Louise de Fernel [Terminé]

Identité

Nom/Prénom : Louise de Fernel
Âge/Date de naissance : Née le sixième jour de la huitième ennéade du mois de Karfias de l’an 995 soit 21 ans.
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Alignement : Neutre bon
Liens notables : Aucun pour le moment

Particularité :

• Habile cavalière
  Artiste peintre méconnue.
  

Métier : Demoiselle de Fernel
Classe d'arme : Aucune

Possessions & Equipements :

Louise ne porte aucune arme, elle n’en a jamais porté et n’en portera sans doute jamais. Elle ne distingue pas non plus par un port outrancier de bijoux ostentatoires qui pourraient faire en sorte qu’on se souvienne d’elle grâce à ces pierreries. Non. Par contre, elle porte en permanence un petit pendentif qui ne la quitte jamais : il s’agit d’un rubis cerclé de petits diamants taillés en brillant, suspendus à une chaine d’or. Elle tient à ce bijou comme à la prunelle de ses yeux. Cela étant, le petit bijou est bien souvent dissimulé par une étoffe ou l’autre et est donc souvent invisible.
Outre la demeure de Fernel et tout le mobilier qui le décore, elle possède également quelques livres traitant de botanique et d’Histoire, en plus du matériel nécessaire à la pratique de son art : pinceaux, pigments et une imagination débordante.
Enfin, elle a une profonde tendresse pour son cheval, un hongre gris prénommé Lasgalen.

Apparence :

• Taille : 1m61, taille moyenne
  
• Couleur des yeux : Noisette
  

Louise est une très jolie jeune femme, pleine de charmes et de grâce. De longs cheveux soyeux d’un marron luisant de santé encadrent un visage poupin et espiègle, toujours souriant, quand il n’est pas en proie à de vifs chagrins. De grands yeux noisette qui vous fouillent l’âme, directs et pourtant d’une douceur infinie, soulignent son teint de pêche et sa bouche rose tendre, véritable appel au baiser. Fine et élancée malgré sa petite taille, Louise se déplace avec toute la mesure et l’élégance qu’on est en mesure d’attendre d’une noble dame. Sa passion pour la danse lui a sculpté une silhouette svelte et tout à fait ravissante, tout autant qu’une démarche de nuage. Raffinée dans son maintien, charmante dans sa façon de s’adresser à vous, parée de beaux atours aptes à mettre ses formes en valeur, c’est une femme qui ne laisse personne indifférent.

Personnalité :

Louise est un être doux et bon, ce qui se ressent dans sa façon de s’adresser aux autres. Elle possède une petite voix chantante, le genre de petite voix qu’on écoute sans même y prendre garde. Aimable et polie, elle fait preuve de la plus grande courtoisie envers tout le monde, même si en son for intérieur elle cache son mal être. Ne jamais expliquer et ne jamais se plaindre font partie de son credo de vie. Cela étant, sous cette carapace souriante et cette apparence délicieuse se cache un être sensible, d’une délicatesse rare et au cœur immense. Un cœur souvent malmené, piétiné, qu’elle garde désormais précieusement en un seul morceau. C’est une amie fidèle pour quiconque aura l’élémentaire élégance de ne pas se moquer d’elle. Elle sera une compagne tout aussi fidèle pour celui qui saura amadouer ce cœur vaillant et pourtant si fragile. Profondément honnête, elle a parfois fait les frais de ce principe, ce qui lui a valu quelques ennuis.

Quand il lui arrive de se fâcher, ce qui est plutôt rare, elle emploie facilement l’ironie, voire le sarcasme de manière assez piquante, ce qui a souvent pour effet de désarçonner son adversaire. En effet, il n’y a rien de pire qu’une gentille personne se métamorphosant en un cyclone inarrêtable. De manière générale, il vaut mieux éviter de la fâcher. Sous le coup de la colère, toujours passagère, elle risque de dire des choses qu’elle ne pense pas le moins du monde et qui peuvent avoir des conséquences dévastatrices.
Louise ne nourrit pas de grandes ambitions politiques, c’est une femme aux désirs assez simples, qui veut juste vivre une vie pleine de sens et en accord avec elle-même. Elle gère ses biens avec intelligence et sagesse, ce qui lui réussit plutôt bien jusqu’à ce jour.

Capacités magiques :

Aucune, pour le moment.

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Histoire

« La grandeur d’un destin est fait de ce qu’on refuse comme de ce que l’on obtient. »

Voilà une maxime qui pourrait parfaitement s’appliquer à la vie de Louise, dernière châtelaine de Fernel. Ultime héritière d’une lignée de modestes châtelains sans histoire, la jeune femme ajoute un passif plutôt paisible à un quotidien qui l’est bien moins, bien que les événements qui ont jalonnés sa vie ne soient que peccadilles en comparaison de toute l’histoire du royaume. Les aléas et complots de la Cour ne sont que des rumeurs pour la jeune femme et cela depuis sa plus tendre enfance lovée aux flancs des Monts d’Or. Ses parents, Eudes et Elisabeth de Fernel ont pris grand soin de l’éloigner le plus possible des bruits malsains d’une vie qui ne leur convenait pas. Il leur semblait que le monde les avait oubliés, eux et leur domaine, pour leur plus grande satisfaction. Les châtelains de Fernel mènent une vie simple quoique régie par les principes moraux de leur caste. Tradition, éducation et bonnes manières sont les maîtres mots qui ont dirigés les premières années de la jeune Louise, fille unique. Enfant chéri au-delà de toute expression, elle est élevée avec soin et gentillesse par de doux précepteurs qui lui enseignent les arts, les mathématiques, les fondements de la religion tout comme la façon de bien se tenir à table, l’art délicat de la conversation et la danse. La jeune fille se plie de bonne grâce à tous ces préceptes et acquiert, au fil des ans, une grande capacité de raisonnement qui n’est pas sans combler son père de fierté. Elle est après tout l’unique héritière du domaine et il lui faudra prendre le contrôle de ce petit territoire le moment venu. Bien sûr, l’homme de guerre qu’est son père la tient au courant des affaires qui agitent le royaume sans pour autant entrer dans les détails, des détails que Louise imagine souvent noirs et tristes, quand elle voit son père arpenter la salle d’armes le front plissé par les soucis qu’il n’a pas voulu partager avec elle.

Bien loin de toutes ces considérations tristes, la jeune Louise grandit donc au milieu des vergers luxuriants, des leçons de maîtres qu’elle aime passionnément, et de l’amour inconditionnel de ses parents. Au milieu de toute cette enfance bien remplie, il y a ses deux passions, chacune nourrie par un parent. L'équitation, noble activité s'il en est une, enseignée par son père ou son palefrenier, et la peinture, encouragée par sa mère mais initiée par les beaux livres qu'elle a pu toucher au cours de son apprentissage. Rien ne lui plaisait plus, pendant les beaux jours, que les longues chevauchées, libre de toutes contraintes, sur le dos de Lasgalen, sa fidèle monture, tout autant que cet art si sensible et nécessitant tant de concentration que l'art de peindre et de reproduire des choses sur une toile, lors des jours de grands tracas. Elle avait eu l'occasion, enfant, de voir comment ces beaux dessins chamarrés, ces arabesques dorées ornant les livres sont tracés. Fascinée, elle avait émis le souhait de pouvoir faire de même et, de fil en aiguille, toute son habileté et sa sensibilité d'artiste se révélèrent lentement, sous la direction d'un maître en la matière, au fil des échecs et des petits succès, jusqu'à ce que cette activité soit nécessaire pour lui permettre de faire le vide lors des jours sombres où les tracas se faisaient plus nombreux que de coutume. Des petits dessins ornant les pages, son désir s'est étendu aux toiles et elle est désormais assez douée pour reproduire des portraits, des paysages, de manière assez fidèle. Peu de gens connaissent cette aptitude. C'est son sanctuaire, son jardin secret, là où elle peut se permettre tout ce qui lui plaît.

Toutes ces attentions bienveillantes et ses passions formeront le socle solide sur lequel s’appuie désormais la femme qu’elle est aujourd’hui.

Des événements ont bien entendu écorché cette vie si douce et si tranquille.
En tant que vassal du Duc, le châtelain de Fernel a pris part à la guerre civile qui a ravagé le royaume et s’en est revenu après quelques ennéades, amputé d’une jambe. Le brave châtelain l’a si mal vécu qu’il en a complètement changé d’attitude. D’affable et doux, il est devenu aigre, taciturne et agressif, humilié de se voir réduit à un handicap que beaucoup ne cessaient de pointer du doigt. La Dame de Fernel, son épouse, l’accompagnait bien sûr, apportant à son époux toute l’aide requise mais cela ne suffisait pas à rendre à l’homme sa fierté et son orgueil. Louise, elle, conservait tout l’amour de son père grâce à la tendresse qu’elle lui montrait, ses élans d’affection qui se fichaient éperdument de cette jambe disparue, ses rires légers qui mettaient du baume au cœur de son père.

Peu de temps après ce tragique événement vint le Voile. Là encore, des mystères firent résonner les pleurs le long des murs du château. La jeune Louise se souvint fort bien avoir vu sa mère, en larmes, caressant un ventre qui la veille était encore rond. Elle ne pouvait comprendre, évidemment, ce qui chagrinait si fort sa mère mais plus tard elle sut que l’héritier mâle tant attendu disparut cette nuit-là. La Dame de Fernel ne s’en remit jamais totalement.

Après ce très triste événement, la famille redoubla de prières en faveur de la DameDieu, la priant d’apporter sur eux ses bienfaits, la guérison de tous leurs maux et la protection de leur famille. Le petit autel du château de Fernel était constamment fleuri et illuminé. Il ne se passait pas un jour sans qu’un membre de la famille ne vienne prier Néera. Peut-être est-ce grâce à toutes ces prières que les choses semblèrent enfin s’apaiser pour la famille de Fernel qui retrouva, au fil des ennéades, un semblant de sérénité.

Louise grandissait et devenait une splendide jeune femme, très courtisée, convoitée pour sa terre autant que pour sa beauté. Cependant, ses parents n’étaient guère empressés de la donner en mariage. Peut-être aurait-il mieux valu qu’il n’en soit pas ainsi car la maladie emporta son père, la laissant seule avec une mère attristée et incapable de prendre une décision. Peu à peu, par la force des choses, Louise du prendre le contrôle de cette terre délaissée par la chatelaine qui passait plus de temps à l’autel qu’aux affaires.

La jeune femme se révéla bientôt aussi habile négociatrice que son père avant elle, gérant d’une main douce mais ferme le petit territoire familial.

Pour autant, un domaine sans homme est la porte ouverte à toutes les convoitises et Louise avait bien du mal à asseoir son autorité envers ses voisins qui lorgnaient sur cette magnifique opportunité d’agrandir leurs propres possessions. Les demandes en mariage s’accumulaient, tout autant que les incidents aux frontières. Il était évident que ces petits seigneurs cherchaient à l’épuiser, à la faire céder sous la pression, convaincus qu’elle finirait par céder.

Au chevet de sa mère malade, à son tour, elle avait pris la décision de se rendre au palais ducal afin de demander secours et appui à son seigneur. La vieille Dame de Fernel lui avait donné sa bénédiction. Qui d’autre que le Duc pouvait en effet mieux l’aider en ce bas monde, après tout ?

HRP:

Salut Louise !

Bienvenue sur le forum ^^

Une fiche bien rédigée. Je n'ai qu'une petite demande de rajout avant ta validation : j'aimerais que dans ton histoire, tu rajoutes comment Louise est tombée dans le monde des arts. Parce que ce n'est pas quelque chose d'anodin, ni quelque chose de répandu.

Voilà, ce sera tout pour moi, bon courage ! :)

Dans ces conditions, je ne peux que te valider :p
Félicitations, et bienvenue chez les validés, cette fois !

Code:

[Métier] : Damoiselle de Fernel

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Neutre bon

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