Ilm’Ryn Mlezziir - Un savant fou à ma manière [Terminé]

Ilm’Ryn Mlezziir

Nom/Prénom : Mlezziir Ilm’Ryn
Âge/Date de naissance : 522 ans, né en 495:X
Sexe : Masculin
Race : Drow
Faction : Le Puy d’Elda
Alignement : Neutre strict
Liens notables :

Urgoll’Ven, Le Brûlé.:

Myr'Hennis , Le Grand Architecte.:

Luarena Kront'tarn:

Bahram Abbashi:

Particularité : Aucun tatouage et très peu de cicatrices.
Métier : Prêtre de Kiran
Classe d'arme : Magie de la Vie – Le guérisseur peut renforcer son anatomie et fragiliser celle de l’adversaire pour combattre à mains nues.

Possessions & Equipements :
Ses effets personnels ne sont point rutilants. Nul tissu aux couleurs chatoyantes et venant du bout du monde n’accompagne le charme brut d’une lame reflétant les couleurs de l’argent ne se cache dans ses quartiers. N’étant absolument pas un guerrier mais bel et bien un homme -ou un Drow- de science, aucune cuirasse ne vient s’ajouter à cette liste. Ni heaume d’ailleurs. Ni même aucun destrier. En fait, il serait peut-être plus facile et surtout bien moins long de s’attaquer à ce que possède concrètement le prêtre.

Ses vêtements ne sont en rien extraordinaires. Ce sont des habits de religieux sans aucune prétention mais il y a également quelques beaux habits d’apparats. Son bien le plus précieux est et restera son matériel de travail en grande partie médical. Des éprouvettes et autres alambics entourés de centaines de grimoires en tout genre. Tout ce joyeux bordel pourrait mettre en émoi n’importe quel homme un tant soit peu intéressé par le corps des êtres vivants. D’ailleurs en y réfléchissant, les aiguilles pourraient servir d’arme en cas d’agression non ?

Apparence :

• Taille : 210cm
  
• Couleur des yeux : Or
  

Un visage impassible arbore des yeux en amande d’une couleur peu orthodoxe. Ceux-ci contrastent avec une peau foncée à l’orée du noir et parfois recouverte de dessins artificiels mourant le soir venu. Ses lèvres sont dodues et révèlent une dentition à la blancheur trop prononcée. Le tout est sublimé par une longue chevelure blanche mais souvent noircie par la poussière et la fumée.

Son corps, jadis maigrelet, est désormais entraîné et surveillé par le guérisseur. La succession de muscles et de peau ne compte aucun tatouage comme il est pourtant de coutume, seules trônent les quelques cicatrices provenant d’escarmouches du temps révolu où Mlezziir était médecin militaire et des parties de chasse ayant mal tournées.

Voilà des décennies que le Sombre n’a plus fait étalage de sa force malgré un entraînement régulier, quotidien et optimalement paramétré par ses soins. Nul ne sait ce que le Drow vaut physiquement et lui-même ne le sait pas. Pourtant ce corps, c’est son violon d’Ingre, une œuvre, la sienne, qui doit être réfléchie dans les moindres détails. Ses travaux et obligations en tant que guérisseur l’ont amené à désirer plus que tout l’altération de son propre corps pour créer l’enveloppe parfaite et muable à souhait. Cet égoïsme primaire l’a poussé à quitter les champs de bataille et fuir toute scarification pour préserver la pureté de ses fibres dans l’espoir de ne pas les altérer dans leur malléabilité.

Cette recherche de la perfection du métabolisme l’a amené à travailler dur pour s'altérer la pigmentation de ses yeux et les dimensions de ses cordes vocales, rendant sa voix plus grave.

Personnalité :

Comme tout Drow du Puy se respectant, Mlezziir est orgueilleux, fanatique et imbu de lui-même. C’est un fait. Pour autant, il n’a pas ce goût du luxe qui va si bien aux Prima Sanguis et que les sangs mêlés recherchent par-dessus tout ; ni même cette ambition de tout contrôler : âmes comme pays.

On peut le dire sans détour, le prêtre est égoïste. Tellement qu’il ne peut s’imaginer accorder son temps si précieux à des demeurés en tout genre. Gouverner c’est donner de son temps et de son énergie à diriger quelqu’un, un sacrifice trop important pour des résultats somme toute vulgaires.

De cet égoïsme naquit l’indépendance. Une indépendance toute relative, le Sombre ne cherche pas la liberté suprême du voyageur n’ayant aucun maître. Là encore l’intérêt lui échappe. Il aspire à une indépendance dans ses actions et son poste actuel lui autorise une grande liberté en échange de corvées et obligations supportables.

Ces deux traits de caractère ont indéniablement conduit à une certaine froideur de l’intéressé vis-à-vis d’autrui. Avec l’orgueil pour terreaux, les graines de l’égoïsme et de l’indépendance l’ont propulsé à un degré de froideur se couplant à la perfection avec le pragmatisme de son orientation magique. Rien ne l’intéresse au-delà de lui-même et de ses créations. Tout ce qui touche autrui ne le concerne donc pas.

Ce manque d’intérêt pour à peu près tout, lui confère une réputation de subordonné sobre et peu loquace aux yeux de ses supérieurs. Bien conscient qu’il a des devoirs à réaliser, Mlezziir ne cherche pas à négocier les tâches qu’on lui confère, ni à brosser ses comparses dans le sens du poil. Il fait. Avec une résolution automatique et une efficacité totale. L’obligation, la tâche, est toujours accomplie comme demandée. Ni plus, ni moins. Car tout effort est soigneusement pesé en amont.

Il ne faut toutefois point croire que le prêtre de Kiran est un Drow sans émotion ni capacité sociale. Il a un humour incendiaire et une ironie toute à lui. Il sait titiller et appuyer là où cela fera mal avec un flegme certain. Cela peut révéler par moment, un esprit joueur et un goût du flirt avec les limites. Ses petits jeux ont tendance à revêtir une atmosphère malsaine.

Mais c’est quand il est plongé dans son art que Ilm’Ryn est le plus épanoui. A la fois curieux, passionné et perfectionniste, il passe des heures, des jours même, à mener des expériences en tout genre avec une ténacité qu’on lui accorde à contre cœur.

Capacités magiques :

Magie de la Vie

La Vie au sens large est sans conteste la passion du prêtre, il puise son savoir des arcanes de la vie dans de vieux et moins vieux grimoires depuis de nombreux siècles. Il connait la théorie sur le bout des doigts et pourrait s’approprier le titre de professeur dans ce domaine car après tout voici plus de quatre cent cinquante ans que le guérisseur apprend et expérimente pour pousser toujours plus loin les limites de ses connaissances. Sa pratique reste toutefois limitée par un flegme certain. Malgré ses grandes ambitions, le Sombre évite les rituels trop compliqués et les sorts trop fatigants.

Amoureux des corps et des chairs, il passe le plus clair de son temps à soigner, tuer et modifier tissus, artères et os. Plus vitaliste que nécromant, ses expériences tournent autour des mutations et modifications corporelles de ses patients. Le prêtre envisage peu à peu de se pencher avec sérieux sur l’altération d’organismes pathogènes. La simple idée de recréer une pandémie lui procure une certaine extase mais encore lui faudra-t-il vaincre sa paresse légendaire.

Lors de l’utilisation de ses dons magiques, Ilm’Ryn bouge ses doigts comme s’il maniait une marionnette ou titillait un objet. Il s’agit pour lui d’une projection dans le corps de son patient ou de sa victime, dans lequel il altère muscles et tendons. Il ne se sépare jamais d’un anneau hérité de sa mère, quand le tic de bouger ses doigts ne suffit plus, son esprit se concentre sur ce souvenir familial, véritable focalisateur offert par les prêtres l’ayant recueilli.

Niveaux :

Manipulation des tissus
Son passe-temps favori et de très loin ! Voilà quatre siècles que le Sombre altère, crée et détruit toutes sortes de tissus. Il en est si fier et pétri d’orgueil qu’il n’hésite même plus à s’altérer lui-même sans aucune surveillance extérieure.

Contrôle du métabolisme
La subtilité de la question la rend forcément plus ennuyeuse. Ilm’Ryn a su saisir toute l’utilité du domaine en question mais n’est pas encore assez confiant pour appliquer son savoir sur lui-même.

Manipulation des pathogènes
Malgré une grande connaissance de la théorie dans ce domaine, le prêtre n’a que rarement eu la concentration et la volonté nécessaire pour altérer des toxines et autres germes. Le manque flagrant de pratique rend toute réalisation, même simple, compliquée. Cela dit, il caresse le rêve d’un jour lancer une nouvelle pandémie sur le monde humain.

Végétaliste
A lu quelques ouvrages Drows et Estréventins. N’en a qu’une vague idée.

Nécromancie
Bien que dans l’absolu ses connaissances sur les corps humanoïde soient importantes, Ilm’Ryn n’a que peu pratiqué l’acte même de relever un mort. De plus, n’ayant jamais combattu grâce à eux, il ne sait absolument pas comment s’y prendre, bien qu’avec de l’entraînement, cela ne devrait pas être trop compliqué. Mais bon. Pourquoi perdre son temps quand d’autres le font mieux que lui ? En revanche, il sait parfaitement protéger les corps de la décomposition et maîtrise la préparation de ces derniers pour les mages de l’immatériel.

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Histoire

Quatre cent quatre-vingt-quinze années après le commencement du dixième cycle, naquit, dans une famille tout à fait banale du Puy, un enfant qui ne l’était pas totalement. Aujourd’hui Ilm’Ryn  Mlezziir n’a que peu de souvenirs de qui furent ses géniteurs, ses professeurs de jadis lui expliquèrent la mort tragique mais glorieuse de ceux-ci durant la bataille des cendres quelques années après sa naissance. Est-ce que cela le toucha ? Pas le moins du monde. Quand on vient au monde avec un talent indéniable pour le maniement de l’Art, on ne peut éprouver le moindre sentiment d’attachement pour des choses aussi triviales que la « famille ». Du moins était-ce le discours rabâché par ses tuteurs d’alors. Ses parents étaient connus comme de farouches guerriers comme seul le Puy pouvait en former. Quelle joie pour eux qui n’avaient jamais pu toucher le domaine des arcanes, d’avoir un fils choisi par Uriz pour ressentir ses courants. A l’âge de trois ans et suite au succès du Clor d’Vlos qui lui laissa une cicatrice sur le flanc droit, ils confièrent l’enfant aux prêtres qui lui enseignèrent histoire, valeurs, stratégie et techniques de combat -peut-être pas dans cet ordre- pour les vingt-sept prochaines années. Ce fût également l'occasion pour eux de déceler son potentiel magique, la sensation qui le parcourait. Une sensation qu'ils ne cesseraient de développer pour qu'une fois ses classes communes effectuées, il puisse s'orienter pleinement dans cette voie. Son futur était tout tracé.

Mais avant cela, il y avait l'apprentissage du combat pour protéger son foyer. L’art de la guerre et du combat n’a jamais été le fort de Mlezziir. L’enfant bien que plus grand que ses semblables à cet âge, était aussi plus maigre, plus faible. Il est très vite devenu certains pour le clergé que cet enfant ferait un piètre combattant. Ce constat fut dit, répété et amplifié de sorte que le maigre enfant comprit que sans efforts de sa part, sa route sera courte et semée d’embuches. C’est à cette période que le futur prêtre développa l’efficacité qu’on lui connait aujourd’hui. Si sa force ne suffisait pas, il devait enchaîner les fourberies et les coups bas pour atteindre ses objectifs. « Remplis l’objectif et tu seras récompensé », il suivit ce précepte à la lettre. Ses efforts furent soulignés par la prêtrise et lui permis d’atteindre ses trente ans et d’accéder au Rite de la Consécration.

Et quel rite.
Tout commença par des combats à mains nues. Le jeune Drow dût se battre de toutes ses forces, mordre et griffer, cracher et hurler pour impressionner son adversaire. Le combat fut long et difficile mais il en ressorti vainqueur, obligé de mordre au sang et de résister aux coups répétés de son adversaire. Comme un chien enragé il ne lâcha point son bras et ce n’est qu’une fois le combat arrêté qu’il daigna retirer ses dents ensanglantées de l’avant-bras. S’en sont suivis des exercices physiques et psychiques jusque tard dans la nuit avant que le serment ne soit fait et que notre allégeance aille au Père des Batailles et à lui faire honneur jusque dans la Mort.

L’adolescence commença.
C’est à l’orée de ses quarante ans que le jeune Sombre ressentit une intense transformation physique qui mit un terme à son complexe de faiblesse. Il continua à grandir, ses épaules devinrent épaisses et ses cuisses puissantes. Durant vingt années il suivit avec peu de conviction ses entraînements militaires. De piètre soldat il devînt moyen au corps à corps et nullissime en stratégie militaire. Mener une guerre ne l’intéressait pas, les conséquences sont trop grandes, l’espérance de vie limitée et chaque grain de sable s’insinuant dans l’engrenage pouvait conduire à la peine capitale. Mlezziir ne savait pas encore vers quoi il se tournerait mais une chose était certaine, l’armée ne sera pas sa prison.

L’année de ses cinquante ans, après vingt années passées à tenter de maîtriser l’art du corps à corps, le Sombre fut convoqué par l’Erkd’Fe Renor pour passer les tests de sélection. Aucun de ses camarades n’y croyait et étonnamment, il les obtînt sans mal et avec les honneurs. Très tôt, il fut recensé comme une personne capable de ressentir la magie qui parcourait ce monde. Une fois les classes communes bien entamées, les prêtres ayant la charge de l’enfant, lui apprirent à appréhender cette sensation magique, à la ressentir et à la modeler sans jamais toucher à un seul domaine. Cette sensibilité était un talent, Ilm’Ryn le savait et il lut beaucoup pour s’approprier les connaissances théoriques sur tous les domaines magiques sans jamais n’effectuer aucune pratique. C’est grâce aux classes communes qu’il se prit d’affection pour le domaine de la Vie qui signifiait aussi la nécessité de comprendre la Mort et d’altérer les deux. Ce n’est qu’une fois reçu à l’académie qu’il s’orienta pleinement dans ce domaine en grande partie grâce à ses excellents résultats qui n’étaient dû qu’à peu de travail.

Les années adolescentes ne furent point de tout repos. Tous les trois ans, il dû suivre les rites du Clor d’Manor pour chaque divinité et poursuivre son apprentissage en magie de la Vie tout en vivant les transformations psychiques et physiques provoquant fougues et dépressions, douleurs et jouissances. Son caractère était lunatique et extrême tandis que sa libido n’a jamais été aussi importante. Impétueux et fougueux un jour, lymphatique et flegmatique le lendemain, il était difficile de cerner Mlezziir. Lui-même ne savait pas qui il était, ce qu’il aimait et pour quelle raison. Seuls son amour pour les Dieux et l’Elda vivaient à travers lui, un socle suffisant pour ses enseignants. Comme il est de coutume, les années le calmèrent jusqu’à l’approche de sa centième année. Le Sombre d’aujourd’hui s’est stabilisé quelques temps avant d’atteindre le siècle. Il devînt froid, calme, neutre et réfléchi. Ce sont ces traits de caractère qui, la veille du Clor d’Beannaighil, charmèrent une jeune végétaliste de vingt ans sa cadette qui s’avèrera être déterminante durant les siècles qui suivront.

Mais avant cela, parlons du fameux Clor d’Beannaighil. La Cérémonie du Parrain. Bien que l’élève fût libre de choisir n’importe quel dieu mineur, il porta son dévolu sur les Jumelles. Mais laquelle précisément ? Cette question le hanta trois jours durant. Trois jours lors desquels il se perdit en de nombreuses prières pour recevoir un signe quelconque. La réponse fut une évidence. Réalité ou pur mirage, au crépuscule du troisième jour, Ilm’Ryn cru sentir une main sur son épaule et le souffle de Leetha sur son oreille, l’invitant à la choisir tout en vouant sa vie à la Dame Pestilence. Le Sombre remercia la déesse toute la nuit durant et, fort de cette révélation, se présenta à la cérémonie plus confiant que jamais. Il choisit Leetha pour le guider et réitéra sa dévotion à Kiran pour offrir ses talents et son savoir à la société puysarde.

Durant un nouveau siècle, le Sombre étudia la magie et la médecine en entrant au service de Kiran. Aux côtés de Luarena Kront’tarn, il progressa rapidement et sans aucun effort superflu, tout se passait bien… Tout… oui, jusqu’à cet instant. Il s’en souvient comme si c’était hier, c’était le premier jour d’une nouvelle ennéade, elle lui annonça qu’elle était enceinte. Luarena portait son enfant. N’importe quel humain aurait hurlé au mariage, lui, il la remercia d’aussi bien faire ce pour quoi elle naquit. Durant les trois premières années de la vie de ce petit être si parfait à leurs yeux, l’enfant resta en leur compagnie, ils en gardent encore aujourd’hui de bons souvenirs. Mais ensuite, ils décidèrent de le confier aux prêtres et dès lors, ils ne le revirent qu’une fois l’an. Après les années de bonheur, viennent celles de terreur. Lors du septième siècle du dixième cycle, l’armée puysarde subit une défaite face aux elfes des forêts du Nord. De nombreux blessés durent être soignés. De nombreux soldats vaillants périrent de leurs blessures sur le trajet du retour comme au sein du Puy. Mlezziir alors simplement arcaniste, se rendit compte du monde qui le séparait de ses aînés et des médecins militaires. Il travailla dur lors des décennies suivants la défaite pour devenir l’un des plus grands guérisseurs du Puy. Les connaissances avancées de sa collègue et partenaire sexuelle Luarena au sujet des plantes médicinales lui furent d’un grand secours. Il travaillait tous les aspects de la guérison : de la conception de remèdes aux sorts de guérison en passant par les pratiques pragmatiques des opérations chirurgicales. Rien ne fut laissé au hasard et le désormais prêtre s’entoura de nécromanciens et d’alchimistes pour effectuer nombre de travaux. C’est à cette époque que le Sombre hérita du Brûlé et devînt son guérisseur attitré. Aux côtés de la malédiction qu’était ce grand fou, Ilm’Ryn gagna une certaine réputation et rencontra grand nombre de Drows importants. Pourtant, jamais il n’utilisa ce réseau à son avantage, se contentant de paraître quand Urgoll’Ven l’exigeait. Durant des décennies et quelques siècles, il dû le supporter tout en réalisant ses obligations auprès du clergé de Kiran et poursuivait ses recherches médicales.

Car c’est là tout ce qui lui importait désormais : effectuer ses recherches et ses travaux à l’abri de la pression politique et militaire de la société Eldéenne. C’est durant ces années qu’il porta la vision de son art plus loin que la simple guérison. Il en est venu à croire en une race plus parfaite que la sienne et en des esclaves plus forts que les faibles humains. Il se mit à travailler dans le but d’altérer les corps bien plus qu’il est de raison et pour cela il se lança dans des tests malsains sur des enfants d’esclaves de toutes origines. Il obtînt des hommes et des femmes de tout l’Ithri’Vaan qui s’accouplèrent encore et encore pour lui donner nombre d’enfants sur lesquels effectuer des expériences en tout genre. Tous périrent de malformation, d’hémorragies ou de mutations peu esthétiques. Ce n’est qu’au crépuscule du neuvième siècle qu’un enfant arriva à l’âge adulte. Il était en bonne santé, fort et intelligent, soumis et serviable. Un accident de la nature et un succès du Sombre. Hélas ses expériences durent cesser avec la guerre qui reprit. Une guerre bien sale qui provoqua de nombreux morts et exigea de lui un travail acharné pour en sauver le plus grand nombre. Une œuvre fatigante mais nécessaire pour le Puy. On l’envoya aux côtés des médecins militaire et il eut tout le loisir de s’amuser avec tes connaissances.

Mais le Voile arriva. Il fût rapatrié au Puy et témoins de la disparition de l’astre solaire. La nuit noire à l’extérieur du volcan, tua nombre de plantes et d’animaux, rendant la médecine classique plus compliquée. Les guérisseurs durent redoublés d’efforts magiques pour combler l’inefficacité des apothicaires. Quelle rude période. Les purges s’enchaînèrent et la délation régna. C’est durant ces périodes troublées que l’on est heureux de vivre reclus dans son laboratoire, de ne connaître personne d’influent et de n’être envié de personne. Oh certes maintes fois l’Inquisition vînt jusqu’à lui mais jamais il ne fut inquiété. Car Kiran et Leetha sont des déesses mineures et nombre de tes congénères les connaissent que trop peu. En cela comment peuvent-ils remettre en question la foi et les pratiques des prêtres. Et puis un guérisseur est important pour la société puysarde, ça, cela ne fait aucun doute. Alors le prêtre vécut ces temps troublés comme il passa ses cinq siècles d’existence, au cœur de son laboratoire, sortant peu et ne voyant que les personnes qu’il devait voir par nécessité. De ces événements, le Sombre en devînt malade et perdit foi dans nombre de ses camarades. Son orgueil ne fit que croître et il se mit à juger tous les actes des maîtres du Puy avec une ironie toute à lui. De ce Voile il en tira une leçon.
Le Puy d’Elda n’était pas digne des Dieux


Onzième cycle, les années six et huit.

Une vraie boucherie.
Une guerre bien sale, des stratèges… poussifs et beaucoup de morts pour rien. Il y était, Ilm’Ryn a participé aux marches contre les Elfes, les Nains et les Humains. De loin toujours, dans des campements à l’arrière pour guérir les blessés et sanctifier les morts. Mais ce que qu’il a vu était la preuve d’un certain amateurisme de la part des généraux daedhels. Comment peut-on conduire des guerres pareilles, ainsi échouer et perdre autant d’âmes. Comme si le peuple élu était capable de remplacer ses soldats en un claquement de doigts. Il perdit espoir en ses chefs comme nombre de Drows et revînt dans son foyer désespéré. Il passa la guerre sur le front elfique, même si le mot « front » n’est pas vraiment approprié puisqu’il ne quitta jamais les campements arrière pour s’occuper des soldats en mauvais état. Il fût aux premières loges pour voir -de loin- l’explosion magique provoquée par le fameux Nœud. Personne ne pouvait plus espérer être sauvé.

Plus jamais il ne mit un pied sur un champs de bataille et se ficha allègrement des jeux politiques suivant l’ascension des Triumvirs. Malgré lui, Ilm’Ryn finit au service d’un des leurs grâce mais surtout à cause d’Urgoll’Ven. Quelle joie de toucher les sommets.
Ironique.
Une fois de plus, il ne fut point victime des purges et s’enferma dans son laboratoire. Puis vînt un jour où son maître disparut. Envolé, tout bonnement. Une joie certaine était visible là-dedans bien que jamais le guérisseur n’espéra en la mort de celui qui partagea son quotidien ces deux derniers siècles. Puis ce fut la mort de la Reine du Puy. Là encore, ni chaud, ni froid… La politique, il s’en fichait bien. Ses dirigeants, ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient car après tout ils semblent tous avoir la fâcheuse tendance à s’emballer pour un rien…

_ Maître ? Vous semblez distrait…
_ Tu as vu juste mon cher ami, je songeais à ma vie et à mes jeunes années. Quelle est donc cette expression si humaine... ?
_ Laquelle Maître ?
_ Tu sais bien, celle qui parle de leurs organes génitaux, ils l’utilisent pour dire que tout va mal.
_ Que cela part en couille Maître ?
_ Oui voilà ! Un manque d’élégance certainement dû à leur trivialité mais je pense que pour une fois, ces braves bêtes ont été inventifs. Notre monde part en couille mon très cher Bahram.
_ C’est bien la première fois que j’ouïe de tels mots provenant de votre auguste personne.
_ Puisse les Dieux faire en sorte que cela soit la dernière, sinon nous ne valons guère mieux que ceux qui rampent dans la boue et forniquent avec leurs chèvres.

A suivre...

HRP:

Yop ! Je m'occupe de ta fiche et voilà le premier retour.

Concernant la couleur des yeux d'Ilm'Ryn qu'il a faite modifier, s'il cherche une perfection raccord avec la perfection vue par les drows, c'est plutôt au rouge que devrait correspondre le résultat final.

Concernant le focaliseur, s'il s'agit bien de l'anneau de sa mère mentionné dans les capacités magiques j'aimerais bien que ce soit un peu plus explicite.

Concernant l'histoire :

- Petite coquille au début, tu voulais sûrement écrire "Cinq cent années" au lieu de "Six cent années" pour être raccord avec sa date de naissance.

- Tant que je suis sur la date de naissance, pour que ses parents soient vivants au moment de le confier aux prêtres l'année de ses trois ans et de leur décès, il faudrait qu'il soit né en 497:X, vu que la bataille des cendres se déroule en 500:X.

- Sauf cas particulier, on ne détecte pas le potentiel magique des drows avant les Classes communes donc ses parents ne seront pas au courant qu'il est sensible à la magie avant leur mort, par contre ses tuteurs pourront toujours tenir le même discours sur l'importance de la famille chez un mage quand son potentiel sera confirmé.

- Sur le même sujet, on ne sera pas certain du potentiel magique de l'enfant dès ses 3 ans à cause de la dangerosité des tests pour lui. C'est possible par contre d'explorer ce potentiel parallèlement aux Premières classes, avec par exemple des parents particulièrement insistants au moment de le confier aux prêtres/une pression mise par quelqu'un de son entourage/etc. (Et du coup il faudra reporter ce changement dans le cinquième paragraphe au niveau du "Depuis ses trois ans".)

- Pour finir, il faut choisir une campagne drow entre celle livrée contre les elfes (Annon -> Eraïson -> Yutar) et celle livrée contre les humains (Aduram -> Amblère) qui ont eu lieu en parallèle.

Je reste à ta disposition ici/via MP/via Discord si tu as la moindre question o/

Citation :

Concernant la couleur des yeux d'Ilm'Ryn qu'il a faite modifier, s'il cherche une perfection raccord avec la perfection vue par les drows, c'est plutôt au rouge que devrait correspondre le résultat final.

Citation :

Concernant le focaliseur, s'il s'agit bien de l'anneau de sa mère mentionné dans les capacités magiques j'aimerais bien que ce soit un peu plus explicite.

Citation :

Petite coquille au début, tu voulais sûrement écrire "Cinq cent années" au lieu de "Six cent années" pour être raccord avec sa date de naissance.
Tant que je suis sur la date de naissance, pour que ses parents soient vivants au moment de le confier aux prêtres l'année de ses trois ans et de leur décès, il faudrait qu'il soit né en 497:X, vu que la bataille des cendres se déroule en 500:X.

Citation :

Sauf cas particulier, on ne détecte pas le potentiel magique des drows avant les Classes communes donc ses parents ne seront pas au courant qu'il est sensible à la magie avant leur mort, par contre ses tuteurs pourront toujours tenir le même discours sur l'importance de la famille chez un mage quand son potentiel sera confirmé.

Citation :

Sur le même sujet, on ne sera pas certain du potentiel magique de l'enfant dès ses 3 ans à cause de la dangerosité des tests pour lui. C'est possible par contre d'explorer ce potentiel parallèlement aux Premières classes, avec par exemple des parents particulièrement insistants au moment de le confier aux prêtres/une pression mise par quelqu'un de son entourage/etc. (Et du coup il faudra reporter ce changement dans le cinquième paragraphe au niveau du "Depuis ses trois ans".)

Citation :

Pour finir, il faut choisir une campagne drow entre celle livrée contre les elfes (Annon -> Eraïson -> Yutar) et celle livrée contre les humains (Aduram -> Amblère) qui ont eu lieu en parallèle.

Ok pour "sa perfection" avec les yeux dorés et les conséquences IRP qui vont avec, mais du coup ce serait plus cohérent s'il faisait son opération seul plutôt que d'impliquer d'autres vitalistes qui n'auront pas la même vision de la perfection.

Pour finir sur l'apparence, j'ai oublié de le mentionner sur le premier passage mais si l'avatar ne peut pas être une représentation parfaite du personnage il faudrait quand même qu'il soit plus proche du drow avec la peau sombre/les cheveux blancs.

Le reste des changements effectués me vont, n'oublie pas par contre de changer l'âge/la date de naissance dans l'encart du personnage au dessus.

Une fois ces changements apportés je pense que je peux tout valider o/

Edit: Je suis allé trop vite en besogne, j'ai oublié de mentionner quelque chose tout de même assez important. Sur les ouvrages qu'Ilm'Ryn lit à propos du végétalisme (ou à propos de n'importe quel sujet), ok pour Drows (forcément), ok pour Estreventins (forcément²), mais il ne peut ni lire ni avoir mis la main sur des ouvrages Nisétiens. Maintenant ça devrait être bon

Bienvenue chez les fous au Puy o/

Code:

[Métier] : Prêtre de Kiran

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Magie de la Vie

[Alignement] : Neutre Strict

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.