Nombre de messages : 28 Âge : 31 Date d'inscription : 03/02/2020
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 683 ans Taille : 2m07 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Uru [Terminé] Lun 3 Fév 2020 - 21:36
Possessions & Equipements :
Tu n’as pas tant de possessions auxquelles tu tiens, et le peu que tu ne portes pas en permanence sur toi est bien au chaud dans tes appartement à l’Académie d’Alëandir.
Parmi ce qui t’importe on peut trouver tes quelques robes aux couleurs criardes ainsi qu’un petit ensemble d’instruments d’alchimiste dédié à la préparation de tes teintures mais surtout à la préparation de ce breuvage qui t’ouvre plus facilement à tes projections astrales.
Si tu ne portes qu’un seul bijou à valeur sentimentale, un ensemble de deux boucles d’oreilles d’or situées au lobe et à la pointe de ton oreille droite et reliées par une courte chaîne d’argent, ton focaliseur n’est pas ce cadeau fait par Aparuivë, ton focaliseur est tout autre.
Ton focaliseur est fixé à ton cou et c’est la plaque de cuir ouvragé sertie de trois gemmes que tu portes sur ta poitrine par-dessus tes robes, un cadeau de ton père dont les motifs géométriques sont été basés sur certains de tes récits de tes projections dans la Trame quand tu étais plus jeune.
Apparence :
Taille : 2m07
Couleur des yeux : Bleus
Tu es grande, plus grande qu’une large majorité des autres femmes de ta race qui t’entourent, et même pour une anedhelle tu es particulièrement élancée et dénuée de formes, cultivant l’ambiguïté des tiens et ne la dissipant ni avec tes traits ni avec ces longues robes amples que tu portes.
Ton maintien est aussi élégant qu’il semble rigide et tu donnes l’impression de veiller à ne gaspiller aucun geste. Sur ton visage qu’on voit d’abord fermé et froid il n’y a que ton regard vif pour trahir tes émotions jusqu’à ce que l’on ait gagné ta confiance et tu t’illumines alors qu’un sourire apparait.
Malgré cette froideur ou pour la cacher tu n’hésites pas à altérer ce que tu peux par les teintures aux couleurs peu naturelles que tu fais subir à tes cheveux relativement courts parmi les tiens ou à ce maquillage loin d’être discret qui t’entoure les yeux et réhausse un visage particulièrement pâle.
Personnalité :
Tu as cette impression de ne pas montrer ta véritable face à ton entourage, tu as cette impression que ce que tu veux être te représente plus que ce que tu es, et tu souhaites parfois qu’on oublie ce qu’on a vu jusque là pour te laisser une chance de changer et de devenir ce que tu veux être.
On te voit tranquille, tu parais calme, réservée, et quand tu travailles sur la magie on te sait méticuleuse. Mais tu sais qu’en contrepartie on te trouve trop ennuyeuse, trop lâche, et qu’on sait qu’il te faut un effort pour ne pas demander trop de perfection de la part de ceux qui ont été tes élèves.
Tu aimerais que ce soient ta chaleur et ta sensibilité qui te caractérisent, tu voudrais pouvoir prendre plus de risques, même si au lieu du roc qu’ils voient ceux qui étaient allé au-delà ont trouvé fragilité, instabilité, et une propension à beaucoup trop extérioriser ce qui devrait rester interne.
Ce que tu sais au moins, ce que tu as appris de ceux-là qui ont traversé ta muraille, c’est que rien ne viendra tout seul et que tu devras aller le chercher, s’il le faut en dehors de l’Académie d’Alëandir.
Capacités magiques :
C’est à travers tes projections astrales que tu vis ton Art, c’est à travers elles que tu expérimentes la Trame, et c’est uniquement par elles que tu peux y être sensible. Quand tu ne l’explores pas, tu es uniquement sensible à cette Symphonie que tu entends bien mais ne peux comprendre.
Tu as d’abord connu ces projections comme des rêves de Maurquimellë qui au lieu de te réveiller en sursaut certaines nuits te happaient pour ne te libérer qu’au petit matin, où il était parfois difficile de te tirer du lit.
Tu es parvenue à rendre ces rêves plus fréquents en recréant les conditions dans lesquelles tu les as eu, puis à travers la méditation, puis, plus tard, même quand ton esprit est agité, avec l’aide de produits les induisant.
Avec le soutien de l’Académie d’Alëandir, plus de cinq siècles d’expérience ainsi que la capacité à remettre en cause ce que tu as pris pour acquis tu as fait évoluer tes projections astrales jusqu’à t’en servir pour ton Art.
Tu deviens alors les éléments de l’eau, du feu, de la terre et de l’air que tu connais en prenant dans la Trame une forme proche et tu les manipules, tu les guides, tu les réagences, tu fais tout ce qui est attendu d’une élémentaliste.
Ton focalisateur tu en as changé entre ton deuxième et ton troisième siècle de vie, quand il a fallu que tu fasses preuve d’humilité pour repartir de si loin, et c’est ton père qui te l’a confectionné en t’accompagnant dans cette épreuve.
En plus de sa valeur sentimentale, la plaque de cuir te sert de lien entre ton corps et cette projection que tu envoies, elle assure ta prise sur la réalité, elle te sert d’ancre et elle assure la continuité de tes sens jusque dans la Trame.
La suite tu ne la connais pas, la suite c’est peut-être ne plus avoir à quitter ton corps pour percevoir la Trame, la suite c’est peut-être de ne pas avoir à le quitter pour ton Art, la suite c’est peut-être d’amener ta maîtrise des autres éléments au niveau de celle que tu as lorsque tu deviens eau.
Histoire
Uru, comme le feu.
Le nom qu’on a choisi à ta naissance n’aurait pas pu être moins prémonitoire mais tu décides bien vite de t’en servir comme d’un objectif. Au contraire de l’élément ravageur en question tu es calme, tu es patiente, tu ne vas pas te propager dans toute les directions tant que l’on te donne de quoi brûler, mais tu grandis en pensant que tu le devrais. C’est vexant de voir d’autres aller plus vite et plus loin que toi simplement parce qu’ils n’ont pas besoin d’attendre autant, c’est vexant de t’arrêter quand le doute vient et de ne pouvoir redémarrer tant qu’il est présent, c’est vexant mais on ne voit pas que tu es vexée, on ne voit peut-être même pas qu’on a fait peser ce poids sur tes épaules dès ta naissance. Tu n’en parles pas plus que les autres, car malgré tes difficultés à devenir le feu tu es douée et on t’a découvert pendant ton enfance un talent à percevoir la trame et à évoluer au milieu d’elle.
Tu ne sais encore le nommer mais depuis qu’on t’a découvert ce don tu as du mal à ne pas jouer avec. Il y a pour toi un autre monde, un monde d’énergie, un monde superposé au tien, et tu sais voyager au milieu de lui comme peu d’autres, tu sais t’y perdre, tu sais y perdre ce que tu penses être ton Souffle. Seulement quand tu vas explorer ce monde on s’étonne de te voir rester comme tu restes dans celui de tous, simplement immobile. Tu continues de fonctionner mais tu restes immobile et tu ne sais ce qu’il t’est arrivé quand tu reviens. L’expérience de la Trame t’est trop précieuse pour que tu veuilles l’abandonner mais on juge ta façon d’y voyager comme un danger, et on te demande si tu imagines ce qui viendrait à se passer si tu n’en revenais pas. Tu comprends, tu imagines bien, tu te vois coquille vide, mais est ce que ça vaut le coup pour toi de tout abandonner pour ça ? Tu t’opposes et on te trouve professeur à l’Académie d’Alëandir où tu vas brûler quelques temps avant de redevenir tranquillité.
On apprend avec les années d’observation que ta projection dans la Trame n’est pas aussi désarmée qu’on le pensait, on apprend que quand elle se meut dans le monde superposé on en trouve certains effets dans le monde réel. Tu expérimentes mais rarement n’arrive à prédire où tu es, tu n’es même pas sûre que les dimensions des deux mondes soient les mêmes. Alors ton professeur du moment te propose d’y partir avec une carte et t’aide pendant des années à l’élaborer. Ta première préoccupation est l’espace dans lequel tu voyages car tu te demandes où tu vas lors de ces trances, la piste sur laquelle vous partez donc est d’utiliser tes sens, partant de l’hypothèse que ce monde n’est pas si différent du tien. La carte, une capture de tes sens au moment du départ, est bien ce qu’il te manquait, car tes récits concordent avec ce que les mysticistes qui t’entourent sentent dans la Trame, et quand tu leur racontes t’être approchée d’un objet ils te le confirment.
Tu pourrais être beaucoup de chose à partir du moment qu’une clé a déverrouillé un pouvoir qu’on comprend de plus en plus, mais ne surprenant que peu de monde tu t’orientes vers le feu et la qualité d’élémentaliste. Tu n’es cependant pas prête à être le feu, pas encore, car le feu n’est pas dépendant d’un seul état capturé, et à la place tu te réfugies malgré toi vers l’eau pour devenir l’eau. Si c’est le langage que tu utilises ce n’est pas pour rien, car ce que tu doutes de plus en plus être ton Souffle semble devoir se plonger dans l’élément et agir comme l’élément que tu veux manipuler. Tu ne peux aller bien loin dans l’expression de ta magie comme ceci, tu ne peux qu’utiliser un état figé, une image, une odeur, un son, tu ne peux rien faire de productif sur la durée, tu te heurtes à un mur qui te prendra plus d’un siècle à être traversé. Plus d’un siècle qui t’offrent du temps pour toi mais surtout du temps à consacrer à l’Académie d’Alëandir et aux générations qui te suivent.
Le mur tombe enfin quand tu parviens à te débarrasser de l’idée de carte, le mur tombe enfin quand tu reprends tout depuis le début et que tu restes liée à tes sens lors de tes projections. Le professeur n’est plus là pour voir où il a fauté, alors tu construis le reste avec d’autres et la sensation encore une fois que tu aurais dû résister, que le temps perdu aurait pu ne pas l’être, même si t’arrêter dans une voie t’a permis de rattraper avec toutes les autres voies de l’élémentaliste qui ne sont celles du feu. A partir de ce jour-là, lorsqu’il s’agit de magie du moins, tu deviens feu, tu crépites, tu te propages partout où tu le peux, et surtout tu apprends. C’est d’ailleurs dans cette longue période fastueuse que tu le rencontres lui, le feu que tu aurais voulu être, c’est dans cette longue période fastueuse que tu le quittes, aussi, te sentant plus abandonnée que tu ne l’aurais dû, et te tournant vers d’autres rôles au sein de l’Académie.
Lui, c’est Aparuivë, celui que tu as trouvé après Arcamenel.
Tu t’étais tournée vers le Barde quand tu avais eu le temps, il était le feu, il t’avait poussée à chanter, il t’avait poussée à sculpter, il t’avait poussée à faire autre chose que cette magie, et tu avais bien appris à ses côtés, tu avais appris à aller vers le feu. Avec lui tu avais changé du tout au tout, jusqu’à ce qu’on ne reconnaisse plus, de l’extérieur du moins, la calme Uru. C’est à ce moment que tu as pris goût au changement. C’est à ce moment que tes cheveux se sont raccourcis, qu’ils ont perdu leur blond naturel. C’est à ce moment là que ton visage s’est paré de touches de maquillage. C’est à ce moment là que tes vêtements sont devenus plus colorés. Mais ce n’était pas assez, ce n’était jamais assez, et plus tard, quand le feu s’est ouvert à toi, tu es allé chercher là où le feu était moins assumé par ta société, là où le feu brûlait véritablement, tu es allée chercher le Guerrier, et tu as bien cru que tu l’avais trouvé.
Lui, c’est Aparuivë, celui que tu as trouvé quand Arcamenel ne te suffisait plus.
C’était comme lui que tu veux être, dans une certaine mesure. Tu veux comprendre comment il fait tout ça, tu veux savoir comment il fait pour le montrer, tu veux savoir pourquoi tu l’as vu. Il t’en a raconté des choses et tu es restée suspendue à ses lèvres au point qu’Arcamenel t’atteigne enfin et que tu éprouves autre chose à son égard. Si tu veux l’accompagner et ne plus le quitter ce n’est que partiellement parce qu’il est une inspiration et un maître sans pareil en la manipulation de son élément, c’est aussi parce qu’il t’a emprisonné dans ce piège qu’est l’amour. Ç’aurait pu être là la fin de ta quête mais c’est quand tu t’attendais à aller plus loin avec lui que tu avais compris que le feu n’est pas inoffensif. Votre séparation n’est pas de tout repos, pour toi plus que pour lui, mais elle te force à reconsidérer tant de choses et à te rapprocher de ton but. A chaque fois que tu retombes dans tes travers, à chaque fois que tu attends car tu penses être satisfaite, tu seras déçue.
***
Tu ne sors pas du Voile totalement indemne, même si tu ne parles pas de ce qu’il s’est passé pendant. La Symphonie ne t’a pas épargnée, et si elle est devenue plus puissante partout où elle est elle l’a aussi fait dans ta tête. Alors tu as fait partie d’un groupe qui, agité par l’Anaëh elle-même, a décidé de se lancer à travers les arbres pour abandonner leur Cité. L’idée t’a séduite longtemps et tu as eu l’impression que c’était vers ça que tes aspirations te menaient, que c’était une partie de la réponse à cette question que tu te poses depuis toujours. Seulement ce groupe était trop organisé pour son propre bien, et te laisser le temps de réfléchir t’a ramené à ton état naturel qui n’était pas un état d’action, tu avais trop à perdre et tu n’avais pas osé, tu ne t’étais pas présentée à nouveau devant eux. C’est peut-être ça, d’ailleurs, cette frustration de ne pas avoir su t’en aller, qui t’a fait choisir un futur différent que celui qui t’es promis ?
***
Tu es dans tes appartements au sein de l’Académie d’Alëandir. Tu as passé quelques années à guider du mieux que tu le peux de jeunes mages dans la direction vers l’endroit où tu te trouves, on te fait confiance mais comme tu n’es pas satisfaite de ta propre position tu ne penses pas être la mieux placée alors tu cherches autre chose, un autre rôle. C’est ce qu’on t’a donné, c’est ce que tu as accepté, peut-être verras-tu plus intéressant pendant tes voyages au cœur de l’Anaëh qu’ici entre les murs de l’Académie ? La réponse viendra en temps et en heure, tu ne peux pas savoir avant d’avoir essayé. Et ça ne t’intéresse presque pas en cet instant, car si tu es dans tes appartements ce n’est pas que pour te reposer d’une longue journée, c’est pour ne pas perdre la main dans un art que tu avais appris il y a bien longtemps, c’est pour jouer avec cette boule de verre.
Tu ne joueras pas avec l’objet dans cette réalité, aussi tu avales le contenu d’une petite fiole elle aussi de verre et attends qu’elle fasse effet. Quand tu y es, dans la Trame, tu te rends contre la boule de verre, tu l’englobes, tu te transformes jusqu’à la combustion et tu lui laisses le temps de se ramollir. Tu gardes une part de toi là, pour entretenir autant qu’il le faut un feu qui est toi, et tu t’écartes pour te transformer et emporter avec toi l’air dans un tourbillon. Des motifs se précisent dans la Trame, tu coupes tes sens pour les voir et en profiter, mais tu reviens vite à ta tâche. Tu souffles, alors, tu souffles et tu déformes la boule de verre. Là, alors que tu es assise devant l’objet, tu le sculptes sans le toucher, petit à petit, pendant peut-être une heure, jusqu’à ce que le feu se meure, jusqu’à ce que le souffle se fatigue, jusqu’à ce que tu sortes de cette transe en clignant des yeux. Tu observes le résultat, le petit objet devant toi.
Il est hideux et tu ris.
***
Tu descends au centre de la forêt-sous-l’arbre, tu es seule, les autres sont au dessus, ils explorent le reste, ils explorent les vieilles cabanes, ils cherchent à comprendre la Noss qui vivait ici, toi tu es plus intéressée par leur magie et tu es attirée par là où tu penses la trouver. On ne gardait pas la puissante magie sous son oreiller, on la gardait cachée là où personne n’allait. Ce que tu trouves c’est de la frustration, car ces grappes d’œufs végétaux ne sont pas de la magie que tu puisses comprendre. Ils ont un but, forcément, et la Symphonie essaie de le communiquer, tu l’entends un peu. Mais tu ne comprends rien, alors tu te projettes dans la Trame et tu cherches, tu cherches, tu cherches, pour ne rien trouver. Il n’y a pas de raison pour que tu veuilles être le feu, là, maintenant, mais tu menaces de tout détruire jusqu’à entendre des pas derrière ton enveloppe charnelle, jusqu’à ce que tu y retournes et que tu te lèves.
« Uru, qu’est ce que tu fais ? Tu comprends ce que c’est ? - Non, fais chercher quelqu’un qui peut l’entendre, je ne peux rien faire ici. »
Cela ne fait pas si longtemps que tu explores les recoins de l’Anaëh pour l’Académie d’Anaëh mais tu ne deviendras pas le feu comme ça.
Et tu as envie de retrouver ce que lui était, chez lui ou chez n’importe quel substitut.
HRP:
Artiön Laergûl
Modérateur
Nombre de messages : 1629 Âge : 27 Date d'inscription : 23/01/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: Uru [Terminé] Mer 5 Fév 2020 - 21:12
Bon allez ! Voyons ce que donne ce nouveau perso bizarre en jeu !
Code:
[Métier] : Mage de l'Académie
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Magie
[Alignement] : Neutre Strict
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.