Nombre de messages : 179 Âge : 34 Date d'inscription : 06/02/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 56 ans Taille : 1m76 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Trajan - Ordo ab Chao Dim 5 Mai 2019 - 23:46
Possessions & Equipements : Epée à deux mains, armures, cheval, le véritable kit du petit Routier.
Apparence :
Taille : 1m76
Couleur des yeux : bleu d'Azur Malgré son âge avancé selon les critères mortels, notre homme possède ce qu'on appel un physique musclé. Bien bâti, il a perdu depuis longtemps la sauvagerie de ses traits pour n'en garder qu'une forme de bestialité, cette force imposante et inéluctable. Il est du gabarit de ces hommes que l'ont sait être d'action, au corps noueux, à la démarche pesante, au maintient droit. Il inspire de tout son bâti la force des colosses et l'immuabilité des statues antiques.
Mais détaillons un peu notre dévot et commençons par son visage. Ses cheveux se sont raccourcis et les années les ont clairsemé et éclaircis. Il possède toujours la barbe bien que plus entretenu suivant la mode actuel. Les temps ont laissé de côté les sauvages pour ne vouloir qu'une civilisation de penseur bien vêtu, au visage fin et doux, lui est le vestige d'une vie d'homme d'une mâchoire carrée et dure. Même ses yeux trahissent l'âge qui appuient sur ses épaules et c'est avec de plus en plus de mal qu'il peut lire maintenant ce qu'il trouve. Visage d'ailleurs encore à peine marquée par cette roue, tatouage de l'étoile à huit branche en pigment bleu qui maintenant apparaît à peine sur sa peau. Tout s'efface avec le temps. Même le tatouage de son épaule n'est plus qu'un souvenir mort a peine déchiffrable, le visage stylisé de dragon qui y était avant fièrement n'est plus que quelques traits de bleus aux formes à peines déchiffrables.
Le temps aussi à fait son ouvrage sur sa façon d'être, le primitif chasseur à laissé place au soldat, laissant pagne et cuir pour les autours moderne, les tuniques de lins, les pans d'armures. Les colliers de dents tombant pour quelques pierreries d'or et de gemmes précieuses.
Mais même si le temps à apprivoiser notre sauvage, il y a toujours ce sentiment de se tenir face à un – vieil – ours quand on le croise, cette force brute qui semble couler naturellement de lui, force implacable de la nature aux sourires rares, à la moue sèche et à la tenu rigide. Même si un roc s'érode avec le temps, de la pierre demeure de la pierre et l'on sent toujours chez Trajan la dureté d'un rocher aux arrêts toujours aussi acérées.
Ho, et son accent demeure encore à peine présent, il faut vraiment prêter l'oreille pour entendre les intonation paysanne.
Personnalité : Le temps n'a pas eu raison de la psyché de notre titan, il demeure toujours et encore cet homme droit, peut être un peu trop franc. Oui, de prime abord, il a cet air qu'on les vieux soldats qui ont vu toute l'horreur du monde, ce je-m'en foutisme exacerbée par la connaissance de la Mort. Après tout quand Tyra n'a toujours pas appelé après tant d'année de combat, on est quelques peu blasée de la vie. On ne s'étonne de plus rien, on n'est choqué par aucune atrocité ou horreur, un cadavre éventrée empestant la charogne à autant d'impact que voir une prune trop mur tombant par terre. D'ailleurs, il a assez souvent à parler seul, ou plutôt aux morts comme le ferait un fossoyeur, déformation ? Qui sait...
Ainsi, le temps l'a rapproché de celui qui fut son mentor, Arashkam, c'est à dire qu'il possède une froideur dans ses gestes, ses remarques, ses propos et sa pensée. Oui, il se voit comme une sorte de dernier pèlerin, le dernier apôtre du fils du Chaos, celui qui attends désespérément son retours et bien qu'il aurait pût céder à la folie démente en se disant qu'il avait été abandonnée, ou à la rage meurtrière pour « LUI », il ne renforça sa foi qu'encore plus dans la fermeté de son geste. Il tue en Son nom, mais rend grâce à ses victimes qui participent à Son avènement, ainsi, lorsqu'il comment ses horribles crimes ritualisés, c'est sans plaisir sadique ou pervers, il le fait pour une cause qui est plus grande. Le dernier espoir de Trajan est que Son avènement se fasse de son vivant même s'il a au final depuis longtemps abandonné l'idée que cela se fera sous ses yeux, continuant néanmoins sa tâche en Son Nom.
Tu veux vraiment savoir? Tout commence à ma naissance, nous étions je crois en 961:X, ou 962? Non 961... Qui était mes parents? Des gens sans importances, je suis né comme tout être humain. La seule chose que tu dois savoir c'est que j'ai toujours été croyant, je dirais même très croyant, je ne ratait pas une seule cérémonie, j'allais participer à toute les fêtes de notre culte, j'étais quelqu'un d'apprécié et d'aimé dans le petit village où, comme mon père , j'exerçais le métier de forgeron. Où était ce village ? Tu m'en pose une colle... Je crois que je suis originaire de Méthylène. Vers les Côtes Brûlées.... Où en étais-je ? Ha oui.... Je peux te dire que je n'était pas un homme doué dans le maniement des armes, j'avais quelques notions comme tous Homme. A vrai dire, quand le Bourgmestre exigeait des armes, j'en fabriquais pour lui, mais il est vrai que mon activité principale consistait à ferrer des chevaux, réparer des armature en fer forgé, ce genre de choses de tout les jours. D'ailleurs, je peux te l'avouer, je n'ai jamais aimer les chevaux, j'ai toujours eut une certaines appréhension face à ces animaux. Ils sont trop grands...
Enfin, je continue. Donc j'ai passé une vie simple, paisible, le type même du paysan. Des fois, il y avait la guerre, des fois non. Je n'ai jamais moi même participé, je fabriquais armes et armures, mais n'allais jamais au front. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose, car je m'était enfermé dans un carcan de sécurité, sûr de la protection des dieux et du fait inébranlable que tout allait pour le mieux dans le meilleurs des mondes. Puis, ils sont arrivés. Qui et ce "ils"?
Il s'agit des Eldéens, ces elfes maléfiques.
Ils sont arrivés sans un bruit dans le village, j'avais à peine quinze ans, ce qui nous place donc vers 976:X. Reprenons, avant même que je ne réalise qu'ils étaient là, tout était à feu et à sang, Beaucoup moururent cette nuit là et ce fut ma condition physique me sauva. Non, je ne tentait rien d'héroïque, j'étais lâche, mais quand ils m'avaient capturé, ils ont discuté entre eux. Mais ce n'ai que bien plus tard que j'ai appris que le fait que j'étais musclé et costaux faisait de moi un esclave de premier choix. Une belle bête de foire. Ainsi, je fut enfermé avec les survivants du village dans un sorte de prison sur roulotte. Je ne sais pas combien de temps le voyage a durer avant d'atteindre la ville des elfes maléfiques, mais, tout cas est-il que j'avais horriblement faim, je m'en souvient encore, cette faim terrible et dévorante. Mes muscles commençaient à ressentir le manque de nourriture et d'eau. Nous passions chaque seconde qui nous restait à prier , implorer les Dieux lâchement de venir nous sauver ou au moins apporter une mort rapide.
J'ai encore certaine nuit le goût de la chaire Eldéens et le sentiment de sentir encore leur peau, me rappelant quand ils nous forçait à ouvrir la bouche, montrer nos dents comme nous l'aurions fait pour savoir si un âne était en bonne santé. Nous n'étions plus des hommes, nous n'étions que des animaux. Puis, il arriva, ce marchand, il était bien vêtu, sûr de lui, il avait un visage presque parfait. Il regarda tout les hommes dans la cage, il en palpa certains dont moi, il marmonna deux trois choses et commença à monnayer avec l'un des gardiens. Au bout de plusieurs minutes, on fit sortir trois hommes de la cages. Parmi ces hommes il y avait Martin, le boucher du village, Ivan, l'apprenti charpentier, et moi... C'est drôle tu ne trouves pas ? Cela doit faire quoi... Cinquante ans, et je me souviens de leur nom, mais plus vraiment de leur visage.
Je continue... Je compris à ce moment là que je venais d'être acheté que que je n'avais plus de vie, que les dieux n'existaient pas et n'étaient que des contes pour enfants, qu'ils n'en avaient rien à foutre de nous. J'ai compris à ce moment là que je ne serait jamais plus le même. L'homme nous fit traverser la ville, je vis d'autres humains, mais comme moi, ils avaient des fers qui serrait leur main et leur visage semblait bien triste. Non, il n'y avait dans cette villes aucun humains, justes des drows et des fantômes.
Après quelques heures de marches, je ne sais plus trop comment, nous nous sommes retrouvés dans une nouvelle geôle, bien plus grandes, dans laquelle vivait bien d'autres humains, véritable cloaque. Soudain, l'elfe parla. Il avait un accent noble et ses mots semblaient tous emplis de sadisme :
-Vous êtes mes choses. Je vous possède.. Vous n'êtes rien d'autre que des animaux pour moi. Je dis si vous mangez, je dis si vous avez le droit de boire et surtout, je dis si vous avez le droit de vivre...ou de mourir. Mangez et dormez, demain peut être cela votre dernier jour.
Je te raconterai la suite demain camarade... Il se fait tard. Non ? Curieux hein... Bon...
Quand je Le rencontre...
La suite alors, … Hum J'en étais où ? Ha oui.... La fosse aux esclaves. Je me souviens. Cet être, nôtre maître, il nous tétanisait de peur et il adorait ça. Il nous jetais de la nourriture comme à des chiens mais cela ressemblait à un repas de rois par rapport à la pitance que nous offrait nos précédents maîtres. Au bout de quelques jours, il nous fit sortir de la cage, nous étions une vingtaine, tous de jeunes esclaves, et par jeunes j'entends fraîchement arrivé. Ils nous divisèrent en cinq groupes de deux, je me retrouvé avec Ivan, le charpentier. Puis, le maître arriva, nous lançant à chacun des armes, haches, épée, hallebarde, que des armes rouillés, usée, de mauvais factures. Le forgerons qui était en moi grimaça... C'est bête hein, combien des fois ton métier te conditionne. Je me souviens m'être retourné vers le maître, une idée saugrenue m'étais venu, et si nous l'attaquions. Mais ma raison, enfin, devrais-je dire, ma lâcheté me ramena à la raison, il était entouré de gardes entraînés au combat, nous, qui étions nous? Juste de pauvres villageois sans la moindre chance de réussir.
L'Eldéen parla alors, mais pas à nous, non, au dessus de nous, à d'autres Eldéens, ils nous fixaient et je compris que nous étions une sorte de présentoir, une petite mise en bouche. C'est d'ailleurs là que je vis la plus belle femme du monde mon ami, crois moi. Elle avait la peau si parfaite, je me souviens encore de ses lèvres et de ce regard croisé à peine un instant. Non, je te rassure, ici, pas de coup de foudre comme dans les histoires de troubadour. Moi je voyais une magnifique déesse, elle ne voyait qu'un animal qu'on envoyé à l'abattoir.
Le Maître nous expliqua que nous devions nous battre et que les trois derniers survivants seraient mieux traiter. Je crois que le compagnon de Martin demanda ce qui se passerait s'il refusait. Je sais plus ce qui s'est exactement passé, mais je crois que quelqu'un dans l'assistance lui a tiré une flèche dans la gorge. C'est alors la première fois que je me suis battu ! Mon premier carnage.
Pourquoi je me suis battu? Je ne sais pas, tout cas est-il que je ne voulais pas mourir, je voulais vivre, je voulais pouvoir un jours être libre, je voulais pouvoir sentir la chaleur du corps de cette drow contre le mien. Pathétique désir n'est-ce pas? Mais on est que des Hommes...
Tout cas est il que nous nous battîmes. Ma hache arrachait les chaires, brisait les os. Mes maigres connaissances en combat faisait la différent, jusqu'à ce que je tombe sur plus fort que moi. Nous n'étions plus que six dans l'arène, en effet, je venait de décapiter d'un revers de hache un pauvre bûcherons qui venait du duché d'Erac avec lequel j'avais sympathisait en arrivant avant de recevoir un puissant coup d'épée. Heureusement pour moi, ce fut le plat de la lame qui me frappa. D'un mouvement fluide, je me retourné et n'esquivait le coup suivant qu'avec une chance insolente.
Je ne suis plus très sûr de ce qui s'est passé, mais je me souviens du froid de sa lame sur mon flanc. J'ai encore la cicatrice ! Et je ne dût ma survie que grâce à Ivan. Oui, je me revois tenant l'arme dans mes mains alors que mon adversaire était au dessus de moi, je me souviens du liquide chaud et poisseux se répandant sur moi alors qu'Ivan lui avait éclaté la tête à coup de masse, ouais, je ne devais ma vie que grâce à ce charpentier. Je me souviens aussi des rires sadiques de la foules qui mitait nos actes, les singeant avec drôlerie. Nous fumes renvoyé dans notre cellule que dorénavant nous ne partagions plus qu'à deux, le temps qu'elle se remplisse de chair fraîche. Je me souviens à peine qu'on nous ait transféré dans d'autre geôles, mais je me souviens de la fièvre, la chaleur, je me souviens de mes blasphèmes, des murmures de mes nouveaux compagnons, et de leurs mots …
Il se mirent à soigner mes blessures, et leurs souffles durant ma fièvre me parlèrent alors de Lui, celui qui nous protégerait des Dieux perfides, le Chaos. LUI était là pour nous, même dans ce cloaque immonde, c'était sous leurs prières envers lui que je guéri, oui. Il me soigna car mes compagnons lui demandèrent alors qu'ils appliquaient sur moi leur médecine. Ils guidaient leur mains durant le combat, c'était pour ça qu'ils étaient devenu si fort. Tu doutes de tout cela ? Tu as le droit, qui suis je pour te convaincre...
Mais nous étions une famille dans cet enfer, nous étions uni face au monde, nous le servions et il nous le rendait en retour, faisait de nous des êtres forts, et quand il serait enfer libre, nous serions ses élus, et à chaque âme offerte à son nom, il s'approcherait de la liberté !
C'est comme ça que je rejoignais le culte du Chaos, cette toute petite communauté parmi la horde d'esclave, et c'est ainsi que je devenais un machine à tuer vois tu. Oui, je dédiais chacune de mes batailles en son nom, à sa gloire, et je commençais à ne perdre aucune de mes luttes, scandant toujours sa gloire. Et bien que la majorité des Drows ne comprenait pas de quoi je parlais, mon maître lui se retrouvait embarrassé, perturbé entre la joie d'avoir un combattant qui donnait un peu du spectacle en tuant ses victimes de façon sanguinolente... Et ces propos qu'il trouvait si Hérétique. Ha car je ne t'ai pas expliqué comment on cherche une âme pour Lui ne t'en fais pas, je t'expliquerais. Je reprend.
Mon bâtard de Maître était donc partagé sur moi, ne sachant trop quoi en faire jusqu'à ce qu'un Doeben venant d'IV. Ce dernier me racheta pour m'ajouter à son écurie et je ne fus pas vendu pour trop cher paraît il, il est des chevaux dont il ne vaut mieux pas s'encombrer. Il s'avérer que le Drow d'Iv était aussi un agent de Sa volonté et avait compris mon allégeance dans la fosse de combat. Amusant non ? Une année n'était même pas encore passé depuis ma capture.
C'est ainsi que j'ai commencé à parcourir notre monde en son nom et à tuer des gens comme toi. Bien entendu tu n'es pas le premier voyons !
Mais il y eu alors la fin...
Quand Son Fils disparu
997:X ... J'ai fais la Grande Guerre, celle contre Trystan, le roi Bâtard, Première Invasion d'Oësgard... Je fus là durant le siège d'Alonna, avec tout les enfants du chaos, dirigé par Son Fils. Je me souviens encore du Tyran d'Abyssea, Zelvajra. Je me souviens de l'Architecte Arbalastre, de Jiv'undus le chef des ombres, de Lena la tourmenteuse, d'Esmeralde notre Haut Prêtre, de mes frères, de mes sœurs du Chaos... Je fus là quand tous se mirent à disparaître sans un mot, sans un son, la voix, l'élu, l'architecte, tous disparurent et je fus alors seul, profondément seul. Plus aucune nouvelle de la part de la cité, ni d'eux, comme s'ils n'avaient jamais existé, comme si le destin avait soufflé de ses lèvres l'oublie et transformé en cendre ceux qui avaient été les enfants du chaos, transformant leur nom en poussière d'infini qu'on oubliait dans un murmure, devenant rien de plus qu'un soubresaut de peur dans un monde si plein de danger.
Tout avait été balayé d'un revers de main, ombres et cavaliers. Inquisiteurs et Bourreaux. Que s'était il passait ? Pourquoi ? Comment ? Les avait Il rappelé ? Si oui, pourquoi eux et pas moi ? Je n'ai toujours pas les réponses à cela alors que plus de quinze ans se sont passées, et je pense que je ne les aurais jamais. Je suis resté vestige et témoins de notre Gloire.
Puis il y eu le schisme d'Abyssea.... Elverion décida de quitter Notre ville avec la Voix! Comment cela était il possible? Pourquoi? Zelvajra décida de se lancer à sa poursuite, et comme fidèle je me lançais avec lui! Et nous nous affrontèrent en Oësgard... Ce fut un carnage, le frère tuant le frère, la soeur tuant la soeur, guerre fratricide, horreur que j'espère ne jamais connaître. Oui, il n'y a pas de mots pour parler de cette bataille, j'enfonçais mes lames dans le corps de mes amis, de ceux avec qui j'avais pût rire, partager mon repas, eu tant de souvenir...
Après cette bataille je décidais de partir seul. Restant à Oësgard, Je sais que le Prime Architecte Arbalastre et la Haute-Prêtresse Esmeralde qui se saisir du destin de la cité, notre religion était étiolée, déchirée, un mort se refusant la fin... Comment avions nous put en arriver là? Comment tout cela avait il put exploser ? Notre idéal? Nous étions tous Ses serviteurs...
C'est pour ça que j'ai continué et commencé ma vie d'errant, louant mon épée pour continuer Sa volonté. Car ne nous mentons pas, chasser les âmes pour Sa volonté n'est pas évident. C'est ainsi que je coupais mes cheveux et ma barbe, rejoignant une compagnie de mercenaire, profitant des batailles pour Le nourrir. Ainsi je participai à la Révolte des Barons en 998:X, les champs de batailles, la guerre perpétuelle... Puis... Arriva le Voile....
- Le Voile -
J'ai entendu Sa voix, je sais qu'on me prendrait pour Fou, mais je suis sûr que je l'ai entendu me parler, je... Je crois. Je ne sais plus trop. Ce fut troublant ces temps sans jours, qui n'est pas devenu fou durant cette époque ? Qui ? Mais si les Dieux sont venus marcher sur Miradelphia, alors pourquoi ne serait Il pas venu me chuchoter à l'oreille que je ne devais pas abandonner ?
Je veux y croire, j'y crois. Car sinon, tout cela n'a aucun sens.
Le début de la fin, sans Son Fils, tout était perdu. Je me suis battu pour défendre Abyssea, mais j'ai fuit avec les autres quand la batailles me sembla perdu. C'est la dernière fois que j'ai vu la cité de Ses enfants.
C'est ainsi que je commençai réellement le métier de mercenaire et alors je m'éloignais petit à petit des quelques frères qui me restaient. Préférant prier seul. A ma façon.
Compagnie sans nom, Routier, Compaings de la Picquerie, bandes de voleurs, tout est bon pour moi, je voyage dans toutes les Régions, pour tuer et offrir en secret, quand la bataille est finie, des âmes à Son nom. Et oui, c'est moins évident aujourd'hui comparé au temps où il me suffisait de déchiqueter sur le champ de bataille pour arracher les âmes. Tu vois, mais si regarde! Là regardes! Tu vois, je t'ai ouvert la cage thoracique, mais il me faut maintenant t'arracher le cœur pour le broyer de ma main. C'est pour que je garde ainsi ton âme et qu'à travers moi, Son enfant, il puisse la récupérer ! C'est comme ça que j'ai appris de nouvelles langues d'ailleurs, à force de voyager. C'est toujours serviable ce genre de savoir. Une guerre pour l'île de Nelen en 1:XI, la guerre de la félonie entre Inès de Soltariel et Diogène de Systolie en 2:XI, la guerre contre les drows du côté des nordiens en 8:XI, et j'en passe des petites embauches contre des bandits, tout cela j'y étais. Je dois t'avouer que je n'ai absolument participé à la croisade Félonne face au dragon Vert entre l'An 15:XI et l’An 14:XI. Car ils sont les Titans, des créatures du Chaos même, venues pour préparer Sa venue. Et les draconiens sont sacrés! Tels sont les propos de Son Fils.
Mais ainsi depuis je dirais quoi, cinq ans, oui je crois que c'est cela, depuis l'an10:X, je sent réellement le poids des années, oui, l'âge fait ses ravages tu sais et c'est difficile de se faire embaucher comme mercenaire, alors j'ai le plus souvent un rôle de chasseur de prime. L'horreur de la vieillesse...
C'est comme ça, je ne suis plus tout jeune, je vois bien que les combats deviennent de plus en plus épuisants. Même si j'ai la technique et probablement plus de savoir que n'importe quel nobliau, et va-t-en-guerre, je me fais vieux, très vieux, un ancêtre et une ruine pour certain. Et je parie que ma mort viendra d'un gosse qui tient mal son épée mais qui ira assez vite pour m'embrocher, m'enfoncer sa lame dans les côtes, connerie d'être humain n'est-ce pas ? Mourir comme une merde par un pauvre type... Sale destin!
Ha ouais, la Secte du Chaos... Ouais... J'ai entendu parler aussi de cette petite secte... Mais ce n'est pas Lui, je le sais, nous ne sommes pas comme ça, nous n'avons pas de dogme, de prières ou de devoir si ce n'est lui amener des âmes! Oui nous sommes libres ! Pas des sous-fifres. Je préfère faire cavalier seul que me rapprocher de cette hérésie!
Oui. Je suis en fin de ma vie, et je suis si seul sans mes frères et sœurs. Une génération s'est élevé, sans avoir connu notre Gloire, je suis le vestige d'un passé révolu, je suis comme Lui, un Oublié, qui n'attends plus que le fin de son être, qui n'attend plus que le froid de l'acier. Mais pour le moment je continue d'avancer, ignorant ces os qui me font mal, ce souffle qui se fait plus court.
Mais je resterai fidèle à l'Oublié.
Et mon âme ira pour lui, car il est nôtre salue à tous.
Dernière édition par Trajan le Sam 11 Mai 2019 - 14:58, édité 2 fois
Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Sujet: Re: Trajan - Ordo ab Chao Sam 11 Mai 2019 - 12:38
Salut ! Ça fait plaisir de revoir un des premiers jours du Chaos revenir et reprendre son personnage ! Cependant, ça implique de se plonger un peu dans l’archéologie du Chaos, ce n’est pas forcément simple donc voilà schématiquement ce qui s’est passé.
À la suite de la disparition d’Arashkam, Elverion provoque un schisme à Abyssea ; il quitte la cité avec ses fidèles (dont la Voix !) et Zelvajra se lance à sa poursuite, vidant Abyssea de la plupart de ses forces vives.
Les forces de Zelvajra et d’Elverion s’affrontent dans la baronnie d’Oësgard ; c’est un carnage et ni les deux chevaliers du chaos ni la Voix ne retrouveront jamais la route d’Abyssea
En l’absence de Zelvajra et Elverion, c’est le Prime Architecte Arbalastre et la Haute-Prêtresse Esmeralde qui prennent en main le destin de la cité ; il est important de rappeler qu’à ce moment-là, le culte du Chaos est très fortement diminué et pendant une dizaine d’années (Voile compris), c’est comme si Abyssea entre en hibernation
Que la plupart des membres de la Secte du Chaos d’Haldren l’ignorent, c’est assez logique (d’autant que ça la fout mal), mais àmha, ton personnage a très certainement pris parti à ces événements. A priori, il aurait été du côté de Zelvajra (qui était « pro-Arashkam »), on peut imaginer qu’il serait resté à Oësgard après le carnage qui a décimé une grande partie des forces militaires d’Abyssea.
D’autres remarques sur ce qui ne concerne pas le Chaos :
Dans l’absolu, ton histoire manque un peu de marqueurs temporelles, ça rend sa compréhension un peu difficile. Est-ce que tu peux par exemple indiquer vers quel âge il est asservi ?
Attention à bien faire la distinction entre Eldéen et Doeben, parfois ce n’est pas forcément clair. Ça vaut peut-être le coup que tu refasses une passe. Si tu veux parler simplement des drows, n’hésitent pas à utiliser le terme « daedhels », qui est leur petit nom générique
Il n’y a pas de « langue humaine », comme tu te lis ici : Soudain, l'elfe parla. Humain.... En Ithri’Vaan, la langue locale est l’oliyan
Je reste à ta disposition si tu as la moindre question :).
Trajan
Humain
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Sujet: Re: Trajan - Ordo ab Chao Sam 11 Mai 2019 - 13:57
Saurais tu vers quelle date cette hérésie d'Haldren?
J'ai été un peu plus précis sur les aspects que tu as soulevé. Ajoutant quelques marques temporelles, je... crois que j'ai saisi la différence eldéen et doeben, les doeben étant moins fanatique on a vu avec Artiön que ça semblait plus logique que ça soit un Doeben qui l'ai "sauvé". Modification de la langue humaine, oublie d'une précédente correction suite à l'explication sur les langues.
Merci pour tout :)
Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Sujet: Re: Trajan - Ordo ab Chao Sam 11 Mai 2019 - 18:30
Me semble bon. On m’a soufflé dans l’oreillette que Haldren commençait sa tambouille dans le courant de l’An 9:XI, sinon.
Du coup, je vais te rendre tes couleurs. Tu connais déjà le chemin.
Bon retour !
Trajan
Humain
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Sujet: Re: Trajan - Ordo ab Chao Sam 11 Mai 2019 - 18:44