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| L'aveu [PV Hélios] | |
| | Auteur | Message |
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Rima-Marcil
Ancien
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| Sujet: L'aveu [PV Hélios] Dim 17 Aoû 2008 - 17:03 | |
| Contrairement à ses habitudes, Fine-Lame ne s'entraînait pas au fort ce matin-là. Après s'être levé et avoir fait ses ablutions dans les bains, il était partit courir en forêt, alors que le soleil commençait à peine à poindre. D'ordinaire il faisait le tour du fort, mais aujourd'hui il avait sentit le besoin de parcourir la forêt, allez savoir pourquoi. Lui-même ignorait pourquoi il avait ressentit ce besoin toujours est-il qu'il la parcourait, courrant ainsi depuis plus d'une heure. Il s'arrêta un moment pour reprendre son souffle, en nage, sa chemise d'entraînement complètement trempée. Cette course était juste censé le maintenir en condition, mais au lieu de cela il avait couru à s'en brûler les poumons.
Rima-Marcil s'appuya contre un arbre, les bras sur le tronc et la tête en bas. Il haletait, transpirant à grosses gouttes. Sans s'en rendre vraiment compte il avait accéléré la cadence petit à petit, jusqu'à le porter à cet état d'épuisement. Le marquis ferma les yeux un instant, puis d'un geste rageur il donna un coup de poing sur l'arbre, y laissant un légère marque dans le bois tout en récoltant au passage des échardes sur les phalanges. Il n'avait pas mal, ou du moins il était tellement préoccupé qu'il ne la ressentait pas. Ses pensées étaient tournées ailleurs, vers un homme qui était la raison de son état ce matin. Il n'avait cessé de penser à lui pendant toute sa course, et ça l'avait poussé à s'épuiser.
"Hélios...", souffla-t-il dans un murmure.
Le chevalier mettait à mal toutes ses convictions et ses sentiments depuis des mois. Il n'arrêtait pas de penser à lui, de jour comme de nuit. Il ne cessait de voir son visage, qu'il soit éveillé ou endormit. Quoi qu'il fasse, il ne se passait pas un moment sans qu'il pense au demi-elfe, et c'était cela qui le déroutait à ce point.
Il se souvenait de la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. C'était au village humain que Div'Arght avait détruit. Le chevalier lui était apparut comme un être borné, une sorte de paladin fanatique qui se sentait investit d'une mission divine, et qui pour accomplir sa tâche se serait donné la mort sans aucune hésitation. Il craignait pour la vie du chevalier, qui alors était épuisé et blessé, mais qui tenait tout de même à sauver son ami humain, prisonnier des Drows. Il n'avait pu l'en empêcher, et l'avait laissé les accompagner tout en veillant sur lui. Lors du combat les opposant aux Sombres, il avait vu alors le demi-elfe, investit des pouvoirs des dragons, faire un véritable massacre, avant de s'évanouir épuisé. Il l'avait ramené, lui ainsi que son ami, à fort Ellyrion où il résidait depuis tout ce temps.
D'abord des étrangers, ils commencèrent à s'entraîner ensemble, le chevalier voulant absolument se mesurer au "seul adversaire digne de ce nom" résidant au fort. Au fil du temps, un lien d'amitié se noua, chacun apprenant à connaître et comprendre l'autre. Fine-Lame en était venu à respecter le chevalier, et même s'il désapprouvait son comportement, il comprenait parfaitement sa façon d'agir. Mais voila que sans s'en rendre vraiment compte, il cherchait de plus en plus la compagnie du demi-elfe, plus seulement pour l'entraînement, mais en dehors, voulant discuter avec lui de tout et de rien, cherchant simplement sa compagnie. Pour tous les habitants du fort, cela était gênant que leur commandant se lie ainsi d'amitié pour un bâtard demi-elfe, mais le commandant s'en moquait royalement.
Et puis un matin, le doute ne fut plus permis. Sortant de sa méditation, Fine-Lame se surprit à regretter de n'avoir pas eu le loisir de trouver le chevalier à ses cotés. Lorsqu'il se rendit compte de ce à quoi il venait de penser, il en fut terrifié. Venait-il vraiment de penser cela ? Oui, il l'avait bien pensé. Comment telle chose était-elle possible ? Il n'arrivait pas à le concevoir. Il cru d'abord qu'il était mal réveillé, qu'il avait confondu avec quelqu'un d'autre, mais ce n'était pas le cas. C'était d'Hélios, et d'Hélios seul dont il avait envie. Pas seulement envie, il avait besoin de lui. Ces sentiments, il les avait ressentit une fois, une seule fois, et il comprit alors ce qui lui arrivait. Il était amoureux du chevalier. Et ça le rongeait.
Rima-Marcil se retourna, posa son dos contre l'arbre et se laissa ainsi glisser jusqu'au sol, jusqu'à ce qu'il se retrouve assis, les mains sur les genoux, sa tête tourné vers le ciel tandis qu'il fermait les yeux. Sa situation était des plus difficile. Bien que les elfes tolèrent ce genre de relation, elles étaient néanmoins mal vues, plus encore entre deux hommes. En tant que commandant, il était à même de subir une rébellion de la part de ses hommes .Un commandant aimant les hommes? Non, UN homme! A cause de tout cela, il hésitait, et pourtant chaque jour son amour pour le chevalier grandissait. Il ne lui avait encore rien dit, trouvant toujours une excuse pour ne rien lui dire. Après tout, qui disait qu'il ressentait la même chose pour lui ? Il avait surpris quelques-uns de ses regards, vu comment parfois il était troublé en la présence du marquis... à moins que ce ne soit que le fruit de son imagination qui lui fasse prendre ses désirs pour des réalités. Mais il n'en pouvait plus, il ne pouvait rester dans cette situation indéfiniment. Il fallait qu'il fasse quelque chose par les dieux. Ca le rongeait depuis trop longtemps, il allait finir par craquer. Il voulait hurler, crier combien il l'aimait...
Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte tout de suite qu'il n'était plus seul. Ce n'est que lorsque la personne fut à peine deux pas de lui qu'il aperçut ses jambes, et releva la tête vers celui qui venait troubler ses pensées. Son coeur fit un bond en reconnaissant la personne en question, mais il n'en laissa rien paraître, restant assis contre l'arbre et arquant juste un sourcil.
"Hélios ? C'est plutôt rare de te voir en forêt. Qu'est-ce qui t'amène par ici ?" |
| | | Hélios Dilandro
Humain
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| Sujet: Re: L'aveu [PV Hélios] Lun 18 Aoû 2008 - 11:45 | |
| L’aube se levait avec une lenteur qui avait tout de l’insoutenable, lentement le ciel s’embrasait d’une lueur rouge, puis orange jusqu’as ce que finalement la clarté soit insoutenable pour les yeux si sensible de la draconienne. Lentement elle se décida à bouger, repoussant les draps pour se lever d’un bond.
Son corps étrange dévoila, sans poitrine, son ventre musclé plus que de raison, ses bras plus fort encore. Le peu de la femme qui avait survécu des mois avant s’était envolée avec l’entrainement plus assidu que jamais qu’elle avait eu a la fois avec Eldis et Rima. Ses bras étaient fort, tout en nervosité et en force. Ses jambes de même, non elle n’avait rien d’une femme, pas même sa taille, ni sa longueur… Lentement elle prit un lien posée sur une petite table basse et noua rapidement ses cheveux, dévoilant ses oreilles allongée, signe elfique ? Non, pas plus qu’elle n’était homme elle n’était pas non plus une elfe et encore moins une démi. Si son apparence était t’elle, c’était a cause du sang qu’elle partageait avec une créature mythique, une créature que les mortels, humain, avait vénéré pendant des temps immémoriaux, mais qui avait soit disant disparue.
Lentement, la forme roulée en boule sur le bord du lit releva ses yeux d’un bleu glacial et a la pupille fendu, pour observer sa maitresse. Le Dragon n’avait rien de bien différant de ses frères, si ce n’est sa capacité à rester aussi petit qu’un chien. Lentement il s’envola, venant se poser sur l’épaule large de sa maitresse et ronronnant. Puis les yeux du prédateur se posèrent sur ce que sa moitié regardait. Un homme, grand, tout aussi large qu’elle, mais plus elfique qu’elle ne pourrait jamais l’être. Il marchait en direction de la forêt, puis se mit à courir avec la force du désespoir ou quelque chose du genre. Alors la voix gutturale de la petite créature roucoula dans sa gorge qui ondulait et vibrait sous l’impulsion de son et grincement que seul le chevalier pouvait comprendre.
« Okarsh karagti kra kârct ? » (Tu pense encore à lui ?) « … Oui … je pense encore à lui Uriel… »
Puis à nouveau le silence, elle avait parlée en elfique, non plus en humain ou en langage draconique. Non, pour elle l’elfique était devenue une langue qu’elle avait toujours parlé et c’était même perfectionnée. Eldis lui avait apprit à parler l’elfique avec la même assurance et la même perfection que lui tout comme hélios lui avait apprit à survivre sur un champ de bataille, apprit à se battre… Cette pensée fit doucement sourire la jeune femme et elle soupira, s’approchant de la commande de bois blanc, finement ciselée, l’image d’un cerf en relief était visible sur le premier tiroir, le second n’était qu’une image d’une cascade, la troisième un palais dans les arbres et le dernier, deux amant assis sur un banc et s’observant droit dans les yeux.
Lentement elle ouvrit le premier, en sortie une chemise bleutée, simple, noué par une lanière en son col, des manches amples. L’enfilant rapidement elle vérifia qu’elle tombait a la perfection avant de prendre un tissus fin, qu’elle ajusta a son bassin et ou elle fourra une étoffe pour tromper tous ceux qui pourrait douter d’elle en tant qu’homme. Enfin elle mit un pantalon noir, moulant ses jambes et son bassin, satisfaite de la supercherie comme toujours. Elle fini par la pose de son épée dans son fourreaux, traversant son torse pour y loger l’arme dans son dos.
La voila prête, mais pour quoi donc ? Elle n’avait pas besoin de s’entrainer et de plus ne le pouvait plus avec Rima aux loin. Aller a sa suite ? Qu’elle idée stupide et futile. Pourquoi courrait ’elle après lui alors qu’il lui suffisait d’envoyer Uriel au dessus de la forêt pour lui indiquer la position du noble ? L’idée la fit frissonner, son esprit n’avait’ il donc pour but que de consolidée son cœur dans la pensée qu’il jubilait de voir dévoiler ? Non, elle ne pouvait rien lui dire, il fallait attendre, encore et encore… Et puis de toute façon cette histoire était impossible !
Ce dire cette simple phrase, se persuadée de sa véracité avait un petit arrière gout amère. Un peu comme son ventre vide qui grognait son refus de se laisser ainsi malmener. Mais pouvait’ on dire que son cœur était affamé d’amour ? Non pas vraiment. Elle n’était pas quelqu’un ayant besoin de douceur, d’attention ni de tendresse. De toute façon qui aurait voulue en donner a une moitié d’homme ?
Délaissant sa morosité insatiable de pensée sombre, elle sortie de la chambre, regardant le sol alors que ses pas raisonnait dans le long couloir. Le bois grinçait sous ses bottes de cuir noir, son léger talon produisant un bruit métallique a chaque fois qu’il se posait, son ceinturon de cuir et de fer blanc cliquetait et son arme en bandoulière laissait un bruit sourd a chaque fois qu’elle cognait contre le dos ou les reins de la créature. L’étrange mélodie qui s’en élevait avait un arrière gout de guerre, de combat et de sang… C’est fou comme notre esprit peut assimiler certain son jusqu’as en troubler les autres sens.
Glissant dans la cuisine, seul lieux ou les plus courageux était déjà levés, frais et plus ou moins disponible, s’afférait a préparer de quoi caler les estomacs de ceux qui formaient la plus lourde barrière contre les drows. Cela, Hélios l’avait vite compris… Les elfes avait ici le point le plus stratégique pour arrêter l’avancer des sombres et si jamais le fort tombait… tout tombait. A nouveau elle eu un petit sourire mystérieux et elle prit sous l’œil amusé, d’un des cuisiniers une ration d’un bouillit copieuse et bourrative, qu’elle déversa dans un bol tout ce qu’il y a de plus elfique. Une miche de pain vola dans sa main, portée par un petit dragonnet bleuté et la voila qui mangeait en se dirigeant dans la grande salle.
Ho elle ne mit pas plus que quinze minute pour tout engloutir, mais bien sur cela ne suffisait pas, enfin pas pour longtemps. Finalement son cœur prit le dessus sur son esprit et Uriel s’envola en toute hâte vers la forêt, Hélios courant à sa suite, ses pas lourd et sourd. Combien de temps s’écoulait alors qu’Hélios, cherchait a pas lent Rima, Uriel vérifiant en hauteur, survolant les arbres pour donner toute information a sa maitresse. Le temps… encore une nuance qui déchirait le cœur de l’androgyne. Incapable de vivre une vie humaine mais loin d’avoir l’immortalité des elfes. Une vie de semi… voila ce que l’union avec Uriel lui avait offert.
Mais voila qu’un murmure dans son esprit la fit lever les yeux, son cœurs s’emballant avec une frénésie stupide et pourtant incontrôlable. Sans bruit, lentement, trop lentement a son gout elle s’approcha de l’endroit indiqué par sa sœur, Uriel. Repoussant un branche, enjambant une racine, se faufilant au travers d’un ou deux buisson, elle finit par arriver a sa vue. Ses yeux bleu glace parcourant le corps en sueur du commandant, ses cheveux en batail, libre de toute entrave et ses joues rougit par l’effort. Son torse se soulevant aux grés d’une respiration chaotique qui lui brulait les poumons.
Alors elle s’approcha encore, sa démarche masculine, son air toujours ailleurs sur le visage, elle ne devait pas s’émouvoir de si peu. Alors il releva ses yeux sur lui, lui qui était devenue son ami. Un sourire amusé sous ses mots et finalement le chevalier Dilandro prit la parole avec un air faussement déçu.
« Et voila que tu manque encore a ton devoir d’elfe, de me saluer, me demander comment je vais, si ma nuit a été bonne et si je n’aurai pas envie de te mettre sur les rotules une fois ton souffle retrouver. Mais non… toi tu préfère me questionner. Vraiment, irrécupérable, tu es un militaire, plus un homme ma foi ! »
Se penchant pour dire ses mots hélios fini par se redresser, posant une main sur ses cotes, l’autre code contre le bras et main sous le menton.
« La raison de ma venue en foret c’était une envie de me détendre et de me perdre dans mes pensées… mais je vois que je ne fut pas le seul à avoir une tel idée. Sauf qu’en plus tu as ajouté la joie et le plaisir d’éprouver la douleur d’avoir les poumons criant leurs souffrances de ne pas avoir été ménagé. »
Un petit soupira et il posa ses deux mains sur ses hanches, se penchant de nouveau.
« Qu’est ce qui te met dans un état pareil Rima ? Une jolie demoiselle perturbe ton cœur ? Ou a-t-elle simplement refusé ta compagnie ? »
Ho hélios, si le chevalier savait que sa blague n’avait rien de drôle mais tout de blessant… ou pire, de culpabilisant. |
| | | Rima-Marcil
Ancien
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| Sujet: Re: L'aveu [PV Hélios] Lun 18 Aoû 2008 - 20:39 | |
| Il n’entendait rien, il ne voyait plus rien. Tout ses sens étaient occultés, oubliant le monde extérieur pour se plonger dans les souvenirs et les pensées. Au lieu de voir la forêt, il voyait son visage. Au lieu d’entendre les oiseaux chanter, il entendait sa voix. Au lieu de sentir l’odeur de pin qui émanait de l’arbre derrière lui, il sentait son odeur, son parfum et sa sueur. Le temps et l’espace étaient des notions qui avaient disparues pour Rima-Marcil. Il ignorait depuis combien de temps il était assis, voire même depuis combien de temps il avait quitté le fort. Cela pouvait bien faire des heures qu’il était là qu’il ne s’en serait pas rendu compte. D’ailleurs, il n’avait plus conscience même de se trouver en forêt. Il aurait tout aussi bien pu se trouver à l’épine dorée ou chez les Drows qu’il ne s’en serait pas rendu compte.
Quand il reprit conscience du monde extérieur, Hélios se tenait debout devant lui. Il n’avait rien vu, rien entendu. Plongé dans ses pensées, ses sens habitués à le garder en éveil, à l’avertir de tout danger n’avaient rien décelé. Si ça avait été un ennemi, il serait probablement mort à l’heure qu’il est. A moins que son esprit n’ai reconnu inconsciemment le chevalier, et ne l’avait pas avertit parce qu’il ne représentait pas une menace. Dire que même endormit, il l’aurait entendu arriver. Son esprit était vraiment troublé, et c’était un véritable problème. S’il ne pouvait plus se fier à ses sens maintenant, alors il ne pouvait plus rien faire. Il allait falloir trouver une solution, et peut-être le moment était-il venu pour cela. Ils étaient seuls, perdus en forêt, qui donc pourrait venir les déranger ?
Mais Fine-Lame reporta la discussion, riant plutôt à la pique du chevalier.
« Pardon, excuse-moi mon cher ! Comment vas-tu ? Tu as passé une bonne nuit ? Tu as envie de me mettre sur les rotules une fois que j’aurais récupéré mon souffle ? »
Son sourire ne quitta pas son visage. Il était heureux de la présence du demi-elfe, cet homme qui ne quittait ni son cœur ni ses pensées, même si c’était justement parce qu’il pensait à lui qu’il ne l’avait pas entendu arriver. Que dirait-il s’il apprenait une telle chose ?
« Par contre, je pense que pour me mettre sur les rotules, ce sera à mains nues, mon épée est restée au fort, sauf si tu veux attendre qu’on soit rentré pour cela. »
C’était bien l’un des rares moments où le commandant n’avait pas son épée. Les seules autres fois, c’était quand il dormait ou se lavait, autant dire que ce n’était pas souvent. D’habitude quand il courrait il l’emmenait avec lui, histoire de s’entraîner à courir avec, mais pas ce matin. Il n’avait rien fait comme d’habitude à vrai dire, et il se demandait bien pourquoi ce jour précis tout allait de travers.
« Je ne me suis pas ménagé c’est vrai. Et le pire c’est que je ne l’ai pas fait exprès. J’étais tellement perdu dans mes pensées que j’en ai oublié mon corps, et j’en paie le prix. »
Il se frotta la main tout en parlant. Elle n’était plus douloureuse, mais il restait quelques échardes qu’il entreprit d’enlever. Cela l’empêchait de regarder le demi-elfe qui mettait tant à mal ses défenses, et surtout cela empêchait ses yeux de le trahir, ou son visage de s’empourprer. S’enflammer ainsi pour un homme… qui aurait cru cela possible ? Ce qu’il ressentait pour le chevalier, il ne l’avait ressentit que pour une seule femme. Jamais il n’aurait pensé pouvoir ressentir cela pour un homme. Mais qui connaissait les volontés d’Acamerel ? A croire qu’il voulait s’amuser avec lui.
La question d’Hélios lui assena un coup violent au cœur. Il était si proche et pourtant si loin de la vérité. Sa question l’aurait fait rire en temps normal, mais là il n’en avait plus le cœur. Comment lui dire ? Comment lui avouer ?
« Je ne suis pas d’humeur à rire Hélios ! »
Il s’était fait plus violent qu’il ne l’avait voulu dans sa réponse, aussi s’empressa-t-il d’ajouter :
« Pardon, je ne voulais pas m’emporter comme ça. Disons que tu n’es pas loin de la vérité. Quelqu’un perturbe bien mon cœur. Et je ne sais pas quoi décider. J’ai bien envie de céder à ses élans, mais je ne sais si cette personne partage mes sentiments. Il faudra bien que je lui avoue pourtant, tu ne penses pas ? Je ne peux pas rester dans cette situation où je vais devenir fou. »
Demander conseil à la personne concernée était-elle une si bonne idée que cela ? |
| | | Hélios Dilandro
Humain
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| Sujet: Re: L'aveu [PV Hélios] Lun 18 Aoû 2008 - 22:04 | |
| « Stupide elfe …»
Marmonna alors hélios, retrouvant toute sa noblesse alors qu’il regardait le ciel ; Son visage tendu vers l’astre solaire durant un instant, il avait tout d’un de ses anges, créature ni homme ni femme qui était envoyé pour sauver les pauvres ères des landes ou la souffrance du mal et du chaos n’était que légion. La puce fut mise a son oreille alors que rima lui confiait un fait bien étrange et surprenant de la part du commandant. Son visage perdit son orientation céleste pour regarder d’une manière de reproche son ami.
« Pas d’arme ? Me voila bien… moi qui avais besoin de m’exercer de nouveau. Bien, c’est à mains nue que je te ferais mordre la poussière. »
D’un air un peu troublée, Hélios le regardait, il rougissait doucement, ses joues s’empourprant, mais grand bien lui en fasse, le commandant ne releva pas son visage alors qu’il lui parlait. Il avait la main abimée, des échardes épaisse visible et tout de suite, son regard se porta sur l’arbre contre lequel il était appuyé et soupira a la vue de l’écorce mise a mal par le poing rageur.
« Prend soin de toi Rima… »
La voix du chevalier était surement trop douce a son gout puisqu’il se rattrapa avec une célérité que Rima ne lui connaissait pas, de manière pourtant tout a fait naturel pour qu’aucun doute ne fasse surface.
« Sinon a par toi, qui peux me tenir tête ?! »
Hélas ses mots qui vinrent par la suite n’avaient rien de doux et d’aimant. Lui qui voulait faire de l’humour fut refroidit avec la rapidité d’un sceau d’eau glacé en pleine face. Fronçant ses sourcils il serra les dents, offrant comme seul expression un air contrit mais toujours digne. Pourtant son ami reprit vite, s’excusant et expliquant le pourquoi du comment a hélios. Alors fit place la douleur et le chagrins, délaissant la colère a présent apaisée mais laissant tout de même la cuisante pique des mots a sa dignité blessée.
« Tu me jette et tu me demande mon aide ? Voila qui est bien ironiquement fait Rima… Ne pense tu pas qu’il eu été plus simple pour t’assurer mon aide de me demander simplement de ne point te brusquer ? Que ton âme troublée ne pouvait supporter mes plaisanteries futiles ? »
Puis hélios soupira, visiblement, elle ne pouvait pas rester bien longtemps en colère contre lui. Lentement elle vint contre l’arbre a son tour et y déposa son dos, regardant le ciel pour cacher au regard de son ami ses yeux rougit.
« Tu aime donc quelqu’un ? Tu ignore la réciprocité bien sur mais n’as-tu pas vu les signes ? Les regards, les contactes cherché plus que de raison ? Ou encore simplement une attitude étrange de sa part ? Si rien de tout ça pour moi tu as deux solutions… L’une plaisante mais risquée, l’autre douloureuse mais ne te mettant pas dans l’embarra. »
Déglutissant difficilement, Hélios souffrait, son cœur lui était arraché mais elle retenait ses larmes qui menaçaient à chaque seconde de couler. Pourquoi était’ elle jalouse a se point ? Elle avait mal… si mal, mal de l’imaginer dans les bras d’une femme, belle, féminine et frêle. Pas d’une erreur de la nature comme elle, pas une créature qui n’avait rien d’une femme si ce n’est l’attribut le plus sommaire, celui qui résidait en sn bas ventre et devait avoir la fonction de donner la vie. A part cela tout en elle était et avait toujours été homme.
« La première consiste à tout lui dire… lui avouer par des mots et des actions. Lui prouver tes sentiments même si pour toi cela semble difficile ou inutile. Mais il y a un risque, celui qu’elle te dise non. Que quand tu lui murmure : je t’aime, elle n’ait pour réponse qu’un : mais je ne partage pas ton amour, ou pire… j’en aime un autre.»
Doucement Hélios ne tint plus et une larme coula le long de sa joue et elle ne broncha pas, ne chercha même pas a l’effacer.
« Puis il y a la seconde… la plus douloureuse et insupportable pour l’âme. Ne rien dire, attendre ou oublier… cela fait mal, c’est même pire que la mort. Crois, moi, cette solution je l’ai goutée bien trop de fois et ce n’est qu’amertume que j’ai réussi à trouver. Mais à coté il te reste deux choses, l’espoir de la réciprocité et ton honneur… Mais tu y perds la raison et le sommeil. »
Lentement Hélios passa ses mains sur son visage, faisant disparaître sa larme et reprenant son souffle, faisant comme si son mouvement n’était la que pour replacer ses cheveux aussi pale que le blé.
« Mais l’un comme l’autre demande du courage et de la volonté et tout deux peuvent soit t’apporter l’apaisement et le bonheur soit la douleur et le chagrin. Désolé rima de ne pouvoir t’éclairer d’avantage sur l’amour, je suis surement la personne la plus mal placé pour te renseigner. Je ne suis pas un exemple moi-même sur le sujet et je suis plutôt loin des sentiments… Imagine un peu que quelqu’un se mette à m’aimer ? Te rend tu compte que je joue avec ma vie sans même en prendre compte et que je pourrais mourir dans trois siècles comme dans trois heures. Je plaindrai sincèrement l’âme assez folle pour vouloir s’attacher a un être instable ou pire… à un militaire sans vie et sans attache.»
Lentement Hélios se laissa glisser contre l’arbre, son regard toujours perdu dans un océan de chagrin et Hélios reprit.
« Mais j’ai fait mon choix moi aussi… et si je ne te dis rien… c’est ma raison qui vas foutre les voiles pour ne plus jamais revenir… »
Hélios dans un mouvement rapide se tourna, Rima sous la surprise de ses mots ayant relevé le visage et l’ayant tourné vers lui. Il tomba nez a nez avec lui et levant sa main, effleura ses lèvres, puis les embrassa avec douceur. Un murmure, comme un dernier cri de douleur de son cœur, s’éleva alors entre leurs lèvres.
« Je t’aime… Rima-Marcil Eregcul… et pardon de t’avoir imposé mon amour alors que je sais que tu aimes une belle demoiselle qui sera sans nul doute t’offrir ce que je ne peux. »
Un rire nerveux alors qu’il sentait ses larmes remontée avec toute la violence d’un torrent, lui qui les croyait apaiser depuis qu’elles avaient disparues. Passant ses main sur ses joues qui s’humidifiât a une vitesse incroyable, ses larmes coulant pour onduler sur ses joues et mourir contre ses paumes ou ses lèvres, elle ne put que sangloter de sa voix grave et caverneuse.
« Ha c’est pitoyable, le voila le grand guerrier, le colosse invincible, qui pleure comme une gamine parce qu’il sait son amour impossible… je suis stupide ! » |
| | | Rima-Marcil
Ancien
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| Sujet: Re: L'aveu [PV Hélios] Lun 18 Aoû 2008 - 22:55 | |
| Pour toute réponse, Rima-Marcil lui adressa un clin d’œil malicieux. Ces joutes verbales et ces piques étaient communs entre eux. Quelqu’un d’autre lui aurait dit ça, il l’aurait sermonné, mais pas lui. D’ailleurs, il ne se gênait pas de son coté pour lui en lancer, chose qu’il aurait faite aujourd’hui s’il avait été dans son état habituel. Hélios n’agissait pas ainsi qu’avec lui, faisant de même avec Eldis. Il n’arrêtait pas de le traiter de « tafiole elfique », chose dont tous les elfes du fort s’offusquaient, mais dont l’elfe humain se moquait. Le commandant se souvenait même d’une fois où il lui avait répondu en traitant le chevalier de femme. Deux secondes plus tard, l’humain nageait dans l’abreuvoir des chevaux.
« Tu penses sincèrement avoir une chance face à moi à mains nues ? Là, je crois que tu rêves tout haut mon ami ! »
Bravade tout cela. Tous deux savaient qu’ils étaient de force équivalente, et d’ailleurs chaque les combats entre eux se soldaient par un match nul. Mais Hélios devait voir que son ami n’était pas d’humeur à se battre, étant donné qu’il ne se levait pas. Par contre, il surprit Fine-Lame avec cette voix douce qu’il ne lui connaissait pas et qui lui demandait de prendre soin de lui. Mais le chevalier se rattrapa vite, trop vite pour que cela passe inaperçu. Il s’inquiétait pour lui ? Mais rien dans son attitude ou son regard ne trahissait plus rien de ce que ses oreilles avaient entendu quelques secondes plus tôt. Une impression fugace, disparue aussi rapidement qu’une feuille emportée par le vent. Peut-être avait-il rêvé ce qu’il avait cru entendre de la bouche du demi-elfe.
L’elfe regrettait ses paroles, mais il était trop tard pour cela, les mots ayant fait leur effet. Quel idiot ! Les situations embarrassantes comme celle qu’il vivait actuellement, il n’en avait jamais vécu auparavant. Il n’avait été amoureux qu’une seule fois, et à dire vrai il avait laissé la passion lui dicter sa conduite, l’amenant à une conclusion des plus tragiques. Il avait envoyé aux orties tout ce en quoi il croyait pour une femme, alors pourquoi aujourd’hui ne pouvait-il faire de même ? Pourquoi ne pouvait-il recommencer, envoyer au loin tous les reproches, les regards, tout risquer pour l’être aimé ? La crainte du rejet sans doute.
« Je… Pardonne-moi Hélios. Cette situation est nouvelle pour moi, et mon cœur est sur la défensive. Il n’a jamais été habitué à vivre une telle chose, aussi ne sait-il pas comment réagir quand on l’asticote. Je suis aussi doué en amour qu’un manche à balai dirait-on ! »
Il espérait qu’un peu d’humour détendrait son ami et pourrait lui faire oublier sa mauvaise conduite. Le demi-elfe se posa contre l’arbre et parla, captant toute l’attention du commandant.
« Je pense avoir vu tout cela, mais je n’en suis pas sûr. J’ai peur que ce ne soit que le fruit de mon imagination, que l’espoir insensé qui me fait penser cela. Je n’arrive même plus à me fier à mon propre sens de l’observation. J’ai cru apercevoir des regards, et même plus, mais était-ce seulement réel ? »
Alors qu’Hélios parlait, Fine-Lame sentit la douleur dans sa voix. Ce dont il parlait, il en parlait par expérience c’était certain. Il avait vécu des amours non réciproques, des amours dont l’autre ne partageait pas les mêmes sentiments que lui. A ces souvenirs il versa même une larme, preuve des douleurs qu’il avait du vivre. Tenter sa chance, ou tenter de l’oublier ? Voila donc les choix qui se profilaient pour le marquis.
Les paroles qui suivirent lacérèrent le cœur du commandant. Hélios se dépréciait, refusait même de voir quelqu’un l’aimer. Il arguait qu’il pouvait mourir les dieux savaient quand à cause de son attitude. Hélios se condamnait ainsi, s’enfermant, bloquant toute chance de pouvoir un jour aimer ou être aimé. C’était comme s’il ne voulait pas de l’amour. Et cela chagrinait Fine-Lame. En ce moment plus que jamais, il voulait tout lui dire, lui montrer combien il avait tort. Il le connaissait mieux que personne, il connaissait son caractère suicidaire, borné, et d’ailleurs faisait pour tout pour qu’il puisse survivre le plus longtemps possible. Est-ce que savoir qu’il comptait pour quelqu’un ne le pousserait pas à plus prudence ? A faire en sorte de survivre pour le revoir ?
*Dis-lui Rima ! Avoues-lui ou il sera trop tard !*
Les mots restaient bloqués dans sa gorge. Impossible de les faire sortir. Rima-Marcil rejeta la tête en arrière, frustré. Pourquoi ne pouvait-il lui avouer ce qu’il ressentait ? Ce qu’il avait sur le cœur ?
Hélios s’assit à ses cotés, et lui parla de façon énigmatique, ce qui le poussa à rencontrer son visage. Il le trouva mais plus près qu’il ne l’aurait cru, et contre toute attente, ses lèvres rencontrèrent les siennes. Trop surprit et secoué pour faire ou dire quoi que ce soit, il se laissa faire. Il ne reprit ses esprits et vraiment conscience de toute l’implication de cela que lorsque le chevalier parla, lui avouant son amour. Par les dieux, il l’aimait ! Hélios l’aimait ! Ses craintes, ses questions, tout s’envola en un instant ne laissant plus que la joie exploser en lui.
Hélios se releva et commença à sécher ses larmes, se plaignant d’imposer à Rima-Marcil un amour dont il ne voulait pas. L’intéressé se leva plus rapidement que ce dont Hélios l’aurait cru capable, s’approcha de lui et l’embrassa avec tout l’amour et toute la passion qu’il ressentait pour le demi-elfe. Puis doucement il se dégagea et regarda Hélios droit dans les yeux.
« Ton amour n’est pas impossible Hélios. La personne que j’aime n’est pas une belle demoiselle, moi toi. Je t’aime Hélios Dilandro, mais je craignais que tu ne ressentes pas la même chose pour moi. Je craignais la même chose que toi, que ce ne soit qu’un amour à sens unique. Pardonne-moi d’avoir été si long, j’aurais tu le dire depuis longtemps déjà. » |
| | | Hélios Dilandro
Humain
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| Sujet: Re: L'aveu [PV Hélios] Jeu 21 Aoû 2008 - 8:09 | |
| Alors qu’il s’apitoyait sur son sort, Hélios fut surprit, Rima s’était levé, avait saisit dans sa main large et calleuse la joue de l’androgyne et l’avait embrassé. Hélios avait d’abord écarquillé les yeux, son cœur fit même un bon dans sa poitrine. Puis elle s’était apaisée, glissant une main dans les cheveux neigeux de l’elfe. Ses lèvres frôlaient, caressaient, appuyaient avec insistance, s’entrouvrait pour laisser sa langue rencontrer sa jumelle.
Les deux colosses, de presque même taille, tout deux tournant environ au alentour du mètre quatre-vingt dix, s’enlaçant et s’embrassant avec la fougue de deux jeunes amants en pleine foret. Pas très discret tout ça… Quoi que, a cette heure, personne n’était surement encore debout. Il n’y avait que Rima et Hélios pour être déjà loin de fort a l’aube.
Finalement, Rima écarta ses lèvres de celle du chevalier Dilandro. Elle rouvrit lentement les yeux, frappée de trouver le regard de celui qu’elle aimait fixer ses prunelles glacial. Il lui avoua tout, tout en un bloque. Ce n’est pas une demoiselle, une de ses nobles qui le courtisait non… C’était d’elle… enfin de Lui, dont il était éperdument fou. Stupide elfe qui ne montre jamais rien de ce qu’ils éprouvent ! La Draconienne soupira, passant sa main dans ses cheveux blond pour finalement regarder le sol. Elle s’écarta un peu, relevant le visage un peu gêné.
« Il n’y a pas que toi Rima… j’aurais aussi du tout te dire. Mais vous autres elfe ne montrez rien, aucun signe… Pour moi ton regard dur et son visage à l’expression fermé était une véritable torture. Un parchemin que je ne pouvais pas décrypter. Je déteste les elfes… »
Il détourna son visage, rougissant alors en posant ses doigts sur ses lèvres encore chaude et humide du baiser qu’il venait d’échanger. Mais voila, même si ils s’étaient avoué leurs amour cela ne changerait pas grand-chose et pour l’un et pour l’autre. De son coté Hélios en s’affichant avec un homme ouvertement risquait en plus des ragots qu’on commence à mettre sa virilité en doute. Pour Rima c’était bien pire, il risquait la révolte, la rébellion pure et simple. Le regard d’Hélios changea un peu, se voilant d’un eu de tristesse sans doute.
« Même comme ça, de savoir que c’est un sentiment partager ne change finalement pas grand-chose Rima… On ne peut pas s’aimer. Enfin, nous ne sommes plus des enfants et ont sais se tenir… il me suffira de pouvoir rester avec seul de temps à autre pour être heureux… je n’en demande pas plus. Mais toi Rima ? Toi, pourra tu te contenter de ça ? N’aura tu pas d’avantage besoin de moi ?»
Puis soupirant Hélios hocha négativement la tête.
« Je me pose trop de question dirait’ il… Fait moi tout oublier Rima, juste maintenant, après on retournera au fort comme deux ami au cœur léger … mais avant… »
Hélios s’approcha a nouveau de Rima, passant ses bras autour de ses épaules et l’embrassa de nouveau, elle n’aimait pas se torturer l’esprit comme ça, surtout parce que pour elle toute ses élans sentimentaliste était puérile et futile. Comment voulez vous sincèrement qu’une personne élevée en tant qu’homme durant des années soit capable de penser comme une femme ? Non sincèrement, tout cela faisait beaucoup, mais alors beaucoup trop pour notre chevalier, aussi preux et courageux soit t’il. |
| | | Rima-Marcil
Ancien
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| Sujet: Re: L'aveu [PV Hélios] Dim 24 Aoû 2008 - 14:08 | |
| Quelle ironie n’est-ce pas ? Les deux colosses étaient tous deux amoureux l’un de l’autre depuis plusieurs temps déjà, mais aucun n’avait franchit le premier pas de peur d’être rejeté. Pour chacun des deux, l’autre était un homme dont le cœur irait à une femme. Même si Hélios n’était guère apprécié au fort du fait qu’il soit demi-elfe, il plaisait à certaines femmes elfes, et recevait régulièrement des lettres de demandes de rencontres, comme le marquis. Comment auraient-ils pu seulement deviner l’un et l’autre que leur cœur était déjà pris ? Et combien de temps cette situation aurait duré si le commandant elfe n’avait pas été pris d’une soudaine envie de courir en forêt ?
Mais le temps n’était plus aux questions. En ce moment même, les deux colosses laissaient parler leur cœur et leur passion l’un pour l’autre, s’embrassant au beau milieu de la forêt. Le monde autour n’existait plus, plus rien ne comptait que celui qui savait si bien emballer le cœur du commandant. Il appuyait, reculait légèrement ses lèvres pour frôler celles du chevalier, avant de revenir les coller ensemble, avant de laisser leur langue se rencontrer. La main du demi-elfe passa dans ses cheveux, tandis que la sienne caressait doucement son visage avant de passer dans son dos, et d’attirer le chevalier encore plus près de lui.
Et puis doucement, il écarte ses lèvres et le regarde dans les yeux, lui avouant tout ce qu’il avait sur le cœur. Gêné, Hélios s’écarta de lui, reculant pour mieux pouvoir lui répondre. C’est vrai, comment aurait-il pu deviner ? Les elfes ne montrait rien, ne trahissait aucun sentiment dans leur attitude. Enfin si, mais il fallait être elfe pour les décrypter, mais Fine-Lame avait voulu se faire le plus discret possible pour ne pas donner la possibilité aux hommes de son fort de découvrir ses sentiments pour le demi-elfe. En agissant ainsi il avait mis à mal les sentiments d’Hélios, et les siens.
« Je suis désolé. Nous n’avons jamais appris à dévoiler nos sentiments aussi ouvertement que les humains. Du moins, pas lorsqu’il y a du monde. Le visage que tu vois maintenant est celui que je voulais te montrer depuis longtemps déjà, sans avoir la possibilité de le faire. Et puis, toi-même ne laissait rien paraître de ce que tu ressentais. J’ai cru parfois percevoir certaines choses, mais je craignais trop de me faire de fausses joies. On dirait bien que je suis aussi doué en amour qu’un Drow. »
Savoir que leur amour était réciproque rendait Rima-Marcil fou de joie, même si comme Hélios il était bien conscient de la situation impossible dans laquelle ils se trouvaient. Afficher leur amour au grand jour c’était comme courir au suicide. Fine-Lame perdrait probablement son poste ou aurait une rébellion sur les bras, quant à Hélios, il ne pourrait plus le protéger et serait obligé de quitter le fort pour de bon. Ils allaient devoir vivre leur passion en secret, cachée aux yeux de tous sinon les conséquences seraient terribles pour les deux.
« Crois-moi je le sais bien. C’est en partie ce qui me faisait hésiter à tout te révéler. Nous ne pourrons jamais montrer clairement ce que nous ressentons l’un pour l’autre, seulement lorsque nous serons seuls. Si je peux pouvoir passer du temps seul avec toi, alors oui je serais heureux. »
Hélios cogitait autant que lui à leur situation, et devait craindre lui aussi une impasse. Tellement de choses se mettaient entre eux, mais il ne voulait pas penser à cela, pas maintenant. Pour l’instant, comme le demandait Hélios, il préférait tout oublier. A nouveau leurs lèvres se rencontrèrent pour former de longs baisers passionnés. Etre ainsi avec lui lui permettait de tout oublier, ses tracas, ses soucis, ses appréhensions quant à leur relation et leur avenir. Oublier… tout oublier….
Pourquoi sa vie n’était-elle pas simple ?
Fine-Lame attira Hélios près de lui, voulant sentir son corps contre le sien. Mais cette promiscuité désirée fut douchée lorsque le commandant sentit quelque chose de dur frotter contre son bas-ventre. Se rendant compte de ce que c’était, il fut un moment surpris avant de se mettre à rougir violemment, chose que personne encore n’avait jamais vu chez lui. Mais il y avait de quoi. Le marquis venait de se rendre compte de l’effet qu’il faisait au demi-elfe (et à dire vrai il n’était pas en reste) et se sentait à la fois heureux, craintif et gêné. Il n’avait pas encore pensé à cette partie de leur relation, et cela l’effrayait un peu sur le moment.
Dès l’instant où il avait sentit la protubérance il avait cessé d’embrasser Hélios qui n’avait manqué de le remarquer. Déglutissant, Fine-Lame tenta de sourire pour cacher sa gêne.
« Désolé… je… j’ai été…hum… distrait, par euh quelque chose… »
Rima-Marcil gêné ? Voila quelque chose qu’on ne voit pas tous les jours ! |
| | | Hélios Dilandro
Humain
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| Sujet: Re: L'aveu [PV Hélios] Dim 24 Aoû 2008 - 22:15 | |
| Hélios sentait les lèvres de Rima dévorer les siennes, tant et si bien que la main de l’elfe glissa sur son dos et il l’attira contre lui. Hélios ne se fit pas prier, il colla son corps long et musculeux a celui similaire de Rima. Comme c’était bon de sentir le cœur du commandant battre à tout rompre dans sa poitrine, trouvant éco à celui du chevalier.
Mais voila, voyez vous, dans une tel position, il y a des choses difficile a cacher. Certes, le morceau de tissus au creux du bas ventre d’hélios donnait le change, mais pire, il donnait l’impression au contacte de son bas ventre, qu’il était en perpétuel excitation. Bien sur Quand Rima sentit la forme dure et de belle taille, il arrêta d’embrasser hélios, figé sur place. Hélios sentait elle aussi combien Rima désirait son corps, mais ne s’en formalisait pas.
Pourtant Hélios se rendit bien vite compte de la gêne du marquis et elle recula un peu le visage, gardant son corps contre le sien. Il plongea ses yeux glace dans ceux si pale de son amour. Ils se regardèrent et Hélios détecta dans son visage quelque chose mais elle eu du mal à mettre le doigt dessus. Mais quand Rima s’excusa, rougissant et penaud, Hélios éclatât d’un rire non pas moqueur, mais franc. Doucement elle glissa ses doigts contre sa joue, regardant avec amour infinie l’elfe.
« Ne t’excuse pas Rima, tu n’as pas a être gêner en ma présence. Je comprends qu’il te faille du temps pour accepter ce contacte, donc si tu refuse de me sentir, ne m’attire pas a toi. Je ne peux pas refuser de sentir mon corps contre le tiens mais je ne peux non plus contrôler mon désir. »
Un sourire un peu plus large et l’humaine reprit.
« Mais soit rassuré, je ne veux pas aller trop vite et je veux pouvoir apprendre à te connaître mieux, ma satisfaire de tes baisers et de tes caresses. Laissons le temps a nos esprits d’accepter ce que nos corps réclames… nous avons des siècles devant nous non ? »
Puis elle décolla son bassin de celui de Rima, comme si elle avait lu dans ses pensées. Elle aimait pourtant se sentir si proche et sa réaction l’attrista un peu. Mais rien de grave, non. Déposant un baisé timide sur le bord des lèvres de celui qu’il aimait, le Chevalier s’écarta finalement totalement et posant ses mains sur sa taille dit en un soupir.
« On rentre ? Je suis dans un état… si je ne me sépare pas de toi je vais t’embrasser jusqu’as l’heure du couchant et on finira par nous débusquer bien avant midi. »
Et puis, cela valait mieux pour tout deux, ils avaient besoin maintenant de faire le point sur ce qui avait été dit, aussi bien l’un que l’autre. |
| | | Rima-Marcil
Ancien
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| Sujet: Re: L'aveu [PV Hélios] Mar 9 Sep 2008 - 11:32 | |
| Rima-Marcil était si gêné et confus qu’il aurait voulu devenir une souris et se planquer dans un trou. Comment avait-il pu oublier ? Comment se faisait-il qu’il n’ait pas pensé à cet aspect de leur relation ? A croire qu’il pensait qu’ils se conteraient simplement de baisers et de caresses, alors qu’il était loin d’être un elfe chaste. Il avait couché avec une drow, avait appris auprès d’elle des choses qui auraient outrés et choqués plus d’un elfe. Il était devenu presqu’aussi insatiable qu’un drow, et contrairement aux Sylvains, appréciait, non aimait avoir des rapports avec une femme. Son peuple était chaste et prude de ce point de vue là, lui ne l’était pas le moins du monde, aussi lorsqu’il se rendit compte qu’il avait occulté totalement cette partie de sa relation avec Hélios, il en vint à se demander s’il ne l’avait pas fait délibérément car trop effrayé par ce que cela impliquait. Il se sentait idiot de réagir ainsi, Hélios accepté ce fait tandis que lui non. La main sur sa joue rassura un peu le marquis qui sourit timidement.
« J’ai moi aussi envie de sentir ton corps contre le mien Hélios. Je me sens idiot de réagir ainsi, car j’aurais du prévoir cet aspect de notre relation. Il me faut un peu de temps pour m’habituer à son contact… et à l’idée. »
Il ne savait pas trop comment le formuler autrement. Vraiment Hélios aurait pu se moquer de lui de voir le grand commandant rougir comme une pucelle, mais il ne l’avait pas fait, comprenant la situation mieux que quiconque. Lui par contre n’était nullement par le contact de son bas-ventre, montrant bien qu’il l’acceptait pleinement.
« Merci de me laisser un peu de temps Hélios. Mais rassures-toi, il ne me faudra pas quelques siècles pour que je l’accepte. Je promets de ne pas trop te faire attendre. »
Hélios se décolla de lui, et d’une certaine manière cela rassurait un peu le marquis qui se sentait honteux de penser cela. Ce qu’il avait sentit montrait pourtant toute la passion et tout le désir du chevalier à son égard, et lui-même avait sentit la sienne (qui s’était doucement éteinte lorsqu’il prit la pleine mesure de ce qu’il sentait). Un petit baiser sur ses lèvres et le chevalier se trouva définitivement hors de portée. Il fallait se calmer maintenant, se détendre et rentrer au fort avant que l’on se pose trop de questions. Ils avaient tous deux à réfléchir et à calmer leur passion, sinon ils allaient de nouveaux se jeter dans les bras l’un de l’autre. Lui aussi voulait embrasser celui qu’il aimait jusqu’à être rassasié, mais ce n’était pas une bonne idée. Mais il ne put se retenir de lui donner un dernier baiser passionné avant de déclarer :
« Oui, tu as raison il vaut mieux rentrer maintenant. »
Puis avec un sourire malicieux il lança :
« Le dernier au fort est une tafiole elfique ! »
Et il se mit à courir en direction du fort, Hélios sur les talons bien décidé à ne pas se laisser traiter de la sorte. Rima avait soigneusement choisit ses mots pour les faire réagir. Ils en oubliaient ainsi pour l’instant leur passion, mais aussi donnait un moyen de palier à la frustration qu’ils avaient tous deux. Et puis, ce n’était pas la première fois qu’ils courraient ainsi, cela donnait une explication à leur absence. Seule chose différente cette fois, un sourire était présent sur les lèvres du commandant, et ce même quand Hélios arriva avant lui et le traita de « Tafiole elfique ». Personne au fort ne comprit l’explication de ce sourire. |
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