Prénom/Nom : Valandil Elessar
Âge : 163 ans, près de 33ans pour un humain en apparence.
Sexe : Masculin
Race : Elfe Sylvain
Particularité : Goût prononcé pour les femmes ? Assurément. Sinon pas de super pouvoirs.
Alignement : Communauté de la Lumière
Métier : Chef des Armées Elfiques de l'Ouest
Classe d'Arme : Corps à corps (Epée longue) / Défensif (Bouclier).
Équipement : *
Armes : Une épée longue, une épée courte et un bouclier.
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Besace : Affaires de toilettes, une pipe, du tabac, son journal, quelques antidotes banals et enfin une longue vue.
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Tube à parchemins: Cartes, paperasse, parchemins vierges et encrier (avec plume aérodynamique de griffon d'or de la montagne aux versants d'argent, ...
)
Description physique :
Grand, fort, musclé, regard de tueur et ... tout parfait en fait. Hé bien non, au grand regrets des demoiselles
. Il est bien bâti pour un elfe, ceci étant dû au combat physique, il dispose d'une bonne carrure lui permettant d'être efficace et rapide au combat. Il culmine à près de 1m85. Cheveux longs et blonds ternes, visage fin aux traits bien tracés et imberbe comme tout elfe (car toute barbe attire les poux, n'est-ce pas confrères nains ?
).
A Alëandir, en tenue de civil, Valandil arbore une tenue décontractée, une chemise et un pantalon en lin surmontée d'une robe de soie fine rendant élégant chacun de ses mouvements. Enfin un manteau de laine noir à capuchon vient le recouvrir par temps de grand froid. Il ne se balade jamais sans sa besace contenant son journal qu'il tient chaque jour, quelques parchemins pour sa lecture, sa pipe en bois d'acacia, du tabac fort et âpre et enfin de quoi grignoter si son ventre lui joue des tours.
A contrario, sous son rôle de chef militaire, il arbore une armure d'écailles de fer, d'acier et de mithril pour certaines parties vitales : Un casque ouvert en mithril surmontée d'un crinière rouge sang en poils de cheval, des épaulettes en acier incrustées de quelques rubis, une protection au torse et un ceinturon en acier, des protections aux avant-bras en acier également et enfin des jambières et des bottes en acier et écailles de fer aux niveaux des articulations. En dessous de sa carapace protectrice, un tabard à manches à l'effigie elfique fait d'écailles de fer et de bordures argentées vient consolider les zones non protégées de son corps. Une robe de lin bleu constitue enfin la dernière couche près de son corps. Malgré la description, son armure lui confère une grande mobilité lors de ses mouvements et facilite ses réactions.
Enfin, il ne se déplace jamais tout son bric-à-brac de parchemins, d'ustensiles en tout genre. Il possède une besace contenant généralement une pipe, du tabac, son journal, quelques antidotes banals et enfin une longue vue. Une outre d'eau est toujours attachée a son ceinturon, au cas où. Pour finir, il emmène toujours avec lui une chose des plus encombrantes : un grand tube à parchemins, qu'il bourre de cartes stratégiques, de bilans de provisions, des effectifs et de tout un tas de paperasses. Une petite poche sur son tube contient un encrier de voyage.
Description mentale :
Hors du commun ? Certes. Etrange ? Non, quand même pas. Spécial ? Assurément. Vous comprendrez bien pourquoi car comparé à ses semblables, il est loin d'être entaché par le stéréotype de l'elfe hautain et "cuculapraline" comme aiment tant l'appeler les nains. En fait, son passe-temps favoris est : la gente féminine. Quand il n'est pas au bord d'un lac en train de bouquiner en fumant sa pipe tranquillement, il passe la majeure partie de son temps à aguicher les femmes. Il ne perd pas une occasion pour vivre une aventure, si bien qu'il passe pour le "dragueur" de service. De plus, il affectionne tout particulièrement partir en dérision sur n'importe quel sujet, surtout lorsqu'il s'agit d'une conversation sérieuse. Mais ne vous mèprenez pas, il sait garder son calme quand il le faut. D'ailleurs, son attitude de don juan et de rigolard n'est qu'une façade recouvrant une personnalité assez forte. En-dessous de la carapace Amour-Humour se cache un être sage et charismatique. Chacun de ses subordonnés l'affirmera, son sens du devoir et de la stratégie les ont sauvés plusieurs fois par le passé. Ses décisions sont strictes, mais justes autant qu'il le peut (aucun être n'est parfait oui et alors ?). Quand il s'agit du devenir d'un de ses soldats, de son armée, ou de son peuple, il tient ses responsabilités quoi qu'il en coute.
En résumé, à son caractère plutôt jovial et de bon-vivant, l'académie militaire lui a apprit la rigueur, le sens du devoir et de l'honneur.
Histoire :
Extraits du journal De Valandil Elessar.
Etrange est le monde des rêves et complexes ses signaux. Depuis quelques jours des bribes de souvenirs me reviennent à l'esprit durant mon sommeil. En voici quelques récits...
Réminiscence - " Hécatombe " " Bam bam bam ... *silence* ... Bam ... Bam ... "
Dans l'obscurité artificielle de la forêt, des échos de tambours figèrent notre troupe. Un long silence pesant s'installa parmi mes troupes. Les regards inquiets
s'entrecroisèrent, interrogateurs. Une atmosphère de tension se propagea dans nos rangs lorsqu'un bruit léger fendant l'air précéda un bruit sec et lourd, brisa le silence. La scène tourna au ralenti, je vis un frère tomber devant moi, me regardant de ses yeux fixent, du sang coulant le long de sa lèvre inférieure. Je restais immobile, incapable du moindre geste. Ma main frémis autour de ma lame. Retour à la réalité, des cors de chasse retentirent tout autour de nous, les flèches fusèrent fauchant au passage quelques soldats dans nos rangs. Notre capitaine m'impressionna par son sang froid, scandant des ordres à tout va du haut de son cheval, ne craignant guère la pluie de flèches s'abattant sur nous. Ce fut rapide, des ombres surgirent des buissons voisins, agitant des lames en l'air et en rugissant tels des démons. Nos rangs se désunirent sous la frayeur, chacun essayant de sauver sa peau.
L'embuscade fût réussi, les lames s'entrechoquant résonnèrent dans la forêt, les cris d'agonie accentuèrent la terreur omniprésente dans nos rangs. Une compagnie de jeune soldats tout juste sortis de l'académie face à des elfes noirs déchainés, le tableau fût triste. Mon regard se figea sur un elfe noir à la carrure imposante fauchant toute âme proche de lui et s'avançant vers moi. Il me dévisagea du regard, sabrant la tête d'un ennemi envahi de terreur. Sa lame percuta mon frêle bouclier et je perdis l'équilibre, m'affalant sur le sol poussiéreux. Dans ma tête, une phrase retint mon esprit.
-" Qu'est-ce que je fais ici ? "
C'est alors qu'il brandit son sabre au-dessus de sa tête quand son regard se releva, ses yeux contemplèrent l'immensité du vide et je vis une lame imbibée de sang sortant de son cœur. Une lance avait piqué en plein cœur de sa cible. Ma tête lourde se tourna sur le côté, tout tournait au ralenti, une lueur m'aveugla, mais je put apercevoir des cavaliers s'élançant avec splendeur en notre direction. Un cor familier retentit. Ils sont des nôtres. Je les vis passer tout autour de moi en un éclair. A peine eus-je le temps de réaliser ce qu'il m'arrivait que je vis autour de moi un par-terre de cadavres, jonchant le sol poussiéreux de la forêt.
Peu après, reprenant mes esprits, je compris très vite que les survivants pouvaient se compter sur dix doigts. Je vis une silhouette s'approcher de moi, une voix fine et douce me vint à l'oreille.
-" Êtes-vous blessé ? Nous avons fait aussi vite que l'on a pu, des éclaireurs ont aperçus ce groupe d'elfes noirs sur votre route. Vous l'avez échappé belle, vous auriez pu tous mourir ici. "
Le cavalier ôtait son casque et mon regard restait figé sur elle, une elfe. Sa chevelure dorée coulait en cascade sur ses épaulières d'acier. Sa peau était à peine hâlée. Aux lobes délicats de ses oreilles pendaient des boucles représentant des yeux. Son regard exprimait la surprise, puis la compréhension puis la compassion. Elle déposa sa main délicate sur mon épaule.
-" Où est votre capitaine de compagnie ? "
Comprenant la question, mon regard scruta aux alentours. j'aperçus un tabard bleu ciel et je compris. Il n'y avait plus de capitaine. Son regard suivit le mien et se retourna vers moi.
-" On vous ramène au camp, on va s'occuper de vous, venez. "
Malgré ces paroles rassurantes, une phrase me revint en tête, prononcée juste avant notre départ par notre capitaine...
*
L'illumination est atteinte non seulement en maitrisant le corps, mais aussi l'âme. C'est alors qu'un guerrier comprend vraiment la valeur de la vie et pourquoi elle doit être protégée à tout prix. Souvenez-vous en dans vos moments doute et de confusion, car même dans les pires moments, votre épée ne vous sera d'aucune utilité, seule votre âme pourra alors vous sauver et sauver vos congénères. *
Réminiscence - " Elle "... la danseuse évolue, paupières fermées. Mon cœur bat à l'unisson des tambours, mes bras se lèvent, ma bouche scande quelque chose avec la foule. Elle nous entraine dans sa transe. Tout à coup elle s'effondre. La musique s'arrête Nous nous inquiétons, mais elle se relève, souriante.
- " Quelle danseuse, quelle danseuse extraordinaire ", répète à côté de moi un caporal qui applaudit à tout rompre. "
Mais une autre vision vient détourner l'attention. Un groupe de cavaliers entrent, reconnaissables à leur allure et le regard que leur portent mes camarades. Ils se répandent dans la foule puis se retrouvent entre eux. En dernier lieu une silhouette gracieuse glisse dans l'amphithéâtre. Sans qu'elle nous soit présentée, je sais qui elle est. C'est elle.
Belle : l'adjectif ne suffirait pas à la décrire. Elle est l'incarnation même de la Beauté. Dans les replis de sa toge écarlate, apparaissent et disparaissent des jambes au galbe parfait que les rubans d'or de ses sandales enlacent du mollet au genou. Sa chevelure dorée coule en cascade sur l'étoffe rouge. Sa peau est à peine hâlée. Autour de son cou dressé, des colliers de pierres fines ou précieuses, améthystes, opales, rubis, diamants, grenats, turquoises, topazes, ajoutent au scintillement de son regard lisse.
Tambours et cors de chasse reprennent une musique douce. Des couples ouvrent le bal et, sur la piste des couples insolites se forment. Moi, je ne parviens pas à quitter du regard Lalwen qui salue, ici et là, les autres soldats présents.
- " Ça va ? ", demande un ami. "
Il me considère avec surprise et puis, secouant la tête, il s'élance en direction de Lalwen qui ploie son corps splendide pour entendre ce qu'il veut lui confier à l'oreille, parait amusée, et enfin elle ses yeux vers moi. Bon sang. Elle me regarde ! Elle s'avance vers moi. Elle me parle !
- " Votre ami vous dit trop timide pour oser m'inviter, énonce une voie venue de très loin, avec un léger amusement. "
Je sens son parfum tout proche. Les battements de mon cœur font frémir ma toge. Il me faut lui répondre mais ma bouche sèche n'obéit plus.
- " Vous voulez peut-être danser ? reprend-elle. "
Elle me touche la main. Le contact de sa peau produit un effet de décharge électrique en moi et, comme à tâtons, je me laisse conduire vers la piste où elle me saisit l'autre main. Puis elle tend sa bouche vers mon oreille, pour chuchoter ces mots :
- " Il s'en est passé du temps depuis notre dernière rencontre, vous ... ou devrais-je dire tu ?
j'approuve du regard. Tu es devenu Lieutenant à se qu'on dit. Je te félicite."
Je me racle la gorge, libère mes cordes vocales et parviens à émettre :
-" Heu ... On raconte aussi que vos prouesses au combat vous ont rapporter quelques galons. Je ... J'en suis heureux pour v.. toi. "
Reprenant mes esprits, je constate que je suis désœuvré devant elle, l'unique fois où je me retrouve comme enfant devant une elfe splendide. Serait-ce ? ... Non, je n'y crois pas. Qu'est ce que je raconte, je sais que c'est Elle, je le sens.
Elle me regarde avec attention et m'esquisse un sourire rayonnant de douceur. Je sombre alors dans un univers hors du temps, hors de notre dimension ...
Réminiscence - " D'ombre à lumière "Le vent soufflait. Une légère brise caressait ma joue et le soleil rayonnait au plus dans le ciel. Aucun détail n'a été mit à l'écart, tout était parfait. La cérémonie commençait suite à l'appel des tambours et des cors, mon cœur battait à l'unisson avec eux. Les drapeaux s'élevaient dans le ciel et les dos se courbaient. En tenue de parade, arme au ceinturon, je m'avançais, le pas lourd. Un gout amer avait envahi ma bouche depuis déjà quelques minutes. Ma phrase éternelle me revint à l'esprit.
" Qu'est-ce que je fais ici ? "
Les regards fiers me scrutaient de toute part. Mon avancée ce faisait lente, en silence, seul les arbres secoués par le vent semblaient être vivants. L'atmosphère était néanmoins grave, les évènements qui ont précédé étaient encore d'actualité dans les mémoires et c'est ce que je voulais, que l'on oubli jamais.
Des moments passés ressurgissaient à chacun de mes pas. Des ténèbres j'émergeais, dans la lumière je vivrai. Tant de souffrances m'ont accablé ces dernières années ... Suite à la disparition de Lalwen, je sentais mon essence vitale s'échapper hors de moi. On nous dit immortels ou vulnérables au fer, quelle erreur, le chagrin est une bien pire souffrance. Lorsque je vis cette lame la transpercer, le monde autour de moi s'obscurcissait et mes mon corps devenait lourd. Je me rappelle m'être effondré au sol sur mes genoux sous ce poids énorme. La suite fut inévitable. Les ténèbres m'envahissaient, au plus profond de moi même, les jours et les nuits se succédaient comme les rafales de vent caressant un champ d'orge. Une lueur vint quand même m'éclairer le chemin, vers la lumière. Je ne vivrais que pour défendre sa mémoire et ne faillirais plus devant mon devoir. Désormais, une armée entière se dévoue à moi, me prêtant confiance et autorité. Je consacrerai ma vie à défendre mes hommes, Sa mémoire et mon peuple.
Je revins soudainement à la réalité, quand je vis face à moi, la Reine en personne. Je mis un genou à terre en courbant la tête. Peu après cela je prêtai serment :
- " Moi, Valandil Elessar, je prêtes serment devant les dieux, que ma lame et mon esprit servent mon peuple et ma Reine, qu'il m'en coute l'honneur et la vie si je failli à ma tâche. "
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