuliers afin de glaner quelques informations compromettantes ou bien même pour voler des objets. On le voyait parfois oser des rôles de riche héritière dans le seul but de gagner la confiance de ses hôtes. Il n’avait plus alors qu’à profiter d’un moment de faiblesse pour apprendre tout ce qu’il voulait. Évidemment, il ne suffisait jamais d’une seule nuit. Ce pourquoi les filles de la maison le virent de moins en moins, au fil de ses absences de plus en plus longues.
Bien qu'il n'ait été âgé que de trois ans lorsque les doux chants du dieu moqueur recouvrit l'Itrhi'Vaan, Haesys n'en eut pas moins les étonnants récits dans les bouches de ses sœurs esclaves en grandissant. Il voua une véritable curiosité à ce dieu aux multiples visages, sans pour autant céder à la fascination et à son culte. C'est qu'à bien des égards, Haesys se voyait avoir quelques similitudes avec cette divinité dès qu'il s'agissait de manipuler son monde.
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Fin de l'ellipse
Haesys était étendu totalement nu sur un lit recouvert de draps en soie. Un homme somnolait non loin de lui, bien affalé. Il était un riche armateur thaari, plus connu pour ses déboires et sa facilité à se faire des ennemis, que pour ses navires. Ses ronflements, agaçants, avaient finalement eu raison de sa patience. Tout doucement, Haesys s’était penché vers lui pour finir par le recouvrir de tout son corps. Là, il le regarda dormir comme un nouveau-né n’imaginant pas un seul instant la surprise qui l’attendrait au réveil. Il se passa les mains dans les cheveux et enleva délicatement une petite broche en forme de pique lui servant d’habitude à se les attacher. Il n’eut plus qu’à la placer sous la gorge de l’armateur pour accomplir son travail, mais la main de l’homme lui attrapa le bras violemment et l’empêcha de passer à l’acte. Sans conteste, la force du thaari surpassait la sienne de très loin. Ça ne l’empêcha pas d’utiliser son autre main valide pour s’emparer de la pique et obliger l’homme à ôter ses mains de lui.
« Où sont les lettres de Myragnos ? souffla-t-il à son oreille. Parlez ou je vous plante cette broche dans la gorge. L’armateur le regarda en souriant. Plus gênant encore, il scruta sa poitrine. – Doucement, doucement ma belle. Vous allez vous faire mal avec ça... Cette bague autour de votre cou, où l’avez-vous trouvé ? Sans relâcher la pression, Haesys fit passer la bague qu’il portait dans son dos. – Ce n’est pas la question que je vous ai posé, où sont les lettres de Myragnos ? – Oubliez ces lettres, je les ai brûlé depuis longtemps, avoua-t-il. J’ai vu cette bague un jour, mais ça devait être bien avant votre naissance ».
Il savait que cette bague avait appartenu à sa mère. Qu’elle la lui avait légué après sa mort, et qu’il la portait dorénavant comme le seul vestige le reliant à son passé. Jamais personne ne lui en avait parlé, et ça n’avait pas été faute de questionner. Pourtant, celui qu’il s’apprêtait à saigner comme un porc venait tout juste de le désarçonner en lui balançant à la figure qu’il avait déjà vu cette bague.
« Celle qui la possédait est morte ! Le thaari se mit à rire, finissant ainsi de le faire passer pour le dernier des incultes. – Qui vous dit qu’elle lui appartenait ? – Alors parle pourriture ! menaça-t-il en enfonçant sa broche de quelques millimètres dans la gorge. A qui était cette bague ? Les yeux de sa victime balayèrent la chambre dans laquelle ils se trouvaient. Ils finirent par s’attarder sur l’un des tiroirs de son bureau sur lequel était entassé une tonne de paperasses. – Si je vous le dis vous... la pression redoubla. C'est bon, c'est bon ! Deuxième tiroir en partant du bas… ».
Sa broche s’enfonça plus encore jusqu’à ce qu’un filet de sang jaillisse et se mette à couler sur les beaux draps. Il ne tarda pas à lâcher son dernier souffle sous la pression qu’il exerça en maintenant enfoncé son arme. Lorsque cela fut fait, il remit la pique dans sa chevelure et enfila la première robe en soie qu’il trouva et s’en alla devant le bureau pour y ouvrir le deuxième tiroir en partant du bas. A l’intérieur, Haesys découvrit plusieurs carnets de vélins. L’un d’eux attira plus particulièrement son attention. Il y était fait mention d’une liste d’hommes importants de la cité à qui l’on avait envoyé des invitations. Six noms apparaissaient. Le jeune assassin comprit enfin que le nom de son père pourrait y figurer. Son père… celui qui avait offert la bague à sa mère… Haesys cacha le petit carnet sous sa robe et dévala les larges escaliers pour regagner l’entrée de la luxueuse bâtisse. Une fois à l’extérieur, il comprit qu’une autre quête s’était présentée. Celle de son passé.
HRP:
Dernière édition par Haesys le Sam 13 Avr 2019 - 9:22, édité 3 fois
Haesys
Sang-mêlé
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 20 ans (en paraît 15) Taille : 1,70 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Hæsys [Terminé] Sam 13 Avr 2019 - 6:07
Up ^-^
Edit: rajout d'un paragraphe sur le Voile (comme il n'avait que trois ans, je me tâtais à en parler, et puis finalement...)
Artiön Laergûl
Modérateur
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Sujet: Re: Hæsys [Terminé] Sam 13 Avr 2019 - 11:01
Fiche rondement menée ! Rien à redire du coup
Code:
[Métier] : Assassin / Voleur
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps à Corps
[Alignement] : Chaotique Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.