Elghinn'thuul [terminé]

Identité

Nom/Prénom : Elghinn’thuul
Âge/Date de naissance : 420 ans / Favriüs de la 599e année du Xe Cycle
Sexe : Féminin
Race : Drow
Faction : Puy d’Elda
Langue parlée : Eldéen
Alignement : Loyal Neutre
Liens notables : Ø

Particularité : Ø


Métier : Lame de Teiweon
Classe d'arme : Corps à Corps / Distance / Magie

Possessions & Equipements : Un assortiment d’arcs sans flèches, et de lames, des dague à l’épée courte en passant par les couteaux de lancer, mais ta favorite est une épée courbe finement ouvragée dont tu apprécies l’esthétique plus que la létalité. Ton arsenal ne tire après tout que trop rarement le sang. Il n’est qu’un conduit dont tu te sers habilement pour diriger ta véritable arme : les arcanes.
Et peu le savent. Peu le savent mais tu as un talon d’Achilles. Car si aux yeux de tous c’est ta lame qui dirige l’éther, tu gardes en réalité la magie à tes pieds. Ton focaliseur est une talonnette, ou du moins, le cristal de pierre de Lune qui y est encastré.  

Apparence : Comme l’edelweiss au mourant de l’hiver. Une gracile fleur aux pâles reflets. Aussi fière sois-tu de tes mortels talents, tu ne l’es pas moins du vaisseau de chair que t’ont offert les dieux. Ta taille fine et ta menue poitrine laissent la part belle à ton généreux tombé de hanches, et au beau galbe des jambes qui s’y rattache. Sans être trop évidente lorsqu’elle n’est pas à l’exercice, ta musculature est à la fois sèche et – là où elle est le plus mise à l’épreuve – plus volumineuse qu’il n’y paraît.
Quant à ta peau, d’un gris trop pâle, presque blanche, rares sont ceux qui osent la railler. Les fins traits de ton visage encore si lisse, tes grands yeux à l’exquise bride, et ta chevelure de neige la décorent trop bien. Rien ne sert de toute façon d’essayer de te convaincre être mal faite. Face à tes détracteurs ton port altier et ta démarche féline sont ton bouclier. Rien, ni personne ne saurait te convaincre que tu n'as pas autant, si ce n'est plus ta place au sein du Vatna que quiconque.
   

• Taille :1m77
  
• Couleur des yeux :Rouges
  
• Couleur des cheveux/pilosité :Blancs
  

Personnalité :
Froide et taciturne. Tu tues. Tu parles peu. Tu exécutes sans poser plus de questions que de nécessaire. Loin de l’ostentatoire flamboyance que l’on attribue aux tiens, ta folie s’exprime en silence, en des gestes toujours aussi tranchants que les lames que tu manies, en des décisions aussi hâtives qu’irrévocables. C’est ainsi que l’on t’a conditionné à fonctionner. En tant que Lame de Teiweon, tu es une chose au service du culte plus qu'une personne à part entière. En tant que l'arme brandie par les serviteurs de La Gardienne contre leurs profanateurs, tu agis sans presque jamais penser. Tu agis selon ce que tu sais vrai.

Capacités magiques :
Le monde est une immense nappe d’huile qui ne demande qu’à s’enflammer. Frappe deux silex ensemble et observe monter l’incendie.
Étrange devise pour celle à laquelle les arcanes du feu et de la terre ont refusé de s’ouvrir. C’est bien ainsi pourtant que tu conçois ton rapport à l’éther. Tu es – toi, mage – celle qui doit créer l’étincelle. Et pour cela, il suffit d’un choc. De ton talon contre l’huile. Et une fois que les flammes se lèvent, tu n’as plus qu’à les diriger. Là où tu auras réussi à faire flamboyer la trame, le vent soufflera et la glace brûlera.
Ta magie est puissante, précise, mais chaque fois que tu l’invoques, tu joues un jeu dangereux. Tu es une arme vivante, à laquelle on n’a enseigné que ce qu’il lui faut savoir. Tu es une arme vivante qui n’est pas intéressée par ce qui ne l’aide pas à donner la mort. Il est beaucoup de choses que d’autres mages considéreraient élémentaires dont tu ne sais rien, pour le meilleur et pour le pire. Ainsi ignorante tu es incapable de décortiquer le monde comme ils le font. Mais ainsi ignorante tu es d’autant plus proche de tes instincts, de ton corps, et prête à prendre des risques.

Histoire

Ton talon claque contre le basalte. Un éclat de givre miroite sur la pierre. Ton pied quitte le sol. Tu t’élances en avant. Tu marches sur l’air, laissant sur ton passage une traînée de flocons. Le bas devient ton haut, tu sautes vers le sol, tu retrouves le bon sens, tu t’élances plus haut, tu dégaines ton sabre, et tu tranches à travers la poudreuse. Ton épée s’étend en une lame immatérielle. Le vent s’engouffre sous le fer, sous le cuir, sous la peau, entre les chairs, jusqu’aux viscères. De l’arc de cercle où la bourrasque a soufflé naît un croissant de givre. Ci-gît feu ton adversaire, empalé sur la Lune de cristal.

Un de plus

Dans ton sillage l’Elda murmure. Ceux t’ayant vu donner la mort t’inventent une histoire. Des Noirelfes ayant la moitié comme le double de ton âge racontent t’avoir connu enfants, t’avoir côtoyé durant leurs classes, t’avoir affronté durant leurs Rites. Ils mentent. Au grand amusement de ceux qui savent, ils mentent éhontément, et il serait aisé de le prouver. Car aux yeux du peuple Eldéen, tu n’es qu’un fantôme.

- Elle est parfaite !

Tu n’as jamais connu ni père, ni mère. Seulement cette voix rauque et doucereuse. Celle de celui qui t’a élevé. Comme lui tu es née bénie de Teiweon, le teint pâle et la crinière déjà blanche. Petite, tu pensais lui ressembler. Petite, tu l’aurais probablement appelé papa s’il t’avait été donné de côtoyer ceux qui en ont un. Mais celui qui t’a élevé ne t’a jamais autorisé qu’à l’appeler Maître.
T’a-t-il jamais aimé ? Oui. Bien sûr. À tes yeux c’est une évidence. Il t’a aimée. Il t’a choyée. Tu étais la prunelle de ses yeux et le fruit de ses entrailles. Il était froid. Il parlait peu. Il ne se perdait jamais en gestes affectueux. Mais cela n’avait pas la moindre importance à tes yeux, car il était fier. Chaque fois que ta juvénile carcasse, marquée au fer rouge par ses mains se relevait. Chaque fois qu’au bord de l’évanouissement, tu poussais un peu plus loin l’effort en réponse à ses silences. Chaque fois que tu retenais tes larmes, quand la plante de tes pieds saignait. Chaque fois que tu poussais ta patience un peu plus, lorsqu’il te guidait à travers l’éther… mais surtout… surtout il y avait eu ce jour-là. Le jour de tes trente ans. Le jour où tu réclamas ton premier sang. Le jour où, sous le regard flamboyant d’Uriz, ton Maître t’avait embrassé le front.

- Plus vite, plus vite.

Ton talon se pose au sol. Ton bassin pivote. Ton épaule s’avance et la lame tranche à travers l’air.

- Tu es morte. Recommence.

Ton talon se pose au sol. Ton bassin pivote. Ton épaule s’avance et la lame tranche à travers l’air.

- Peux mieux faire. Encore.

Ton talon se pose au sol. Ton bassin pivote. Ton épaule s’avance et la lame tranche à travers l’air. Tes genoux se plient, ton poids s’écrase au sol pour mieux se propulser vers le haut. L’élan ramène le sabre vers toi, ton pieds trouve un appui à l’horizontale, tu pousses contre le torse dans lequel tu viens de trancher, et tu fends le vide à nouveau. Deux filets de vapeur se croisent. Ce qui était transparent se teinte de rouge. Pour la première fois, tu rends justice à Teiweon face à ses profanateurs. Te voilà adulte. Après sept décennies enfermée corps et âme entre les murs du Temple de la Dame aux Ombres, ton Maître pour seul interlocuteur. Te voilà adulte.

Un large disque noir dans ton dos. Symbole de ta déesse Marraine. Des flammes jaillissant de derrière l’astre. Symbole du Père des Batailles dont elle reflète la Lumière. Un croissant de lune les enlaçant. Symbole de ton arme de prédilection. Des vagues, parées de flocons, ceignant le tout d’une dernière enveloppe. Symbole de ton pouvoir. Premières et dernières des altérations à ton teint d’albâtre.

- Souille ces marques et tu auras failli.

Le sang coule sur des pieux de givre. Les créatures gisant à tes pieds te dégoûtent. Comment ont-ils pu ? Tu les méprises. Tu les méprises plus encore que tu ne méprises vos aînés restés volontairement esclaves d’une Mère dont l’amour est sans ardeur. Aussi écœurants soient leurs principes, aussi puérils soient leurs idéaux, au moins daignent-ils en avoir. Mais ceux-là… ceux-là ils n’ont pas même les dieux pour les protéger. Ils ont souillé votre sang. L’ont mêlé à celui des Sans-Flammes. L’ont mis au service des dragons. Ils se sont fait créatures fangeuses au service d’autres créatures. Et pour seule fierté, ils avaient leur magie. La magie qu’ils vous ont volé. Les savoirs avec lesquels ils s’en sont allés, qu’ils vous ont dérobés, et pour quoi ? Pour qu’ils disparaissent avec eux, frappés par l’ire d’Uriz et Teiweon.
L’engeance de Nisétis. Tu la respectes tout juste assez pour l’arracher à ses souffrance terrestre à la faveur de l’éternité des Pleiks. Tu la respectes tout juste assez pour terminer le travail de vos dieux, et effacer ce qu’il reste du peuple que le ciel a étouffé. Et c’est ainsi que tu apprends. C’est auprès d’eux que tu apprends ce que c’est que d’éliminer la vermine. C’est en prenant ta place auprès des chasseurs Eldéens parcourant les terres de sel que tu aiguises ton flair, ta lame, et tes arcanes. Côtoyer l’hérésie hors de vos murs ne la rend que plus simple à reconnaître à l’intérieur du Vatna.

Au sein d’Elda le sang coule. Sans le savoir, Tebryn a mordu les siens à la gorge. Le combat est silencieux. Pervers. Mais à cause de lui, les vôtres meurent. Tebryn, dans son hubris a défié les dieux. Tebryn est devenu son propre dieu. Et les vôtres, certains des vôtres l’encouragent. Le vénèrent. Teiweon verse une larme pour les enfants qu’elle perdit à ses pieds. Silencieusement, tu cueilles des Braises avant qu’elles ne commencent à enflammer le mauvais bois. Silencieusement, tu éteins les Flammes ne brillant pas de la même lumière que le Feu d’Uriz.
Tebryn vit. Tebryn refuse de mourir. Tebryn dans son hérésie plonge votre peuple dans un invisible chaos. Invisible à ses yeux du moins. Il vous condamne. Il vous a perdu les faveurs de vos protecteurs. Et pourtant il rit. Il se réjouit devant son pouvoir factice. Il rit de la malédiction pesant sur le Puy. Il s’amuse des insignifiantes, égoïstes petites victoires qu’il remporte en votre nom. Et toi tu attends. Tu attends que son heure vienne. Tu attends que votre heure vienne. Que les morts soient assez nombreux. Que finalement, le socle de la Couronne soit brisé.

Tebryn meurt. Mais sa malédiction pèse. Au grand damn de vos Chefs Militaires, ce qui aurait dû être une grande victoire au nom d’Elda n’est qu’une vaste boucherie. Mais tu attends. Tu attends que votre heure vienne.

Face à la nuit, vous expierez vos péchés.

Vos aînés, engoncés dans leur orgueil, périssent avant de connaître la même honte que Tebryn. Dans le calme de la Nuit, Teiweon reprend ses enfants, de peur de ne plus avoir à leur offrir que souffrance.
Vos aîné, les héros ayant donné leur vie pour une génération d’hérétiques se relèvent. Et c’est à vous, Fils et Filles de ceux-qui-ne-méritent-plus-de-marcher-ici, de prouver que vous n’avez pas oublié votre Mission.

Tu marches avec les tiens, répondant à l’appel de La Gardienne. Tu marches vers la Mort et à travers les Non-Morts. Ta main armée de félicité tranche à travers les Anciens. Et enfin. Face à face avec Elle. Tu remercies La Dame aux Ombres de vous avoir offert de lever la malédiction ayant si longtemps pesé sur vous.

L’orgueil de vos nouveaux aînés grandit au jour le jour. Mais vos Patrons veillent, cette fois.
Lorsque vos Rois se parent de lâcheté, ou que vos mages s’habillent de présomption, le Feu parle. Le Feu parle, puis s’éteint lorsqu’il a tout dit. Le Feu parle, et laisse ses paroles entre les mains de ceux qui les comprennent. Souvent le Feu parle au travers des lèvres de ceux qui ne le comprennent pas. Souvent le Feu parle au travers de lâches ou de paresseux, qui n’ont pas plus d’honneur que celui que leur offre le Feu. Mais ainsi logé chez ceux dont le cœur est moite, le Feu force leurs chairs à brûler. Ainsi logé chez ceux qui ne se seraient pas embrasés sans l’avoir en leur ventre, le Feu vous réchauffe tous.

Le Feu cultive votre fureur, pour qu’en temps et en heure, ceux qui brûlent d’une Ardeur véritable soient prêts. Libérés des entraves que sont les Eldéens ayant jusqu’à ce jour feint la véritable Foi.

HRP:

Code:

[Métier] : Lame de Teiweon

[Sexe] : Féminin & Drow

[Classe d'arme] : Magie (Corps-à-corps, A distance)

[Alignement] : Loyal Neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.