[Quartier du Nid]Mais... qui est Triphallicus? (Shyn'Tae, Ascanio)

7ieme jour de la 1ere enneade de Barkios, an 17, XIeme cycle
Devant le temple de Triphallicus
Juste après Pour la science

Pendant un moment, ils déambulent tranquillement dans les rues mal famées, lui, grand et mince, vêtu comme un pouilleux dans un camaïeu de gris, ses dagues ceignant ses hanches étroites. Elle, petite et fine, à la peau d'ébène et à la robe légère laissant voir ses délicates courbes. Pourtant, quelque chose chez ces deux là font qu'on ne les emmerdent pas. Les habitants font un détour, il y a bien même un ou deux Courbache lancés en guise de salutation. Il y en a qui els regardent de travers, mais ils ne s'avancent pas dans la lumière du jour. Si c'était la nuit, ca serait autre chose…

La sombre discute de tout et de rien et l'humain fait l'effort de soutenir la conversation, mais ne faisant aucun effort pour la relancer. Et c'est là, comme ça, qu'ils arrivent au temple de triphallicus. La discussion se tarit instantanément. De touts es yeux, Dante contemple la façade de grès de l'imposant édifice. Des trous ont été pratiqués à la va vite, probablement pour l'aération.

Eh bien dis donc, il s'est pas forcé. Un mur des fenêtres et un toit. C'est vrai qu'on est pauvres, mais quand même, c'était pas la peine de démolir des bâtisses pour ça, ca aurait pu servir à autre chose.

C'est moche.

Commente plutôt simplement Dante, simplifiant sa réflexion dans sa forme la plus simple.  Il regarde la porte du temple, le symbole du dieu. Et soudain, il a un doute… Un gros doute… Il est taré, pas crétin.

T'es certaine que tu veux élargir cet horizon là?

Demande t'il d'un ton dubitatif à sa complice du jour.

Ses jambes graciles dansaient sur la chaussée, ses petits pieds volaient de pavé en pavé, entrainant derriere eux les étoffes légères et diaphanes de sa robe vaani. L'elfe noire comme le charbon était clairement de bonne humeur, et cela se voyait presque trop. Aux cotés de l'humain sérieux, elle faisait sans aucun doute tache, comme une fille que lui aurait imposé une histoire bien trop improbable pour être crue par quiconque de censé.

Elle faisait la conversation de son gazouillis à l'accent plein d'exotisme. Lui répondait à sa manière, et cela convenait à la drow. Ce n'était pas pour autant que la sombre perdait de vue ce qui l'entourait, et plusieurs fois Dante l'avait remarqué attarder son regard carmin sur ce qui aurait pu représenter une menace s'ils avaient marché de nuit.

Elle se tut finalement un moment en découvrant leur destination.

C'est moche.
- Je m'attendais à mieux. Mais parfois l'emballage ne rend pas justice au contenu! La sombre venait de jeter un regard en coin à l'humain. "Et puis, il y a la porte. On ne voit pas ca tous les jours."
- T'es certaine que tu veux élargir cet horizon là?

Celui qui avait choisi le symbole maintenant gravé sur la grande porte avait clairement souhaité ne rien laisser à l'ambiguïté. Le résultat était clairement à la hauteur de ses ambitions.

Shyn'tae se retourna vers son comparse, interloquée, une oreille dressée, l'autre tendue à l'horizontale dans une expression qui lui donnait l'air d'un chat surpris.

- Tu es inquiet? Ecoute, qu'est ce qu'on risque? Au pire ca fera des souvenirs qui mettent mal à l'aise. Si tu préfères, j'y vais seule, je te raconterai. Elle en avait déjà plein des comme ca, alors un de plus.

Les pieds nus de l'Eldéenne escaladèrent deux à deux les marches jusqu'à la porte si évocatrice. Avant de la franchir, la danseuse s'arrêta pour se retourner vers lui d'un mouvement précis, le regard félin.

- Par contre, si tu viens, essaye de ne tuer personne, je préfèrerais rester un peu discrète."

Dante grommela, mais lui emboita le pas.

On ne juge point le contenu d'une échoppe à sa devanture, disait l'adage ; et si d'extérieur le temple ne payait pas de mine, on pouvait raisonnablement espérer une agréable surprise une fois passée la grande porte frappée de l'emblème triphallique.

Hélas, la surprise n'était guère au rendez-vous et le temple de Triphallicus ferait mentir l'adage. Lorsqu'on pénétrait dans l'édifice, c'était d'abord un sentiment de désordre qui vous envahissait de prime abord ; des meubles étaient entassés de façon anarchique, entravant la circulation dans les allées ; des clochards roupillaient sur des rangées de bancs de bois moisi, car le toit inachevé laissait filtrer la pluie, si bien qu'une forte humidité avait envahi les lieux et que des champignons se formaient sur les murs. Pour cacher la misère, le clergé n'avait pu qu'investir dans d'imposants brûle-parfums ; leur lueur orangée masquait le gris terne des murs, et leur odeur d'encens suffocante couvrait celle de la moisissure.

« Soyez les bienvenus dans la maison du Tri-Unique », lança aux nouveaux arrivants un jeune adolescent au visage couvert de boutons qui passait négligemment le balai dans l'allée poussiéreuse. Il avait les cheveux gras et frisés, un gros nez disgracieux et sa voix semblait osciller entre le grave et l'aigu comme s'il n'avait pas fini de muer. « Je suis Cambyse, prêtre-balayeur au sein du temple. Désirez-vous communier avec nous ? » Il arborait ce qui devait être sa robe sacerdotale - un froc en toile de jute qui lui donnait l'air d'un sac à patates, sur-lequel était brodé l'emblème triphallique avec de vieux bouts de ficelle. Reposant son balai contre le mur, il dévisagea les deux visiteurs ; il ne soutint pas longtemps le regard patibulaire de l'humain, aussi se borna-t-il à contempler la femelle drow avec des yeux un peu rêveurs. « Connaissez-vous un peu notre dieu, bonnes gens ? »

La fouineuse éldéenne n'avait pas été certaine de ce à quoi elle devait s'attendre lorsqu'elle avait glissé son minois curieux entre les lourds battants de la porte au décor des plus évocateur. Elle avait beau ne pas avoir été certaine, mais ses longues oreilles se tendirent tout de même sous l'effet de la surprise: L'adresse était à coup sûr la bonne, personne d'autre à Thaar ne pouvait orner sa porte d'une pareille emblème.

Il y eut un bref moment d'hésitation. Un arrêt incertain, dubitatif, avant que ses pieds nus couleur d'ébène ne viennent glisser gracieusement sur le dallage en évitant flaques, moisissures et déchets humains. Sur la pointe de ses orteils, elle avait le sentiment d'éviter le pire. Les tissus diaphane de sa robe légère battaient doucement, peut être à cause de sa démarche légère, à moins que ce ne soit en raison de courants d'air. Peut-être les trous béants du plafond n'y étaient ils pas entièrement étrangers.
Elle progressait lentement, sa tête virant sur son cou fin alors qu'elle s'intéressait à tous les détails inattendus de ce lieu atypique.

Lorsque le jeune homme vint à leur rencontre, elle mit un peu de temps à se tourner vers lui, et son regard s'attarda un peu trop longtemps sur la tenue de la créature mystérieuse posé devant elle.

Ses oreilles s'aplatirent brièvement. De plus prêt, la drow aurait eut un fort joli visage si une rencontre avec ce qui devait être un monstre terrible n'avait pas dévasté sa joue gauche. Maintenant, ses lèvres étaient tirées en un sourire en coin que de mauvaises langues auraient pu trouver dérangeant.

La créature des ténèbres resta un instant silencieuse, immobile telle une statue d'obsidienne. Ses yeux, rubis ardents, remontèrent jusqu'à son visage, comme s'ils s'apprêtaient à percer son âme. En réalité, elle se demandait comment autant de boutons avaient pu se retrouver sur une aussi petite surface, et si toutes les parties de son corps étaient pareillement dotées.

Finalement, ses lèvres s'ouvrirent pour laisser passer quelques terribles paroles.

- Non, jamais entendu parler... Il a l'air de susciter la passion des foules. L'accent exotique de la sombre elfe était à couper au couteau, son origine ne faisait aucun doute. D'un geste du bras droit, elle désigna les occupants endormis sur les bancs. Hormis ce sourire un peu trop taquin, son expression évoquait la plus innocente curiosité.
Un mélange potentiellement perturbant.

- Et votre temple est… hmm… pittoresque. Qu'est ce dieu face aux miens?

Tiré de ses réflexions par la question de la sombre, Dante se mit à la fixer intensément, les prunelles dépareillées luisant doucement sous la faible lumière, la mine aussi indéchiffrable que le granit.

Le jeune Cambyse déglutit, plus que jamais troublé par la sombrelfe ; la créature avait les rondeurs propres à son espèce, et la façon qu'elle avait de se mouvoir dans cette robe si fine, légère comme le vent, éveillait chez l'adolescent d'affolantes pulsions. Il avait beau servir une divinité associée à la fertilité et au désir, Cambyse n'était que prêtre-balayeur ; il était surtout encore puceau, et la tronche qu'il avait le condamnerait à le demeurer longtemps.

Il trouva pourtant en lui la force de braver la Sombre, quoiqu'il évita de fixer ses grands yeux rubis, et se lança, comme s'il récitait un exposé appris par cœur :

« Tout, madame, il est tout ! Triphallicus est la fusion de Mandrinus, Zboubitos et Braquemarion, les trois entités nées de Gourdinax le Primordial. Il a fécondé le monde, en répandant sa Sainte Semence sur terre, dans la mer et dans les airs ; nous en sommes tous issus, et c'est grâce à lui que nous connaissons l'amour, et que nous nous reproduisons depuis la nuit des temps, en mémoire de son inestimable cadeau. Vous avez des enfants, vous et votre mari ? » Il risqua un œil vers la brute, qu'il supposait être le compagnon de la sombrelfe - une alliance des races peu commune, mais pas inédite, surtout à Thaar. « Si oui, alors vous avez déjà accompli Son sacrement, sans même le savoir. »

Ainsi, ce fameux Triphallicus  était tout. Au moins cette religion était simple, n'importe qui pouvait la comprendre. Il était vrai que la sienne était plus complexe, pleine de raffinements et de questions que la plupart des drows choisissaient d'ignorer avec empressement. D'une certaine façon, peut-être la religion du jeune homme était-elle faite pour les débutants. On pouvait la résumer en quelques phrases, et un slogan accrocheur.

« Vous avez des enfants, vous et votre mari ? Si oui, alors vous avez déjà accompli Son sacrement, sans même le savoir. »

La drow fronça les sourcils un instant, son oreille droite s'abaissant alors que l'autre se relevait. Elle faillit ouvrir la bouche lorsque le corps de son compagnon se glissa dans son dos.

Oh.

Ses lèvres s'incurvèrent joliment.

La main de Dante glissa sous l'étoffe contre sa peau couleur de nuit, s'empara d'une des collines qui y étaient cachées.

Le regard de la drow se posa sur celui du jeune prêtre.

Dante la ramena contre lui d'un mouvement brusque.

Elle poussa un miaulement délicieux, à peine audible. Cambrée, elle se laissa reposer contre le torse de l'assassin, dardant la poitrine. Laissant sa tête basculer en arrière, elle ferma finalement les yeux, comme en proie à une délicieuse extase.

Peut-être en faisait-elle trop?

Non. Il y avait des moments où on n'en faisait jamais trop. Shyn'tae était certaine qu'elle était au beau milieu d'un de ceux là.

Les lèvres de Dante s'animèrent alors qu'il lui murmurait à l'oreille. Son sourire s'élargit, il devait s'agir  de mots doux, cela ne faisait aucun doute.

Qu'en penserait Cécilie? pensa-t-elle. Elle n'aimerait pas, certainement. Shyn'tae l'aimait, mais elle prenait les choses trop au sérieux parfois. Son amie avait trop peur pour son propre bien.

Le regard de la drow alanguie se retourna vers son "mari" on y voyait la malice de l'amour. Puis les rubis vinrent se plonger à nouveau dans ceux du prêtre, copiant ainsi son compagnon.

- Comment avez-vous deviné? On n'arrête pas!" La sombre serra les lèvres, un doigt dessus, en une moue pensive.

- On en a eu... holala... Elle compta sur ses doigts, s'y reprenant plusieurs fois avant d'abandonner d'un geste de dépit. - Beaucoup! Je suis pas douée en compta... heu. Shyn'tae eut une inspiration soudaine. Comptation! J'adore quand tu me fais un ventre tout rond! Ajouta-t-elle aussitôt, un regard tendre dans la direction de Dante, sa main posée sur son ventre nu.

Puis, elle se retourna vers le prêtre balayeur, avec enthousiasme. Son corps fin ondoyait joliment au rythme des mouvements de la main de son mari.

- Mais Triphallicus était pas trop malheureux, à éjaculer tout seul à la face du monde? Le fait-il toujours? C'est lui qui se tripote quand il pleut? Aaah!!!

Soudain, elle avait émis un petit cri qui ne fit pas le moins du monde sursauter son compagnon. Manifestement, il devait avoir l'habitude de ses soudaines révélations. La main devant la bouche, elle se tendit.

- C'est pour ca que vous avez pas fini le toit!? Il y eut un bref silence, la jeune sombre fronça alors ses sourcils pour continuer de sa voix chantante.

Mais... de quoi fantasme Triphallicus quand il pleut?

Finalement, peut-être n'était-elle pas si mauvaise en théologie. Suffisait-il de raconter tout ce qui vous passait par la tête?

Cambyse était triste. De toute évidence, le couple de touristes se gaussait de lui ; pis, ils se gaussaient de son dieu ! Depuis qu'il avait rejoint le Temple, Cambyse avait fait de sa foi nouvelle un cheval de bataille, avec l'espoir de prendre ainsi sa revanche sur une vie de déceptions et d'humiliations. Finies, les années où l'on se moquait de sa petite taille, finies les années à subir des railleries pour son physique ingrat ! C'était ce qu'il avait cru alors, mais il avait rapidement déchanté. Les autres prêtres faisaient de lui leur souffre-douleur, et c'était sur lui, le petit prêtre balayeur au gros nez, que tombaient constamment les corvées.

« Vous ne devriez pas parler de la Sainte Semence avec tant de légèreté », dit Cambyse en pinçant le nez. « Je vous sens sceptiques, et je comprends cela, car la vérité du Dieu aux Trois Verges est dure à avaler quand on n'est pas initié. » Il marqua une pause et cligna rapidement des yeux, comme s'il venait de réaliser ce qu'il venait de dire, et il enchaîna rapidement : « vous savez, la foi triphallique n'est ni sale ni malsaine, et nous ne prônons pas la bestialité... non, non, le véritable message est beaucoup plus profond que ça, je vous assure. »

A peine avait-il fini sa phrase qu'un bruyant remue-ménage éclatait à l'autre bout de l'allée. Un vieillard titubant s'était affalé de tout son long sur un banc, et se relevait péniblement, ses yeux hagards roulant dans leurs orbites. Il arborait une impressionnante barbe blanche qui lui descendait jusqu'au bas ventre, et qui lui aurait donné l'air sage s'il n'était pas présentement complètement à poil.

« CAMBYSE !!! » hurla le vieux tout nu en marchant dans leur direction, « arrête de glander ! Le balai, 'va se passer tout seul ?
- J'ai fini, Votre Eminence », répondit timidement Cambyse avec une déférence servile empreinte de peur. « J'ai pensé qu'il était de mon devoir d'accueillir ces deux Souffles dans la Lumière du Tri...
- Dépêche-toi d'aller chercher ton balai avant que je l'range dans un coin qui va pas t'plaire ! J'ai vu une demi dalle où y restait d'la poussière, tu f'rais mieux d't'en occuper avant que j'm'occupe de ton cas. File ! »

Cambyse ne se le fit pas répéter deux fois. Le prêtre balayeur partit sans demander son reste, tandis que le vieux tout nu se tournait vers l'étrange couple formé par la daedhelle pulpeuse et l'humain à gueule de brute.

« Je suis Samiosatyr, Haut Prêtre de Triphallicus, gardien de la dignité du Temple. Mais vous bilez pas, restez debout. D'habitude j'ai une robe, mais elle est à laver, je me suis gerbé dessus hier. » Il réprima un baillement, lors qu'il se grattait les baloches - lesquelles n'avaient rien de saintes. « Vous êtes venus pour la partouze ? Z'êtes en avance. »

La tristesse du prêtre balayeur passe six milles pieds au dessus la tête de Dante, qui relâche cependant son emprise sur la menue colline, fixant le prêtre intensément, attentif à ses paroles.  

« Vous ne devriez pas parler de la Sainte Semence avec tant de légèreté »

L'assassin réprime un sourire, adoptant plutôt une mine contrite devant la remontrance du gosses en sac de jute qui se pince le nez d'irritation.

« Je vous sens sceptiques, et je comprends cela, car la vérité du Dieu aux Trois Verges est dure à avaler quand on n'est pas initié. »

Shyn'Tae peut sentir la bouche et le nez de Dante s'enfouir dans ses courts cheveux et le torse de l'humain tressaute infimement deux fois. De l'extérieur, le .mari embrasse le crâne de sa femme avant de poser le menton sur celui ci, une lueur de curiosité luisant dans els prunelles vert forêt et marron riche.

« vous savez, la foi triphallique n'est ni sale ni malsaine, et nous ne prônons pas la bestialité... non, non, le véritable message est beaucoup plus profond que ça, je vous assure. »

usstan brorn lu'oh mzilt charnag uk shlu'ta alu… l'char'riss
Je me demande jusqu'à quelle profondeur il peut aller… Le message

Demande l'assassin de son ton égal et calme, avec juste ce qu'il faut de curiosité. Sous son dos, Shyn peut sentir Dante devenir tout souple et coulant tandis que la tête se relève de son appuis vers la source du mouvement… Et du bruit.

Si on lui avait dit. Au début, il a un instant de doute. Ce gus là? A poil et avec la foisonnante barbe blanche ne serait pas l'archimage Nakor?  Non, impossible. Il n'a pas la même démarche… Et il voit mal le vieux décrépit se promener a poil. Lui si imbu de sa propre personne.

L'altercation qui s'ensuit balaye ses doutes plus efficacement que le balai du gamin. Non, ce n'est pas le Magistère.  Levant le nez, les narines évasés, Dante inspire doucement et profondément pour essayer de cerner qui arrive. La drow peut sentir la cage thoracique prendre de l'expansion, elle peut sentir une légère vibration, comme un grondement inaudible. Mais il sa calme, se redresse un peu. Mais ne lâche pas sa "femme" qu'il tient toujours d'un geste possessif.

En fait, elle cache ses armes au regard des deux autres. Avec affabilité, il regarde le grand-prêtre? haut-prêtre? Patriarche? Bref… lui là… finir de semoncer le gamin et commencer à se gratter les bourses. Putain… Il doit avoir des morpions.

« Je suis Samiosatyr, Haut Prêtre de Triphallicus, gardien de la dignité du Temple. Mais vous bilez pas, restez debout. D'habitude j'ai une robe, mais elle est à laver, je me suis gerbé dessus hier. »« Vous êtes venus pour la partouze ? Z'êtes en avance. »

La voix grave de Dante s'élève doucement, posant une question à Shyn'Tae dans son eldéen parfait, tenant son rôle. Il ne sais pas si le vieux le comprend ou le parle, alors l'assassin reste prudent.  

Dos kyorl ussta ssinssrigg? Usstan talinth dos inbalus tlu alur xuil l'waelin uss ndeir... Dos llaar ssinssrin ulu tlu initiate a nindel yazhadar obok-m'thain? Triphallicus zhah ves natha halisstrad whol uns'aa... Dos ssinssrin ulu alu charnag wun ol?
Alors mon amour?Je pense que tu aurais été mieux avec le gamin finalement… Tu veux vraiment être baptisée par ce pieu haut-prêtre? triphallicus est un mystère pour moi… Tu veux y aller plus profondément?

Oui, il se trouve drôle.