|
| Trajan, Enfant du Chaos | |
| | Auteur | Message |
---|
Trajan
Humain
Nombre de messages : 179 Âge : 34 Date d'inscription : 06/02/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 56 ans Taille : 1m76 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Trajan, Enfant du Chaos Ven 6 Fév 2009 - 20:11 | |
| Le chaos est souvent source de vie Alors que l'ordre génère des habitudes.
Nom/Prénom : On me le demande souvent, je répond sous le nom de Trajan, mais il y a maintenant bien longtemps pour moi, on me nommait Amadeus Trajan
Âge : J'aurais avoir plus, mais, si je me trompe pas, j'ai vu bien 35 hivers, chacun plus froids les uns que les autres.
Sexe : Je suis un homme, mais peut de femmes peuvent en témoigner. Je n'aime pas trop la proximité.
Race : j'aurais voulu naître immortel, j'aurais voulu être tant de chose, mais je ne suis qu'un simple Humain destiné inévitablement à mourir.
Particularité : J'ai perdu mes yeux pourtant je "vois", oui, c'est étrange non? Mais ma réalité est tellement attrayante...
Alignement : Je suis un Enfant du Chaos, je ne fait que le servir dans le mal ou dans le bien...Remarquez, je n'ai pas encore connu le bien...
Métier : Je suis un Chasseur d'âme...Je ne vit que pour me battre, mais...Je dois avouer que je sais aussi réparer des épées et autres armes, cependant, je ne suis pas sûr de bien me souvenir comment faire, j'ai l'impression que cela fait tellement longtemps.
Classe d'arme : Je sais me battre mieux que quiconque, du moins, je l'espère. Rares sont ceux qui peuvent m'égaler au Corps à corps, et encore plus ceux qui peuvent esquiver mes lancés terriblement précis.
Équipement : Alors que le Chaos à huit branches acérés comme symbole, le miens est huit haches. Des haches parfaitement équilibré, faite de ma main pour trancher la chaire de mes adversaires, mais attention, il ne faut pas les tuer trop vite, sinon comment aurais-je leur âme? Pour ce qui est de mes pièces d'armure. Je dois avouer que je préfère la parade et l'esquive quitte à recevoir quelques coups que porter une lourde protection. Cependant, je ne suis pas fou. Je porte une épaulière et quelques brides d'armure sur mon côté droit. Mais cela n'a peut d'importance, c'est du travail grossier. De toute façon, je n'attache que trop peu d'importance sur mon physique.
Description physique : Cela fait maintenant douze printemps que je n'ai plus vue une seul fois mon visage, mais, enfin, je vais vous dire comment m'a décrit une muse il y a deux lunes, de taille moyenne, musclé, j'ai un air de maraudeur, un côté un peu sauvage qui est visiblement dût à mes longs cheveux bruns et à ma barbe. Je possède une bonne carrure, un corps musclé mais terriblement sale. Il est vrai que je n'aime pas dormir dans une maison, de vieux souvenir ressurgissent, je préfère la chaleur de la terre. Mais, je me lave pourtant, de temps en temps, dans la rivière, mais la terre et le sang semble s'être presque incrusté dans ma chaire. Enfin, qu'avait elle dit aussi? Ah oui, elle parlait de mes tatouages. J'en ai deux. Le premier, le plus grand débute de mon épaule gauche pour finir son mon pectoral du même côté. c'est un vieux tatouage de jeunesse, mais je l'aimait bien, alors je continue à le faire encrer de temps en temps. Le deuxième est sur mon visage. Sur ma face droit, prenant presque toute la place, je me suis fait tatouer le signe simple de ce que j'étais. La roue à huit branche. Pour ce qui est de mes vêtement, je suis assez simples, un pagne fait de lanière de cuir dans la quel est orné quelques saphirs. Je sais, ça fait riche, mais leur provenance est celle d'un pillage. j'avais trouver le contacte de ces pierres agréables. A mon coup pend un pendentif, il s'agit de canine pris sur certaines de mes victimes, notamment celle qui ont réussit à me blesser ou alors contre lesquels j'ai eut du mal à me battre. C'est primitif comme façon de faire, j'en suis conscient, mais je sais pas, c'est une façon pour moi de me rappeler que j'ai toujours des crocs prêts à me mordre posé sur moi.
Enfin voila comme les autres me voit, a vrai dire, rien que de m'imaginer, je me dit que je dois avoir un air froid, distant. Je n'aime pas montrer mes sentiments, pourtant quand je prends une flèche dans la jambes j'ai mal, lorsque j'entends le rire des enfants une partie de moi à envie de sourire, lorsque je sent la brise douce et rafraîchissante sous un soleil de plomb j'ai envie de pousser un soupire de soulagement. mais...Je n'y arrive pas. Je crois que la présence d'autres êtres vivants, et encore plus s'il s'agit de mes paires paralyse un peu mon visage. J'ai mal, je ressent la souffrance, mais je n'arrive pas à l'extérioriser. Je cumule tout, sans jamais le laisser paraître. C'est peut être pour cela que lorsque j'essaye de dire quelques choses de drôle les gens ne rient pas. Peut être...A moins que je saches plus être drôle... Ah oui, bien que je ne soit pas un grand bavard, j'ai garder cet accent guttural du nord, c'est certainement la dernière chose qu'il reste de ma jeunesse.
Description mentale : J'aurais envie de vous dire un véritable psychopathe mais cela ne serait pas vrai pour ne pas dire un mensonge totale. Je...Je crois qu'il m'arrive encore d'avoir des sentiments normaux, juste que je ne les montre pas...Je suis l'inverse du sadique, je ne tue pas par plaisir, je ne tue que par devoir, que pour remplir ma part du contrat. J'échange la vie des autres contre la mienne. Il m'est plusieurs fois arrivé de me demander si ce que je faisait était mal, mais je me rappel à chaque fois de ma vie, et... Je m'endors, un long sommeil sans rêve ni cauchemar. Je crois que c'est à cause de cela que personne ne m'apprécie vraiment, je tue des gens car je dois le faire, pas parce que j'ai envie de le faire. Oui, je sais, je ne suis pas vraiment obliger, mais une promesse est une promesse, et je préfère vivre que mourir. Alors je continus à les tuer pour lui. D'ailleurs, en un sens, je...Je trouve que je ressemble un peu à celui qui nous dirige, Arashkam, mais d'une autre façon, moi je ressent mais ne veut rien montrer, lui ressent sans pouvoir rien montré. D'ailleurs, peut être qu'il est un peu mon modèle à suivre, il est vrai qu'il est le guerrier parfait...Mais je ne serais toujours qu'un pathétique humain qui tente d'imiter un dieu, car après tout c'est ce qu'il est pour moi. Enfin, sinon, comment je considère les autres membres de la "guilde"? Comme de simple associé, certains sont fort, d'autre sont brutaux, d'autres sournois, mais nous sommes tous collègues, nous avons le même travail. Tuer pour LUI. Que veux-tu savoir de plus? Les femmes? Je...Je n'ai pas d'attirance particulière pour elles, il...il y en a une qui...Comment dire...Quand je la voie je sais pourquoi je fais ça...elle...non, son nom n'a pas d'importance, parlons d'autre choses. |
| | | Trajan
Humain
Nombre de messages : 179 Âge : 34 Date d'inscription : 06/02/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 56 ans Taille : 1m76 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Trajan, Enfant du Chaos Ven 6 Fév 2009 - 20:20 | |
| Histoire :
Tu veux vraiment savoir? Tout commence à ma naissance, qui était mes parents? Des gens sans importances, je suis né comme tout être humain. La seule chose que tu dois savoir c'est que j'ai toujours été croyant, je dirais même très croyant, je ne ratait pas une seule cérémonie et cela quelques soit la divitée honorée, j'allais participer à toute ces fêtes, j'étais quelqu'un d'apprécier et d'aimer dans le petit village ou, comme mon père , j'exerçais le métier de forgeron. Je peux te dire que je n'était pas un homme doué dans le maniement des armes, mais, j'avais quelques notions. a vrai dire, quand le duc de la contrée demandé des armes, j'en fabriquait pour lui, mais il est vrai que mon activité principale consistait à ferrer des chevaux, réparer des armature en fer forgé. D'ailleurs, je peux te l'avouer, je n'ai jamais aimer les chevaux, j'ai toujours eut une certaines appréhension face à ces animaux. Enfin, je continue, donc j'ai passé une vie simple, paisible, le type même du paysan. Des fois, il y avait la guerre, des fois non. Je n'ai jamais moi même participer, je fabriquais armes et armures, mais n'allait jamais au front. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose, car je m'était enfermé dans un carcan de sécurité, sûr de la protection des dieux et du fait inébranlable que tout allait pour le mieux dans le meilleurs des mondes. Puis, ils sont arrivés. Qui et ce "ils"? Il s'agit des drows, ces elfes maléfiques. Ils sont arrivés sans un bruit dans le village, et, avant même que je ne réalise qu'ils étaient là, la ville était à feu et à sang,et devant moi ce tenait un de ces guerriers que je considérais comme abject devant moi; Sa lame pointé vers ma carotide, je me savais mort. que pouvais-je faire? Je ne savait pas vraiment me battre, j'avais peur, terriblement peur. Mais, ma condition physique me sauva. Non, je ne tentait rien d'héroïque, j'étais lâche, je l'ai juste entendu souffler dans une langue inconnu quelques mots à un de ses confrères. je n'ai appris que bien plus tard que le fait que j'étais musclé et costaux faisait de moi un esclave de premier choix. Ainsi, je fut enfermé avec d'autre hommes du villages dans un sorte de prison sur roulotte, les femmes elles furent la majorité violé et tué. Les survivants enfermé dans une autre cage pour devenir elles aussi esclaves, mais des esclaves d'un tout autre type.
Je ne sais pas combien de temps le voyage a durer avant d'atteindre la ville des elfes maléfiques, mais, tout cas est-il que j'avais horriblement faim, mes muscles commençait à ressentir le manque de nourriture et d'eau. je n'arrivais jamais à avoir de repos, et tout comme mes compagnons, chaque seconde de vie je priais, j'implorais lâchement les dieux à venir me sauver ou à m'apporter une mort rapide. Puis quand j'arrivais, je compris quel sort on nous réservait, les drows les observait. Ils étaient comme du bétail pour eux, certains approcher, parler au geôlier, et ce dernier nous ouvrez la bouche, nous forçant à montrer nos dents comme nous l'aurions fait pour savoir si un âne était en bonne santé. Nous n'étions plus des hommes, nous n'étions que des animaux. Puis, il arriva, ce marchand, il était bien vêtu, sûr de lui, il avait un visage presque parfait. Il regarda tout les hommes dans la cage, il en palpa certains dont moi, il marmonna deux trois choses et commença à monnayer avec l'un des gardiens. Au bout de plusieurs minutes, on fit sortir trois hommes de la cages. Parmi ces hommes il y avait Martin, le boucher du village, Ivan, l'apprenti charpentier, et moi... Je compris à ce moment là que je venais d'être acheter que que je n'avais plus de vie, que les dieux n'existaient pas et n'était que des comptes pour enfants., j'ai compris à ce moment là que je ne serait jamais plus le même. L'homme nous fit traverser la ville, je vis d'autres humains, mais comme moi, ils avaient des fers qui serrait leur main et leur visage semblait bien triste. Non, il n'y avait dans cette villes aucun humains, justes des drows et des fantômes.
Après quelques heures de marches, je ne sais plus trop comment, nous nous sommes retrouvés dans une nouvelle geôle, bien plus grandes, dans laquelle vivait bien d'autre humains, tous semblait terrifié, visiblement, eux aussi venait être enfermé. Soudain, l'elfe parla. Humain... Il avait un fort accent et ses mots semblait tous emplis de sadisme :
-Vous êtes mes choses, je vous possède, vous n'êtes rien d'autre que des animaux. Je choisit si vous manger, je choisit si vous buvez et surtout, je choisi si vous vivez...ou vous mourrez... Manger et dormez, demain serra peut être votre dernier jours. |
| | | Trajan
Humain
Nombre de messages : 179 Âge : 34 Date d'inscription : 06/02/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 56 ans Taille : 1m76 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Trajan, Enfant du Chaos Ven 6 Fév 2009 - 20:23 | |
| Et à ces mots, des serviteurs surgirent de nul part pour nous déposer quelques brocs d'eau et une maigre pitance. Mais aucun de nous bougèrent, nous étions tous tétanisé par cet homme, ce cruel maître qui semblait tant se délecter de notre peur. D'ailleurs, il esquissa un sourire, nous laissant seul face à la nourriture. Aujourd'hui je pense que je n'en aurait pas manger, après tout elle aurait put être empoisonné, mais, la faible ration de nourriture qu'il y avait ressemblait à un repas de rois comparé à la pitance que nous offrait nos précédent maître. Ainsi, sans aucune parole, je me suis jeté sur la nourriture, presque instantanément imitait par mes dix autres compagnons d'infortunes. Une fois ma maigre nourriture avalé, je m'écroulais de sommeil, sombrant dans un monde sans rêve ni cauchemar, la fatigue bien trop intense. Ce manèges recommença pendant trois jours, chaque fois le maître elfe nous disait la même chose. Puis, à l'aube du quatrième jours, les gardes nous firent sortir de la cage pour nous amener dehors. La lumière du soleil nous brûlait les yeux, nous n'avions plus l'habitude. Ils nous divisèrent en cinq groupes de deux, je me retrouvé avec Ivan, le charpentier. Puis, le maître arriva, nous lançant à chacun des armes, haches, épée, hallebarde, que des armes rouillés, usée, de mauvais factures. Le forgerons qui était en moi grimaça... Je me retournais vers le maître, une idée saugrenue m'étais venu, et si nous l'attaquions. Mais ma raison, enfin, devrais-je dire, ma lâcheté me ramena à la raison, il était entouré de gardes entraîné au combat, nous, qui étions nous? Juste de pauvres humains qui... Je n'eut pas le temps de finir ma réflection que l'elfe parla, ce n'était pas à nous qu'il parlait car il usé encore de sa langue mille fois impie non, il parlait au publique. Au dessus de nous, pauvres malheureux esclaves, il y avait des dizaines de drows de la haute société...Et il l'a vit, la reine,assise à côté de ce qui deviendra plus tard mon mentor...Le Chaos m'en soit témoin je crois...Oui, je crois que je suis amoureux de cette femme, c'est d'ailleurs peu être a cause de cela que je suis en vie, car, lorsque j'ai vue ses lèvres, lorsque j'ai croisé pendant un court instant son regard, j'ai compris que j'étais amoureux. Non, je vous rassure, ici, pas de coup de foudre comme dans les histoires de troubadour. Moi je voyais une magnifique déesse, elle ne voyait qu'un animal qu'on envoyé à l'abattoir. Cependant, mon regard réussit à se détacher de la créature lorsque le maître nous parla :
-Aujourd'hui, vous allez vous battre, Il ne peut y avoir qu'un seul groupes survivant. Si votre coéquipier meurt, on vous tuera aussi. Ainsi, vos vies sont lié... Que la fêtes commence...
Le Maître commença à se retirer, marchand d'un pas sourd vers la porte, nous laissant sans voix et totalement désemparé. L'un de nous, Martin pour être plus exacte lâcha avec ce qui semblait être du courage :
-Et si nous refusons de nous battre?
Venu de nul part, une flèche alla se ficher dans la trachée du malheureux boucher, le laissant tomber au sol comme une feuille morte alors qu'il s'étouffer dans son propre sang, sous notre regard stupéfait et sous les rires sadiques de l'assistance. Notre stupéfaction fut brisé lorsque le camarade de Martin s'écroula lui aussi, une flèche lui ayant traversé le torse de part en part. A ce moment là, nous comprimes que c'était seulement en nous battons contre les autres que nous pourrions gagner. et le carnage commença... Pourquoi je me suis battu? Je ne sais pas, tout cas est-il que je ne voulais pas mourir, je voulais vivre, je voulais pouvoir un jours être libre, je voulais pouvoir sentir la chaleur du corps de la reine contre le mien. Pathétique désir n'est-ce pas? Tout cas est il que nous nous battîmes. Ma haches arrachait les chaires, brisé les os. Mes maigres connaissances en combat faisait la différent, jusqu'à ce que je tombe sur plus fort que moi. Nous n'étions plus que quatre dans l'arène,en effet, je venait de décapiter d'un revers de hache un pauvre bûcherons qui venait du duché d'Erac, je reçut un puissant coup d'épée dans, heureusement pour moi, ce fut le plat de la lame qui me frappa. D'un mouvement fluide, je me retourné et n'esquivait le coup suivant qu'avec une chance insolente. Mais, comble de désespoir, j'étais au sol et désarmé. Une nouvelle roulade me permis d'éviter un fatale coup d'épée de la part d'un géant. L'homme en question devait bien me dépassait de deux têtes, et ses bras étaient semblas à mes jambes. Heureusement ou non, la puissance qu'avait l'inconnu se retourna contre lui car l'épée se retrouva planté au sol. L'homme jeta un regard vers Ivan qui lui était aux prises avec son coéquipier. Bien, j'étais donc sa proie. Ainsi, il tomba lourdement sur moi, m'immobilisant avec toute sa masse au sol. Et commença alors la torture. m'attrapant le visage, il enfonça ses ongles sales dans l'orbite des mes yeux, cet actes de barbarie immondes me fit hurler de douleur comme jamais plus je n'hurlerais. Ce fut la première et la dernière fois de ma vie que je crut mourir. Mais, Ivan en avait décidé autrement, car, tout à coup, la violente pression contre mes yeux cessèrent alors que la foule en délire hurlait, je senti soudainement un liquide chaud et poisseux se répandre sur moi. Je tentais alors de palper le visage du "monstre", mais je ne senti qu'un vide, le néant. Je compris alors que je devais ma vie à la lame du charpentier.
Sous les rires sadiques de la foules qui visiblement imitait nos actes de singeries, nous fumes renvoyé dans notre cellule que dorénavant nous ne partagions plus qu'à deux, le temps qu'elles se remplisse de chair fraîche. Je me sentais moi même horriblement mal, je, je ne voyait plus rien, juste un voile noir. Bien que n'étant pas médecin, je n'étais pas dupe, j'étais devenu aveugle, et... Jamais plus je ne pourrais voir cette femme, jamais plus je ne verrais cette drow. Était-ce une punition des dieux pour l'avoir trouver belle? Était-ce leur façon de remercier un dévoué serviteur? Une haine sans nom m'envahit, et je me blottis dans le fond de la cellule, tentant de trouver le sommeil entre deux blasphèmes. Et, ce fut tard le soir qu'Il me parla...
-Alors...Tu es abandonné de tous...
Je me souviens bien de cet moment là,j'ai encore l'impression que je l'ai vécu hier. La voie m'avait fait terriblement peur et je m'apprêter à hurler quand aucun son ne sorti de ma bouche, la voie reprit, elle avait un ton si paternel, si gentil :
-Non, ne crie pas, ça ne servira à rien...Je suis là pour t'aider -M'aider? Ce fut le sol mot que ma bouche réussit à déglutir... -Oui, reprit la douce voie, je vais t'aider. Je peux te redonner la vue, t'aider à sortir d'ici... -Je...Je... -Allons, les dieux t'ont abandonner, tu sais qu'aveugle au combat tu te fera tuer, et tu sais que jamais cette reine ne prêtera la moindre attention à un chien...Mais...Moi, je suis Chaos...je peux t'aider, je peux de permettre d'aller au delà de tes espérance... -Pourquoi moi? Je veux dire...je...enfin...Que dois-je donner en échange -La servitude, obéis moi, soit mon instrument, prends des âmes pour moi...et tu sera libre... Après tout, qu'as-tu à perdre...Qu'as-tu à gagner?
Je marquait une pause d'à peine une seconde, une pause qui me sembla être une éternité, qu'avais-je à perdre? Qu'avais-je à gagner? Finalement mes lèvres s'entrouvrirent pour lâcher ces quelques mots :
-Que dois-je faire?
Il y eut alors le plus long silence de ma vie que. La voie marqua un long moment sans rien dire avant de finalement reprendre de sa voie chaleureuse :
-Me servir...Tue en mon nom prends leur âme et donne les moi...
Je crois qu'a ce moment là j'ai lâché un petit rire, pas de la moquerie ou quoi que se soit d'autre, un rire nerveux. Comprenez moi, j'étais devenu aveugle et il voulait que je tue pour lui. Enfin, je ne sait pas comment il l'a sut, peut être est-ce par ce qu'il était dans mon esprit, mais il sembla comprendre ce que je pensait et me répondit presque instantanément :
-Ne t'inquiète pas pour cela. Quand le moment sera venu, je te dirais quoi faire. Pour l'instant bat toi du mieux que tu peux. Mais ne t'inquiète pas... Tu verra...
Puis plus rien, Il le laissa seul, pensif, me demandant que faire. Le lendemain, lorsque je me réveillais, je me retrouvais seul dans l'immense cellule, Ivan avait été acheté comme je l'appris plus tard par un autre marchand pour en faire son gladiateur. Quand a moi. Mon sort ne semblait pas glorieux. Mal grès sa promesse, je doutais, car rien devant moi si ce n'est un linceul noir. Soudain, j'entendis la porte de ma prison s'ouvrir et la voie du maître résonné, il semblait triste, comme déçut :
-Que vais-je faire de toi, un aveugle, pire qu'un infirme... Bon, je vais t'achever alors et...
Soudain, j'entendis le son de ma propre voie, c'était bien moi qui parlait, mais j'étais mu d'un courage dont je ne me pensais pas capable.
-Non...Laisse moi me battre encore une fois... je divertirais tes invités et tu verra que je ne suis pas si faible que j'en ai l'air...
L'elfe noir resta stupéfait pendant quelques secondes, certainement surpris de ma réponse si courageuse. Je m'attendais à recevoir la réponse de sa par sous la forme d'un courroux lorsque j'eus comme seul réponse un rire. Oh, pas un rire sadique non, ni un rire amusé, c'était un rire qui n'avait rien d'humain, un rire démoniaque. Le maître lâcha :
-Et bien, soit...j'ai dans ma maisonnée des chiens qui n'ont pas goutter à de la chaire humaine fraîche depuis trop longtemps. Tue les et je te laisserais peut être vivre...
Je hochais la tête en signe d'approbation. Mais je ne me faisait pas trop d'espoir, pour preuve, nul repas ne me fut apporter ce jours là, les drows trop certains de ma défaite n'allait pas nourrir un mourant. Les heures passé, et quand le soir arriva, la porte de fer s'ouvrir dans un grincement sourd. Je me levais avec difficulté et j'avançais à taton, j'entendis le rire gras des gardes elfiques amusés par ma démarche pathétique. Puis, l'un deux m'agrippa le bras pour m'escorter dehors. Lorsqu'en fin je fus dans l'arène, je reçut le sable fin qui servait à boire le sang des victimes et je sentais sur moi le soleil cruel de l'après-midi. Mais, pas de son, aucun adversaire encore, presque pas de spectateur et surtout...Toujours ce voile noir devant moi. J'entendis alors la voie du maître, et, instinctivement, je me tournais vers la direction du son. Il devait être à la place d'honneur je pense. Normale, il était presque seul, certainement accompagné de quelques maîtresses où autres objets sexuels.
-Bien, Il y a par terre la même arme qu'hier. Je te laisse la trouver...
A ce moment là, je me mit frénétiquement à la chercher, agenouillé à quatre pattes, je cherchais désespérément cette arme alors que j'entendais des aboiements de plus en plus près à peine couvert par le rire sadique de mon seigneur. Soudain, sous mes doigts, je l'ai senti, le froid mordant de l'acier. Je m'en saisit à pleine main et fit volte face pour accusé la charge d'un des molosses. Oh, je sais, comment ce fait il que je sois encore en vie..,et bien...je...je voyais... Je ne voyais plus comme avant certes, mais, il y avait une sorte de forme, Au milieu d'elle une grosse lueur, c'est..,C'est compliquer à vous expliquer comment je perçoit le monde. Je vous vois comme un fantôme, je vois tout comme si c'était immatériel, un peu transparent, mais aucun détaille. Je ne peux vous dire la couleur de vos yeux et si même vous avez des yeux, je ne vois que des formes, comme si quelqu'un avait dessiné votre contour. Oui, même si je ne voyait pas comme avant, je voyait quand même. Il n'avait pas menti car lui était un vrai Dieu. |
| | | Trajan
Humain
Nombre de messages : 179 Âge : 34 Date d'inscription : 06/02/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 56 ans Taille : 1m76 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Trajan, Enfant du Chaos Ven 6 Fév 2009 - 21:56 | |
| Je vais vous passer les détails sur comment j'ai massacré les animaux. Mais sachez que je les ai tuer sous le regard impressionné de mon seigneur. Je me souviendrais toujours de ses mots, il avait la voie qui tremblait un peu, je crois que pour la première fois de sa vie, il avait peur. -Je...je...je suis impressionner...tu...Tu vivras...pour l'instant. Il me fit renvoyer dans ma cellule, bien entendu, j'aurais put me jeter sur eux, mais, je n'avais aucune notion de combat. Tuer des chiens est bien plus simples que tuer des gardes drows, de plus, Il me disait de ne rien faire, pas directement, mais je sentait qu'il fallait que je reste passif, attendre que le moment soit venu. Ainsi, laissant les armes que j'avais reçut sur le sol de l'arène jonché de cadavre de ces animaux, je retournais sous l'escorte de mes geôliers dans la cage. La nuit fut clame, j'entendais les gardes discuter de moi, que disaient ils? A quoi pensaient ils? Je ne pourrait vous le dire, je n'ai jamais appris la langue drow. Tout cas est-il que je sentais de la peur dans leur voie, je les comprenais, moi aussi j'avais peur de ce que j'étais, j'avais peur mais j'étais tellement heureux d'être en vie. C'est ainsi que je m'endormis, heureux de vivre encore. Le lendemain matin, ce fut une odeur de viande qui me réveilla, une viande rouge, oui, ce fut cette délicieuse odeur qui me réveilla. Ainsi, regardant au hasard autour de moi, l'esprit encore embrumé par mon sommeil, je vis le maître. Voir est bien grand mot, je voyais une forme, je sentait son rythme cardiaque s'accélérer alors qu'il comprenait que je prenais conscience du monde qui m'entourait. Il sembla me fier avant de finalement lâcher d'une voie bien plus aimable qu'à l'habitude : -Tu es réveillé? Je t'ai amener de la viande. Et sur ces mots, je me souviens, il me tendit un bol, je ne sais pas trop la tête qu'il a eut lorsque je l'ai fixer de mes yeux laiteux, mais j'imagine. J'entends encore sa voie presque fébrile qui me demandait alors que je mâchait avec contentement le morceau de viande : -Tu...Comment vois-tu? Il ne lui lui avait jamais parler, alors comment ce drow pourrait comprendre sa puissance? Et puis, les secret sous la meilleur source de survie. J'ai donc décider de rester muet à ses questions, à ce ton polie qu'il employé, c'est vrai qu'il n'osait plus haussé la voie, comme s'il avait peur de s'attirer une quelconque colère divine. Enfin, pendant la moitié d'une année, ils me nourrirent correctement, presque jours, ils m'amenaient dans l'arène pour me battre contre des esclaves, des animaux, et chaque jours, je ressortais victorieux, massacrant avec une facilité incroyable esclaves et bêtes exotiques. Mais à ce moment là, une chose m'inquiétait, quand me reparlerait il? C'est au bout du sixième moi qu'IL me reparla, je ne m'attendait pas du tout à sa présence, j'étais entrain d'affûter les lames que j'ai reçut comme gladiateur. Comment? Je ne vous ait pas dit? Et bien, le maître avait décider de me faire gladiateur, je me battait dans les arènes pour satisfaire des drows, et moi...Et bien, plus je me battais, plus je me sentait fort! Enfin, tout cas est il que, le troisièmes moi, je l'entendit, tel un murmure il me lâcha : -Tu vas te battre ce soir?Je restait un instant pétrifier, comme si je n'arrivais pas à réaliser qu'IL était là et que encore une fois il me parlait. Je restait donc silencieux jusqu'à ce qu'il brise à nouveau le silence : -Bats toi ce soir, et fais ce que je te dis de faire. Tu deviendra libre, et tu me servira.Je n'eut pas besoin d'ouvrir ma bouche pour lui dire ma loyauté, il savait, et je senti qu'il parti, me laissant me préparer. Ce soir, j'avais effectivement un combat contre un autre gladiateur, 300 combat et aucune défaite à son actif, que des victoires. Palmarès impressionnant je dois l'avouer, mais je n'avais pas peur, je le servais donc j'allais gagner. Lorsque le soir arriva, l'on m'emmena dans l'arène. Les choses avaient bien changé, j'étais libre de mes mouvements, à côté de moi, seulement mon maître et il me parlait, bien entendu, il me disait comme chaque soir, gagne ce combat,tu aura de l'or, tu aura des femmes, mais ce genre de chose ne m'intéressait pas, je n'avait nul besoin d'or, j'avais SA bénédiction, je n'avais nul besoin de femme, je n'en aimait qu'une. Soudain, l'un des paroles du maître me figea, ce fut lorsqu'il me dit : -De toute façon, tu le connais... Je connaissais mon adversaire? Ne lâchant aucune parole, je me contentais de fixer de mes yeux laiteux le seigneur drow qui continua : -C'était l'un de mes esclaves. Je l'ai perdu à cause d'un paris stupide. A..,Quel est son nom...I...Iva? Ibran? Ivan...Aussi incroyable que cela était, il était encore en vie, et j'allais me battre contre lui. Mais le comble c'était que la vie je lui devais, tout comme s'il n'avait pas était là, je ne l'aurais pas rencontré. Ainsi donc IL voulait que je le tue. Ainsi soit sa volonté. Lorsque je senti le sable chaud de l'arène, j'entendis la clameur dan la foule, ils étaient venu nombreux pour voir le combat. Des nobles de différente maisonnée qui le temps d'une soirée s'offrait le spectacle sublime d'un combat à mort entre deux esclaves. Bien entendu, paris et autres jeux consistant à deviner lequel mourrait et comment était de rigueur. Soudain, un bruit sourd attira mon attention, face à moi les lourdes portes s'ouvrirent pour qu'une clameur surgisse du publique scandant ce nom « IVAN! ». Visiblement l'ancien charpentier lui aussi avait bien changé, il avait gagner ne renommé et en puissance. Mais pour moi il ne s'agissait que d'une forme. Pas de visage, pas de physique, je ne voyait que les contours d'une victime. Le combat commença alors, il me fonça dessus, tentant de m'enfoncer sa lame dans le torse. Mais que pouvait il espérer contre moi? D'un simple revers je parais sa lame d'un autre, je le repoussé. Cependant, je dois l'avouer, ce combat fut l'un des plus difficile de ma vie, je n'arrivait pas à prendre l'ascendant, j'étais de son niveau et lui du mien, nos coups s'échangeait à une allure folle, nous étions entrer dans un ballet mortel, chaque frappes voulant tuer, chaque parades sauver notre vie. Cela devait être magnifique à voir. Moi avec mes deux haches, lui avec son bouclier et son épée. Les coups s'enchaînant avec une harmonie parfaite. Estoc, parade, esquive, saut, contra-attaque. Nous usions tout les deux de bottes apprises au cours de ces six longs mois de combats. Soudain, il eut une faille, il se déporta pendant un cours instant sur la gauche, m'offrant une ouverture que je ne manquais point. D'un coup de lame, je lui sectionnait la main droite; laissant à la place de son épée un moignon sanguinolent, et, d'un frappe précise, j'enfonçais ma hache dans son torse. Il émit un gargouillis immonde te s'effondra au sol. Puis, je l'entendis : -Prend son âme et alors tu seras libre, tu me serviras et tu deviendras fort! Et peut être qu'une jours, elle te regardera...Prendre son âme, je n'avais qu'a prendre l'âme du mourant. Lâchant mes armes, je me penchait alors vers le futur cadavre d'Ivan quand j'entendis sa voie tremblante, son haleine empestait la peur et le sang : -Trajan..,Je...Pitié... Ce n'était que maintenant, après presque dix minutes d'un combat intense qu'il me reconnu. -Je...Pitié, je t'ai sauvé la vie...je...Je veux pas mourir... -L'on meurs tous un jours Ivan...-Non...Ne...Ne...Laisse moi, tu...N'es plus Trajan, tu es le mal! Ne...Ne...J'ai peur... -Pitié....Pit...Ce fut la première fois que je pris l'âme de quelqu'un. D'un mouvement sec, avant même qu'il ne finisse sa phrase, j'enfonçais mes canines profondément dans sa carotide, le goût métallique du sang entra sur mes pupilles et là, je senti le serment d'allégeance prends forme. Je sentais l'âme D'Ivan venir en moi, oui, je lui prenait pour lui donner. C'était ainsi que tout ma vie je le payerais, en lui fournissant des âmes. Enfin, je pense que vous vous demandez comment le publique à réagit face à cette démonstration? Pas trop mal, il s'imaginèrent qu'il s'agissait qu'un rituel de gladiateur, et ce fut une foule en délire qui hurla mon nom pendant dix minutes et ce après mon départ de l'arène. Cependant, parmi les spectateurs un seul n'appréciait pas le spectacle. Mon maître, il avait compris. Ainsi, de retour de ma cellule, il vient me voir et tient à peu près ces paroles : -Tu n'es pas humain...Tu à signer un pacte avec le chaos! je..,je... -Libère moi...Donne moi des vivres, une monture et mes armes.Moins d'une heure après je me retrouvais à arpenter les abords du Puy D'Elda. Il me fallu presque deux ans pour trouver mes pairs, je vous passes sous silence cette partie de ma vie, après tout, il n'y avait rien de glorieux à massacrer en son nom de pauvre village ou des simples gardes en patrouilles. Mais une âme est une âme. Enfin, où en étais-je? Ah oui, Abyssea, la première fois que je découvrit cette citée, je ne voyait qu'un immense crocs de monstre enfoncé dans ces marais putrides. Ce fut dans la citée que je compris que cal avait un sens, je n'étais pas seul à suivre la voie. Non, je n'étais pas seul à l'écouter. Nous étions légions et nous nous appelions la Mort. C'est à ce moment là que j'ai rencontré notre chef bien aimé,Arashkam, c'était un croyable la première fois que je l'ai vue, nous étions de nuit et lui s'entraîner. Tant de maîtrise, tant de puissance. J'étais sur que si j'arrivais à son niveau, un jours elle me regarderait. Alors, je lui prêtait allégeance et je devint un de ses soldats, non pas un cavaliers, non, juste un soldats de plus, un simples soldats qui faisait son travail. Je me souviens encore de notre rencontre, il s'amusait à tester sa rapidité lorsque je me plaçais devant lui. Je crois que je me souviendrais toute ma vie de ce regard froid et glaciale. Ce dont nous avons discuter cette nuit là, je ne peux vous le révéler, je ne peux vous le dire, mais nous avons longuement parler, jusqu'au petit matin. Je ne sais pas s'il se souvient encore de moi, après tout, lorsque je passe à la citée, c'est rapidement le jours pour déposer le fruit de mes rapides avant de repartir vers de nouveaux champs de batailles. Il faudra que je repasse d'ailleurs à Abyssea.... Bon, je crois que j'ai assez parlé de moi, je dois te prendre ton âme, j'espère que tu me pardonnera... ~~~~~ Comment trouves-tu le forum ? : magnifique Comment as-tu connu le forum ? : 3) personnage, autorisé par Lilianna, Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Concept Warhammer online : OriginaleCrédit :signature et Avatar : Arashkam, |
| | | Arashkam
Humain
Nombre de messages : 246 Âge : 38 Date d'inscription : 27/08/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Trajan, Enfant du Chaos Ven 6 Fév 2009 - 22:20 | |
| Fiche validée avec un certain plaisir.
Tu connais le chemin, bienvenu. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Trajan, Enfant du Chaos | |
| |
| | | | Trajan, Enfant du Chaos | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |