Camille Jambonneau, Grand Prêtre de Néera

CAMILLE JAMBONNEAU

Nom/Prénom : Camille Jambonneau, de son vrai nom Camille du Temple, également appelé le Jambonneau. Nous y reviendrons.
ge/Date de naissance : 50 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Péninsule
Alignement : Loyal neutre
Liens notables :

Particularité :

Métier : Grand Prêtre de Néera pour la cathèdre de Langehack
Classe d'arme : Aucune

Possessions & Equipements :

Le Grand Prêtre porte des robes de cultes très simples dont seule la qualité du tissu rappelle son rang. En public, le Jambonneau prêche la tempérence et honnit ceux qui affichent leur richesse. Pourtant le Grand Prêtre s'est fait bâtir une résidence luxueuse annexée au Temple de Langehack. Il y entasse les richesses issues des dons, des taxes cléricales, et ses coffres regorgent d'objets de grande valeur. Mais bien entendu, toute cette richesse est uniquement destinée au service de la damedieu.

Apparence :

• Taille : 1m50
  
• Couleur des yeux : bleus
  

Malgré ses cinquante printemps le Jambonneau a gardé la vigueur de ses quarante-neuf ans. Il est fin, petit de taille, les épaules courbées et le dos voûté. Son corps a vieilli en l'absence d'activité physique, le Jambonneau passant son temps le nez dans ses parchemins. Une crinière grise encadre un visage parcheminé donnant une impression de sagesse. Ses yeux bleus sont souvent plissés quand il fixe son interlocuteur et trahissent rarement ses pensées.

Personnalité :

Le Jambonneau a gardé un complexe d'infériorité à cause de ses origines modestes. Sa soif de reconnaissance a sûrement favorisé son ascension dans la hiérarchie du culte. Parce qu’il a su compenser l’étiquette de bâtard orphelin qui lui collait à la peau, le Jambonneau méprise ceux qui n’ont pas l’audace d’en faire autant. Qu’ils soient nobles ou roturiers. Ce n’est pas qu’il encourage l'ambition mais plutôt qu’il conchie la lâcheté et la paresse.
Notre homme a étudié la théologie et la philosophie et a fait ses preuves tout au long d’une vie consacrée au service de la damedieu. Fidèle à une morale très stricte, il astreint ses fidèles au jeûne et suit une hygiène de vie ascétique. Il ne boit jamais, voit d’un mauvais oeil les banquets et fêtes bruyantes, déteste ceux qui parlent pour ne rien dire. Sa sévérité fait du Jambonneau un homme craint au sein même de son temple. Ceux qui ont affronté ses remontrances en ont encore des sueurs froides.

Capacités magiques :
Néant

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Histoire

Aujourd’hui âgé de cinquante ans, Camille naquit par une heureuse coincidence il y a très exactement cinquante ans dans le doux pays de Langehack. Les prêtres de Néera prétendent que l’on doit se réjouir de toute naissance, car toute naissance est un Souffle de plus dans la lumière de la damedieu. Que la damedieu lui pardonne, Azalie, la pauvre mère de Camille ne s’est pas réjouie au moment de mettre au monde son rejeton. Lorsqu’on lui présenta le nouveau-né encore couvert de sang, Azalie ne vit qu’une faible lumière blanche, et la seconde d’après elle n’était plus.
Ainsi l’enfant fut abandonné dès ses premiers instants par la seule femme qui aurait dû l’aimer. Parce qu’il était le fils d’une prêtresse de Néera et désormais orphelin, il fut élevé par le temple. On le prénomma Camille parce qu’on n’avait pas de meilleure idée, et Camille devint Camille du Temple, parce qu’il n’avait pas d’autre famille. De mère il n’avait plus, de père il n’avait jamais eu : sa mère n’était pas mariée et, toute prêtresse de Néera qu’elle était, elle s’était laissée tenter par le péché de chair. En grandissant, Camille dut subir les quolibets de ses condisciples : non content d’être un bâtard, on prétendait qu’il était le fils d’un boucher, un découpeur de jambon et bientôt on commença à l’affubler du sobriquet du Jambonneau. Nous reviendrons sur ce fameux surnom.
Camille grandit donc au sein du temple de Langehack. Petit, on le chargeait d’allumer les cierges, de participer aux tâches quotidiennes et d’accompagner les prêtres guérisseurs qui visitaient les malades. En grandissant, le jeune homme commença à montrer une certaine impatience. Il était las de se contenter des tâches les plus viles et refusait le destin morose qu’on lui promettait. Il voulait viser plus haut. Malheureusement il avait un rival. Alphonse-Louis était un jeune homme de son âge aux origines moins modestes, benjamin d’une famille de la petite noblesse qui tirait un grand orgueil de son lignage. Persuadé que ses relations favoriseraient son ascension dans la hiérarchie du temple, Alphonse-Louis prenait ses condisciples de haut et leur faisait constamment la leçon. Un beau jour, le père d’Alphonse-Louis fit un don important au temple et finança un banquet pour les pauvres. On dînait dans le grand réfectoire, les tables chargées de victuailles, et Alphonse-Louis se permit de sermonner Camille sous prétexte que ce dernier serait arrivé en retard. Excédé, notre héros poussé par des années de brimades s’empara d’un énorme morceau de jambon sur la table et ainsi armé, gifla le noble faraud. Il se produisit alors quelque chose d’extraordinaire : tout le monde ou presque dans la salle applaudit Camille.
Bien entendu, le Grand Prêtre le punit. La famille d’Alphonse-Louis l’accusa de blasphème, car il avait fait violence à son camarade dans l’enceinte d’un temple. A cela Camille répondit qu’il n’avait pas blasphémé car un jambonneau n’est pas une arme. L’argument était faible mais l’aplomb du jeune homme amusa le Grand Prêtre, qui au demeurant n’aimait pas beaucoup Alphonse-Louis. L’accusation de blasphème fut écartée et Camille n’écopa que d’une sanction disciplinaire : il dut s’astreindre à un régime sévère pendant plusieures semaines.
Le prétentieux Alphonse-Louis était tombé de son piédestal et désormais, les jeunes n’avaient plus peur de lui tenir tête. Sa carrière ne décolla jamais. Les choses tournèrent différemment pour Camille puisqu’à la fin de sa punition, le Grand Prêtre le convoqua pour lui annoncer qu’il partirait étudier la théologie et la philosophie à Diantra. Ce coup de jambonneau joua donc probablement un rôle décisif dans l’ascension future de Camille, qui se mit lui-même à reprendre ce surnom qui tout à coup n’avait plus rien de honteux.
A Diantra, le Jambonneau fut un élève appliqué et consciencieux. Il étudia les textes sacrés, les interprétations des sages, et il s’abima les yeux dans la lecture des philosophes autour de la notion de globalité du culte de la Damedieu. Tout en étudiant, il servait comme aumônier à Sainte Deina. Ses études achevées, il repartit pour Langehack. Le Grand Prêtre jugea qu’il avait bien mûri et lui confia la direction d’un des nombreux petits temples que comptait le marquisat.
Le Jambonneau assuma ses nouvelles responsabilités avec zèle. Un petit village s’était formé autour du temple dont il avait la charge, et il en était en quelque sorte le maître. Il apprit ce que c’était de commander et de gérer une communauté, et cela n’avait pas grand chose à voir avec ce qu’on enseignait dans les livres de théologie. Il épousa à l’âge de trente ans la fille d’un paysan prospère qui lui donna une fille, qu’il baptisa Azalie en hommage à sa propre mère.
La vie religieuse s’écoulait paisiblement malgré les nombreuses crises que connut le royaume. A la fin du dixième cycle, l’invasion drow inquiéta beaucoup mais fut repoussée. Puis la guerre civile amena son lot de morts et de blessés et quand l’armée royale alla libérer Diantra, le Jambonneau se rendit sur place avec ses guérisseurs afin d’aider la population qui avait grandement souffert. La maladie succéda à la guerre. La femme de Camille mourut alors qu’elle portait leur second enfant. Cette perte marqua profondément le Jambonneau, qui au fil du temps devenait solitaire. Il confia l’éducation de sa fille aux soeurs du temple et se concentra sur ses responsabilités de chef de culte.
Au début du nouveau cycle, d’étranges rumeurs se répandirent dans le pays de Langehack. On prétendait que des lumières blanches apparaissaient autour de Diantra et qu’elles emportaient des hommes ou les rendaient fous. Des cinglés parcouraient le pays en débitant des sermons absurdes proclamant la fin du monde. Au fin fond de son village, le Jambonneau ne vit rien de tout ça mais toutes ces rumeurs le laissaient passablement anxieux. Certains de ses fidèles s’étaient mis à douter, et ils étaient beaucoup à craindre la colère de la Damedieu. Et si ce qu’on racontait était vrai ? Si Néera avait décidé de punir les hommes ? Si l’invasion drow et la guerre civile n’avaient été qu’un simple avertissement ? Rien n’arrivait par hasard. Le Voile, comme on l’appelait, était forcément un signe. Le Jambonneau l’interpréta comme un appel à redoubler ses efforts. Il avait su imposer la discipline au sein de son petit temple, mais lorsqu’il était allé à Diantra, il avait bien vu le laisser-aller qui y régnait. Le clergé ne faisait rien contre les mécréants et que dire du comportement des nobles qui ne respectaient rien ? Il était temps pour lui de sortir de sa petite communauté recluse. Il prit le chemin de la ville de Langehack afin de rencontrer le Grand Prêtre, son mentor.
Il trouva le vieillard mourant, rongé par une méchante fièvre. A moitié sénile, délirant, le vieil homme l’écouta à peine. Le Jambonneau craignait que son successeur soit encore moins disposé à l’écouter, surtout si on désignait un homme comme Alponse-Louis. Il devait s’assurer que cela n’arrive pas, et il veilla jusqu’au bout son vieux mentor, avant de quitter sa chambre avec un bout de parchemin signé de la main tremblante du Grand Prêtre. Le document désignait Camille Jambonneau comme son successeur.

Dix-sept années ont passé depuis que le Jambonneau occupe la charge de Grand Prêtre à Langehack. L’homme a appris à naviguer sur le courant agité qui oppose parfois le culte à la politique. Il a cotoyé bien des hommes puissants, dont la plupart sont morts alors que le Jambonneau est toujours là. Et que fit le Jambonneau pendant toutes ces années ? Il œuvra sans relâche au rayonnement du temple. Il finança la fondation d'abbayes et de monastères dans le langecin, il voulait faire de Langehack la région la plus pentianisée du royaume. Puis le royaume connut des heures mouvementées. En l'an 8 une guerre éclata, car un enfant roi avait été porté sur le trône et qu'une partie de la noblesse refusait de le reconnaître. La crise toucha aussi le clergé, car la haute prêtresse était intervenue dans les affaires politiques en prenant parti pour un candidat déclaré au trône. Cela lui valut sa place, et elle fut remplacée par Irys d'Arosque que le Jambonneau connaissait bien puisqu'elle était langecine. Depuis le clergé suivit le credo suivant : aux nobles la politique, au clergé les affaires de la foi. Le Jambonneau s'y conforma mais en réalité il n'était pas d'accord : comment Néera pouvait-elle être la divinité majeure du royaume si son propre clergé n'avait pas son mot à dire ? Le Jambonneau n'était pas dupe. Il connaissait les nobles, ces gens méprisants qui voulaient museler le clergé pour mieux continuer à mener leur vie dissolue et décadente. Et ils avaient gagné mais seulement pour le moment.

Le temps passa et puis la guerre prit fin. Le roi Bohémond avait gagné la guerre même si ce n'était pas ce bambin qui l'avait menée lui-même. Langehack, qui n'avait pas misé sur le bon vainqueur, paya chèrement les choix de sa duchesse. Le duché devenu marquisat perdit de son prestige, et le Jambonneau observa un relâchement parmi ses fidèles. Les années suivantes, un nouveau fléau se répandait dans le royaume : des rumeurs de dragons circulaient de ville en ville, et des sectes vénérant ces creatures maléfiques emergeaient peu à peu, y compris en Langehack. Le Jambonneau leur livra une bataille féroce, opposant à ces hérétiques la réthorique aussi bien que le bâton. Il dirigea de nombreux procès ces années-là, et on fit brûler de nombreux bûchers, prouvant que les adorateurs de dragons ne resistaient point au feu. Cette grande répression forgea la réputation du Jambonneau, car pendant que les hérétiques brûlaient, le Jambonneau restait un dur à cuire.

HRP:

Salut Jambonneau ! (Ce nom me donne l'eau à la bouche )

Simple petite correction à apporter à ta fiche, qui a le mérite d'être très amusante à lire ^^

Il y entasse les richesses issues des dons, des taxes cléricales et des indulgences, et ses coffres regorgent d'objets de grande valeur.
=> Sans vouloir être tatillon, le commerce des indulgences n'existe pas dans le culte néerite. L'argent des taxes au culte, en revanche, c'est bon !

A part ça, je n'ai qu'une légère gêne : tu ellipses les dix-sept années séparant le Voile de notre temporalité actuelle d'une simple phrase. J'aurais préféré en voir un peu plus, d'autant qu'il s'est passé des choses à Langehack durant ce laps de temps. Quelques lignes supplémentaires, ça te tenterait ? ^^

Ça faisait longtemps qu'on avait pas validé un membre du clergé :D

Je te souhaite la bienvenue en Péninsule, succulent ami !

Code:

[Métier] : Grand-Prêtre néerite de Langehack

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Loyal neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.