Le Marquisat de Langehack en l’An 17:XI
À Langehack, la vacance n’a que trop duré. Tout le monde s’accorde sur ce point. Depuis la chute de Merval, trop de questions demeurent en suspens, à commencer par le statut de l’ancienne principauté, que la royauté garde pour le moment sous sa coupe. Il n’y a bien que les Scylléens pour goûter à l’instabilité de leur ancien suzerain.
I. Les Prétendants
Contrairement à ce que l’on pourrait craindre, ils ne sont pas si nombreux à prétendre à la tête du marquisat.
I. 3. Gaël le Laval
Le jeune régent de Missède possède une réputation sulfureuse dans le marquisat. Ses initiatives pendant la guerre de Merval restent dans tous les esprits. Le refus de Linaëlle de soutenir ses prétentions au trône qu’il convoite joue aussi contre lui.
I. 3. Griffon de Langehack
Le chevalier possède un nom illustre et le soutien affiché d’un des grands vassaux du roi, Renaud d’Erac. Cela le rend incontournable, d’autant que le duc d’Erac est un allié solide du régent dont il a notamment épousé la sœur en l’An 11:XI. Cette promiscuité avec des forces étrangères au marquisat fait dire à ses détracteurs que, lui marquis, Langehack ne sera qu’un pion du Roi. De plus, il traîne derrière lui une réputation sulfureuse depuis l’An 11:XI, lorsqu’il aurait prononcé des paroles indignes d’un chevalier de son rang.
II. Les électeurs
Le conseil royal a parlé : la vacance du pouvoir Langecin prend fin en Karfias de l’An 17:XI avec la tenue d’un concile dont l’objectif sera la désignation d’un successeur à Linaëlle de Lancrais. En cas d’échec, il est déjà affirmé que le conseil royal désignera lui-même le futur marquis, même si le régent doit lever ses bans lui-même pour l’asseoir lui-même sur le trône.
II. 1. Constance d’Avaugour
Constance d’Avaugour est une personnalité méconnue de la cour du roi, mais dont l’importance ne doit pas être sous-estimée. Originaire du duché de Serramire, membre émérite de l’Arcanum jusqu’à sa destruction par l’Œil Bleu, elle est aussi et surtout une politicienne émérite qui a joué plusieurs rôles importants dans les différentes cours royales. Lontaine parente (par alliance) d’Aymeric de Brochant, elle est depuis « l’incident de Nelen » membre du conseil royal et c’est elle qui représente la courone pendant le concile.
- Griffon de Langehack : Bonne opinion (grâce à Renaud d’Erac)
- Gaël de Laval : Mauvaise opinion (à cause de Merval)
II. 2. Guilhem de Tall
Guilhem de Tall est un membre réputé et respecté de la cour Langecine. Il continue d’espérer secrètement Linaëlle de revenir sur sa décision. Il se méfie naturellement de Griffon.
- Griffon de Langehack : Mauvaise opinion (complots de l’An 11:XI)
- Gaël de Laval : Neutre (solution par défaut, malgré les événements de l’ellipse)
II. 3. Uthar de Brevise
- Griffon de Langehack : Bonne opinion (il représente un bon compromis à ses yeux)
- Gaël de Laval : Neutre (ancien allié des Missède, mais se méfie de son impulsivité après Merval)
II. 4. ??? de Leliande
- hrp a écrit:
- Il faut que je m’assure que la joueuse a complètement renoncé à son envie de faire un personnage de cette famille.
- Griffon de Langehack :
- Gaël de Laval :
II. 5. Alcion d'Amderran
- Griffon de Langehack : Mauvaise opinion (proche des Sephren, évincé par les Langehack, souvenir désagréable de l’An 11:XI)
- Gaël de Laval : Mauvaise opinion (un marquis fort du soutien presque inconditionnel d’un grand vassal comme Missède ne ferait pas ses affaires)
II. 6. Gaël de Laval
Membre du collège d’électeurs de part ses responsabilités à Missède.
II. 7. ??? de Merval
- Griffon de Langehack : Opinion négative (à cause du soutien de la couronne)
- Gaël de Laval : Bonne opinion (malgré la guerre, dans l’espoir de destabiliser le marquisat)
II. 8. Linaëlle de Lancrais
En tant que marquise, Linaëlle possède de facto une voix, mais elle a déjà prévenu qu’elle s’abstiendrait. Rien ne dit qu’elle ne changera pas d’avis, par exemple si l’élection prend un tournant qui lui déplaît.
III. Modalités de l’élection
Pendant le concile, huit électeurs se prononcent. Pour être élu, un candidat doit obtenir une majorité au trois-quart, c’est à dire six voix. Chaque jour, chaque candidat aura l’opportunité de défendre sa cause, puis les électeurs voteront à tour de rôle, en énonçant le nom de leur candidat. Si le vote n’est pas concluant, la séance est levée jusqu’au lendemain.