[Terminé] La gentilesse est un méchant défaut [Owen, Dante]

Barkios, fin de la III ennéades, an 17, cycle XI. Automne

Plus de un mois qu'il vit à Thaar, grande ville au mille visage. Owen s'était habitué aux alentours de lui, les quelques commerces et escrocs y vivant étaient bien amicale, lui donnant même un oeil au beurre noir dans celui de gauche, après que Owen ai maladroitement insulté l'homme foncé de drow... Le jeune péninsulaire s'était installé dans un cabanon, en acceptant finalement l'offre de Tessa, travaillait était dure, et franchement, Owen était tous sauf un bon employé, de nombreuses gaffes, accidents s'étaient passé. Owen avait pour but de retourner chez-lui, mais il était hors de question de refaire la même erreurs, partir sans se préparer.

Beaucoup disait que Thaar était une ville de commerce et d'argent, il y avait bien des choses qu'il pourrait faire qui lui donnerait une paye, car c'était bien beau de donner un toit et de quoi manger, Owen n'y gagnait rien d'autre, il fallait de l'argent pour préparer ce voyage.

À son habitude, il fit son travail du quotidien, il se devait de nettoyer les cages, en suite de rapporter de l'eau. Lorsqu'il finit cela, il s'en alla rapidement rejoindre l'avant, et c'est alors qu'un homme s'était présenté, à l'allure étrange...

-Bonjour ?

Enfin arrivé à Thaar, et par la grande porte qui plus est. Il veut attirer l'attention sur son retour, mais ensuite, aussitôt Ténèbres mis en pension, Dante s'évanouit dans la nature... Il ne retourne pas à la parfumerie, laissant les beaux endroits aux femelles si elles le désire. Lui, il va dans les bas fond du nid, squatter l'herboristerie et vérifier comment se porte la bande de gamins du nid... entre autre... Prudent, il surveille la Volière avant de décider s'il y met le pied ou non... Donc, Owen ne lui échappe pas. Comment le pourrait il? Ce n'était pas comme s'il était particulièrement discret non plus le jeunot.

Ce n'est qu'à la troisième journée qu'il se pointe à la volière, sachant le gamin seul. Vêtu d'un plastron et de vêtements qui ont manifestement connus des jours meilleurs, quatre dagues aux hanches, un arc au dos, la main aux grands doigts se referme sur la barrière de la volière et ouvre doucement, tandis que le pied botté de cuir souple se meut silencieusement.

Dante n'a pas tressé ses cheveux, les a juste attaché lâchement en catogan, par manque de temps.

-Bonjour ?

La posture souple, Dante tourne la tête vers Owen et le détaille de bas en haut, de haut en bas et sur le travers... Sans dire un mot, il penche la tête légèrement de côté, illuminant son oeil vert de façon fort étrange, mettant en relief ses cicatrices hideuses le défigurant.

Ce petit morveux, il ne l'aime pas... Il a une gueule de traître...

Un sourire poli étire la grande bouche. La voix grave s'élève dans l'air, agréable, polie.

Salut, j'ai un pigeons à faire envoyer... Est ou Nani?

Une personne, qui plus est menaçant, s'était présenté, l'allure qu'il portait semblait être celui d'un mercenaire, bien que Owen n'en avait jamais vu. Un détail qu'il avait remarqué à son apparition, difficile de ne pas le voir, était son œil d'un vert perçant, les cicatrices au visages ne le rendait guère rassurant, encore moins le sourire poli du mercenaire.

Owen ne semblait réagir face à la vue de l'homme, après avoir dit bonjour, c'est comme si son visage était gelé, probablement apeuré par le mercenaire qui était tous sauf chaleureux, voir mauvais... Tiens, cela lui rappelle quelque chose, ou quelqu'un... Owen avait seulement un visage montrant des yeux grand ouvert, il reprit tout de suite ses esprits lorsque l'homme lui posa où est Nani, secouant sa tête et marmonner à voix-basse rapidement et répétitivement de simple mots, reste calme.

-Nani? Je crois qu'elle est parti pour la tournée faucon ou quelques chose du genre... Je vais chercher quelqu'un qui pourra un détail lui était revenu et je suis tout seul ici... Bon.. Que puis-je... Quel est... En quoi... Je peux...

Owen n'avait jamais fait cela, se présenter et aider les clients, il n'était sûrement pas le plus social ou celui qui s'exprime le mieux. Un détail le titillait toujours l'esprit, l’œil de l'homme, il ne pouvait s'empêcher de le fixé. Son regard était constamment sur l’œil et rien d'autre. Toujours en "reluquant" l’œil, il finit par dire la première chose qui lui vient à l'esprit.

-Qu-quel est l-l-le message?

La tournée... faucon?

Dante fronce dangereusement les sourcils. La tournée faucon… On est dans une pigeonnière et il lui cause faucon… C'est un vrai con ou un faux con? Il le laisse déblatérer et s'enferrer, notant l'Accent péninsulaire à couper au couteau. Ils ont jamais su bien parler l'olyian.

Dans un léger claquement de cape, le mercenaire pivote et se dirige vers la table extérieure. Défaisant son bardas qu'il dépose lourdement a côté de lui, Dante s'assied à la table extérieure et dévisage Owen d'un air étrange…. Tout ce qu'il y a de plus relaxe.

Ce qu'il voit comme émotion chez le gamin lui plait infiniement. Il a la trouille, il est sur le point de se chier dessus… Levant la tête, l'assassin évase les narines en inspirant doucement, savourant cette odeur de peur et d'inquiétude. La voix grave s'insinue de nouveau dans les tympans d'Owen, se faufilant jusqu'au cerveau.

T'attends quoi pour aller chercher plume et papier? Les Urizades? Quand même que je te le donnerais là, il s'écrira pas dans l'air…

Lui, il vient pas du Nid, il se serait fait bouffer tout rond. Il est pas esclave, Tessa n'en a jamais voulu. Il un étranger…

Les yeux dichotomiques se plissent, incandescent.

Un étranger Péninsulaire… El l'envoie sûrement… Il va le lui renvoyer en paquet cadeau…

Owen, avec son intelligence et sagesse infini, suivi de près l'étranger, alors qu'il se dirigeait vers l'extérieure, tout en ayant une distance qu'il nomme de sécurité. Il recula de quelques pas,
alors que le mercenaire à l’œil vert s’assit dans la table. Ce que pense Owen le mit dans sa bulle pendant un instant, la personne était un habitué d'ici, il agit comme si c'était chez-lui, et semble même sentir la peur de Owen, ce qui est étrange...

La voix grave et menaçante du mercenaire rentra au plus profond de son âme, lui demandant d'une grande politesse de chercher une plume et des papiers. Owen reprit conscience et partit de ce pas vers son cabanon, à la marche rapide. Son cabanon était d'une simplicité, un tonneau avec le nom Gabrielle gravé dessus , tonneau avec lequel il traversa la mer, à se demander comment a t-il fait pour le récupérer. Son journal était posé dessus, tout comme son épée , une épée... Sans réellement savoir ce qu'il va faire, il le prit et l'attacha le fourreau à sa ceinture, bien évidemment que le mercenaire donnerait toujours la trouille au jeune péninsulaire, mais un peu moins.

Il y avait aussi quelques sacs de grains y était stocké, lui rappelant de mauvais souvenir, ces sacs de grains cousait même quelques nuits d'horreur, en restant éveillé, beaucoup trop effrayé qu'une horde de pigeons viennent dans son cabanon. Alors qu'il était de chercher aux alentours de lui, il se rappelait qu'il était dans son cabanon.

- Des feuilles et une plume!

Tout en se dépêchant pour aller chercher ce qu'il était venue chercher, il se dirigea où il était placé, il prit papiers une plume et quelques papiers, pour ensuite retourner rejoindre l'homme, en espérant qu'il ne soit pas trop impatient, et que l'épée ne lui donne pas non plus quelques mauvaise idées. Il resta debout, tout en tenant la plume et prêt à écrire,
c'était comme cela qu'il fallait, si?

-Bon... Quel est le message?

Dante surveille le gamin entrer dans son cabanon… Et en sortir avec une belle épée à la ceinture. Voyez donc ca… Et il arrive avec plume et papier. Et il reste debout… Manifestement, sa gueule ne lui revient décidément pas. Il est qui pour se poser en maître ici? Tessa lui a bien signifié qu'il y avait de l'aide, mais il avait pensé à un gosse du nid. Pas d'un péninsulaire débarqué d'on ne sait trop où.

Assied toi le jeune…

Dit Dante d'un ton égal, calme mais impérieux. Mais d'un ton ne souffrant aucune désobéissance. Et attend, impassible… Il laisse le silence s'installer, lourd… sirupeux…

Dépose ca sur le côté. Faut qu'on cause…

S'il a une épée c'est qu'il sait s'en servir suppose Dante. L'idée que quelqu'un puisse porter ca pour la frime lui effleure bien l'esprit, Owen n'a pas la carrure d'un bretteur, mais l'assassin plus que personne d'autre ne se fie pas aux apparences. Si il est l'envoyé d'El… Le vieux ne connait pas l'endroit, mais Dante ne se fie pas là dessus.

Il y a différent angles d'attaque possibles. Dante L'a bien vu comment il le regarde, le dévisage encore en cet instant précis.

Je sais pas qui t'es. Et les gus que je connais pas me rendent nerveux... Qu'est ce que tu branles ici? Je penses pas être sénile que je sache et Nani m'a pas parlé de ta gueule… Pas une minute.

Alors l'assassin se redresse, appuyant ses deux coudes sur la table extérieure. Quelle salade qu'il va lui servir le jeune… Un sourire en coin étire la grande bouche tandis qu'Owen peut se sentir épinglé par les étranges prunelles.

Alors? T'es qui toi? C'est quoi ton histoire?

En écoutant les paroles de l'homme à l’œil vert, il s’assoit devant lui, sa main droite tenant la poignée de son épée, non qu'il vaudrait la dégainer, au contraire, il veut tous sauf cela, l'homme à l’œil vert ne ferait qu'une seul bouchée de lui, il la tenait pour être prêt au danger, au cas où. Son bras gauche était posée sur la table, le petit doigt tapotant sur la table, ce qui pourrait agacer plus d'un.
Et son visage, rempli de peur et de crainte envers cet homme..

La voix grave de l'homme à l’œil vert résonna de nouveau, demandant de poser son épée, il la détacha pour la mettre sur la table, d'une lenteur et les bras tremblantes. Il écouta attentivement les paroles de l'homme, tout en essayant de ne pas exploser, figurativement. Il raconta, l'histoire qui l'amena ici.

-Moi? J'ai pas trop de chose à dire.. Mais je suppose que c'est ma mort si je dis rien... Je suis née à Saint-Berthilde, je suis partis de chez-moi, j'ai traverser la mer dans un foutu tonneau! Et après des gamins ont voulu me prendre tout ce que j'avais ! une chance qu'une gamine qui se prénomme Claude est arrivé, elle m'amena ici et je travaille, voulant retourner chez-moi, j'essaye de me faire quelques sous, après je m'en vais et plus jamais revenir et plus revoir ce foutu œil vert qui fait tout pour m'effrayer!

Et il piqua de nouveau une crise...Owen sauta l'histoire de la fois auquel il avait presque attaquer Claude, crier sur l'homme était déjà bien suffisant.. Ne sachant ce que le mercenaire allait faire, il resta calme, le visage montrant à la fois de la colère et de la crainte, peut-être, était-ce ces derniers instants dans ce monde...

-Moi? J'ai pas trop de chose à dire.. Mais je suppose que c'est ma mort si je dis rien... Je suis née à Saint-Berthilde, je suis partis de chez-moi, j'ai traverser la mer dans un foutu tonneau! Et après des gamins ont voulu me prendre tout ce que j'avais ! une chance qu'une gamine qui se prénomme Claude est arrivé, elle m'amena ici et je travaille, voulant retourner chez-moi, j'essaye de me faire quelques sous, après je m'en vais et plus jamais revenir et plus revoir ce foutu œil vert qui fait tout pour m'effrayer!

Derrière le visage impassible, Dante exulte. Il lui demande de poser sa plume et son papier, et le jeune de déposer son épée sur la table. Lentement, le bras tremblant faisant s'entrechoquer la boucle du ceinturon d'arme. Manifestement il n'a pas perdu la main encore en terme d'intimidation tranquille.

En lui, la Bête s'agite, confinée… Avant de se calmer pour le moment.

Et le rire de l'assassin s'élève, rauque, grincant.

Alors c'est toi qui a eu la brillante idée de traverser en tonneau de sucre… On me l'a conté mais je l'ai pas cru…

Ce qui est totalement faux, les mômes lui ont bien racontés et avec les détails s'il vous plait, et il n'avait aucune raison de remettre leur parole en doute. Des histoires comme ca , ca ne s'invente pas. I y a aussi la mention de Claude aussi, qu'il note particulièrement. Les gamins lui ont aussi relaté son intervention. Les sourcils de l'homme se haussent, faussement étonnés.

Ta rencontré Claude… et elle t'a pas amené à Claude, mais ici…

Elle est maligne la gamine. Son père lui aurait foutu une de ces raclées! Ce n'est pas lui qui va aller s'immiscer dans les affaires de famille pour cafter. Elle le sait. Ca n'empêche pas qu'il n'apprécie pas trop de se voir imposer… ça…

L'oeil vert pétille de malignité pure.

Mon œil vert il t'emmerde… et si tu penses que je fais tout pour que tu te chie dessus, t'a encore rien vu gamin… Tu sais quoi d'autre sur la place et qui te l'a dit?

Dante marque une pause, pour ménager son effet. Puis reprend, la voix grave s'adoucissant, provocatrice, lente.

T'a envie de m'en coller une? De m'ouvrir avec ton cure dent?... Tu me dis que La Claudasse t'a emmené ici… T'oublie pas un bout de ton histoire? Ton nom par exemple…

La voix de l'homme retourna de nouveau dans les profondeurs du corps de Owen, s'insérant et qui semble se mettre à l'aise, est-ce possible? Probablement que non mais c'est la sensation qu'il ressentit, tout. Les paroles de l'homme, lui racontant qu'il est bien au courant de la malheureuse épopée, Owen en garde un mauvais souvenir, la crise de tout à l'heure en est un bon exemple. Il resta silencieux, ne sachant que dire, tout en fixant l'homme d'un air stressé.

Et c'est alors que le mercenaire lui dit le prénom de Claude, deux fois même, dans une sentence qui ne semblait ne pas avoir de sens, pourquoi dire deux fois le même prénom ? Il comprit vite que Claude et Claude était deux personnes différentes, mais qui ? Sa mère ? un air légèrement surpris, il se disait que c'était les coutumes de l'Ithri-Vaan, pays d'un climat tout de même assez chaud d'ailleurs, la coutume serait peut-être de nommé son enfant par son propre prénom, une sorte d'héritage, évidemment, l'idée lui est parvenu seulement qu'une seconde, se disant après que s'était d'une stupidité égale à la sienne. L'homme lui demande après, son prénom.

- je m'appelle Owen, Owen De Villiers, Villiers n'est pas une région, juste le nom de ma famille.

On y arrive… Dante s'éclate. On a les loisirs qu'on peut hein?

Je m'en doutes bien que c'est ton nom de famille pauvre con, je suis pas totalement illettré… Un nom en de .. T'es quoi, de la p'tite noblesse? T'a une belle épée en plus… Qu'est ce que tu fous ici? Tu devrais la vendre, t'aurais de quoi retourner dans ton petit châtelet le fuyard… Pourquoi tu te garde sous la protection d'une pute?… Ah non, c'est vrai. De ce petit rat plutôt… parce qu'ELLE est sous la houlette de Courbache… Elle est si mignonne Nani, un vrai feu sous une peau de soie… Tu le savais que c'était moi qui lui avait bouffé la patte au p'tit déj?

Le sourire de l'assassin devient torve, promettant milles petites morts au gosse. Il se relève, droit comme un I. Il n'a ni la carrure, ni la prestance d'un guerrier confirmé, mais les putains de yeux dépareillés le fixent comme on fixerait un en cas particulièrement appétissant.

Il est où justement, cet enfoiré quand t'a besoin de lui? Parce qu'à chaque fois que j'ai le goût de manger du mignon, on me brandit son nom comme un bouclier… Et pourtant, je le vois jamais nulle part… Je te parie ta mort qu'il existe pas….

-De la petite noblesse? Je sais pas, ma famille c'est des chevaliers et je coris que Villiers c'est le nom d'une demeure.... En fait, je crois que c'était une question rhétorique..

Il resta silencieux pour le reste du temps que le mercenaire parla, sa voix s'insérant toujours plus à l'intérieur de Owen. Les mains posé sur les genoux, il eu une étrange sensation lorsque l'homme traita Nina de pute, mot très peu approprié et dit avec une certaine légèreté, tout en disant aussi dans le plus grand des calmes à Owen qu'il à poliment bouffé la jambe de Tessa. À vrai dire, Owen n'avait posé aucune question à propos du passé de Tessa, ni comment elle à perdu sa jambe, ne voulant pas risquer de vexer en faisant une mauvaise blague durant la discussion. Lorsque l'homme parla, un nom lui est revenu.

-Courbache? Mais pourquoi je saurais où il est ? Il est sûrement en train de tuer quelqu'un en ce moment, ou en train d'en terroriser un..

Owen répondit la voix tremblante, la dernière sentence du mercenaire mit dans un état étrange, la pression que le mercenaire lui donnait semblait l'englobé, l'homme pari la mort du péninsulaire que Courbache n'existe pas.. Serait-ce véritablement ses derniers instants? Les oreilles bourdonnantes, Owen ne prêta nullement attention autour de lui, il n'entendait qu'un lourd sifflement dans ses oreilles, le mercenaire lui met de la pression, et encore plus de pression, pour en mettre beaucoup plus dessus après. Sauf que la pression, ça finit par exploser. Il reprit conscience et la première chose qu'il vit et son épée, il prit la poignée de son épée et donna un coup lourd et vif en visant le mercenaire tout en hurlant de toute ses forces.

-Va chier toi et ton œil vert!

Et bien voilà comment il est facile de faire perdre la carte à quelqu'un, maintenant, il ne reste plus qu'à s'amuser… D'un mouvement leste, l'homme se laisse tomber en bas de sa chaise. Dans un bruit sonore la lame d'Owen lui passe au dessus de la tête.

Sous les pantalons, les muscles puissants des cuisses se tendent et se mettent en mouvement, propulsant l'assassin sur la table de jardin. Un pied botté de cuir souple se meut avec célérité, désarmant le jouvenceau. Les prunelles dépareillées se posent avec un plaisir certain dans les prunelles du péninsulaire. Il va s'éclater.

Avant que le même pied ne ceuille le jeune au menton, l'envoyant valser vers l'arrière. D'un autre bond, l'assassin descend de la table, sans même toucher à ses armes. Posant un poing dans l'autre, il fait craquer ses jointures. Ca tombe bien qu'il soit là le jeune… Il a le goût de taper quelqu'un… Et plus si affinités.

Môssieur De Villiers n'a réellement pas été difficile à sortir de ses gonds. Maintenant c'est à voir ce qu'il a dans le ventre. Attentif et prêt à une riposte, Dante s'avance légèrement de biais, Prêt à faire sortir l'apprenti de El de sa couverture.

Le mercenaire désarma Owen, faisant tomber l'épée à quelques mêtres, tanids que Owen rester figé face à l'allure du mercenaire, le péninsulaire était sur le sol après avoir était envoyé valser, à la merci de l'homme. Il n'avait aucune idée de quoi faire, riposté serait du suicide. Il restait là, les mains tremblantes, il allait recevoir la raclé de sa vie. La voix apeuré, on y soupçonne une teinte de colère.

-Mais bordel! J'ai rien fait!

Il regarda l'homme droit dans les yeux, les deux yeux et non seulement l’œil vert, le regard d'un jeune gamin apeuré, si on lui enlevait quelques centimètres, il aurait l'air d'avoir dix ans. Il ne pleurait pas, à quoi sa servirait? Il restait là, à ne rien faire, le bleu sur son visage qu'il a complètement oublié lui revenait, la douleur surtout lui revenait, après avoir était valsé par le danseur professionnel qu'est ce mercenaire. Et alors que la situation était désespéré, une idée des plus stupide, mais vu qu'il n'avait d'autre solution il la prit, lui était venu. Il jeta un coup d’œil derrière le mercenaire, avec un air de quelqu'un d'Intrigué et surpris.

-Nina?

Il a fort à douter que le mercenaire tomberait dans le panneau, mais si il y tombe, il était prêt à lui donner un coup de pied et se hurrait de se lever pour s'enfuir, si il y arrive bien sur.

Dernière édition par Dante Corvac le Dim 5 Jan 2020 - 2:20, édité 1 fois

Il vient vraiment de faire ça? Le trophée du pire acteur lui est décerné sans aucun doute. Pourquoi il ne se défend pas ce couillon? Ce n'est pas ça qu'il est venu faire? Sa valeur en tant que proie potentielle vient de chuter drastiquement. Un mouton, un agneau même… La Bête se délecterait de sa chair tendre…

Il a envie de Lui donner Owen, de Lui offrir sa chair et son sang à pleines dents. Mais cet enfoiré de Zhak'Bar ne mérite pas le moindre sacrifice de chair, la révolte de Dante envers son dieu en est une froide, glaciale même. Teintée d'autre chose, une crainte inavouée enfouie profondément sous la colère. Il n'a pas assumé sa part de marché… Zhak'Bar a voulu tout détruire… A voulu Le Détruire. Il en sent encore les crocs et les griffes dans son âme… Pourquoi Dante Lui donnerait qui que ce soit à manger?

Toi, t'avais le temps de te ramasser en masse pour retourner chez vous.

Dit t'il d'un ton condescendant, relevant la tête pour dominer le jeunot de sa taille. Un coup de pied cueille Owen dans les côtes, sans retenue. Et pendant que ce dernier hoquète de douleur, Dante va plutôt chercher l'épée qui a valdinguée plus loin. Le bruit de l'acier contre la pierre résonne étrangement dans la volière. D'un œil connaisseur, l'assassin évalue l'arme. Elle est de belle facture, lourde un peu pour lui. Le tranchant n'a manifestement pas été aiguisé de frais mais la pointe reste quand même conséquente… Parfaite pour ce qu'il veut faire.

Laissant la dite pointe trainer sur les pavés dans un raclement insupportable, l'homme revient vers le squatteur lentement, porteur de mauvaises augure. La voix grave est mauvaise, porteuse d'une malignité pure.

Qui t'a envoyé ici Etranger?

Son plan échoua, lamentablement. Owen était bien au courant que le plan était stupide et que les chances de réussite était aussi élevé qu'un nain, mais cela resté sa seule chance de s'en sortir, ou du moins la seul qu'il voyait. Il allait recevoir la raclé de sa vie, il la recevait en ce moment même, en réalité. Ce que le mercenaire comptait faire de lui, alors cela, il n'en avait aucun doute.

Les pensées du mercenaire semblait être mitigé, Owen ne comprit rien à ce que l'homme pensait et peut-être valait t-il mieux que cela reste dans le tête du mercenaire. Sans le voir venir, le mercenaire lui donna un coup dans les côtes, il lâcha un cri de douleur, et quelques choses d'anormal chez-lui, un juron. Le péquenaud tomba au sol, la peur le dominant, à la merci du mercenaire, le freluquet ne savait que faire, son regard rempli de désespoir.

Il rampa avec difficulté derrière lui, son dos se heurta contre le mur de la volière, son regard se posa sur le mercenaire, qui venait de ramasser l'épée offert par le braconnier Harv et les deux frères, lui rappelant qu'il y avait bien des personnes un peu plus saint d'esprit que l'homme à l’œil vert, Oeil-Vert, comme Owen le surnommait dans ses pensées, traînait la lame tout en marchant lentement dans sa direction, avec sa voix sombre et grave, demandant qui l'envoie, ses pensées furent confuse, qui l'a envoyé ? Mais personne bien sur ! Le mercenaire le prenait sûrement pour quelqu'un d'autre, il aurait très bien pu dire Claude, bien que cela ne soit pas elle.

-Qui m'a envoyé ? Je ne comprend pas...

Bon, pour faire une histoire courte cher lecteur… Parce que Dante a bien des passes temps étranges qui ne sont pas toujours d'un grand intérêt pour le commun des mortels… Après l'avoir oblié à nourrir les pigeons, une cage après l'autre, de fort étrange façon, avec une main enduite de graines collées à la peau avec son propre sang... Après avoir été gentiment et légèrement été troué avec sa propre épée à des endroits stratégiques, rien de bien méchant, juste une légère ponction de la peau pour que ca saigne un peu, Owen termine son périple prestement enfoncé dans la grande cage à pigeons. Pendant un moment, ca amuse l'homme de le voir se faire picorer un peu.

Il n'a pas fallu longtemps à Dante pour qu'il capte que l'énergumène devant lui est innocent dans tout les sens du terme. Il a fallu beaucoup plus longtemps pour qu'il ne se lasse. Il fait nuit noire, le calme s'est abattu dans la cours.

Et il attend Dante, il attend un long moment, dans les ombres, que sa souris se mette à bouger un peu. L'entendre geindre et supplier l'a au moins mis de bonne humeur l'assassin.

… Mettons que je te crois… Pourquoi tu t'es perdu à Thaar? Sors de ta cage et viens t'asseoir.

Dans les ténèbres résonne le raclement de l'épée d'Owen contre la pierre. La voix grave s'élève, avide. L'odeur du sang éveille toujours sa Faim…

M'oblige pas à te courir après, j'aimerais trop ça.

La gentillesse et la bonté du mercenaire ne s'arrêta pas à au duel de un contre zéro, Œil-Vertle faisait souffrir, d'une façon qui ne serait pas appropriés à décrire, des picotements sur des endroits préci pour faire souffrir le péninsulaire, des coupures sur son corps. Owen cru que le mercenaire savait déjà qu'il était envoyé par personne, mais qu'il faisait cela par plaisir. Mais il s'est vite rechigné à cet idée, quel genre de personne tordu ferait cela par pure plaisir ? Œil-Vert décida ensuite de l'enduire de grains qui le colla sur sa peau, Owen avait une idée de ce qu'il comptait faire et n'en avait guère envie.

À vrai dire, Owen avait déjà eu cet idée auparavant, chaque fois qu'il regardait passait devant lec cage, il se demandait ce que cela ferait de rentrait dedans avec des grains sur lui. Évidemment, il oublia cet idée stupide rapidement et ne le fit jamais, jusqu'à présent. Les pigeons n'était pas aussi douloureux,
mais en meute ils étaient insupportables, les roucoulements des pigeons qui s'approchait de lui et pour ensuite prendre les grains, le péninsulaire émettait des Aïe et des Ouch. Forte heureusement, le mercenaire décida enfin de vouloir le croire, enfin de l'écouter, et lui dit de sortir, il s’empressa d'ouvrir la cage et chuta au sol, avant de s'asseoir devant lui, il cracha sur la table un liquide rouge bien reconnaissable..

- Pourquoi ? J'ai dis à des braconniers que je voulais rencontrer des elfes, c'est le premier truc qu'il m'est venu à l'esprit et ils m'ont dit de venir ici, j'ai bien rencontrer un elfe, le seul problème c'est qu'il était foncé, et c'était pas un drow. Juste un humain comme moi mais la peau très foncée, c'est comme cela que je me suis fais l’œil au beurre noir.

Silencieusement, Dante écoute le gamin… Il a rencontré un elfe a la peau foncé qui n'est pas un drow… Mais c'est pas un elfe… Dans le silence qui s'installe et s'étire, l'assassin écoute le jeune. Nani l'a pris sous son aile mine de rien. Elle a trop bon coeur.

La figure de l'homme, impassible, fixe le jeune encore à semi couvert de graines. Les pieds sur la table, les bras croisés et l'épée d'Owen au travers des genoux.

Tu as rencontré un Zurthan. Ce sont pas des tendres…Si tu pense que ce que tu viens de vivre ces dernières heures est le pire qu'il peut t'arriver, ben t'es encore bien trop naïf pour ton propre bien.

La voix grave prend une intonation dure.

Thaar, c'est pas une ville pour toi le nobliard. Tu fleure la rose innocente et t'attire les ennuis comme un essaim d'abeilles... Mais t'a bien aidé Nani ca l'air mine de rien. T'es un empoté de première doublé d'un impulsif. Tu la met en danger quand tu fais des conneries, parce que c'est pas moi qui va vous tirer du trouble si y'en a qui décident de venir te tanner le cuir parce que t'a joué au con.

Il marque une pause, laissant ses paroles faire effet. Immobile, avec cette économie des assassins de longue date.

On dit que la gentillesse est un méchant défaut... Ca va me perdre… Il soupire, las. Tu l'a aidée et je suis pas un ingrat. T'a deux choix, je te paye la traversée pour rentrer chez toi, avec un léger bonus pour que tu puisse rentrer dans ta maison… Appelle ça une paye rétroactive…

Il laisse la première option s'infiltrer dans l'esprit du gosse.

Ou tu reste à Thaar, mais faut que t'arrête de te conduire en crétin fini. Parce que j'ai beau être fin, je te sauverai pas le cuir et si tu lui cause des problèmes, je vais t'écorcher vif... Ta une idée du métier que tu veux faire ou que t'es capable de faire? Parce que les pigeons, on oublie ca et t'es qu'une merde avec une lame.

Il y a un autre moment de pause. Nani a toujours aimé les gamins perdus. Il y a moyen de s'amuser un peu avec celui là. Il lui fait penser à Elia, mais en moins bavard et en plus violent… Il y a de quoi rigoler un peu.

Voilà qui l'aida à éclaircir la vision du jeunot, l'homme était un Zurthan, si ces hommes étaient aussi bon cogneur que marchand, il n'est en rien étonnant de savoir qu'ils sont des experts dans ce domaine. Owen arrêta de parler net, quelques chose sur le visage du mercenaire lui disait au fond de lui d'arrêter de parler, il en a rien à faire, et jamais il en aura quelques choses à faire. C'est alors que l'homme à l’œil-vert prit de nouveau la parole, lui disant qu'il n'a encore rien vu à ce que cet ville lui réserve en fou furieux comme le mercenaire, voilà qui était rassurant, un petit picotement de souvenir venu à l'intérieur du crane d'Owen, ces pigeons sont beaucoup plus douloureux qu'il aurait pensé. Ensuite, le mercenaire prit une intonation dure, disant dans sa voix la plus rassurante, que Owen était un oisillon dans une ville d'oiseaux.

- M'aider ? Pourquoi aider quelqu'un quand tu le torture ? Parce que me mettre dans une cage et me piquer avec ma propre lame, c'est pour mon bien ? Je voudrais pas savoir ce qu'il arrive quand tu souhaite faire du mal.. De plus, ce qui m'arrive ne concerne que moi, je vois pas en quoi insulter des Zourthas ou quelque soit le nom la mettrait en danger...

Il se renferma sur lui-même bien aussi-tôt avoir sorti ces mots, pourvu qu'il n'avait en rien irritait le mercenaire, il n'avait aucune envie, et son corps le montrait, de retourner dans la cage à pigeon. Le mercenaire continua sa conversation en donnant deux choix au jeune Owen, il devait soit retourner en péninsule, sans avoir à payer la traversé, le tonneau n'étant pas confortable après un certain temps, soit rester ici, et devoir s'endurcir, avec des menaces de la part du mercenaire si il ne réussi pas, charmant. Ce choix semblait impossible pour le visage innocent du péninsulaire. Il était évident pour lui que le choix fut de rester, retourner maintenant aurait été une perte de temps, et des rêves brisées enterré pour éternités. L'homme à l’œil-vert souligna aussi qu'il faudrait un métier auquel il excellerait. Il répondit aussi tôt ce qu'il avait à dire dans un ton un tantinet fort, pour ne pas trop mettre en colère "Œil-Vert".

- Et oh ! C'est pas ma faute si mon père n'avait pas d'épée et qu'il a prit des branches pour m'éduquer à l'épée, et puis j'était palefrenier auparavant, bien que mettre ma main dedans ne me plait guère..

A la première réponse d'Owen ne répond qu'un rire de Dante, un rire grinçant et sarcastique... Non mais il sort de quelle planète lui?

T'es qu'un pied tendre qui comprend rien à la vie le jeunot... Je parie que tes parents t'ont choyés et câlinés tout plein. C'est mignon. Pauvre petit agneau. Tu pensais que le monde c'était pareil que les jupes de ta mère? Ben non, le monde c'est comme les chausses de l'ivrogne du coin. C'est sale, ca pue et c'est rempli de merde. Il est chanceux Owen, il l'amuse pour le moment. La phrase suivante scelle son sort.

- Et oh ! C'est pas ma faute si mon père n'avait pas d'épée et qu'il a prit des branches pour m'éduquer à à l'épée, et puis j'était palefrenier auparavant, bien que mettre ma main dedans ne me plait guère..

Un autre rire grincant acceuille la remarque.

Et bien t'es chanceux petit agneau, tu t'es trouvé un autre papounet... Il faut que je te borde et que ej te fasse la bise?

Il déplie ses grandes jambes et fait mine de se relever, ramassant l'épée du jeune.

Ou t'a pas eu assez de trous? Je t'ai pas assez dorloté? Il te faut plus d'aération?
Il arrête un moment, un sourire fendant au visage. Manifestement, il se fout de la gueule d'Owen. Bon, je vais essayer d'augmenter tes chances de survie... On va t'inscrire dans les clubs de lutte du coin. Au moins tu n'aura plus l'air d'un faon sans défense. Et arrête de me regarder de cet air, ca me donne envie de t'en flanquer une...

Pourquoi Dante fait t'il cela? Par pure perversité, pour tester jusqu'où il pourra pousser le gamin avant qu'il ne flanche. Et ce qu'il fera une fois poussé a bout.

Suis moi et ta gueule... J't'amène à l'écurie communautaire, j'ai quelqu'un à te présenter... Et tiens toi loin de ces piafs à l'avenir! Un gobelin serait plus compétent.

****************************************************
Ténèbres:

En entrant dans l'écurie communautaire, il fait nuit avancée, les chevaux dorment, pour la plupart. Les hommes aussi. Il y a bien l'assistant de nuit qui s'avance pour les acceuillir, mais Dante lui intime gentiment d'aller dormir, montrant une facette bien différente de celle d'Owen. Il s'avance jusqu'au box dans le fin fond. A côté de l'emplacement, il y a un casque, des gants un plastron et des spallières d'accrochées, abîmées, a côté du support à selle et a mors. .

Dante a un léger sifflement bas, auquel répond un renâclement on ne peut plus irrité. Il attend un instant, mais le locataire des lieux ne semble pas réceptif à la demande.

Allez espèce de Bourrique mal poilée... Tu va pas me bouder, ca fais même pas une ennéade qu'on est arrivés la mocheté. Pointe ta sale gueule...

Il y a un autre renâclement chevalin de mauvaise, de pure mauvaise foi. Puis, un mouvement de ténèbres sur ténèbres.

J'interromps monsieur dans sa sieste peut-être? T'es en train de me faire perdre patience.

Rétorque l'homme... Impassible et imperturbable. Du box passe alors une tête d'un noird'encre, aux yeux encore plus sombre encore. Les oreilles délicatements incurvées sont droites comme pour saluer son maître, l'étalon secoue sa crinière avec énergie, semblant demander s'il vient le réveiller pour repartir à l'aventure. Puis toise le nouveau venu en semblant mâchouiller dans le vide, les oreilles fines se plaquant avec mauvaise humeur sur son crâne. A vue de enz, comme ca, il doit bien faire un bon mètre soixante au garrot.

Ténèbres, je te présente Owen... Il va prendre soin d'Ombre et de toi, et te monter pour que tu puisse prendre l'air comme il faut. Le nobliau, je te présente Ténèbres.

Un hennissement moqueur résonne dans l'écurie, réveillant les autres montures.

Un autre papounet... En plus d'être probablement l'homme le plus fou et dérangée qu'Owen avait recontré et qu'il rencontrera dans toute sa vie, il a un sens de l'humour, mais bon, qui ne l'a pas ? En plus, le mercenaire profita encore de la position inférieure d'Owen sur la situation pour le faire encore plus trembler. Cet homme, cet œil vert le fixant, ce visage rempli de cicatrices, rien qui n'oubliera pas de si tôt..

- M'ont dorloté ? Ma vie s'était surtout des coups de sabots, de la boue, mendier, et pleins d'autres choses qui serait contraire à la vie d'un noble, je porte peut-être le nom de ma famille, mais surement pas leurs héritages.. Et je crois avoir assez de trous, merci...

Il cru avoir besoin de se justifier, même si son premier but était de se taire devant lui. L'homme à l'oeil vert continua de parler, d'expliquer à quel point la vie par ici était dur, que si il ne se bat pas contre le monde, le monde l'engloutira, rien qu'il ne savait déjà.. Il dit aussi qu'il le ferait s’inscrire à des cours de luttes, il sentait la douleur venir d'avance des coups qu'ils recevraient. Le mercenaire finit par lui dire de le suivre, ce que le palefrenier fit, en se taisant.
***

Tard dans la nuit, le duo, ou plutôt le maître et son serviteur, rentrèrent dans une écurie, tout le monde semblait dormir, excepté quelques chevaux dissidents, l'écurie était la deuxième maison de Owen auparavant, bien de souvenir s,Y trouvait, entre Léo, le cheval de son patron, seulement montable par le patron, il y avait aussi l'odeur insupportable du fumier de cheval qui restait dans ses mains, odeur qui même après le plus de lavages possibles, ne s'en allait jamais.

En reprenant ses esprits et remit ses pieds au présent, le mercenaire lui présenta ce qui semblait être sa monture, un cheval à la robe noire, à l'allure général méchant, un cheval digne de l'homme à l'oeil vert en somme.

- Que veux-tu que je fasse ?

Il y a des choses dans la vie qui semblent immuables. Du genre un gamin qui a une trop grande gueule pour son bien. Il le pousse et il réplique. Parfait… Qu'il le pense bonne pâte, il va déchanter bien assez vite.

Que veux tu que je fasse?

Un coup d esabot impérieux ébranle la porte du boxe, avant que Ténèbres n'encense énergiquement, réclamant une ration d'avoine que Dante lui donne sans sourciller.

Tu le sors, tu l'étrille, tu t'arrange pour que ses sabots soient en bonne santé. Si tu réussis, je veux que tu le monte pour qu'il galope tout son saoul à chaque jour. La stalle, c'est pas à toi de t'en occuper, ce que je te demande, t'en aura bien assez. Le seul truc que je te donne...

Dit il en tenant le sac de céréales, dans lequel la bête farfouille sans ménagement, soufflant des naseaux.

C'est de t'équiper avant de t'en occuper. Pour le reste, t'es palefrenier, je te dirai pas comment faire ton boulot… Les autres te brieferont.

Retirant le sac, Dante le dépose a côté du matériel. Renâclant, l'animal retourne dans les profondeurs de son box.

Je vais en voyage bientôt et cette saleté suivra pas. Essaye juste d'y survivre jusqu'à ce que je revienne. C'est. Ton. Seul. Travail.

Il ne spécifie pas s'il parle de l'étalon ou d'Owen… En tout les cas, le jeune apprendra bien vite comment cette sale bête fonctionne. Les autres le débrieferont. Ils seront bien trop soulagés de ne pas avoir à le sortir eux même.

» Ce cheval ressemble à son maître, fou et instable ! [Owen] [Dante]
» Owen de Villiers [Terminé]
» Le tonneau vivant [Owen] [Terminé]
» [Terminé] Le début du voyage. (Owen)
» Dante Corvac (terminé)

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée