Iaropolkan Norvoganisson Ier (en cours)

Iaropolkan Norvoganisson Ier

Nom/Prénom : Iaropolkan Norvoganisson Ier.
Surnom : Gosier d'Airain ; Le prince de Külmazad ;  ; Barbenoir ; Sa Goitrance ; Le Maître Chanteur ; Le Maître Ripailleur.
Âge/Date de naissance : 75 ans - An 941 du Xème cycle.
Sexe : Masculin.
Race : Demi-Nain.
Faction : Péninsulaire.
Alignement : Neutre Mauvais.
Liens notables :
Norvogan Limprisson - Sourcil d'Airain Ier : Père.
Magnus de Terresang : Comte d'Arétria et seigneur de Terresang

Particularité : Un charisme inattendu chez un demi-nain, un regard d'acier, un esprit pervers, une propension à la débauche, la luxure et le secret. Un esprit machiavélique, et des machinations dont lui seul à le secret. Un orgueil et une mégalomanie aussi grande que son goût prononcé pour les plaisirs de la chaire.


Métier : Bourgemestre de la Ville-Forge de Külmazad, Grand Maitre de la Guilde de L'Alliance Nanienne Arétane Ortheimoise du Creuset d'Acier dite du Creuset d'Acier, Descendant de Sourcil d'Airain, Maître Tavernier du Cellier de Girdon.
Classe d'arme : A distance.

Possessions & Equipements :

La taverne "Au Cellier de Girdon" :Un gigantesque complexe, le royaume de Iaropolkan. D’une ambiance sombre, d’un luxe fait de fourrures, d’argenteries et de mets et d’alcools délicieux, elle est faite sur trois étages, dont deux creusés en dessous le sol. Le rez-de-chaussée est dédié à l’accueil. L'odeur des fores et les volutes d'acier étant présentes partout dans la cité troglodyte, la bâtisse ne fait pas exception et cette odeur d'acier chaud baigne l'atmosphère. Une large entrée donne sur une place centrale où se trouvent les tablées dédiées aux repas et aux boissons. De part et d’autre, de petits salons privés, réservables moyennant finance. Trônant derrière la place centrale, un grand bar fait de pierre, où se trouvent les alcools les plus communs comme les plus rares, souvent, les plus forts. Grand fanatique de Girdon et des arts du Grand Ripailleur, Iaropolkan prend grand soin de disposer des meilleurs mets et alcools, qu’il fait importer de partout en Miradelphia, qu’importe le prix. Prix qu’il se permet de dépenser car rapidement retrouvé grâce aux services proposés au sein de la taverne. N’hésitant pas à transformer certains plats, certains mets, certains alcools, afin de leurrer le consommateur qui croira payer pour des produits du Nord, ses marges sont parfois aberrantes. La seule honnêteté de sa part se trouve dans les denrées qui coûtent le plus cher : ceux-ci sont digne d’un certain luxe. On reconnaît là l’amour de Iaropolkan pour la nourriture et l’alcool. Les cuisines se trouvent derrière le bar, ainsi que la réserve à épices, charcuteries et alcools. Un passage secret permet d’aller directement au bâtiment des réserves alimentaires. Là, Iaropolkan stock ses denrées, ses viandes et ses légumes qu’il fait importer en masse. C’est également là que se trouvent les saloirs et les ateliers de découpent des viandes. En-dessous de cette réserve se trouve la cave de la taverne, et il n’existe qu’un seul passage pour s’y rendre, connu uniquement de Iaropolkan.

Au premier étage, se trouvent les chambrées. La taverne en compte quinze. Dix d’entre-elles sont accessibles à toutes les bourses, cependant, elles ne demeurent pas dénuées d’un certain confort. Trois chambres, plus spacieuses et donc plus chères, sont chichement dotées en mobilier, en confort et en luxe. Ce sont également des chambres qui permettent d’obtenir des services d’un autre genre. Enfin, deux chambres, nettement plus grande encore, et bien plus luxueuses, viennent s’ajouter à cette liste. Ici, pour lutter tant que possible contre l'odeur métallique de la ville, la draperie est lavée régulièrement dans une eau chaude infusée de doux parfums de fleurs, et de l'encens brûle continuellement pour adoucir l’atmosphère.

Au premier sous-sol, on trouve un second bar, lequel est relié au bar principal par un système de poulies et de plateaux, permettant de faire monter les commandes et les assiettes, couverts et verres sales, et de faire descendre les plats et boissons commandées, sans avoir à user des escaliers. Dans cette gigantesque salle se trouvent les différentes tablées de jeux. Jeux de cartes et jeux d’adresses principalement, bien que, parfois, des concours de forces soient organisés. De chaque côté de la pièce principale, se trouvent des salons. Il y en a trois. Ces salons, confortables et encore une fois luxueux, permettent à de riches clients désireux d’être au calme et loin de l’agitation, de réaliser leurs propres jeux et leurs propres paris. Inutile de dire que ces clients-ci sont bichonnés et que tout leurs caprices sont exaucés, car les sommes dépensées sont parfois mirobolantes. Derrière l’espace dédié au bar, caché de tous et protégé par une succession de mécanismes, se trouve un passage menant à la cave de la taverne. Cette cave contient plusieurs centaines de bouteilles des différents alcools servis à la taverne.

Au dernier sous-sol se trouve la salle des fêtes. C’est là que se déroulent les orgies caractéristiques des lieux, qui font la renommée de l’établissement. Musique, nourriture, alcool et prostituées, tout pour satisfaire les fantasmes des différents clients et clientes qui viennent au « cellier de Girdon ». Là encore, on trouve des salons privés, et si les bourses des clients sont pleines – d’or, évidemment – la suite des prestations peut avoir lieu dans les salons, ou dans les chambrées du premier étage.

Ce qui tranche entre les sous-sols et l'extérieur, c'est véritablement l'odeur. Partout, de encens brûles, des femmes se parfument, et les volutes réussiraient presque à faire oublier que le reste de la ville est baigné dans fumées des forges. Ici bas, l'air est agréable et frais en toute saison grâce à la pierre. Cela explique en partie pourquoi ces lieux sont presque toujours bondés.

Une demeure à proximité de la Granloge : Obtenue grâce à sa fortune et également grâce au fait que ce soit son père qui dirige la guilde et la ville. Cet espace est doté d’un grand luxe en comparaison de celui de la taverne, car le demi-nain mégalomane aime le luxe des Hommes. Napperons, draps en soie, étendards de la ville, mobilier en bois de chêne ou de bouleaux vernis avec soin, murs de pierres taillées avec précision et lissés afin qu'aucun coup de pioche ne soit visible, tout est fait pour que l'hôte soit comme une chenille dans son cocon. Iaropolkan fit creuser dans le plus grand secret un passage, gardé par plusieurs dispositifs et autres protections, menant à la cave personnelle de Iaropolkan. Dans cette cave, Iaropolkan garde ses meilleurs alcools. Bière, whisky, cognac, bourbon, liqueurs, et même du vin. A l’instar de son père, Iaropolkan développa un goût prononcé pour le vin, et il en possède d’excellentes bouteilles. Enfin, étant un fumeur compulsif, Iaropolkan fit construire une armoire uniquement dédiée au stockage des cigares, lesquelles viennent de partout en terre des Hommes. Il en porte constamment sur lui, bien enfouis à l'intérieur de ses vestes et vestons, dans de sublimes boites en bois dorées à la feuille. L'or est sans doute sa couleur préférée, aussi en affiche-t-il énormément chez lui.

Des tenues : adaptées à toutes les situations : des habits de cotons en passant par l’armure de cuir, en passant par la tenue de soie et de lin, une tenue pour chaque circonstance, de la plus bestiale à la plus officielle.

Une arbalète : faite dans un bois souple et solide, correctement vernis, et serti d’or et de quelques pierres précieuses. Une rumeur raconte que Iaropolkan aurait un jour tué un serviteur indiscret en usant d’un carreau à tête de diamant. Nul ne sait si la pierre précieuse avait résisté à l’impact, cependant, cela démontre bien du caractère mégalomane du Demi-Nain.


Apparence :

Iaropolkan est l'archétype du demi-Nain. Plus grand que ses ancêtres, il est néanmoins plus petit que les Hommes et que certaines femmes. Il est en revanche doté d'une stature virile. Bien qu'il n'ait jamais travaillé l'acier, la terre ou la pierre, se contentant simplement de brasser et de tenir une taverne, il demeure un individu robuste aux épaules plutôt larges et à la poitrine bien droite. Il coupe ses cheveux de sorte qu'ils restent légèrement en arrière et d'une certaine longueur sans tomber dans les coutumes capillaires du Nord. Sa barbe, elle aussi taillée, est parfaitement entretenue et une moustache typiquement humaine vient parachever ce tableau d'exception. Il ne porte pas de cicatrice visibles, mais ses traits de visage sont bien marqués, notamment les "rides du lion", rendant à Iaropolkan un air constamment en colère et sévère. Toujours tiré à quatre épingles, son élégance n'a de cesse d'étonner les Hommes toujours habitués aux idées reçues concernant les Nains.

• Taille : 1m62
  
• Couleur des yeux : Noir.
  

Personnalité :

Un esprit machiavélique, une prédominance à la machination, aux mensonges et à la manipulation typique des Hommes, et une opiniâtreté et un orgueil typique des Nains, composent la psyché de Iaropolkan. Le demi-Nain est passé maître dans la manipulation des esprits inférieurs, et dans la négociation aidée d’un carreau d’arbalète sur la tempe d’un partenaire peu scrupuleux. Les vicissitudes des Hommes et les secrets des Nains font partie intégrante de son mode de fonctionnement et de ses schémas de pensées. Comprenez qu’il ne lâche absolument rien, qu’il s’entête et qu’il est capable de toutes les manipulations pour sortir sa propre épingle du jeu, quitte à écraser les autres. Il n’a aucune pitié.

Son fief, outre le fait qu’il dirige depuis peu la ville de Külm et la guilde du creuset, n’est autre que sa taverne. Depuis de nombreuses années, il utilise la taverne pour faire plaisir aux petites gens comme aux seigneurs et aux riches hommes d’affaire, tout en soutirant toutes les informations dont il a besoin. Chaque serveur, chaque cuisinier, chaque prostituée, fait partie de sa chaine d’espionnage et toutes les confessions, autour d’un verre ou sur l’oreiller, viennent fatalement alimenter ses noirs dessins et ses machinations.

A côté de cela, c’est quelqu’un pour qui les machinations et les vicissitudes des puissants et des riches n’ont aucun secret. Ajoutez à cela une appétence pour les secrets et le meurtre, et vous obtenez un cocktail détonnant : un demi-nain n’hésitant pas à faire torturer, à faire tuer ou à tuer lui-même, pour pouvoir se hisser au-dessus des autres et favoriser et sa guilde et sa ville.

Capacités magiques :
Aucune.

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Histoire

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