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 Carwen Eärinca [en cours]

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Carwen Eärinca
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Carwen Eärinca


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MessageSujet: Carwen Eärinca [en cours]   Carwen Eärinca [en cours] I_icon_minitimeSam 3 Juin 2023 - 14:27


Identité
Nom/Prénom : Carwen Eärinca
Surnoms et sobriquets : « La main opportune »
Âge/Date de naissance : 714 ans -  Calimehtarus de la 6e ennéade de Bàrkios ; 302e année du 10e cycle
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Faction : Cités d'Anaëh
Langue parlée : Elfe, Khuzdul et Péninsulaire parlés avec aisance, notions de Drow et de divers dialectes de clans parcourant les Wandres.
Alignement : Chaotique Bon
Liens notables :

Particularités :
  • Né le même jour que l’actuel roi Taledhel, il est connu pour être le « petit frère né dans l’ombre du grand roi »
  • Au-regard du commun des elfes, il fait preuve d’une fluidité intellectuelle lui permettant une grande adaptabilité. Il se passionne pour les incroyables et désastreuses improvisations stratégiques gobelines, les manières bigarrées des natifs de l’Ithri’Vaan, l’ingéniosité des artisans péninsulaires, la complexité des complots humains, ainsi que pour les us et coutumes disparates des clans parcourant les Wandres. Entre autres choses.
  • Ses couleurs de prédilection sont l'argent et le bleu-roi  
  • Fervent de Kÿria et d'Arcamenel.

Métier : Protecteur de l’Epine dorée
Classe d'arme : Corps à corps / A distance / Magie / Défensif / Aucune


Possessions & Equipements :


Les plus importantes possessions du protecteur sont réunies dans ce que certains péninsulaires nomment parfois un « cabinet de curiosités ». Bibelots et essences florales provenant de la lointaine Thaar côtoient plusieurs exemplaires d’objets mécaniques témoignant de l’ingéniosité des artisans de la Péninsule. Plusieurs almanachs et précis d’herboristerie décrivant des pharmacopées inconnues de l’Anaëh encadrent des minéraux provenant des terres stériles ou des montagnes où gitent les nains. Un exemplaire en particulier, placé sous une capsule de verre, comme cadenassé, proviendrait même du Puy d’Elda. L’éclat de roche sombre rappelle l’existence la souillure drow au protecteur de l’Epine dorée. Plusieurs instruments de navigation éclairent une pile de feuillets où ont été tracés à la hâte les mémoires d’un poète de Diantra. Rares sont ceux qui témoignent de l’intérêt pour le travail de collecte qu’effectue le protecteur. La collection est ouverte à la demande, et l’accès aux salles rarement refusé par le propriétaire des lieux. Le calme des lieux en fait un endroit propice au repos et en fait un lieu de retraite particulièrement apprécié du pseudo-archiviste officiant sur place.

Deux tableaux complètent ladite collection. L’un représente Timerion Adantar, tant auréolé de sa superbe que de mélancolie. L’autre affiche le couple de dignitaires incarné par Rêverie et Dragan, ainsi que leurs descendants. Nulle peinture ne représente Enimë Tindanen ; bien qu’une liasse de lettres porteuses de ses marques atteste du souvenir du régent de l’Epine dorée.

Un éclat de la coque de l'Elérion lui sert de catalyseur.

Apparence :
  • Taille : A peine moins de deux mètres.
  • Couleur des yeux : Bleu pâle
  • Couleur des cheveux/pilosité : Cheveux de couleur cendrée


Personnalité :

Calme et réfléchi, volontiers jovial et naturellement bienveillant sont quelques-uns des qualificatifs qui reviennent le plus souvent dans la manière de décrire le caractère de Cärwen. A l’image d’un lac paresseux durant la période estivale ses pensées fonctionnent à plusieurs niveaux : chaudes et agréable en surface, plus fraiches et portées à la réflexion en profondeur. Il est rare qu’il juge autrui et c’est avec une certaine empathie qu’il tente de comprendre les positions et postures de ses interlocuteurs.  Plus que tout, il s’avère curieux. Pas de cette curiosité mal placée et difficilement tenable, ni de celle poussant à vouloir tout connaître et comprendre ; non. S’il devait se définir il se qualifierait probablement de praticien de la curiosité. Face aux périls de ce temps ; que faire d’autre que de rechercher des solutions nouvelles à des dangers changeant sans cesse de formes ?

Il n’est animé par aucun désir compulsif à accumuler de la connaissance, ni à rechercher une quelconque forme de perfection dans la pratique d’un art ou d’un domaine de la magie. Il n’a aucune ambition à devenir la référence d’un domaine ou à enseigner quoi que ce soit à autrui.  Un caillou rapporté de l’étranger peut tout autant l’intéresser qu’un grimoire retrouvé dans la collection d’un redoutable archimage. Après tout, à quoi sert la parole si la main n’est pas prête à expérimenter ou défendre ce que la voix et la pensée affirment ?

L’association de cette curiosité pratique et d’une empathie naturelle l’a aidé à développer une véritable fluidité de pensée qu’un de ses comparses aurait un jour qualifié de « liquide dans l’élément liquide ». Cette capacité d’adaptation, parfois rares chez ses latéraux, est l’une des forces qu’il a identifié pour faire face au chaos ambiant, aux événements en cours autant que ceux à venir.

Il n’est pas plus réceptif à la Symphonie des Arbres que la moyenne des ressortissants des cités de l’Anaëh à une exception près, durant le Voile. Perdu dans les pensées de la Mère il déambula longtemps à travers les bois ; parfois proches des cités, parfois loin dans les zones d’influence de la Noss. A la manière d’un somnambule, il fut raccompagné par des natifs des Clans jusqu’aux portes de la cité-forteresse d’Eldarinwa et héritant au passage du sobrique de « Celui-qui-se-perdit-dans-sa-propre-forêt. »

Enfin il est dit qu’il est un fidèle serviteur du trône ; mais lequel ? Le blanc ou l’ébène ?

Capacités magiques :

Comme l’encourage la culture elfique, le tout jeune Carwen fut intéressé très jeune par ses parents au domaine du grand Art. Par les contes et légendes racontées au coin du feu ou échangées entre enfants au pied des grands arbres, cette obligation lui fut transmise et devint rapidement l’une des évidences du quotidien à laquelle il convenait de se conformer. Porté vers cette pratique par sa curiosité naturelle, c’est avec un réel enchantement que l’enfant puis le jeune elfe partagèrent de longues heures de méditation, d’échanges d’expériences entre maitres et élèves puis, plus tard, entre pairs. L’écoute de la parole des Arbres, de l’équilibre de la création et de l’apprentissage des premiers éléments de base de la magie lui enseignèrent une première véritable leçon : « il n’était pas plus doué que la moyenne de ses cousins dans ce domaine. »

Curieux mais dispersé par de trop nombreux centres d’intérêts, il fut contraint de reconnaitre que d’autres que lui progressaient avec une plus grande célérité grâce à la rigueur de leur investissement dans l’étude des arcanes. Là où il étudiait l’escrime le matin, les arts floraux à mi-journée, l’ouverture aux évanescences magiques durant l’après-midi et l’étude de cartes marines permettant de rallier les Iles du Sanctuaire le soir, d’autres se focalisaient sur le seul approfondissement des arcanes. Et dépassaient, parfois de loin, les progrès que Carwen pouvait bien réaliser. Mais comment cela aurait-il pu en être autrement ?

En réalité, cet apprentissage qui allait se terminer en naufrage fut débloqué par un autre.

432 du 10ème cycle :
« L’Elerion, nef envoyée à la demande pressante du régent Caranthir en direction des Iles du Sanctuaire, n’était plus. Les arbres dont on avait tiré des poutres et les branches ployées pour les serrages appartenaient désormais au souvenir. Puisse la toute bienveillante Tari se souvenir de l’Elerion et l’accueillir en son domaine, ainsi que les trente souffles ayant rallié la Senarda lors de ces tragiques événements. »

Même un elfe ne pouvait ingérer plus d’une certaine quantité d’eau salée avant de voir son corps dysfonctionner. Voilà ce que devait se dire Carwen en se trainant au sol. Les mains boueuses, écorchées par les aspérités des rochers et la vindicte des coquillages, il rampait avec une avidité de terre ferme inédite. Chaque vague furieuse le soulevait et l’aidait à avancer de quelques pas ; ce qui était bien. Du moins jusqu’à ce que le reflux lui fasse reperdre autant de distance. A chaque avancée son corps percutait le sol et parfois il se retrouvait immergé jusqu’à ce que ses poumons brûlent tout leur air précieusement contenu.  Il réclamait alors que s’achève cette lutte vaine précisément au moment où le reflux lacérait ses vêtements et écorchait son visage en rappelant vers la mer déchainée des bris de coquillage et de petits cailloux par centaine. Une vague plus haute que les autres vint mettre un terme à ce calvaire en le projetant à l’arrière d’un rocher, d’où deux autres membres de cette terrible aventure vinrent le décrocher. Durant plusieurs jours, il resta pris de délire et voyagea probablement entre la réalité de cette vie et celle de la Senarda. Le sel, peu à peu, cessa d’intoxiquer son corps et bien que pris par une extrême latitude, il put retrouver la conscience des événements.

Cinq journées et nuits de Tempête avaient forcé l’Elerion loin des voies navigables et les survivants se retrouvèrent acculés à un maigre bout de rocher de quelques centaines d’arpents, impropre à abriter une vie civilisée. Le salut des survivants ne tient qu’à un fil. Ou tout du moins qu’à une seule âme. Celle d’un praticien de l’art répondant du nom de Belerion. Sa première priorité fut de mettre ses talents en œuvre pour modifier l’humidité ambiante afin de permettre aux naufragés de se sécher. Puis, il parvint de par son haut degré d’affinité avec les éléments à fournir de l’eau potable à ses compagnons d’infortune ; parfois en raffinant l’eau de mer, d’autres fois en forçant l’apparition d’eau de pluie. Anticipant d’autres drames à venir, l’élémentaliste intima à ceux qui ne maitrisait pas encore le Don à tenter de l’employer. Soucieux de ne pas être le seul praticien de l’Art à pouvoir fournir de l’eau à la petite communauté. C’est dans ces termes que Cärwen développa sa conscience de la magie. Poussé par l’impérieuse nécessité de survivre, et aider ses camarades à survivre, il affina sa perception de l’immatériel. Là où ses premiers apprentissages se trouvaient perturbés par de nombreuses distractions, il n’avait en ce temps plus qu’un seul focus. Il comprit de même qu’en Malareg de nombreuses essences magiques perturbaient le développement de ses sens sorciers ; alors qu’ici, au cœur du domaine marin, sur un pauvre morceau de caillasse, il se trouvait – littéralement – baigné par la puissance primitive de l’Océan et à la vindicte terrible des Cieux. Le quotidien de cette épreuve dura sept années avant qu’un navire envoyé par l’Epine dorée ne les localise par chance. Sept années durant lesquelles il se consacra à éveiller sa conscience aux forces élémentaires et à les mettre en œuvre sous la tutelle pressante de son nouveau tuteur. Sept années à forcer l’eau et l’air à différents usages. Et avec pour seules distractions la chasse au crabe – parfois assez gros pour eux-mêmes vous chasser – et la collecte d’algues.

A l’issue de cette épreuve, il devint par ailleurs manipulateur pratique des éléments d’eau et de l’air ; par ailleurs il devint un véritable maitre dans l’art d’assaisonner les algues en salade.

Par la suite, il en revint à une instruction plus traditionnelle. Son esprit pratique s’en trouva renforcé et il n’était pas rare de le voir au cœur de la forêt hydrater des arbres dont les sources peinaient en saison chaude, à prodiguer l’assistance de l’air pour libérer les marins de soudaines zones de vents contraires ou, plus tard, de forcer la pluie pour ralentir l’avancée d’une troupe adverse en transformant soudainement un chemin de terre en piège boueux.


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