Nombre de messages : 1 Âge : 26 Date d'inscription : 07/05/2024
Sujet: Ciriloth Tor'Ar [Terminé] Mer 8 Mai 2024 - 9:23
Possessions & Equipements :
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Ses épées:
Elles sont belles et de bon ouvrage : tranchantes, légères, maniables, tout ce dont elle a besoin pour déployer le meilleur de ses capacités. Rien d'exceptionnel non plus. La lame de chaque épée est gravée de runes stylisées, exprimant des passages de l'Eda Vengeur.
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Une armure :
De qualité. Fabriquée dans les forges de lave par des forgerons aguerris, l'armure rouge est composée d'un haubert de mailles et de plaques d'aciers imbriquées les unes dans les autres de façon à garder une armure souple, mais solide. C'est une protection exceptionnelle réservée aux dirigeants militaires les plus méritants.
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Son animal de compagnie:
Elle possède un large terrain à Sol'dorn pour s'occuper de Vraa'Kith. Elle ne revient au Puy que très rarement, mais toujours avec grand plaisir.
Apparence :
Taille : 188cm
Couleur des yeux : Rouge
Couleur des cheveux/pilosité : Blanc
Elle souffle à travers ses lèvres de la couleur du vin rouge une douce caresse chaude et réconfortante. Une mélodie est sifflée, inquiétante par sa tonalité. La même expression faciale est souvent placardée sur son visage, un mélange poétique de dédain et de mélancolie. Ciriloth a toujours été une beauté tragique comme les humains aiment. Si sa peau avait été d'ivoire et ses yeux aux couleurs de l'automne, sa beauté aurait été louée par les bardes de la Péninsule. Mais c'est une Ilythiiri. Les traits de son visage sont creusés et anguleux, comme les traits caractéristiques des mâles drows. Un petit nez d'humaine, en trompette et fragile, lui fait honte. Son corps discipliné par l'entraînement est élancé comme un Dartiiri. Et ses formes ne sont pas bien voluptueuses pour compléter ses défauts. Son physique n'a rien d'attrayant pour ceux de son espèce, elle n'attire pas sur elle l'attention, sa présence se fait discrète voir honteuse, pour ceux qui accordent de l'importance aux critères esthétiques. A cause de quelques attributs qui n'ont pas évolués comme il faut au sortir de l'adolescence et début de la majorité, elle a grandit en se considérant laide. Elle a cumulé pendant toute sa vie les scarifications et les tatouages pour se nettoyer de son physique ingrat. C'est ainsi qu'elle s'est forgée une carapace d'indifférence, une humeur glaciale, un regard méprisant.
Tatouages et scarifications:
Ses tatouages sont des fenêtres ouvertes sur les méandres de son esprit pour qui a les capacités de comprendre le sens des dessins sur sa peau cendrée.
=> Le début du récit de la trahison de Kerhel tatoué en tourbillon autour de sa jambe droite, du haut de sa cuisse jusqu'à son talon. Symbole de la duplicité de ses idées, mais aussi un rappel de la haine profonde de son peuple envers ses cousins Dartiiri. => La fin du récit de la vengeance d'Uriz tatoué en tourbillon autour de sa jambe gauche, du haut de sa cuisse jusqu'à son talon. Qui sème le vent, récolte la tempête ? Toutes les personnes obtiennent ce qu'elles méritent.
Les écritures sont en drow et des références nettes à des passages de l'Eda Vengeur. Les deux tatouages ont été ancrés sur sa peau approximativement au second siècle de l'âge adulte, vers ses deux cents ans.
=> Un tatouage du magma primordial et de la glace éternelle au bas de son ventre. Symbole de la création du monde. Utilisé ici comme un symbole de fertilité. Symbolise son devoir envers sa maison. Fait aux premiers jours de son passage à l'âge adulte.
=> Elle a tatoué sur son corps les symboles de ses dieux protecteurs. Les ailes du dragon entre ses omoplates. Symbole de son parrain. Des lèvres barrées d'un index caché sous la plante de son pied gauche, symbole de sa renaissance à la Dothka.
=> Des symboles tortueux et sans significations sont tatoués sur son ventre, son dos et ses bras. Ancrés à différents moments de sa vie, une question purement esthétique qui ne raconte que son envie de plaire lorsqu'elle était plus jeune.
=> Pour chaque échec qu'elle essuie, Ciriloth pratique la scarification rituelle sur ses phalanges. Un trait est égal à un échec. Six traits sont gravés sur ses doigts.
=> Sa P’obon d’Natha se situe sous son sein gauche.
=> Une gueule de Félin à Pointes tatouée dans le creux de l'intérieur de sa gorge. C'est le blason de sa maison.
Elle doit son caractère peu commun à son fanatisme religieux exacerbé et à son désintérêt manifeste pour les choses politiques, et quotidiennes. Dévouée entièrement aux dieux sombres, elle méprise le sang et la chair, mais glorifie les idées et les vices. Elle ne tue pas pour prendre la place de quelqu'un, pas plus qu'elle n'a d'intérêt particulier pour les combats, mais pour rendre honneur à Uriz, elle accepterait volontiers tous les combats rituels sur sa route. C'est moins le meurtre, le mensonge, le complot ou la trahison qu'elle aime en tant que point culminant, ce qui est important à ses yeux, c'est plutôt la manière pour faire, le moyen pour y parvenir, le chemin pour rendre gloire aux Entitées Sombres. Pour elle, vivre, je veux dire, savourer ou se languir, c'est réfléchir et imaginer un plan, c'est expérimenter des façons de faire, et non d'agir directement. Contempler ou se délecter de son œuvre terminée la ravit. Elle éprouve plus de plaisir d'imaginer une torture originale et un nouveau poison pour infliger des douleurs encore inconnues, qu'à faire glisser sa lame sur une peau, à écouter les cris d'agonie, ou à administrer une toxine et à en voir les effets. Elle parle d'elle-même comme d'une scénariste, comme d'une metteuse en scène ou encore comme d'une réalisatrice, mais elle ne se considère pas vraiment comme une actrice. Elle est la marionnettiste qui prend plaisir à faire bouger ses pantins sur la scène. La prestidigitatrice qui nargue les spectateurs avec ses tours. Manipulatrice, elle brille par ses talents pour construire son jeu petit à petit, pièce par pièce, brique par brique, sans que personne ne voit son édifice se construire petit à petit. Et puis un jour, il est trop tard. Lorsque tout ce qu'elle a construit apparaît clairement, cela sonne la fin de son œuvre et la chute de son adversaire. En temps normal, Ciriloth n'est pas sadique, ce n'est pas une meurtrière cruelle et sanglante, par contre, sa personnalité, froide et glaçante comme les P'leik, laisse des frissons dans le dos par son apathie apparente. Voilà un constat perturbant, sans appel, face aux émotions fortes et fulgurantes des Sombres.
Ce qui ne l'empêche pas, lorsqu'elle n'est pas dans son état normal, de céder à ses sombres pulsions. Quand ses émotions sont trop intenses et que son sang-froid bouillonne, pour se calmer et mettre au silence ses émotions qui hurlent, elle commet un meurtre. Elle peut passer plusieurs minutes à poignarder sa victime, jusqu'à ce qu'elle ait mal au bras à force de répéter son geste. Si elle ne peut pas tuer elle substitue le sang à la chair, au sexe et aux orgies débridées. Dans tous les cas, elle contrôle ses émotions soit avec le sang soit avec la chair. Malheureusement, ce ne sont des solutions que trop temporaires et utilisées par tout les drows.
Elle n'a pas à se plaindre de la vie : satisfaite de sa condition, elle ne demande rien de plus que ce qu'elle n'a déjà. Sans se mouiller et sans prendre de risque, son quotidien lui permet de mélanger travail et plaisir. Elle occupe une position peu convoitée, la prudence y est exigée, mais l'angoisse pas nécessaire. Tout en étant suffisamment prestigieuse pour ne pas devoir se salir les mains trop souvent, elle doit de temps en temps récolter des informations, ce qui n'est jamais un fardeau de son point de vue, étant donné qu'elle peut s'adonner au poison, à la torture ou au sexe, comme elle veut, du moment que les résultats sont là. En outre, elle est plutôt libre, peu menacée et loin de mettre sa vie en danger tous les jours. Ce qui lui laisse tout le loisir de pratiquer son culte sans être dans les tumultes et dans les complots de la vie religieuse du Puy. Elle se sent comme une prêtresse retirée dans un monastère.
Elle se flatte d'avoir une grande importance dans la société eldéenne : en tant qu'espionne, c'est à elle de choisir si elle dénonce un complot ou si elle aide à le dissimuler. Ce sont les siens qui décident de ce qui est vrai ou faux vu que ce sont eux qui rapportent l'information, bien qu'indirectement, jusqu'à l'Olath Blada. Qui décident de ce qui doit remonter au Barra ou non. En étant sur le terrain, les espions de la Dothka possèdent un pouvoir certain, dans les faits, sur ce qu'il se passe au Puy. Espion, c'est un métier de l'ombre pour lequel on obtient aucune reconnaissance, mais qui n'en demeure pas moins central et important à la bonne santé d'une société.
Elle s'attendait à trouver le bonheur au bout de la route, mais quelle fut sa surprise lorsqu'elle rencontra ses démons. Au lieu et à la place d'être heureuse de tout ce qu'elle avait bâti à partir de zéro (c'est-à-dire construire sa place au Puy, pièce par pièce, pendant trois siècles de dure labeur) mélancolie, lassitude et névroses attendaient comme des monstres, enfouies sous son lit. Cette fois-ci, une couverture ne suffirait pas à la protéger. Aucun remède à son mal, aucune toxine comme nulle autre pareille, aucune drogue, aucun meurtre, aucune orgie suffisait à soigner son mal. Je parle du vide. Le manque. Comme un fossé sans fond, évidemment impossible à remplir. Toutes les tentatives de Ciriloth pour le combler se soldèrent par des échecs. Elle était désespérée de connaître à nouveau la peur de ses jeunes années. Désespérée de sentir ses boyaux se nouer, de sentir la sueur sur son front, de sentir son cœur battre la chamade. Dès lors qu'elle avait passé sa vie à s'entraîner pour ne plus ressentir la peur, pour effacer les traces de ses sentiments, elle brûlait de ressentir à nouveau comme au premier jour, au point d'en perdre l'envie de sourire à cause du malheur que ça provoquait en elle.
Capacités magiques : La réponse est très simple : rien.
Histoire
1. Clos d'Vlos
Dans les sphères les plus méritantes du Puy, il était difficile de passer à côté de la maison Tor'Ar ou d'ignorer son existence. Non pas pour la célébrité de ses membres ou pour leur place dans la société, mais ils étaient incontournables parce que le fondateur de la maison avait été, il y a très longtemps, un Haut-Prêtre de Zhak'Bar. Il s'agissait de l'arrière-grand-père de Ciriloth. Cet homme avait posé ce qui allait être une tradition dans la famille : rendre un culte au Prime Dragon et devenir prêtre ou prêtresse de Zhak'Bar. Ainsi, cela faisait des siècles et des siècles que des Tor'Ar se relayaient religieusement pour descendre dans la Fosse et s'occuper des bêtes de guerre du Puy. Ainsi, aux premières années de sa vie, Ciriloth eut le privilège de rencontrer un Prima Sanguis qui était venu à l'élevage pour choisir son futur compagnon, tandis qu'elle accompagnait son père dans la Fosse pour apprendre ce qui devait être son futur métier. Sa famille prouva, génération après génération, qu'ils étaient très compétents dans l'élevage. Ils débutèrent modestement dans l'élevage de Morgal, fournissant de bonnes montures aux officiers des Osts pendant plusieurs siècles, c'était l'époque de ses arrière-grands-parents. Ses grands-parents élevèrent l'élevage de Morgal au rang d'art, en créant et en scellant des méthodes éprouvées, transmises de père en fils, de mère en fille, en gardant précieusement les secrets de l'élevage dans leur famille. Le domptage et la domestication étaient à la base de l'éducation dans la maison Tor'Ar. Le père de Ciriloth était ainsi devenu un prêtre de Zhak'Bar remarquable dû à sa proximité avec les bêtes, alors qu'il était encore jeune, on lui confia la tâche de s'occuper des bêtes de guerre difficiles, une mission qui revenait d'habitude aux éleveurs les plus expérimentés, mais qui ne faisait pas peur à son père. Le père de Ciriloth avait toujours quelques bons conseils sur le domptage à prodiguer à sa fille. Les Ilythiiri brillaient par leur insatiable soif de pouvoir, par leur ambition, lorsque le père de Ciriloth devint chef de famille, il décida qu'il était temps de franchir un nouveau pas dans l'élevage de bêtes de guerre, comme son grand-père et son père avant lui, il voulait apporter quelque chose de neuf à la maison, y poser une emprunte indélébile. C'est par son concours et par son mérite qu'il gagna le privilège de pouvoir s'occuper des Félins à Pointes.
La mère de Ciriloth l'éduqua avec grand soin et une affection anormale, une faiblesse émotionnelle que son père n'appréciait pas. La gamine était beaucoup trop choyée par sa mère. Durant les trois premières années de sa vie, Ciriloth était trimbalée entre les caresses de sa mère et les cris de son père. Durant le rituel de sang, son père prit la décision de mélanger son sang à celui de sa fille, et de ne pas laisser à sa femme le loisir d'être présente pendant le rituel du sang, parce qu'il la considérait comme un peu trop faible depuis la naissance de Ciriloth. Il a éloigné sa fille d'elle pour la protéger des sensibleries de sa femme. Avec le recul, bien qu'au début de l'enfance elle en voulait à son père et était fâchée contre lui, elle se rendait aujourd'hui compte à quel point il était un bon père, aimant, pour l'avoir protégée de sa mère, de lui avoir inculquée avec succès l'éducation drow en la battant, en la frappant, en la domestiquant comme une bête de guerre. C'est grâce à lui qu'elle a pu se démarquer en dehors de la famille et se battre avec les autres adolescents de son âge.
2. Clor d’Dormagyn
Elle avait à cette époque, celle de ses premières classes, l'obsession délirante, compulsive, à s'embrelicoquer comme un toc l'idée de plaire aux autres et surtout à ses parents. Elle ne pensait qu'au regard qu'on porte sur elle. Elle se trouvait laide et faible, car c'est ce qu'elle voyait dans les yeux de ceux qu'elle regardait. Elle a tout fait pour changer ça. Pour être une élève exemplaire, pour plaire autant à ses parents qu'aux prêtres, elle n'hésita pas à faire usage de son corps, à mentir, à trahir et à comploter malgré son jeune âge. C'était plus important pour elle de prouver aux autres, de paraître être ce qu'elle n'était, en réalité, pas. Elle était encore très loin de connaître sa voie, d'avoir trouvé son chemin. Elle passait ses journées entre les mains des prêtres et écoutait leurs leçons comme des prières dogmatiques, tels des mantras à respecter au pied de la lettre. Le soir, elle apprenait de son père l'art du domptage. Elle s'entraînait sur les esclaves de la maison, leur chair fragile était la plus simple à mettre au pas et à faire obéir.
Lors du rituel de la consécration, la puysarde n'eut aucun mal à choisir son épreuve pour prouver sa bravoure et son courage aux dieux. Son choix se porta sur un Félin à Pointes qui venait d'être sevré. Cette bête allait devenir son compagnon pour la vie. Son épreuve consista à réussir à apprivoiser le félin sous l'étroite surveillance d'un prêtre de Zhak'Bar. Elle passa une journée et une nuit entière à combattre la bête pour l'apprivoiser. Au lendemain du rite de la consécration, le félin acceptait de se laisser toucher par Ciriloth. Elle était encore loin d'avoir dompté le félin, mais elle était sur la bonne voie. Elle continua de s'occuper de la bête longtemps encore après le rituel. Leur destin était lié comme une paire de menottes, comme son fouet sur la peau d'un esclave.
3. Clor d’Beannaighil
Lorsque l'occasion de s'éloigner de sa famille se présenta, elle sauta dessus, toujours obnubilée par son désir de prouver sa force et son courage à son père et aux prêtres qui accompagnaient son éducation. Elle a fait ses classes chez les recrues de la brigade montée du cinquième Ost. Mais pas sur un pied d'égalité avec les autres recrues. Elle avait grandit dans une famille de dompteurs et de cavaliers confirmés, elle avait un avantage sur les autres. Elle a marqué la différence avec peu de mal et a attiré l'attention de la Dothka. Était-ce vraiment dû à son mérite ou plutôt à ses privilèges ? Au fur et à mesure, elle s'éloigna de sa famille et se rapprocha des prêtres et des dieux, jusqu'à trouver son point culminant durant la cérémonie des Idoles. Elle se détacha de sa précédente obsession pour en trouver une nouvelle dans son fanatisme et son culte des dieux. Elle ne se préoccupait plus de plaire aux yeux des siens, car tout ce qui comptait pour elle était de plaire aux dieux à présent. Elle avait troqué une obsession pour une autre. C'était sa façon de donner le meilleur d'elle-même, de se motiver à affronter les vices et les vicissitudes du Puy.
Après sa formation courante, elle a débuté un apprentissage très sommaire à la Dothka pour connaître les bases de la structure des renseignements du Puy. A l'aube de son troisième siècle, des années avant le Voile, elle terminait enfin ses classes militaires pour devenir une adulte accomplie. Son métier n'était plus un choix, c'était devenu une vocation.
4. Le Voile
Son existence prit un autre tournant à cause d'un événement que personne n'attendait : le soleil ne revenait pas, la lune menaçait le monde de son ombre grandissante. Est-ce que sa foi a vacillé ? Certainement pas. Elle n'a jamais brisé son serment, même en ces temps troublés. D'ailleurs, elle eut raison de continuer à croire aux dieux, car la situation s'est réglée d'elle-même et le soleil a fini par faire son grand retour. Non, pour Ciriloth, il se passa autre chose, d'encore plus troublant qu'une crise de foi.
Tandis que les vieux drows se faisaient emporter par Teiweon pour être récompensés de leurs loyaux services, elle avait oublié ses anciennes obsessions, ses missions pour la Dothka, ses rancœurs et ses colères, elle avait tout mit de côté pour être en paix avec elle-même. Toute son attention se porta sur le culte des dieux sombres. Comme elle était heureuse pour les siens, pour ceux que la déesse avait choisi. Dans l'espoir d'être élue pour un voyage sans retour vers le Nahali, sa préoccupation principale pendant plusieurs jours était de louer, de prier, de rendre hommage aux divins. Durant cette période, elle rencontra un prêtre de Valas et tomba éperdument amoureuse de celui-ci après quelques jours de flirt. Son premier véritable amour qui dura dans le temps, encore un peu jeune et naïve, elle s'imaginait fonder une famille avec lui. Un bel amour, pur et désintéressé. Et un sentiment de plénitude aussi, car elle espérait être prise et choisie par Teiweon. Un sentiment qu'elle a chéri au plus profond de son cœur. Tandis que le soleil revenait, Ciriloth désirait continuer à vivre l'amour qu'elle avait trouvé durant le Voile, mais l'homme qu'elle a aimé s'est moqué d'elle et ne l'a pas prise au sérieux. Pour lui, ce n'était qu'un jeu, pour elle l'amour était vrai. Elle s'était fourvoyée sur les intentions de celui qu'elle aimait. Depuis, Ciriloth n'accorda plus si facilement sa confiance et préféra regarder l'amour à travers les lignes d'un livre, plutôt qu'à côté d'elle en se réveillant le matin.
5. Après le Voile
Elle participa à la bataille de Sol'Dorn pour reprendre la ville aux traîtres et aux hérétiques. Elle s'illustra assez dans la bataille pour recevoir une première promotion et être intégrée au corps officier du deuxième Ost. Pour l'heure, Ciriloth venait de recevoir une lettre de la Dothka qui lui indiquait de nouveaux ordres : devenir la commandante des armées de la ville.