début 7e ennéade de Karfias de l'an 18 du XIe cycle Palais de Maralina
Probablement que la princesse de la chair est déjà au courant, de par ses contacts un peu partout, du triste sort de l'homme qui lui imposa, un soir, le tristement célèbre bisou Odélian.
Par contre, il est long le temps, très long, le temps que le messager à plumes n'arrive, avec une missive estampillée du sceau des Prademont, tout ce qu'il y a de plus officiel dans un petit tube de transport en bois. Et quand la prêtresse marchande ouvrira le pli, elle pourra voir une minuscule clef argentée collée dans le parchemin. Et, de cette couleur particulière qui est celle de son âme damnée, de son écriture longue et précise, Maralina peut avoir enfin des bonnes nouvelles.
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début 9e ennéade de Karfias de l'an 18 du XIe cycle Palais de Maralina
Enfin, il est arrivé... Un coffret tout simple, ayant connu des jours meilleurs mais néanmoins en excellent état, recouvert et scellé à la cire d'abeille, posé sur le bureau de la princesse marchande. D'environ 30 centimètres de long par dix centimètres de large et peu profond, quand on secoue le colis, il y a un bruit de glissement suivi d'un bruit sourd à l'intérieur.
Quand elle l'ouvrira, Maralina pourra voir, sur son lit de sel, les bijoux de familles que Dante lui a promis, à moitié desséché par le sel lors du transport, et dûement estampillé du sceau de Gaubert, le même sceau que sur la lettre précédemment recue, attestant l'origine contrôlée de la "charcuterie" soigneusement emballée accompagnée de ses "bouchées" ratatinées.
Un autre pli accompagne le cadeau
Maralina Irohivrah
Hôte
Nombre de messages : 786 Âge : 33 Date d'inscription : 09/08/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 106 ans Taille : 1m70 Niveau Magique : Non-Initié.
Julas, Ie ennéades du mois de Favrius, An XVIII, Cycle XI Palais Irohivrah, Les soieries, Thaar
La Princesse décacheta doucement la lettre, avant de laisser ses prunelles azurées vagabonder sur chaque mot. Plus elle avançait, plus son sourire s’agrandissait, comme si la missive était en réalité le plus beau cadeau qu’on lui ait jamais fait. Une fois qu’elle eut terminé elle déchira la lettre avant de la jeter dans les flammes qui dansait dans la cheminée. Elle observa le vélin noircir, avaler par les flammes, et lorsqu’elle ne put décrypter quoi que se soit, elle s’avança d’un pas félin vers son bureau ou trônait le coffre contenant les bijoux tant désirés. Elle ouvra le tiroir de son bureau, attrapa doucement la clé qu’on lui avait offert il y a quelques temps, avant d’ouvrir le coffre et lorsqu’elle vit finalement ce qu’il contenait, la Princesse Marchande ne put empêcher de rire. Un rire franc, mais aussi un tantinet terrifiant. Après quelques minutes, elle referma doucement le coffre à clé, avant d’aller chercher un autre coffret légèrement plus décoré sur l’étagère. Déposant le coffre dans la plus grand, elle le verrouilla une nouvelle fois avant d’aller le remettre à sa place bien désigné sur l’étagère, là où elle l’aurait toujours à porter de vue. Elle descendit légèrement le menton, regardant le coffre avec un air de défi avant de murmurer; « Bien essayé, mais je t’avais prévenu… Regarde qui a perdu. » Les clés en main, sourire aux lèvres, elle sortir de la pièce, prête pour la prochaine guerre…