Gai-tappant ... (vile jeu de mot) [pv triss]

Il était l’heure du Sexte, déjà les prières fusaient dans la grande cathédrale pendant qu’Hélios marchait calmement. Le soleil était agréable, et la fin d’après midi s’annonçait tranquille. La grande Hélios, la belle et divine créature au sexe si étrangement ambiguë passait les ruelles les plus sales, crasseuses et mal famées.

Elle portait son éternel veste bleu, gravée de la croix et du dragon en son dos. Son pantalon noir moulait ses formes de manière à laisser apparaître le plus masculinement possible ce qui devait faire d’elle un homme et qui n’était en fait qu’un bout de chiffon. En son dos son épée a deux mains, fièrement accrochée qui la protégeait depuis des années et portait le nom de Destin. Ses cheveux blond était attaché, laissant ainsi ses épaules dégagées et son visage d’ange, ambiguë et androgyne, a la vue de tous.

Passant une ruelle elle faut plaquée au mur contre un homme de forte carrure, pas un mot, pas un bruit, lui maintenant le bras en clé pour l’empêcher de se mouvoir. C’est la qu’elle entendit les gémissements. Une enfant, une jeune femme gémissait en pleurant, murmurant des « non ». Les plaintes de la jeune femme firent frémir la belle androgyne, des souvenirs des plus cruels lui revenaient. Son père l’avait plus d’une fois échangé contre ses dettes de jeu, et quand ce n’était pas des gens en voulant a son père, c’était lui-même qui lui passait dessus. Pour elle tout ça n’était que de la violence, l’amour n’était que de la violence !

Finalement avec les hommes c’était simple, il sufisait de rester allonger, de rester allonger et attendre en se laissant mourir. Plus d’une fois elle avait tuée ses hommes dans son esprit, jusqu’as ce qu’il n’est plus forme humaine et c’est cette folie qui l’animait dans la plupart de ses combats. Le Garde murmura doucement au Chevalier, se faisant menaçant.

« Alors messire Hélio Dilandro ? Vous martyrisez des gardes m’as t’on dit ? Je me demande ce qu’un chevalier comme vous fera si je le déshonore de la même façon qu’une simple mendiante ! »

Il passait sa main immonde et sale sur la croupe du chevalier, souriant de manière carnassière. Hélios repris la parole d’une voix terriblement calme et neutre.

« Maintenant les gardes aiment les hommes ? S’en prenant aux jeunes fleurs des rues ?! »

Il crispa sa main sur la femme, Hélios ne supportait pas du tout ce qui se passait. Elle ne pouvait plus se contrôler… sa rage faisait rage et ses yeux changeait. Uriel et elle a nouveau ne faisait plus qu’un et ses yeux bleu glace était a nouveau ceux d’un dragon, la pupille fendu. Une voix derrière elle se fit entendre, elle ne compris pas vraiment mais en profita. Repoussant l’homme comme elle pouvait, elle prit à pleine main son épée et frappa le garde, le tuant en un coup, traversant armure comme si elle n’était rien de plus que du tissu.

Il y avait deux hommes a terres et la gamine était sauve… enfin, du moins en apparence. Elle avait été souillée au vue de sa robe en partie déchirée et abimée. Un homme borgne la regardait… pourquoi donc ? Se regardant elle aperçu ce qu’elle n’avait pas vue. Une strie sanglante avait pris place sur son ventre, déchirant chemise en bandage pour atteindre la peau et dévoilant quelque peu son ventre plat et musclé de manière douce pour un homme de sa carrure. Pas de tablette de chocolat, juste beaucoup d’abdominaux surement… Tout ce qu’elle fut capable d’articuler fut ses mots.

« Qui êtes vous ?! »

Pas de merci…

Hélios était blessée au ventre tout comme le nommé Triss qui se présenta grossièrement. Un pécheur hein ? Drôlement doué à l’arme pour un pécheur. Elle doutait fortement que ce soit sa véritable identité et lui murmura juste tout en s’apaisant, sa surprise passée.

« Enchantée Triss.. »

Hélios pris un morceau de tissus pour essuyer son arme, la magnifique épée a deux mains qu’elle nommait si affectueusement Destin. Cette épée était un bijou, ornée du blason des gardes d’honneur de la citée… épée étrange qui avait coupé nettement en deux un garde et son armure. Les bras musculeux de l’androgyne défirent la sorte d’harnais de cuir dans son dos et elle rattacha son épée cachant le blason. Elle avait encore les joues rougit légèrement par la caresse désagréable qui avait faillit la faire entrer dans une rage folle. Ses yeux de dragon avant disparu quand elle se redressa, prenant la parole.

« Triss n’est ce pas… Triss Amras, capitaine Triss Amras peut être même. Enfin, qui que vous soyez merci. J’ai beau être chevalier et savoir me battre, ses crétins de garde mon eu par surprise et se serais fait une joie de me déshonoré de manière fort humiliante pour un homme. »

Passant sa main dans ses cheveux elle y laissa une trace sanglante qui lui donna un charme hallucinant. Il ou elle était attirant, un charisme et une force se dégageait de cette être au sexe indéfinie. Prenant le temps se s’occuper d’elle, elle regarda sa plaie et a se moment… une étrange chose arriva.

Un dragon bleu, dragonnet plutôt, voleta jusqu’as Hélios, et marchant sur son bras vint s’approcher de la plaie et gémissant. Puis, une fine fumée blanche s’échappa, alors que les dents de l’androgyne se serraient violament. C’était douloureux mais son visage ne reflétait rien. Quand le dragonnet retrouva l’épaule de sa maitresse c’était terrifiant, la plaie était brulé, mais par le froids, laissant une fine cicatrice mais pas de sang. A en voir légèrement sa peau ce n’était pas la première et surement pas la dernière. Enfin elle fini par se présenter.

« Je suis quand a moi Hélios, Hélios Dilandro. »

Le Dragonnait observait le capitaine, les mêmes yeux brillaient dans les deux corps différant. Si il écoutait les rumeurs, les bruits de rue, c’était un chevalier d’un ordre oublié, un ordre ou il était le dernier et qui défendait la veuve et l’orphelin face aux gardes peu scrupuleux. D’ailleurs pas mal d’entre eux en voulaient au jeune noble et une humiliation comme ça aurait surement été très amusante pour eux. Elle reprit ensuite.

« Ce n’est pas une tres bonne idée de rester ici. Trois cadavre de garde, cette fois si c’est sur ils vont me pendre… »

Elle roula des yeux en soupirant.

Je te connais Hélios, du moins j’ai entendu parler de toi, le fanatique qu’on te nomme, le preux chevalier, fervent défenseur de la race humaine, le chevalier solitaire, celui qui défend les plus démunis et les plus faibles. Bon sang, ce que je ne donnerais pas pour que tu rejoins mes troupes, sais tu seulement comme j’aimerais avoir des soldats comme toi sous mon commandement. Tu pourrais m’être utile, mais je doute que tu aimerais travailler avec des elfes et des demi-drows.
Bon au moins, tu n’es pas idiot, tu as bien vu que je n’avais rien d’un pêcheur, j’aime les hommes francs, ceux qui savent se servir de leur foutue cervelle.


- Enchanté noble chevalier, je vois que mon identité ne peut être caché plus longtemps …

Triss ne put rajouter d’autres mots, en effet un petit dragon vint se poser sur l’épaule du chevalier, par reflexe le Capitaine porta ses mains près de ses sabres, bon sang un dragon, c’était impossible, ce sont des légendes, si ils sont vrais, cela veut dire que … Non, non reprend toi Triss, le dragon n’est pas l’élément principale, la garde va bientôt déboulée, avec plus d’hommes cette fois, tu as un bateau à prendre. Pense à Méca …


- Je sais qui vous êtes noble chevalier, votre réputation vous précede. Je suis honoré de faire votre connaissance.


Triss salua le dénommé Hélios d’une noble courbette, puis il lui tendit la main pour lui marquer sa sympathie.


- Vous avez raison, il nous faut fuir. Mon cher ami, je pense que vos jours sont, à mon plus grand regret croyez le bien, compté à Diantra. Un des gardes c’est enfui, comme vous l’avez si bien dit, nous ne sommes plus en sécurité.

J’ai entendu parler de vos exploits, et pour quels idéaux vous vous battez, je partage les même, croyez le. Ce que je vais vous proposer est une chance pour vous, du moins je le pense, une chance, d’une part pour nous aider à combattre le mal, et à aider les plus démunis, et d’une autre part, pour vous sauver la peau. Je pense que vous venez d’atteindre la seconde place des hommes les plus recherchés de Diantra, après moi, cela va de soit.



A la plus grande surprise, le Capitaine se mit à rire.


- Bien cher Hélios, comme l’on dit, la balle est dans votre camp, à vous de choisir, menez votre propre chemin, ou mettez votre bras à mes ordres, et je vous promets qu’a nous deux nous réaliserons de grande chose, Diantra la corrompue tremblera.