Une petite surprise... [PV Hélios]

Will se sentit balloté dans tous les sens. Il s'accrochait désespéréments aux barreaux pour ne pas finir le nez éclaté contre une de ces barres metaliques, il avait déjà essayé une fois et ça lui suffisait amplement. Après s'être stabilisé avec ses pieds entre les barreaux il se décida à jeté un coup d'oeil au dehors, jugeant a peu près le niveau de vie des gens qui pouvaient l'acheter.

A sa grande surprise, il remarqua qu'il n'y avait pas l'empressement habituel mais que seulement une cinquantaine de personnes marchaient sans se presser vers les étalages plus ou moins ordinaire. Eux non plus n'étaient pas nombreux. Tous, aussi bien acheteurs que marchands portaient un truc bizarre sur le dos et jetaient des coups d'oeil furtifs derrière eux pour verifier s'il n'y avait personne.

Le ballotement cessa enfin et Will s'étendit du mieux qu'il put dans sa cage exiguë. Il entendit les marchands d'esclave monter l'estrade, ils ne les appelleaient pas pour ne pas les epuiser juste avant leur présentation, cela serait mal vu... Les planches de bois furent bien vite ajustées et un attroupement qui devait représenter un petit tiers du monde habituel se forma autour du présentoir.

Des hommes ouvrirent lentement la cage de Will, ils connaissaient son petit manège et avaient compris qu'il valait mieux le prendre avant qu'il ai assez d'espace pour sortir. Avec une vitesse phénoménale, le petit garçon sauta pourtant par dessus les hommes et fit reculer la foule. Il savait bien qu'il faisait peur à tout le monde et qu'il ne risquait pas de se faire acheter, rien ne pouvait donc entamer sa bonne humeur.

Il rajusta un peu ses mitaines, histoire de ne pas se faire gueuler dessus tout de suite et rallongea la file d'esclave de sa petite personne. Il avançait lentement, tandis que le chef des marchands hurlait les qualités de tous ses esclaves. Ils étaient pourant bien maigres... Il ne restait plus beaucoup de monde devant lui et Will sourit à l'idée du petit tour qu'il allait jouer à tout le monde.

C'était enfin son tour, dès qu'on le lacha et malgré les lourds fers qu'il avait aux pieds, il bondit comme un chevreuil et effectua le double salto avant dont il était si fier. Après s'être réceptionner maladroitement, il ouvrit grand les yeux pour les dévoiler à la foule où quelques cris apeurésde femmes se faisaient entendre. Il descendit tranquilement de l'estrade en jetant un sourire éclatant d'innocence au vendeur d'esclave qui se trouvait à l'arrrière.

Il entendit vaguement une voix et se retourna par curiosité pour voir une silhouette qui sillonait le troupeau de personnes pour venir à l'avant.

Hélios était sur la place du marché, pourquoi ? Qui sais, sans doute une raison obscure de son âme seule connue. Tien, en parlant de son âme la voila qui rapplique, voletant dans les airs pour se poser sur ses épaules larges et y prendre place. On regarde, on épi intrigué la créature a écaille, puis on se lasse et la populace retourne a la contemplation du défilé d’esclave.

Mais aucune envie de s’acheter un esclave, pourquoi en aurait »elle besoin ? Elle avait déjà arrachée Josseline a se monde de souffrance, alors que faire d’un autre larbin ? Soupirant doucement elle caressa machinalement la tête de son dragon quand Uriel la força à changer de regard. Ses yeux devenant ceux d’un dragon et elle se mit à voir au travers des yeux qui regardait derrière elle, ceux du dragonnet en somme.

*Uriel, je déteste quand tu fais ça… *
*Regarde au lieu de râler grande perche.*

Hélios examina l’enfant sur la scene qui fit un salto avant de retomber sur ses jambes. Il avait effrayé tout le monde … ou presque. Hélios soupira, tenant son front dans sa main en se retournant pour marcher dans cette direction.

*Rend moi au moins mon regard avant d’arriver sur place, il ne faudrait pas que je me mette à effrayer les gens, j’impressionne déjà trop ainsi sans avoir à en rajouter. *

*C’est toi qui le dis.*

Hélios leva les yeux au ciel, se demandant pourquoi elle avait héritée du seul dragon au monde a avoir de l’esprit et a refuser d’atteindre sa taille adulte. A cela Uriel ne répondit pas, il n’était pas censé avoir le droit de lire ouvertement dans l’esprit de sa maitresse, son âme sœur, mais ne pouvais pas s’en empêcher. S’approchant de l’esclave elle le regarda de ses yeux bleus à nouveau normaux et le jeune dragonnet en fit tout autant. Le même regard, même si les pupilles elles, différaient. D’une voix calme et autoritaire a la fois, elle s’approcha du marchand et lui dit.

« L’homme la… Oui vous. Je n’ai aucune envie d’attendre le second passage, combien pour l’enfant ? Oui celui la, maigrichon avec les cheveux blanc et les yeux rouges. Oui je sais ce qu’il est ne vous en faite pas. J’ai bien besoin d’un écuyer… et il conviendra parfaitement»

Ho pauvre gamin, si tu savais le sort qui t’attendait en servant Hélios.

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