[Demeure de Div'Arght Rilyntlar] De la visite ? [Libre]

{Premier Post}

Volcan du Puy d’Elda. Les plus anciens des Elfes se souviendront du temps ancien où l’immense montagne crachait encore son feu, dans ses colères noires et terrifiantes, gorge béante ouverte sur le monde souterrain et l’Enfer. Voilà bien longtemps maintenant que le volcan s’est endormi pour un sommeil éternel. Mais toute vie n’a point disparu de son antre. Devenu désormais le domaine des Drows, Elfes noirs, ennemis jurés des Elfes Sylvains. Il abrite cette société matriarcale, organisée en caste, du plus fort et valeureux, au simple soldat ou serviteur…

Niveau 0, à l’écart, au bout d’une corniche royalement sculptée dans la roche volcanique, pont-levis naturel menant à une porte richement taillée dans le roc, aux scènes de combats, de meurtres, de tortures, qui n’annoncent rien de bon quand à la personne qui vivrait derrière cette séparation. Entourée de deux torches lumineuses et flamboyantes, perpétuellement allumées, cette porte marque ainsi l’entrée de la demeure somptueuse de la Haute Prêtresse de la Déesse des Âmes, Div’Arght Rilyntlar. Jeune Drow au sang croisé avec celui d’Elfe Sylvain, cette jeune fille est connue pour son immense cruauté, son sadisme aberrant, mais également pour son goût pour le sang et la chair fraîche. Il n’est pas rare pour les Drows qui vivraient à proximité de cette demeure luxueuse d’entendre, durant les moments de grands calmes, les cris de douleurs, les pleures émanent de cet antre infernal…

Derrière la porte, nous arrivons dans la pièce principale, servante de hall, de salle de réception mais aussi de salon. Une longue table richement travaillée, aux finitions décoratives dignes de grands maîtres, évoquant des créatures mythologiques toutes aussi effrayantes les unes que les autres. Autour de ce meuble, plusieurs sièges aux longs dossiers, avec des têtes de gargouilles en guise d’accoudoirs, et pieds de dragons pour les pieds de ceux-ci. La pièce est éclairée de pâles lueurs provenant de chandeliers aux murs, disposés à intervalles réguliers, mais aussi grâce à un plafonnier, superbement illustré et gravé d’oiseaux majestueux. L’on trouve de part et d’autres de la pièce des lourds coffres, servant à ranger les objets et vaisselles, mais aussi les coupes, ustensiles divers pour les plus grandes réceptions possibles qui puissent être données. Au fond, sur le mur intérieur, face à la porte, se trouve une énorme cheminée, directement taillée dans le mur, représentant une tête de dragon géante, gueule parcourut de crocs acérés, grande ouverte, d’où le foyer du feu laisse échapper sa douce chaleur. De part et d’autres de celle-ci, deux portes….

La porte de droite, donne sur la chambre de la Haute Prêtresse. A l’intérieur, un grand lit au centre, pouvant accueillir facilement 3 Drows. De chaque côté, deux tables de chevets, sculptées en formes nains aux crânes transpercés d’une hache, scènes de meurtre cruelle, parfaitement illustrées, qui semblent si réels. Le lit est un lit à baldaquin, entouré de soyeuses tentures rouges opaques, qui ne laisse rien voir à l’intérieur quand ceux-ci sont fermés et lâchés. Dans le coin, une armoire géante, un lourd et imposant coffre de bois, puis, en face du lit, une coiffeuse richement décorée, avec un grand miroir en son centre, comprenant tout le nécessaire pour entretenir l’immense beauté de la Haute Prêtresse. Près de la porte menant à la pièce principale, une autre pièce, chambre de la demoiselle de compagnie, lieu de vie tout simple mais pourtant confortable, utile et chaleureux, preuve que Div’Arght prend grand soin de son personnel domestique…

De retour dans la pièce de vie, l’autre porte de l’autre côté de la cheminée nous mène à la salle d’eau, merveilleusement habillée de céramiques, au sol de marbre. Un immense bain dans le sol, alimenté en permanence par une fontaine dans le mur, amenant de l’eau chaude constante, provenant des sources chaudes du fond de la Terre. Une immense glace ovale au plafond, au dessus bain, laissant apparaître le reflet de l’eau dedans. Au bout de la pièce, une table de massage, prête à servir. C’est d’ailleurs dans ce bain, que nous retrouvons la Haute Prêtresse de la Déesse des Âmes, entièrement nue, sa peau lisse et soyeuse parcourut de gouttelettes d’eau et de savon. Ses cheveux d’un blanc immaculé sont attachés en chignon, la tête penchée en avant, tandis qu’une jeune humaine, âgée d’environs 16ans, vêtue d’une robe blanche entièrement transparente, laissant voir ses formes et son corps d’adolescente, frotte le dos de la demi Drow, parcourant le corps de sa maîtresse lentement et sensuellement d’une éponge, glissant avec attention vers les fesses de celle-ci, comme une douce étreinte voluptueuse…

"Le devant maintenant Léonia s’il te plaît."

"Bien Maîtresse"

Doucement, avec une grâce angélique, Div’Arght se retourne dans le bain, laissant à la vue de la jeune humaine sa poitrine ronde et merveilleusement bien dessinée, ainsi que son ventre plat, et finalement son entre jambe, à peine dissimulé par la mousse flottante à la surface de l’eau. Léonia s’applique consciencieusement à épouser les formes du corps de la Haute Prêtresse du bout de son éponge, glissant autour de ses seins, les parcourant tendrement, puis, glissant sur le ventre charmant, et finissant sa course entre les jambes de celle-ci, plongeant son regard timide dans celui de sa maîtresse, qui lui rend volontiers d’ailleurs. Moment intime et remplit de douceur de tendresse, malgré la cruauté légendaire de la demi Drow. Pourtant, Léonia ne semble pas inquiète, loin de là et l’on peut sentir une complicité entre les deux jeunes femmes…

"Tu es très douce Léonia."

"Merci Maîtresse, votre corps a des courbes si parfaites, que de vous laver en devient un plaisir."

Finalement, après avoir été rincé, Div’Arght se lève, puis, tenant la main de son esclave qui l’aide à sortir du bain avec précaution et attention. Avec affection, celle-ci vient entourer le corps de la demi Drow d’une longue couverture blanche, et commence à lui essuyer avec douceur, tandis que la Haute Prêtresse se laisse faire, regardant sa servante faire…

"Il est temps de m’habiller tu ne crois pas ?"

"Oui bien sur Maîtresse"

Prenant la robe légère de lin sur le meuble, Léonia vient l’enfiler sur sa maîtresse, après avoir ôter la serviette, le tissu épousant à merveille les formes de la jeune demi Drow. Puis, vient la parure, et enfin l’armure complète, aux finitions superbement terrifiantes, chef d’œuvre d’art des artisans Drow. Div’Arght ajuste alors son armure dont elle est si fière, puis, se dirige majestueusement dans la pièce centrale, prenant place sur le siège au bout de la table, dos à la cheminée, présidant l’ensemble de la table, place de la maîtresse des lieux. Un parchemin déroulé face à elle, la demi Drow relit sans cesse les inscriptions dessus, tandis que la servante s’affère à ranger et nettoyer la salle d’eau, le doux son de l’eau s’écoulant dans le bain raisonnant en mélodie de fond dans la demeure si calme…

"Mon visiteur doit il arriver prochainement Léonia ? "

"Oui Maîtresse. Nous avions convenu de cette heure. Il ne devrait plus tarder."

"Parfait."

Div’Arght se replongea alors dans sa lecture prenante, attendant la venue de cet invité à sa table…

Dans une grande demeure faite de vieilles pierres ce trouvait un homme, il était assis dans un grand fauteuil de cuire confortable en train de boire un verre tout en feuilletant un épais livre de magie ancienne. Ca faisait depuis déjà quelques heures qu’il était assis, lisant attentivement et par la même occasion apprenant les formules écrites en langage Elfique, cette ci belle écriture tellement compliquée à apprendre de part sa calligraphie mais aussi par les sens larges des mots. Cette langue n’était point pour faite pour les humains, ces êtres vivants que peux de temps sur la terre, mourrant en seulement une soixantaine d’année voir plus de temps en temps pour les nobles qui ne travaillent pas dans les champs ou qui ne font pas la guerre. L’homme but encore une gorgée, le liquide était rouge et sa consistance était douteuse, il s’agissait de sang, et oui, cet homme buvait du sang, non, vous ne rêvez pas, en fin de compte, ce n’était pas un humain mais plutôt un « demi humain ». Effectivement, cette personne était mi humain, mi drow, un bâtard en d’autre terme, mais ça ne le dérangeait pas plus que ça car pendant longtemps il s’était crut simplement humain et il pensait que sa vie n’allait pas durer et donc qu’il ne pourrait pas accomplir de grandes choses, qu’elle surprise ça avait été, qu’elle délivrance pour lui, beaucoup, énormément de chose étaient devenus possible pour lui comme par exemple l’apprentissage de la langue Elfique en autre.

Qui qu’il en soit, l’homme ferma délicatement son livre, faisant passer ses doigts sur la vieille couverture du livre. Il le déposa sur le bureau en face de lui tout en regardant le liquide rouge dans son verre à pied. Ce liquide était encore chaud, cela faisait à peine quelques minutes qu’il s’était resservit. Il y a des années de cela, boire du sang l’aurait donné envie de vomir mais maintenant il y avait prit goût, c’était encore meilleur que le meilleure des rhums, ça ne donnait pas la même sensation de chaleur que l’alcool mais rien que savoir que c’était du sang procurait une sérieuse joie, ça en était presque même jouissif suivant la nature du sang but. L’homme aux cheveux noirs finit son verre d’un trait et le posa aussi sur le bureau. Lentement il se leva de sa chaise et s’étira, ses membres étaient endoloris, il allait avoir besoin de se dégourdir les jambes et le voyage qu’il allait entreprendre allait plus que les lui dégourdir. Oui, il allait entreprendre un voyage, plutôt long mais il était nécessaire même si les réponses à ses questions seraient mauvaises. L’homme se dirigea vers une grande porte qui donnait sur un grand salon avec de grands canapés, une longue table faites en vieux bois Elfique. Une cheminé était allumé réchauffant la spacieuse salle. Il traversa l’endroit et se trouva à l’entrée de la demeure, à l’extérieure ce trouvait un homme, un vieille homme, à l’arrivait du plus jeune il s’inclina.

« Bonjour Maître Zack, vos affaires sont prêtes, vous pouvez partir s’en crainte la météo est bonne aujourd’hui. »

C’était donc le sou fifre, le gardien en quelque sorte de la demeure. De par son physique, il respirait la connaissance et la sagesse, ses oreilles pointues et ses cheveux clairs montrait son appartenance à la race des elfes.

« Bonjour Adriel, merci pour les affaires et pour la météo. Surveillez bien les lieux, que personne n’entre ni n’en sorte. »

Le vieil elfe s’inclina de nouveau montrant qu’il avait comprit les dires de son maître. Zack quand à lui alla chercher ses affaire qui était posé sur un table à l’extérieur de la demeure. Son épée, sa longue épée était plantée dans le sol, elle venait d’être polie, cette lame lui avait servie à tuer bonne nombre de personne, innocente ou non, des souvenirs revenaient en rafale dans la tête de Zack ce qui lui valut un sourire nostalgique. Il déplanta la lame et la plaça dans son dos, c’était sa place depuis toujours, ça n’était pas très pratique mais au fur et à mesure on s’y habitué malgré un petit gène permanent. Sur la table se trouvaient deux dagues elles aussi polies, elles furent installées chacune sur une des deux jambes de Zack, elles servaient en cas d’extrême urgence mais il n’en avait plus beaucoup l’usage ces temps ci. Il ne restait plus qu’un petit sac qu’il attrapa et sans se retournait il partit vers l’est en direction du pays des Drow ou il avait certaines choses à faire.

Le chemin ne fut pas très long car Zack connaissait bien les lieux et il se trouva vite dans la citée Drow. Quelques années plutôt il y avait fait son apparition, plutôt brutale car étant un demi drow, il s’était fait rejeté, enfin, ils avaient essayés de le rejeter mais ceux-ci avaient perdus leurs têtes bien vite. Il s’était donc fait une réputation des plus obscure dans la cité sous terrain et c’était temps mieux. Zack arriva donc en pleine nuit au volcan qui servait de ville pour les drow. En fait, c’était un puys mais ce qui importait c’était que le volcan était éteint depuis bien longtemps ce qui avait permis à cette race de ce camoufler aux yeux des autres. L’homme prit contact avec la servante de d’une prêtresse avec qui il devait s’entretenir et ils prirent un rendre vous. L’homme prit un chambre pour la soirée espérant ne pas rester trop longtemps dans la citée, il se coucha se répétant les paroles qu’il allait prononcer devant cette prêtresse. D’après ce qu’il avait entendu dire d’elle, elle effrayait tous ceux qu’elle croisait grâce à une armure des plus terrifiante, il ne demandait qu’à voir. Le lendemain il se leva tôt allant prendre un bain pour se purifier avant d’aller à son entretient, il devait être irréprochable. A l’heure convenue avec la servante, il se trouvait devant la porte de la demeure qui au passage devait être plutôt luxueuse quand on regardait l’entrée. Il tapa à la porte deux fois et attendit que quelqu’un vienne lui ouvrir. Aujourd’hui, il portait sa cape noire à col orné de petites lunes rouges aux bords blancs. Mon corps étant parfaitement dissimulé sous cet accoutrement. La porte s’ouvrit laissant apparaître devant Zack une jeune fille, la même avec qui il avait parlé le soir d’avant. C’était une humaine, de petite taille. Elle avait des yeux bleus et des cheveux blonds. Bizarrement, elle portait une tenue qui laissait apparaître son corps nu, Zack fit mine de ne pas la regarder, ça pouvait déplaire les gens même si il se fichait de ce qu’elle pouvait penser, mais, il n’était qu’un invité et il ne voulait pas se montrer indésirable des le début de l’entretien.

« Bonjour Sire Zackary, ma maîtresse vous attend dans le salon, puis je vous débarrasser de vos affaires ? »

Son tons était neutre et elle avait son regard qui partait au loin comme ci elle rêvait. Avec un petit sourire il sortit son épée de son dos et la tendit à la jeune femme qui la prit dans ses mains. Quand l’homme lâcha l’arme, la servant chancela sous le poids de la lame et elle faillit renverser l’arme. Elle la porta dans un coin de l’entrée et revint, quelques goûtes de sueurs sur le front, il lui tendit mes deux dagues et il partit avec un sourire aux lèvres, cette petite devait en voir de toutes les couleurs. Mais son sourire s’effaça bien vite quand il entra dans le salon, droit devant lui se tenait la prêtresse, celle-ci était assise au bout d’une longue table, elle se trouvait en son bout. Ce qu’on avait dit sur elle était vrai finalement, son armure rouge provoquait des frissons dans le dos du demi drow, c’était un chef d’œuvre, l’effet que provoquait l’armure était sidérant ! Mais il ne se laissa pas déstabiliser, il s’approcha et se mit en face d’elle à l’autre extrémité de la table, elle était en train de lire un parchemin, ses cheveux étaient encore mouillait ce qui indiquait à Zack qu’elle venait tout juste de se laver tout comme lui. Maintenant il allait enfin pouvoir s’entretenir avec elle, du coin de l’œil il vit la servante passer devant lui pour aller rejoindre sa maîtresse derrière elle. Elle resta la, sans rien dire. Il était temps de prendre la parole.

« Prêtresse Div'Arght Rilyntlar , merci d’avoir accepté cette entrevu assez tardive, je vous en suis reconnaissant. »

Il inclina très légèrement la tête, montrant son respect pour les faits de la prêtresse de Teiweon Danath’Korr. Ca ne devait pas être chose aisée d’exercer ce soit disant travail mais elle avait plutôt l’air de bien se porter.

« Je vois que votre statut de Haute Prêtresse vous donnes certains privilèges plutôt agréables. »

Il faisait allusion à la demeure de celle-ci, richement décoré et sûrement ayant une grande surface vu le nombre de porte assez conséquent.

Parchemin parcourut de transcriptions les unes aussi ennuyeuses que les autres, la Haute Prêtresse s’impatiente doucement toujours un peu plus. Soudain, arrivant à point nommé, un bruit sourd vient se faire entendre sur la porte d’entrée, suivit très vite d’un second, puis d’un troisième. Quelqu’un est en train de frapper à la porte, et déjà, sans avoir reçu d’ordres, Léonia, la jeune adolescente humaine s’empresse d’aller accueillir ce visiteur. La jeune servante remplit d’ailleurs à merveille sa fonction, et débarrassa l’invité de ses armes, l’invitant à entrer dans le salon, où attendait nerveusement Div’Arght…

De son siège, là, au bout de cette table majestueuse, la Haute Prêtresse observait ce nouvel arrivant, dévisageant son accoutrement d’un regard inquisiteur, sourire discret et narquois au coin des lèvres. Malgré l’arrivée de Zackary, Div’Arght ne prit pas la peine de se lever pour saluer son invité. Après tout, ce n’était pas elle qui avait demandé audience, mais bien lui. Tandis que promptement Léonia revenait aux côtés de sa maîtresse, bien sagement, restant à sa disposition, la conversation s’engageait, et assez maladroitement de la part de l’invité justement. En effet, il était assez désobligeant de commenter les richesses d’une Drow, surtout si celle-ci avait un statut supérieur à soi même…

"Ces privilèges me sont dus jeune guerrier. Ma fonction, mon rang, mon statut, la vocation et l’engagement que j’ai choisi pour ma vie, je ne puis la déposer dans un coffre le matin en rentrant chez moi comme un vulgaire soldat. Je suis l’élue, la protégée de Teiweon Danath’Korr, Déesse des Âmes, et maudit soient ceux qui n’entendraient pas ses paroles."

Voilà des présentations de plus glaciales et violentes. Echange assez peu réjouissant pour Zackary, qui, plus que doté de mauvaises intentions, se voyait sûrement maladroit. Peu était les gens qui avaient à vrai dire déjà côtoyer une Haute Prêtresse. Mais le temps passé en sa présence lui indiquerait comment s’exprimer à elle. Ses yeux blancs laiteux avec un soupçon de rouge carmin en leurs centres étaient rivés sur le jeune homme en face. La discussion engagée, il était temps désormais de connaître la raison de cet entretien…

"Léonia ? Va donc chercher un rafraîchissement, et propose s’en à notre invité veux tu ?"

"Bien Maîtresse."

La servante obéit sans même attendre, s’en aller dans la cuisine, juste à côté de la salle de réception, revenant assez rapidement de celle-ci, un plateau dans la main, portant une longue fiole de cristal, accompagnée de deux verres. Léonia s’approcha respectueusement de Zackary, puis, lui servit un verre, posant celui-ci sur la table devant lui. Enfin, l’adolescente apporta l’autre verre qu’elle remplit à la Haute Prêtresse, qui le posa à côté de son parchemin, toujours déroulé sous ses yeux…

"Pourrais je savoir la raison de votre demande d’entrevue avec ma personne jeune guerrier ? "

Léonia retourna à sa place d’origine, prêt de la chaise de sa maîtresse, légèrement en retrait. Les lueurs provenant des chandeliers sur les murs, ainsi que celles du plafonniers, donnant des reflets effrayants sur l’armure rouge sang de la Haute Prêtresse. Des ombres dansaient alors sur son visage à la peau grise cendre, expression de démon, partiellement dissimulé par les griffes parcourant celui-ci. La demi Drow ne semblait pas de bonne humeur, quand bien même à vrai dire, elle n’était pas connue pour son hospitalité, ni son amabilité. Pourtant, il était à noté que Léonia ne semblait pas malheureuse au service de celle-ci, sûrement mieux traiter que la plupart des esclaves vivants au Puy d’Elda. Elle semblait d’ailleurs bien nourrit, en bonne santé, un teint rosé, propre, et habillée convenablement, certes aux goûts spéciaux de Div’Arght, mais tout de même correctement…

Cependant, mise à part le caractère des plus détestables de Div’Arght, le jeune garçon soulignait belle et bien une réalité. La demeure de la Haute Prêtresse regorgeait de luxe, bien plus grande et confortable que la plupart des autres habitations de Drows. Ainsi, le logis de la demi Drow pourrait effectivement susciter l’admiration des plus pauvres, mais aussi provoquer la jalousie de certains. Doucement, d’un geste lent et délicat, Div’Arght saisit son verre, puis le porta à sa bouche, se délectant du breuvage rouge à l’intérieur. Puis, après avoir reposé la coupe, elle s’essuya gracieusement la bouche, son doigt glissant sur ses lèvres sensuellement…

"Du sang tiédit. J’espère que vous apprécierez jeune guerrier."

La Prêtresse étant installé dans son siège leva les yeux pour me regarder parler, elle me regardait de haut, savant que son statut était des plus hauts dans la société Drow. Elle ne se leva pas pour accueillir son invité se qui montrait qu’elle se sentait supérieur à son invité, en même temps, c’était lui qui avait suscité une audience le plus tôt possible. La première phrase prononcée par la Prêtresse fut froide et rapide, montrant à son invité que tout ce qui se trouvait ici lui était dut de par sa haute fonction. Zackary n’en doutait point, un telle responsabilité incombait aussi à un bon revenu même si, normalement la pratique de la religion n’était pas lucrative, mais tout le monde savait que c’était l’inverse, un moyen de se faire de l’argent facilement. Mais cette réputation pouvait être incompatible avec les Drow.
Quoi qu’il en soit, Zackary ne répondit pas à la réponse de la Prêtresse, ses paroles étaient justes et il n’y avait rien à y redire. Elle s’adressa à sa servante en lui demandant d’aller chercher à boire ainsi que d’en proposer à l’invité de dernière minute. Elle s’exécuta et alla dans ce qui devait être une cuisine, elle revint vite avec un plateau sur lequel était posé deux verres ainsi qu’une fiole de cristal comportant un liquide rouge, Zack doutait que c’était du vin, il penchait plutôt pour du sang. Elle servit l’invité avec respect et alla ensuite servir sa maîtresse tout en se retirant derrière elle une fois sa tache accomplie avec sucée. Vint ensuite la demande de la Prêtresse, pourquoi son hôte était il venu demander audience auprès d’elle, qu’allait il donc lui demander ? La était la grande question. Elle continua sa phrase en donnant l’origine de la boisson qu’ils allaient boire, du sang, tiédit par la même occasion. Dieu seul savait combien Zackary aimait cette boisson, si on pouvait appeler ça de la sorte.

« Du sang … Quoi de plus meilleure boisson lors d’une entrevue. Merci beaucoup. »

Il prit le verre à pied posé sur la table et le leva ver le ciel, plutôt ver les chandeliers aux murs qui éclairaient la pièce. Cette lumière apportait beaucoup d’information sur les origines du sang et de sa pureté et après un examen minutieux de la part de Zackary, il était s’en aucun doute sure que le sang était d’une pureté incontestable. L’homme porta le verre à ses lèvres et sentit son contenu comme le faisait tout expert avant de boire. L’odeur dégagé était tout simplement esquise pour le demi drow qui but une petite gorgée. Un sourire apparut sur son visage, il était tout simplement un grand adorateur de bonne boisson et celle qu’il venait de goûter était goutu comme il n’en avait jamais but. Content, il fit quelques pat, regardant, détaillant la demeure de la Prêtresse, ce n’était pas très poli de sa par mais au finale il aimait bien faire attendre les gens. Il se retourna finalement vers son hôte.

« La raison pour lequel j’ai voulu m’entretenir avec vous est une démarche assez compliqué. Je suis venu à vous pour vous faire une demande ou plutôt une proposition. »

Il s’arrêta de parler, reprenant sa petite marche faisant mine de réfléchir aux mots qu’il allait utiliser, mais ces mots étaient déjà encrés dans sa mémoire, il se les étaient répétés si souvent qu’il les coassaient par cœur à présent. Il alla inspecter un mur, touchant la roche froide et dure que les drow avaient creusé des années au par avant, ils étaient devenus aussi bon que les nains dans ce domaine mais il leurs restaient encore beaucoup de choses à apprendre apparemment.

« De par votre statut de Haute Prêtresse de Teiweon Danath’Korr, vous avez accès à des informations, à des endroits que je ne peux visiter de par mon statut de simple demi drow. Si vous l’acceptez, j’attendrais de vous simplement quelques informations qui pourraient m’être utiles et profitables … Aussi bien pour vous que pour moi, pas de la même façon effectivement mais le résultat serait agréable dans les deux sens. »

Voilà qui faisait plaisir à voir, ce jeune guerrier plutôt maladroit quand au protocole à respecter envers une haute dignitaire. Malgré tout, celui-ci semblait avoir bon goût. Div’Arght l’observait de sa place, trônant fièrement en bout de table, siège exclusivement réservé à la maîtresse des lieux, la puissante et arrogante Haute Prêtresse de la Déesse des Âmes. De ses yeux envoûtant, blanc nacreux, miroir sans vie d’une âme de démon, la demi Drow avait son regard fixé sur son hôte qui semblait se délecter, ce qui faisait plaisir à voir…

"Je suis fort aise que vous appréciez à votre tour ce met d’une rare subtilité. Voyez vous mon cher, trop peu de personne saurait déguster à sa juste valeur ce nectar, cet ersatz."

Qui aurait put le croire ? A cet instant de partage, Div’Arght et ce jeune guerrier, qui au passage, ne s’était toujours pas présenté à la Haute Prêtresse, semblaient très bien s’entendre, sûrement aidé par le fait d’avoir un goût en commun pour le sang de qualité. Doucement, avec toujours cette grâce habituelle, la demi Drow tourna le visage avec aisance, malgré l’imposante armure qui semblait figer le corps de la Haute Prêtresse, pour plonger son regard dans celui de sa servante, la si belle Léonia. D’ailleurs, celle-ci imita instantanément sa maîtresse, un tendre sourire s’échangeant entre elles…

La discussion venait très vite à l’essentiel avec ce guerrier. Il n’était pas du genre à tourner autour du pot, et cela tombait relativement bien. La religieuse n’avait pas toute sa journée devant elle, et avait prévu bien d’autres activités encore. Aussi, celui-ci vint il très vite à la raison de sa demande d’audience. C’était donc une proposition. Voilà que ce jeune homme venait d’éveiller la curiosité de la demi Drow, attendant avec impatience la suite de sa requête, ce qui ne tarda pas à arriver…

D’une traite, l’invité annonça sans aucun détour, sans aucunes réserves sa demande d’information à la Haute Prêtresse. Tout d’abord surprise par l’audace arrogante de son invité, Div’Arght n’arrivait pas à en croire ses oreilles. Il lui fallut quelques minutes d’ailleurs pour repenser à ces mots qui venaient d’être énoncés, prenant tous leurs sens dans l’esprit pervers de la demi Drow. Haute Prêtresse de la Déesse des Âmes et voici qu’on lui demandait clairement d’espionner son peuple et de livrer des renseignements capitaux à un parfait inconnu ? Une colère faramineuse naquit soudainement dans le corps de la religieuse. Ses yeux, d’ordinaire blanc laiteux, laissèrent place à un rouge carmin, pupilles dilatées de rage, expression terrifiante sur le visage. Crispant ses dents, elle sera les poings sur la table, tandis que Léonia se reculait au fur et à mesure, sûrement trop habituée à voir ces signes précurseurs et de mauvais présages. D’un bond énergique, Div’Arght se leva donc, saisissant son Kriss Sacrificiel…

"Aurais je bien entendu ? Vous, parfait étranger, qui ne prend même pas la peine de se présenter à moi, vous avez le culot de vous tenir là, devant moi, avec une arrogance démesurée, pour me proposer de vous livrer des informations capitales, trahissant de ce fait mon propre peuple, en échange d’une hypothétique alliance ? Ais je bien résumé votre offre ?"

Div’Arght se leva à présent, son regard rouge sang planté sur le corps de ce jeune homme, avançant dangereusement vers son siège, laissant glisser son arme sur la table dans un bruit strident désagréable, tandis que sur son visage, il était aisé de lire ses pensées, plus tournées vers l’envie de meurtre et de torture que d’amour à cet instant. Puis, elle s’arrêta à quelques mètres de l’invité, à environ la moitié de la longue table…

"Sale espèce de vermine puante mal famée ! Insignifiant petit cancrelat de pourriture de demi Drow, qui ose s’imposer à ma vue, emplissant ma demeure de sa puanteur démentielle ! Moi, Haute Prêtresse de la Déesse des Âmes, je devrais espionner mes sœurs et mes frères, pour te révéler à toi, être de bas étage qui ne mérite même pas de respirer mon air, des informations ? Tu n’as pas accès à tout ce que tu voudrais ? "

La colère montait à une vitesse ahurissante chez Div’Arght, qui était littéralement en train d’enrager. Ses dents clairement visibles, ses yeux focalisés sur le visage de cet inconnu, qui, avouons le, devait avoir de sérieuses tendances suicidaires pour oser agir ainsi, et cette arme qui traçait, sans aucun détour son chemin vers la gorge ou le cou de la pauvre future victime. Légèrement, la demi Drow tourna le visage, et cracha en direction de son hôte, dans une bien mauvaise posture en ce moment…

"Un être aussi immonde ne devrait même pas avoir l’espérance de fouler nos Terres ! Tu me dégoûtes ! Il n’y qu’une seule possibilité de rédemption pour toi, infidèle et monstruosité de la Nature, c’est la mort ! Mais avant cela, il te faudra être purifié par le feu sacré !"

Quelques pas encore, et Zackary sera à la porté mortelle de la Haute Prêtresse des Âmes. Ses armes ayant été mise de côté par la servante, il ne lui restait plus guère de possibilités. Négocier aurait été encore pire que tout, et le temps, dans ce genre de situation, semblait passer plus vite qu’à l’ordinaire. Léonia elle, à sa place, semblait admirer le spectacle, mais également craindre plus que jamais sa maîtresse…

[HJ : Je rappel, pour ceux qui seraient tenté de dire "Mais Div'Arght est une demi drow aussi, que justement, Div'Arght ne sait absolument pas qu'elle est une demi drow.

Zack, maintenant, Léonia est un personnage joué, aussi, nous allons instauré un ordre pour poster. Je propose que Léonia réponde après toi.]

La demande assez brutale de Zack fut une surprise mais aussi un source de colère pour la femme qui se trouvait en face de lui, c’était tout simplement la réaction qu’attendait le jeune demi drow, la colère, la rage, quel sentiment agréable, c’était un bon moyen de faire perdre la raison à son adversaire, cette sensation que tout était possible, la rage la dupliqué et rendait son utilisateur bien plus faible bien qu’il ne s’en rendait pas compte, une personne lucide de ses actions en valait dix en colères. Un fait bizarre se produisit chez la prêtresse, ses yeux qui depuis leurs rencontres avaient étés toujours blanc passèrent au rouge sang, drôle de phénomène, normalement la couleur ne changeait jamais ou les tons devenaient un peu plus clair ou foncé suivant la saison mais la, la différence était éclatante. Zackary se trouvait en face de quelqu’un de bien étrange. Son regard transpercé le corps du pauvre demi drow, celui-ci ayant toujours son petit sourire en coin, façon d’énerver un peu plus la femme qui se trouvait en face d’elle. La prêtresse avait ses poings fermé, crispé asseyant de se contenir pour ne pas se jeter à la gorge de son invité. Derrière elle, sa petite esclave se reculait, prévoyant que sa maîtresse allait se lever, depuis qu’il était arrivé, Zackary avait tout de suite comprit qu’il y avait un lien beaucoup plus fort entre elles, pas un rapport de maîtresse à esclave non, c’était un peu plus fort, mais il n’avait pas le temps de se plonger dans des hypothèses car Div’ commençait déjà à parler. Non sans peine, elle résuma très bien les propos évoqué par le jeune demi drow quelques instants plus tard, toujours avec un petit sourire en coin il lui répondit.

« Votre résumé est erroné prêtresse, qui a parlé de trahison ? Non, il n’en ait pas question, ces informations que je vous demande ne nuiraient en aucun cas à nos frères et sœurs, je dirais même que ça servirait plutôt à notre développement ... Les noms sont futiles en cet instant car vous penchez plutôt vers l’envie de me faire passer milles tortures sur le corps »

Effectivement, la prêtresse venait de se lever, toujours son regard planté dans celui du demi drow, elle s’avançait vers lui, son arme glissant sur la table ou plutôt grinçant, un bruit strident s’éleva, pas vraiment agréable pour les oreilles mais audible. L’esclave quand à elle reculait jusqu’à ce que son dos heurte le mur derrière elle. Arrivée au niveau du milieu de la table la drow s’arrêta pour insulter Zackary de toutes les façons possibles et inimaginables. La colère montait encore d’un cran, c’était bien, très bien même. La femme qui se trouvait en face d’elle était une Prêtresse, une personne qui vouait un culte, qui écoutait les paroles d’un soit disant dieux, normalement, elle ne devait pas savoir se battre mais le demi drow se trouvait en face d’un drow, une personne qui aimait le sang et avant tout se battre, il ne fallait donc pas sous estimer son adversaire qui possédait une arme et alors que lui avait laissé la sienne à l’entrée. Mais c’était une grave erreur si Div’ pensait qu’il était désarmé, peut être ne savait elle pas qu’il possédait des connaissances magiques pouvant l’aider dans une situation pareille. Quoi qu’il en soit, il resta de marbre face à ses insultes, ça ne servirait à rien. Encore une fois, elle insulta Zackary, la colère montait à son apogée, comme un animal sauvage, elle montrait ses dents à son adversaire se montrait quand à lui décontracté de son côté. Mais ce n’était qu’un face car intérieurement il se préparer à se battre et à se défendre si il en était forcé.

« Malheureusement, la mort ni même la souffrance ne sera de rigueur aujourd’hui je le crains Prêtresse Div'Arght Rilyntlar. Certes, je suis un être immonde mais je l’assume, beaucoup de gens dans ce monde me la dit, mais je ne suis pas venu ici pour vous affronter mais plutôt pour parler du développement de notre empire et de notre race, nous n’allons pas vivre éternellement ici, à affronter ces pitoyables elfes et à perdre bon nombre de nos frères et sœurs, j’ai des projets beaucoup plus pervers et intéressants, mais il me faut de l’aide, il me faut votre aide car vous serez la personne qui apprécierait le plus cette évolution car vous êtres la prêtresse de Teiweon Danath’Korr. »

Il espérait sincèrement que ses mots allaient parler à la prêtresse, quoi qu’il en soit le danger était toujours présent et il avait besoin de son arme. Inspirant profondément, il fit appel à sa magie, son élément de prédilection était le vent, il pouvait créer bon nombre de chose, c’était une énergie inépuisable pas comme l’eau qui se trouve en profondeur. Zackary se concentra sur l’emplacement ou ce trouvait son sabre, il était placé juste à côté de la porte, appuyé contre le mur, il n’était qu’à quelques mètres de son maître. Celui-ci créa une bulle d’air à un certain angle derrière le sabre, puis il l’a fit exploser, avec le souffle de la petite explosion et l’angle définit, le sabre s’envola dans les airs en tourbillonnant. Encore une fois grâce à la magie il contrôla plus ou moins le vol du sabre qui vint se planter dans le sol juste devant le demi drow qui avait toujours son sourire en coin. Il mit une main sur la poignée de son arme qui était assez imposante de par sa largeur et son poids mais Zackary n’avait pas de problèmes pour l’utiliser grâce à ses années d’entraînements.

« Malheureusement, si nous devons nous affronter ici et maintenant, je crains que nous perdions tout deux des plumes dans la bataille. »

Son regard se détacha de la prêtresse pour aller se poser sur la petite esclave qui se trouvait au fond de la salle.

Léonia se trouvait derrière sa Maîtresse depuis le début de l'entretient. Elle restait discrète mais écoutait chaque paroles prononcées. Le ton commençait à monter entre les deux Drows. L'esclave qui connaissait relativement bien sa Maîtresse, prevoya une grande colère et se recula donc dans le fond de la salle. L'invité parla à nouveau et la Haute Prêtresse se leva brusquement, son arme à la main. Sa Maîtresse s'avançait dangereusement vers le demi-drow, son arme raclant sur la grande table. Des paroles déplaisantes furent échangées entre les deux elfes noirs. La maîtresse de maison s'approchait toujours de l'arrogant jeune drow. L'invité était là sur le fauteuil face à la religieuse et désarmé. Tout à coup une détonation se fit entendre prés de la porte et le sabre de l'intrus s'envola au travers de la salle pour atterrir dans le sol devant Div'Arght. Sous sa robe transparente, la peau de l'adolescente frissonna, inquiète de ce qui allait ce passer. Zackary posa sa main sur son arme imposante et prévins la Haute Prêtresse qu'ils risquaient tout les deux de perdre des plumes s'ils en venaient à se battre. L'arrogant demi-drow posa ses yeux sur Léonia qui se trouvait toujours au fond de la salle. L'esclave s'avança doucement et prudement vers sa Maîtresse, face à l'invité. La jeune fille s'exprima d'une voix douce et timide.

Je pense qu'il serait plus raisonable que tout le monde se calme. Vous n'êtes pas d'accord sur certains points de la proposition l'enretient peut donc s'arrêter là avant que les choses ne s'agrave, non?

L'adolescente regarda sa Maîtresse avec tendresse puis tourna son regard charmeur vers l'invité arrogant. Elle se demandait ce qu'allait penser la Haute Prêtresse de son intervention mais elle préférait des réprimandes plutôt que devoir soigner les possibles blessures de la religieuse aprés la bataille. Inquiète, l'esclave attendit calmement leurs réaction.

La journée était plutôt agréable, les terres sombre et sordide baignaient dans une lueur malsaine et le volcan laissait des volutes noirâtres s’échapper de son corps. Bref, Ant’zar était dans un de ses jours ou rien n’aurait pu gâcher sa bonne humeur qui se traduisait par une noirceur d’âme tel, que seul la furie de sa belle Alyryne ou le corps d’une femme pouvait le contrôler. D’ailleurs en parlant de femme ! Voila que notre Etalon se permettait de passer devant la Demeure de Div’argth. La jolie métisse, celle qui le rendait fou tout en sachant qu’il ne pouvait l’avoir.

Tout en grognant joyeusement l’idée de la voir encore une fois en pleines papouille avec sa servante il fut pris d’un énorme frisson et sourit. Bien, bien, bien, pourquoi lutter ?! Il changea donc d’itinéraire, ce n’est pas aujourd’hui qu’il irait voir la jeune femme qu’il devait en théorie, aller Honorer de sa présence et de son savoir faire.

Gravissant les deux marches menant à la porte d’entrée le Drow frappa. Un valet ouvrit la porte, un eunuque bien sur. Ant’zar pris a peine la peine de le saluer et se dirigea dans la demeure, l’homme a sa suite. Il balbutiait quelque chose comme quoi elle était occupée avec un jeune demi-drow. Aucune importance ! La belle Diva pardonnerait sans doute à l’étalon de se présenter ainsi sans prévenir. Et puis, ça en devenait presque un jeu de surprendre l’autre. Poussant la porte du salon ou se trouvait Déjà Léonia, Diva et un sombre inconnue Ant’zar sourit, murmurant d’une voix à la fois charmeuse et sordide.

« Diva, j’ignorai que ta demeure était envahie par la vermine. Tu devrais faire plus attention a ne pas trop t’accoquiner avec les rats, il se multiplie vite tu sais. Et une fois qu’ils sont installé c’est difficile de les en déloger autrement que par la mort.»

Le drow, le colosse comme il était souvent surnommé, vit son visage se fendre d’un sourire fou et cruel. En se jour il était vêtue d’une tunique de velours pourpre, bordé d’un liserait d’or. A cela s’accordait une chemise blanche au manque bouffante. Bien sur le tout dévoilait son torse et le tatouage fièrement gravé sur sa peau d’ardoise bleuté. A cela un pantalon blanc, moulant toute les formes et la musculature du drow pour enfin finir par des bottes de cuir bouillit et traité pour en devenir tout aussi pure et blanche.

Qu’elle ironie tout de même que le plus grand des séducteur et des don juan, accessoirement l’un des drows les plus cruelle et fourbe, porte cette couleur immaculée de vierge effarouchée. Il portait de plus sa ceinture de cuir noir, épaisse, ou deux sabres ainsi qu’un fouet était visible. Ses cheveux blancs étaient quand a eux toujours autant en désordre, passant de manière sauvage devant ses yeux rouge que seuls les plus téméraires osaient affronter et que seuls les fous défier. S’approchant de Diva il déposa un baisé chaste sur son front et sourit a la jolie Leonia.

« Maljour Diva, Maljour petite tigresse… et… Qui est cette créature qui m’endolorie la vu et pollue notre environnement ? »

Décidemment, ce vil être répugnant de par son apparence, mais aussi de par son phraser avait un don inégalé pour mettre hors d’elle la Haute Prêtresse. Une seule envie se lisait à cet instant dans son regard sang : celui du meurtre atroce. C’est alors à ce moment précis que Léonia se décida à intervenir, après la petite démonstration de passe-passe du jeune guerrier à l’arrogance débordante, voir suicidaire…

"Joli petit tour effectivement. La vile créature viendrait elle d’un cirque, d’une troupe de saltimbanques ambulante ? Va-t-il nous faire apparaître un lapin maintenant ? Ta reconversion est fort assurée désormais, car bien plus qu’un artiste désavoué, ta place comme bête de foire t’es promise ! Hors de ma vue maintenant, cette entrevue est close !"

Tendant sa main d’un air autoritaire, sec, Div’Arght désignait la porte, déjà ouverte par un serviteur posté à côté. Puis, doucement, essayant de se calmer, malgré ses yeux restés d’un rouge sang, la religieuse rangea son Kriss Sacrificiel dans son étui, attaché solidement à la ceinture de son armure, puis, se tourna pour faire face à sa servante. Son regard s’apaisa immédiatement, plongé dans les yeux pleins de tendresse de Léonia, et délicatement, sa main caressa ce visage source de pureté et d’innocence, ses doigts glissant le long de sa joue pour venir lui saisir le menton, et l’approchant de sa bouche pour l’embrasser. Div’Arght ne demandait pas dans ces cas là, elle prenait…

"Tu as raison Léonia."

Alors que les deux filles se contemplaient mutuellement dans un moment de complicité comme elles les connaissaient tant entre elles, le beau et néanmoins cruel Ant’Zar arriva dans la demeure de la Haute Prêtresse, guidé par un eunuque au service de Div’Arght. Il commençait à avoir foule dans ce lieu de terreur à l’ordinaire. Sentant le baiser chaste de ce nouvel invité, la religieuse lui sourit alors en retour, heureuse finalement de le voir en ce moment précis…

"Ant’Zar, mon ami, ta venue ici emplit mon cœur plein de rage d’une subtile satisfaction. Regarde bien le visage de cette vermine, car de par son égaux démesuré, vois tu, celui-ci se promet de conduire nos armées, voir de prendre le pouvoir. Il parle de notre Empire comme du sien. Ne trouves tu pas cela d’un comique, lui, le demi Drow, abjuration de la Nature !"

Se tournant à nouveau vers sa complice esclave, la Haute Prêtresse ne perdait en rien son charisme ni même son charme ravageur. Tantôt dans un état de colère furieuse, puis presque aussi soudain que la tempête éclate, la religieuse était capable de passer dans un état de douceur extrême. Sa main glissa le long du bras de Léonia, pour finalement venir lui prendre la main dans la sienne affectueusement. Son visage se pencha dans le creux de son cou, et lui murmura alors…

"Viens m’aider à me changer Léonia, j’en ai marre de cette armure."

De nouveau face à ses invités, Div’Arght chercha le regard d’Ant’Zar, qui, aussi clair que l’eau de source, ne laissait en rien indifférente la Haute Prêtresse. Un sourire glacial sur le visage, du sadisme débordant de son regard rouge vif, l’Hybride s’exclama avec politesse envers son congénère…

"Ant’Zar, voudrais tu bien avoir l’obligeance de raccompagner cette fiente pourriture nauséabonde à la porte s’il te plaît ? Que je puisse me changer et t’honorer habillée convenablement pour te recevoir comme tu le mérites mon ami. Il me faut peu de temps, et je suis à toi. Sers toi de ce délicieux sang tiédit, fait comme chez toi."

Elle espérait à cet instant que le Colosse, comme il était communément appelé ici, fasse vite déguerpir cet odieux personnage de sa demeure, et ainsi, que le calme retrouve vite sa place entre ses murs. Aussi, Div’Arght, ne lâchant pas la main de Léonia, passa dans sa chambre, accompagnée de son esclave, pour ôter cette armure imposant et encombrante. Avec dextérité, la religieuse se débarrassa des plaques et éléments composant sa cuirasse, aidé de la jeune humaine, se retrouvant bien vite en tunique de lin transparente, dévoilant aux yeux de Léonia son corps nu. Puis, toujours avec l’assistance de l’esclave, l’Hybride enfila une somptueuse robe noire aux finitions d’orfèvres, faites de fil d’or, et moulant audacieusement ses formes féminines et son corps, pour réapparaître dans l’embrasure de la porte…

Du fond de la salle, la petite esclave qui se faisait appeler Léonia prit la parole d’une voix timide et douce, demandant à maîtresse de mettre fin à l’entretient vu que les deux partis étaient en désaccord. Zackary ne pouvait que la comprendre, elle, une petite fille n’ayant vécu que très peut de temps se retrouver devant deux personnes prêt à se jeter l’un et l’autre à la gorge de l’autre. Spectacle assez déplaisant il fallait l’avouer. Mais elle n’avait pas tors, le jeune demi drow avait comprit que son entrevu était raté, cette prêtresse n’était pas achetable et c’était bien dommage, les informations qu’elle aurait put lui fournir l’aurait aidé mais il devrait s’en passer. Il avait envie d’affronter cette drow, ils étaient tous d’une puissance remarquable et rien que l’idée de croiser le fer avec elle lui démangeait le bras. Mais celle-ci rangea son arme après avoir insulté un fois de plus Zackary en pleine face le faisant sourire une fois de plus. Apparemment, elle ne savait qu’insulter son invité mais de ce qui était de l’action, rien d’intéressant ne ce passait.

La porte se trouvant loin derrière Zackary s’ouvrit laissant place à un drow, d’après les connaissances limités sur la culture drow qu’il avait, il était quasiment certain que cette personne était de haut rang, sa tenue, son regard persan ainsi que sa démarche assurée lui montrer qu’il était issue d’une famille de noble tout au moins. Celui-ci vint embrasser le front de la prêtresse sans se préoccuper du demi drow qui se trouvait en face d’elle. Encore une fois des insultes volèrent en direction de Zackary, les demi drow étaient vraiment mal traité dans cette cité, ce peuple de soit disant fière guerrier cruel et sanguinaire ne savait que parler et ne bougeaient pas vraiment pour faire honneur à leurs réputations. Par la venue de cet inconnu nommé Ant’Zar, la prêtresse se calma quelques peut, me présentant à lui d’un tons hargneux et moqueur. Finalement, elle prit Léonia et elle s’en alla se changeait dans sa chambre, enlever cette lourde armure qu’elle portait, l’entrevu était donc un échec pour le leader des lunes rouges, il allait devoir trouver un autre moyen d’acquérir ces informations ou faire sans. Avec de rentrer, elle demanda au nouveau venu, son sois disant ami de raccompagner Zackary à la porte. Sans attendre plus, le demi drow déplanta son grand sabre du sol et déposa le dos de la lame sur son épaule. Avec un sourire moqueur il parla une dernière fois avant de s’en aller.

« Ce sont toujours les plus faibles qui aboient le plus fort dit ton, merci pour cette entrevu. »

Allusions aux propos des deux drow qui n'avaient fait que l'insulter durant l'entrevue. Il se retourna et se dirigea vers la sortie.

« Devenir le maitre des lieux ? De nos armés ? Voila qui est bien présomptueux… Moi qui complote déjà depuis presque un siècle je commence seulement à me sentir capable de renverser le pouvoir alors se pauvre petit moucheron ? Il m’amuse… »

Ant’zar caressa légèrement l’épaule de la maitresse de maison, relevant son regard vers ce qu’elle désigna avec des mots si sensuel. Elle s’en tourna ensuite vers Léonia et le pauvre drow ne put que se mordre la lèvre inférieur, bouillonnant intérieurement a l’idée de voir les deux femmes en pleins émoi intime. D’une voix charmeuse le magnifique étalon murmura :

« Hum, que de mots doux que voila dans ta bouche si sensuel. Arrête de nommer ainsi cette créature, tu m’excite autant que tu me rends jaloux de l’attention que tu lui porte. »

Il tourna ses yeux rouge pour la voir partir en compagnie de l’humaine et acheva de dire a son attention.

« Je l’escorterai donc pour toi jolie Diva, mais je te préviens, tu me revaudras la bonté qui se saisie de moi pour escorter ton petit animal. J’ai très envie de te faire chanter aujourd’hui… cela fait longtemps depuis la dernière fois. »

Puis il se tourna vers le drow et lui fit signe de passer. Noble et gentleman, une denrée rare chez les drows, mais aussi terriblement cruel et fou. D’ailleurs le nomme Zark l’apprendra bientôt a ses dépends. Car tout a l’escorte de se demi Drow, Ant’zar chantonnait tranquillement une contine drow, parlant de massacre et de bain de sang, quand le demi-drow ouvrit la bouche.

Grave erreur, terriblement grave erreur. A une vitesse fulgurante pour sa taille et sa corpulence faite uniquement de muscle divinement sculptée, Ant’zar plaqua l’insoumis contre le mur, collant son corps a celui du demi drow. Il lui murmura alors d’une voix sensuel et pervertie par sa cruauté et sa folie à l’état brute tout en maintenant les jambes de l’homme avec les siennes et son bras dans son dos.

« Ne te trompe pas métis, batard, demi moins que rien. Ici, tes paroles doivent être pensées, ou il se pourrait que ta tête tombe. Diva est trop molle ses dernier temps, tout comme Tebryn. Quand la pauvre dois supporter l’oisiveté par la présence d’un maitre faible, le maitre se prélasse par paresse et crois que ses petits tours sont digne d’intérêt. Mais sais-tu pourquoi beaucoup de drow mise sur moi pour prendre sa suite ? Parce que de tous, je suis sans doute la plus grande enflure que les enfers on vomit.»

Puis d’un geste vif il planta l’un de ses sabres dans la main du demi-drow, qui hurla sans aucun doute. Ant’zar savait comment faire pour que la douleur soit insupportable, intolérable, même pour le plus aguerrie des hommes. Doucement, une lueur sadique dans le regard il passa sa langue sur la joue du demi-drow et sourit, dévoilant pour la première fois a l’homme ses yeux rouge sang. Des yeux tel que les drows le respectait de par cette lueur et le craignait. D’une voix tremblante de folie et d’excitation il murmura.

« Te voila marqué de ma main. Cette cicatrice restera, plaie noirâtre, ainsi à chaque fois que tu auras le déplaisir de poser tes yeux sur cette marque tu te souviendras ou est ta place et surtout, que tout les drows n’aboie pas… certain mordent. J’en suis un de cela petit rat.»

Aucune colère, aucun élan de fureur non… rien, qu’une folie et une cruauté sans nom. Arrachant la lame de la main du drow il pu voir la plait affreuse qu’elle portait maintenant. Une plaie sombre, sans doute un poison. Tout sourire, Ant’zar le regardait et s’écartait en lui murmura.

« Maintenant fuit, crois en la noirceur de certain cœur… et cours vite, sinon il se pourrait que je veuille me faire félin pour courir après le rongeur et le chasser. »

Les paroles de Zack se perdirent quand le Drow, bien trop rapide pour le demi drow vint le plaquer face contre le mur. Ca avait été une erreur de sa part de trop sous estimer ce drow, quel vitesse, elle ne l’avait vu se déplacer que quand il le toucha. Finalement plaqué contre le mur, bloqué par la force de son adversaire, il ne pouvait plus bouger. Il parla sans aucunes haines au demi drow lui disant qu’il devait mesurer ses paroles et il le prévint qu’il était la plus grande enflure du monde et il le prouva. Zack voulant attrapa la poignée de son sabre vit sa main perforé par le sabre de son adversaire. Un hurlement de douleur s’éleva dans la pièce et bien au delà. La douleur était fulgurante et inattendue, le souffle du pauvre métisse devint court, il ne s’était pas attendu à ça. Il se mordit les lèvres inférieurs pour éviter d’hurler de plus belle, planqué contre le mur il regardait la trace de la plaie s’obscurcir, la lame était donc imbibée d’un poison, ça ce passait très mal. Encore une fois Ant’Zar prit la parole, lui disant de fuir, de courir vite il ne voulait pas qu’il le chasse tel un félin. Il retira sa lame et s’écarta pensant que Zack allait fuir mais c’était mal le connaître, il préférait mourir que de fuir, une preuve de lâcheté pour un homme. Aidé de sa magie il se retourna tout en empoignant son long sabre et fonça sur son adversaire fendant l’air avec sa lame. Celui-ci ne réussit qu’à entailler le visage de son adversaire.

« Te voila marqué à ton tour, quand tu regarderas ton doux visage dans un miroir tu pourras te morfondre d’avoir reçu une cicatrice d’un misérable demi drow, d’un rat comme tu dis. »

Avec un sourire il se mit en garde, tous sens magique en alerte, se préparant à se battre bien qu’il savait que son adversaire était bien plus rapide que lui, de plus, sa main blessée l’empêché de tenir convenablement son sabre et la douleur troublait sa vision.

[Pitoyable désolé]

Le petit demi était amusant certes, mais Ant’zar était fou. Il n’y avait aucune raison quand a sa garde baissée, il prenait un plaisir rare à prendre des risques et jouissait de la souffrance comme d’autre des caresses d’une femme. Il fut donc agréablement surpris quand le batard se rua sur lui et laissa à son tour une trace sur le visage du drow. Quelque cheveux blanc tombaient au sol, ainsi que quelques goutes de sang. Bien sur l’homme porta ses doigts sur la plaie ouverte et sanguinolente qui laissait le fluide vitale carmin entacher son visage de manière attirante. Loin de gâcher sa beauté cette plaie lui donnait un air plus fou encore et un charisme plus imposant. Il lécha ses doigts couvert de son propre sang et amusé murmura.

« Parfait parfait, tu as pris ta décision. Assume la donc jusqu’au bout petit vermisseau Je ne voulais pas en arriver la mais tu vois, je ne suis pas Tebryn, je ne tendrais pas l’autre joue. »

Ant’zar ne jouait plus, rangeant sa lame dans son fourreau il prit son fouet et s’en servie avec une dextérité inouïe. Le cuir entoura le cou du Demi jusqu’as suffocation et pour clore se duel n’en valant pas la peine, Ant tira violement sur le cuir qui étranglait l’homme, l’obligeant à venir a lui. Un coup de genoux fulgurant et sec vint cueillir son très bras ventre et le demi perdit connaissance. Une fois l’homme évanouie, le colosse le laissa tomber au sol comme une vulgaire tapisserie et défie son fouet du cou.

Il s’assied ensuite sur son dos pour lui attacher poing et pied avec le fouet avant de le laisser dans un coin de la pièces en demandant au valet d’aller chercher ses deux hommes de confiance qui viendrait et emporterait l’homme comme un vulgaire ballot de paille. Il n’avait pas été très hargneux se petit la. Il lui restait beaucoup à apprendre.

Bref, Ant’zar retourna a la chambre et portant sa main sur son visage il regarda la robe de la magnifique créature entre ses doigts. Le sang coulait sur ses joues, ses lèvres, son menton… jusqu’as son torse et entachait le blanc de sa chemise. Cette aspect donnait une teinte effrayante à son visage et a ses yeux a demi visible. Dieux comme Ant était effrayant ainsi, cruelle et rieur à la fois. D’une voix amusée il murmura.

« Le petit rat m’as mordu Diva, il va falloir que tu sois aux petits soins avec moi. »

Puis il reprit d’un air supérieur et joueur.

« Mais ne t’en fait pas, je l’ai maitrisé et on va le faire porter chez moi. Je crois que je vais bien m’amuser avec se petit la. »

Puis il examina la magnifique créature, un sourire carnassier fendit ses lèvres pendant qu’il se repaissait de cette magnifique vision. Comme elle était attirante et sensuel avec ses air de grande dame alors qu’elle n’était rien de plus qu’une soumise a un dieu cruel. Oui le dieu des âmes étaient cruel et tordu de demander ainsi a ses prêtresses de conserver leurs corps vierge de tout homme.

« Je te préférerai nue… »

Lança-t-il d’un ton léger et volage.

« Bien que cette robe n’est pas si mal… il faut croire que je devrais faire avec. »

Tira sa langue il se laissa tomber sur un fauteuil en repoussant ses cheveux pour dévoiler son visage, tête basculée en arrière.

Arf les hommes, toujours ce penchant pour la loi du plus fort, montrer à l’autre qui est le plus fort, sûrement surdose de testostérone mal placée. Div’Arght et Léonia, main dans la main étaient restées dans l’embrasure de la porte qui donnait sur la chambre de la maîtresse des lieux pour regarder faire le beau et ténébreux Ant’Zar. Déjà le sang coulait de part et d’autres, et le spectacle semblait ravir les deux filles, amatrices de démonstration de force masculine. La Haute Prêtresse lorgnait sur les beaux muscles du Drow à la peau si parfaite, toute sa force en action à ce moment. La religieuse se mordait discrètement la lèvre inférieure, face à cette parade dangereuse mais néanmoins terriblement excitante…

"Tu vois Léonia comme les hommes sont primaires. Ils n’obéissent qu’à leurs pulsions…"

Pourtant, comme il était à deviner, le combat ne dura guère de temps. Fou est le demi Drow qui se croit supérieur à un Drow pur souche, et encore plus est suicidaire l’idée de l’affronter et d’espérer sortir vivant de ce duel. Le jeune guerrier aux tours de magie de bas étage avait fait son choix. Il fallait lui laisser ça : Le magicien ne fuyait pas face à sa destinée, même si celle-ci était tout simplement la mort. Amusé par les mots d’Ant’Zar quand à sa cicatrice, l’Hybride ne pouvait qu’en sourire, le regardant avec un air farouche dans les yeux redevenus pour le coup d’un blanc laiteux. Il y eut à ce moment de l’électricité dans l’air, comme une attraction commune pour l’un envers l’autre, jeu subtil de provocation au délicat goût de séduction…

"Mon pauvre Ant’Zar, te voici un peu plus terriblement craquant…"

Ainsi, Div’Arght libéra la main si douce de Léonia, la laissant dans l’entrée de la pièce principale, puis, d’une démarche féline, sauvageonne, telle une prédatrice, son corps gracieux évoluant devant le Drow blessé avec lasciveté, la Haute Prêtresse rejoint son invité pour l’admirer plus prêt encore. Cette cicatrice à son visage lui donnait un air plus dangereux encore, plus guerrier, magnifiquement sexy et attirant. La robe que portait la religieuse était portée très prêt de son corps, sculptant ses formes cachées uniquement par ce tissu si fin et délicat. Délicat sourire, les yeux plongés dans celui du Noble, Div’Arght vint alors, sans même prévenir, si naturellement, s’asseoir à califourchon sur le bel étalon, venant blottir son corps contre le blessé. Passant ses bras autour de son cou, la belle Hybride plongea ses yeux dans les siens, venant respirer le parfum de sa peau, partant du cou pour remonter à son oreille et à ses cheveux dans un geste doux, lent et séduisant, puis, s’arrêta lui murmura à l’oreille sensuellement…

"Il nous faut soigner cette vilaine blessure mon cher…"

Venant blottit sa poitrine contre le torse du Drow, ses bras caressant son cou et l’entourant, Div’Arght embrassa avec délicatesse son oreille, puis, d’un air bestial, elle lécha cette cicatrice ouverte, laissant suinter ce sang si rouge carmin, pour s’en délecter avec gourmandise, ondulant son bas ventre sur ce qui faisait d’Ant’Zar un homme, faisant en sorte et avec taquinerie de bien se frotter à lui à ce niveau, bien décidé à mettre en émoi le bel étalon Drow…

"Commences tu à te sentir mieux Ant’Zar ?"

Un sourire étira ses lèvres alors qu’elle venait le chevaucher et qu’elle lui murmurait des mots doux. Doux pour une drow… Bien sur. Il la laissa se jouer de son corps, son bas ventre répondant ouvertement à la provocation de la belle. Il déposa ses mains sur ses hanches et l’appuya un peu plus sur lui pour lui faire sentir se qu’elle provoquait chez lui. Il n’avait pas honte de ça et elle avait beau devoir rester vierge cela ne les empêchait pas de se faire joueur l’un avec l’autre.

« Hum non Diva… Cela ne s’arrange pas, il faudrait que tu lèche encore… »

Baissant sa tête, plongeant son regard dans celui de la jeune femme il sourit d’un air mystérieux et effrayant. Lentement il remontait sa main sur la poitrine de la jeune femme et s’en saisie de l’un des mains jumeau dans sa main pleine. Il caressait amusé et lui murmura en jetant un coup d’œil rapide à la petite tigresse surement contrariée de voir sa maitresse la délaisser pour un homme.

« Arrête Diva, tu sais que tu te fait mal pour rire… Tu te frotte à ma virilité comme si tu la désirais alors que tu désire ton petit chaton là bas. Puis si elle est jalouse elle va encore me griffer… Même si j’avoue que j’aime bien quand vous me griffez.»

Il passait l’une de ses mains sur la cuisse, caressant la robe pendant que l’autre s’afférait a jouer de la poitrine et surtout de la pointe si sensible. Par mégarde… ou non, il fit un mouvement de hanche, guettant le gémissement qu’il espérait provoquer chez la belle par cette action loin d’être anodine. Puis son sourire s’estompa et son regard se fit sombre un instant.

« Diva, si je suis venue te voir c’est pour te parler de Sylnéa… elle a eu une vision prophétique je n’en doute pas. Et c’est à moi qu’elle l’a confiée, pas a Teb, juste a moi. As-tu eu des nouvelles de ton dieu Diva ? »

Finalement, Ant’Zar réagissait à ce moment de proche complicité entre lui et la religieuse, s’amusant chacun à provoquer l’autre dans un subtil jeu de séduction. Prenant au mot le bel étalon, Div’Arght se colla plus à lui encore, sentant sa virilité puissante et enjôleuse sous elle, ce qui lui procurait une terribleenvie d’ébats amoureux. Répondant à l’injonction du Drow, la Haute Prêtresse de la Déesse des Âmes n’hésita pas à venir lécher avec gourmandise, sensualité et une pointe de sauvagerie sa plaie ouverte, se délectant de son sang au goûté délicieux…

"Tu es si goûtu l’ami…"

Sans aucunes gênes, le garde du corps se laissa à caresser la poitrine de la religieuse, qui réagit immédiatement à cette douce étreinte, tandis que Div’Arght plongeait son regard dans celui de son hôte, se mordant la lèvre inférieur, l’envie montant en flèche dans son corps bouillant. Pourtant, elle ne voulait que s’amuser avec lui, et en aucun cas se laisser aller à lui offrir sa virginité. Ant’Zar évoqua alors Léonia, et Div’Arght pensa alors à sa servante, son esclave tant chérie. Avec un sourire sadique, l’Hybride passa ses mains sur la protubérance typiquement masculine du Drow, se laissant aller tout du long dessus dans un lent aller et retour, par-dessus le tissu de son pantalon, et d’une voix sensuelle ajouta…

"Tu as raison mon cher. Je désire bien plus encore mon petit chaton."

Doucement, après avoir sentit le vil guerrier venir provoquer un peu plus le désir en elle par un coup de hanche déplacé, faisant réagir de surprise la religieuse, celle-ci se libéra de cette étreinte, pour venir se mettre debout, face à lui, le tissu de la robe épousant ces formes délicieuses, étoffe légèrement transparente. Soudain, ses yeux semblèrent se troubler, tandis que le corps de l’Hybride semblait vaciller, comme prise d’un malaise. Sans réellement savoir ce qu’il se passait, se retournant pour faire face à Léonia, Div’Arght se mise à chanter alors…

"J'aime pas quand l’soleil me réveil
J'aime pas quand les jours sont pareils
J'aime les silences entre nous

J'aime pas la chaleur en été
J'aime pas te voir tout habillé
Mais j'aime être en dessous

J'aime danser toute nue sous la pluie
J'aime assez quand tu aimes aussi
J'aime pas la guerre entre nous

J'aime pas quand la pluie est fini
J'aime pas tout ce que tu me dis
J'aime le faire n'importe où

Et si tu n'aimes pas ce que j'aime
Pour moi, c'est du pareil au même
Si je t'aime, après tout,
Le reste, je m'en fous"

La chanson fut accompagnée d’une vision d’un Elfe, dans la fleur de l’âge, allongé totalement nu, le peau si dorée par rapport au Drow, se faisant papouiller les cheveux par une autre Elfe, qui bizarrement, restait comme une ombre voilée, flouée, inidentifiable. Ces rêves assurément étranges avaient débuté voilà quelques temps. Pourtant, depuis ces derniers jours, voici qu’ils se faisaient de plus en plus précis, plus rapprochés également, visions quasi quotidienne désormais, ce qui provoquait chez Div’Arght un agacement certains. Elle ne comprenait pas leurs sens, leurs définitions, cherchant toutes les interprétations possibles et inimaginables. Une chose était sur néanmoins. Toutes ces visions, ces rêves avaient une seule et même Elfe dedans, comme si une fenêtre sur une autre vie s’était ouverte pour ne jamais se refermer…

La Haute Prêtresse semblait doucement revenir totalement à elle, encore sous l’effet de surprise. Elle se rendit compte alors qu’elle venait de chanter face à Léonia, sans le vouloir d’ailleurs, et se trouve fort désappointée…

"Mais… euh… Désolée, je ne voulais pas chanter…"

*Saleté de visions !*

Enfin, histoire de passer très vite à autre chose et d’éviter à répondre à des questions embarrassantes, Div’Arght rétorqua quand aux paroles d’Ant’Zar…

"Je vois Ant’Zar. Ainsi les Dieux auront poussé cette petite prophétesse à te faire part de sa divination. Ant’Zar, Teiweon Danath’Korr se languit des âmes qui lui ont été promises, elle s’impatiente des sacrifices qui tardent à venir. Et je sais, par la Haute Prêtresse du Dieu de la Guerre, qu’ Uriz Vyn'Het' Namaz réclame toujours plus énergiquement chaque jour la guerre qui lui a été promise. Ant’Zar, mon ami, les Dieux grondent, craignons leurs colères…"

Son regard redevenu expressif, habité de la passion, de l’énergie qui habitait d’ordinaire l’Hybride, Div’Arght contemplait sincèrement le Drow toujours assis, avec une belle bosse visible dans son pantalon d’ailleurs…

"Si Sylnéa t’a fait l’honneur de cette divination, je puis te dire que le hasard n’y est pour rien. Ant’Zar, il te faut prendre la place de Tebryn, il te faut monter sur le trône, et conduire ton peuple à la victoire, et ainsi, apaiser les Dieux, et je m’en vais d’apporter mon aide à cela mon ami. "

Lentement Ant’zar s’approcha de la prêtresse debout, venant se placer dans son dos en délaissant le chant et tout le reste lui murmurant en repoussant le tissu de son épaule pour la dénuder à peine.

« Diva, donne moi le pouvoir… soutiens moi contre Tebryn. Offre moi sa place et Uriz tout comme Teiweon aurons le bain de sang qu’il réclame. Toi mieux que personne le sais Diva, je suis un meneur, une tête de proue et je suis reconnue pour mes hauts fait en tant que guerrier. Je suis un manipulateur oui, une ordure, je ne suis toujours pas uni a une femme et pourtant toute cultive ma couche. Des jeunes femmes a peine adulte, des fleurs a peine éclose, en passant par les boutons épanouie, jusqu’as la fleur qui a vu plus d’un printemps. Toi tu es au delà de ça… notre complicité est tel que nous jouons de notre dépendance de l’autre. Je te prépare pour les bras de ton chaton et toi pour ceux de mes amantes qui m’enthousiasme le moins. »

Doucement il dévora de ses lèvres la nuque et l’épaule de la belle.

« Tout ça nous le savons et je ne te cache pas que j’ai besoin de ton soutiens pour renverser Tebryn. Ensuite viendra le règne de la peur et du chaos. Nous retrouverons notre prestige de drow et toi, Aeth et mon joyaux d’Uriz, Alyryne, serez chargé de m’aider a se rôle. Car contrairement a Tebryn qui ne vous demande pas conseil… sans doute par fierté mal placée… moi je veux vous écouter, mon oreille sera votre et surtout… je veux avoir l’avis de femmes intelligente et non pas d’une compagne batarde tout juste bonne a tirer le pauvre seigneur drow comme une marionnette. »

Posant ses mains sur les hanches de la belle il en glissa doucement une entre ses jambes et caressa au travers du tissu le sanctuaire qui la faisait femme, ou du moins les portes de se sanctuaire.

« Faisons un pacte toi et moi Diva… donne moi ce que je veux et je te donnerai ce que tu veux. Ce que tu veux c’est le sang sur ta lame, ce que je veux c’est régniez. Nous voila donc parfaitement assortie non ? Puisque si je monte au pouvoir je veux faire couler le sang de ceux qui se mettront en travers de notre route et protéger notre peuple. La guerre approche Diva… et se sera moi qui serait en tête de se cortège funèbre, pas Tebryn! »

La lueur rouge, folle et terrifiante de cruauté brillait dans les yeux carmin du drow. Le sang de sa plait et son sourire étiré, dévoilant ses dents jusqu’as ses croc lui donnait un air que peu de gens aurait supporté sans trembler et fuir sur l’heure.

« Ho oui Diva, Massacrons tout ceux qui entraverons notre route et tenterons de nous enchainer ! »

Un rire lugubre pris forme dans sa voix profonde et caverneuse pour raisonner dans la pièce.

Debout, regard perdu vers le siège où était assis quelques instants plutôt, majestueusement dans ce meuble, Ant’Zar, Div’Arght restait ainsi figée, tandis que le beau mâle venait doucement se placer dans son dos, se collant à son corps chaud et fébrile, réceptif à ses moindres effleurements. Se délectant du timbre de la voix du bel étalons, la religieuse était transcendée par les faits et gestes de son hôte, qui s’avait si bien parler, mêlant poésie, rêve en ses mots. Instinctivement, le corps à peine caché par le fin tissu de son vêtement, vint se blottir contre celui du garde du corps, dans une étreinte sensuelle, électrique, chaque peau se devinant, s’appréciant et surtout se désirant…

"Ant’Zar, sache d’hors et déjà que mon soutient, mon aide, mon assistance, mon savoir, mon influence te sont acquises. Tu seras bientôt sur le trône, ai confiance en ces mots et en ton destin."

Sentant la main de son invité parcourir ses hanches, la jeune Hybride se sentait littéralement possédée par l’envie et le désir. Cette divine sensation d’excitation, proche du pêché suprême pour la Haute Prêtresse de la Déesse des Âmes ne fut qu’encore plus présent en elle, lorsque celui-ci s’invita sur le fruit défendu de celle-ci. D’ailleurs, Div’Arght ne put, qu’en cet instant, réagir autrement qu’en se collant à son corps si musclé, taillé dans la perfection, et penchant sa tête légèrement en arrière, joue contre joue, émettre un long souffle lent et régulier, signe de satisfaction ultime…

"Toi et moi mon cher Ant’Zar sommes désormais unis. Apporte moi les damnés condamnés au sacrifice, fais couler le sang et mène notre peuple à la victoire et sois assurée qu’à tes côtés je marcherais."

Des paroles qui venaient là de conclure et sceller ce pacte entre Ant’Zar et Div’Arght. Il était fort à parier que ces deux là iraient bien loin, et bientôt leurs noms se feraient entendre dans les longues archives de l’infamie et de la cruauté. Le peuple Humain, mais aussi celui des Elfes et des Nains devaient maintenant s’attendre au pire. La guerre grondait, et le sang ne tarderait pas à couler d’ici peu, avec son lot de pleures, de tristesses, de massacres à grande échelle…

"Que les filles, fils, épouses des soldats de nos adversaires soient tous sacrifiés à notre Déesse des Âmes. Que les cris, pleures, soient le seul chant qui résonne sur le champ de bataille après notre passage. Fait en sorte que la peur se lise dans leurs regards à l’évocation de notre nom, de notre arrivée !"

Se libérant avec grâce de son étreinte, la Haute Prêtresse se tourna alors pour enfin faire face à Ant’Zar, son regard rouge venant se perdre dans celui de l’Hybride. D’un geste sec, sur, la jeune religieuse vint prendre entre ses doigts le menton de son hôte, ses yeux d’ordinaire blancs crémeux virant alors en un rouge carmin, pleins de rage, de sadisme, de cruauté…

"Ne me trahit pas surtout Ant’Zar, car bien plus que la malédiction que je te porterais, je puis t’assurer que la damnation éternelle ne serait rien comparer à ce que je te promets."

Sa main se retira de son visage, glissante tel un serpent venimeux le long de ses traits, tandis que les yeux étaient toujours plongé dans son regard. Ainsi, l’Hybride se retira pour revenir auprès de son esclave, la douce et sensuelle Léonia, venant chercher ses bras pour un tendre câlin réconfortant, se faufilant contre son corps et posant sa tête couchée sur son épaule, respirant ainsi le doux parfum de la peau de l’humaine, sagement restée dans l’embrasure de la porte…

"Ant’Zar, si tu n’as plus rien à ajouter, je te remercie de ta visite. Sache que ta présence est toujours la bienvenue en ces lieux mon ami."

Bruit de pas qui s'éloignent alors, puis la porte qui se fait entendre. Ant'Zar venait de prendre congé de la Haute Prêtresse de la Déesse des Âmes, la laissant ainsi en tête à tête avec son esclave...

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