Enfin libre! [Ulrich, Feänor, Isa]

C'était pas trop tôt! Il lui en avait fallu de la patience, mais elle avait enfin réussit à échapper à l'étroite surveillance dont elle faisait l'objet! Non mais franchement! Triss la prenait pour une petite poupée de procelaine ou quoi? Ca faisait bien deux semaines qu'elle avait quitté Diantra et plus d'une semaine qu'elle était à Méca et voilà seulement qu'elle arrivait à s'échapper de la demeure du Capitaine. Dés qu'ils avaient débarqué, il l'avait emmené chez lui et mise sous surveillance... Pour son bien! Elle savait très bien prendre soin d'elle-même seule! Elle ne l'avait pas attendue pour cela! Mince, c'était pas une empotée quand même!

Elle avait occupé son temps en apprivoisant Leirn. Leur lien était de plus en plus fort et de plus en plus clair. La petite dragonne faisait des phrases maintenant. Elle lui avait aussi apprit à voler... D'abord en lui tenant le ventre et en lui faisant battre les ailes, jusqu'à ne plus sentir son poids entre ses mains. Cela avait été difficile. Leirn avait eu peur d'échouer et de se faire mal. Et puis elle était de plus en plus lourde. Elle grandissait incroyablement vite! mais comme promis à Triss, Roxane ne l'avait pas montrée aux autres.

Finalement, la dragonne avait apprit à voler et Roxane l'avait juchée sur la tenture du baldaquin, pour qu'elle prenne son envol. Elle avait bien faillit s'écraser par terre, mais avait finalement comprit le truc et avait voleté dans la pièce. mais ça ne suffisait pas. Alors, avec patience, Roxane avait analysé le comportement de ses geoliers, cherché une faille dans l'enceinte de la demeure et quand le moment s'y était prêté, elle avait fait le mur, accompagnée de Leirn.

*Surtout, tu voles en hauteur, il faut pas qu'on te voie...*

*Oui, oui*

La dragonne répondait distraitement, trop euphorique de sentir la liberté et le vent sur ses ailes. Roxane était émerveillée de la voir filer si vite après des débuts si hésitants.

La jeune fille se mit donc à déambuler dans les rues, vêtue d'un pantalon et d'une chemise qui soulignaient la finesse de sa silhouette et la petitesse de sa poitrine. Elle portait une cape, mais le capuchon était enlevé.

Ses pas la menèrent jusqu'au port où les marins s'affairaient. Certains la regardaient d'un drôle d'air... Elle resserra sa cape autour d'elle, pas très rassurée, alors que les embrunts lui mouillaient le visage.

*Ca va?*

*Oui, oui, ne t'en fais pas, profite de ta liberté Leirn, mais ne vole pas trop loin.*

Elle sentit le petit soupir frustré et amusé à la fois de la dragonne à cette recommandation maternelle. Finalement, Roxane alla s'asseoir sur une caisse près de la mer et contempla un moment l'horizon songeuse... Jusqu'à ce qu'une espèce de grosse brute la pousse violemment de son perchoir et l'envoie valdinguer à terre, la tirant de sa rêverie.

- "Hé, ça va pas?"

- "Y en a qui bossent mamzelle, alors dégage tes petite fesses de là!"

- "Suffisait de demander!"

La jeune fille s'était redressée, le regard noir. L'autre eut un rictus et s'avança, la faisant reculer, soudain moins fière.

- "Un problème mamzelle?"

Décidément, elle ne tombait que des hommes mal embouchés et vulgaires...

Enfin arrivé à Meca ! Feanor n'était pas mécontent, le voyage avait été long et fatigant jusqu'au port et il appréciait d'avance la soirée au chaud qui l'attendait.

Tout en arpentant les ruelles salles à la recherche d'une auberge qui correspondrait à peu près à ses normes hygiénique, il laissait traîner ses oreilles sur les conversations banales des passants. Après tout, il était là pour parfaire sa culture du monde humain et les banalités d'un autre monde sont le meilleur moyen pour parvenir à s'intégrer.

Une bonne demi heure avait passé et il commençait à accepter l'idée qu'il devrait tout revisiter en rabaissant d'au moins deux niveaux ses critères de propreté si il voulait dormir ce soir lorsqu'une voix proche attira son attention non loin de lui.
Tournant la tête, il repéra la source de ce ton plein de mépris hautain et d'envies malsaines : un matelot qui attirait une prostituée sans doute ?

Baissant légèrement les yeux vers la jeune femme en question, il réalisa sur le champ qu'il ne s'agissait manifestement en aucun cas d'une prostituée, loin de là. Au contraire, le maintient de son menton et sa façon de s'habiller dénotaient une grande fierté et un gout pour la liberté assez prononcé. De plus, manifestement les remarques déplacées du marin n'étaient pas pour lui plaire.

Soupirant sur la bêtise humaine, Feanor faisait un pas en avant vers cet étrange "couple" lorsqu'une ombre massive s'interposa entre eux et lui. Reculant de justesse pour ne pas lui rentrer dedans, l'elfe réalisa qu'il avait faillit rentrer dans un autre marin, beaucoup plus digne celui ci, qui était à ses yeux une véritable montagne de muscles impressionnante.
Il réalisa alors que cet homme venait en aide à la jeune fille à sa place. Soulagé, Feanor contourna l'humain pour vérifier que la jeune fille allait mieux mais ce faisant, il fit obstacle au malotru qui reculait précautionneusement vers un terrain où il risquait moins de se frotter à Ulrich. Ne voyant pas Feanor, il le heurta légèrement et, en se retournant, il découvrit un homme sombre dont le visage caché dans l'ombre était pour le moins énigmatique. Concluant qu'Ulrich n'était pas seul et qu'il faisait face à deux hommes et une femme, il détala sans demander son reste au milieu des badauds.

Le jeune elfe se tourna Ulrich et Roxane en souriant puis s'inclina.

"Veuillez pardonner mon intrusion, cette affaire ne me regardait pas mais je n'ai put m'empêcher d'apporter mon soutient. Toutefois, si je puis me permettre ma demoiselle, cet homme à raison, vous seriez plus en sécurité chez vous en cette heure tardive."

La jeune fille était en mauvaise posture quand même, il fallait bien le reconnaître... Décidément, il ne faisait pas bon de se promener seule quand on avait l'air frêle et vulnérable. L'homme la regardait, l'air mauvais et sadique à la fois et son bras se leva, comme pour frapper la jeune fille. Elle ferma les yeux, attendant le coup... qui ne vint jamais.

Elle rouvrit prudemment les yeux et vit qu'un homme musculeux avait posé sa main sur l'épaule du marin, suffisant ainsi à l'empêcher de frapper la soeur du chef des pirates. Roxane aurait très bien pu le dire, mais de un, l'autre ne l'aurait peut-être pas cru et de deux, elle ne voulait pas sans cesse se cacher derrière le nom de Triss.

Cela dit, son sauveur avait pas l'air commode et le marin faisait beaucoup moins le fier maintenant. Ahah, bien fait! Il se recula doucement, alors que l'homme lui faisait la morale. Avant qu'elle n'ai pu répondre, un autre faisait son apparition, ce qui eu raison de la témérité de son agresseur. La jeune fille se redressa, reprenant de sa superbe devant les reproches des deux hommes. C'était barbant à la fin! Elle lissa sa tenue et répondit d'une voix guindée :

- "Merci des conseils, je tâcherais de m'en souvenir la prochaine fois."

Elle les dévisagea tous deux et reprit, d'un air ennuyé :

- "Mais pourquoi est-ce que les hommes se scindent en deux catégories? Les brutes imbéciles et les sauveurs moralisateurs? C'est gentil, mais je n'ai pas besoin qu'on me fasse la morale... Quant à retourner chez moi, c'est hors de question, j'en sors à peine... j'ai un frère très protecteur, alors laissez-moi savourer ma liberté."

Sacré caractère la Roxane... Elle détestait qu'on lui dicte sa conduite et elle en devenait ingrate avec ces deux hommes qui l'avaient tiré d'un mauvais pas. Prise de remord, elle reprit d'une voix plus douce :

- "Mais merci d'avoir éloigné la brute."

Ulrich n'adressa qu'un seul et unique coup d'oeil à l'elfe, il n'aimait pas cepersonnage, poru l'instant, l'inconnu arrivait, débitait sa morale, sans se présenter, sans rien faire d'autre que d'enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie!
En plus, en sécurité, mais n'importe quoi, ici, à Méca, on était toujours en sécurité, les baguarres y sont interdites!
Puis la jeune femme balança ses répliques, jamais il ne s'était considéré  comme un sauveur moralisateur. Ulrich sourit légèrement, ouais, si elle avait un frère autoritaire, normale qu'elle n'aime pas les reproches. Il se contenta alors de répliquer à la jeune femme, plus pour montrer son léger agacement contre l'elfe:

-Je ne crois pas faire partie du groupe des sauveurs. Je me prénomme Ulrich, Ulrich Andorias, second de Kernok.

Se présenter permetterais de savoir deux choses, première si ils étaient vraiment des marins, deuxièmement, si ils étaient des marins, connaissaient ils la légende du Vent Noir...
Le second continua néanmoins de débiter:

-Méca est une ile sur...d'ailleurs, si vous voulez, jevous montre un endroit, coupé un peu du port ou seul les mouettes et les poissons sont vos compagnons...

Le marin marqua une pause, attendant une réponse de la jeune femme, ignorant l'elfe et ses cheveux flotant au grès du vent.

Totalement décontenancé par l'attitude des deux humains, Feanor se butta.
Il n'était absolument pas courant dans son peuple qu'une jeune femme qui vienne d'être aidée le reproche aux âmes bienveillantes...quand à l'homme, n'en parlons pas. S'il est vrai qu'il connaissait la grossièreté légendaire des marins, il n'aurait pas imaginé que l'on irait jusqu'à l'ignorer totalement.

Enfin, la jeune femme allait bien, c'est tout ce qui importait et elle les en remercia, radoucie.
Souriant, Feanor s'inclina vers elle avant de les laisser seul pour rejoindre l'invitation d'Ulrich.

"Je vous souhaite le bonsoir mademoiselle, au plaisir de vous recroiser un jour."

Puis il disparut dans les ombres de la sombre citée.


[Désolé je vous abandonne, je dois faire un tri dans mes rp j'en ai trop en cours et je vois difficilement comment m'incruster dans l'invitation d'Ulrich^^ On remettra ça une autre fois^_^ ]

[D'accord, à bientôt Feanor ]

La jeune fille avait mis ses poings sur ses hanches, toisant du regard les deux hommes qui étaient plus grands qu'elle et plus costauds. Mais ça ne faisait rien. Roxane n'avait pas besoin d'être imposante pour que ses yeux lancent des éclairs.

Ses récriminations firent sourire l'homme qui finit par se présenter comme étant Ulrich Andorias, Second du Kernok... Oh ça devait être quelqu'un d'important alors s'il était le Second sur un bateau. La jeune fille sourit alors et répondit spontanément :

- "Je m'appelle Roxane Amras... Et je pense que si je devais servir sur un bateau, je serais mousse... Ou médecin peut-être? Je suis guérisseuse."

L'homme encapuchonné du se sentir de trop et décida alors de prendre congé sous le regard surprit de Roxane.

- "Mais..."

Il était déjà partit.

- "Quel drôle de personnage..."

Elle se tourna alors vers l'homme qui venait de l'inviter.

- "Une ville sûre... Vraiment? Etonnant pour un repère de pirates... Mais alors, si c'est un endroit sûr, pourquoi m'interdire de la parcourir?"

C'était plus une réflexion personnelle qu'autre chose. Elle accepta finalement l'invitation avec enthousiasme, retrouvant toute la jeunesse de ses 17 ans :

- "D'accord!"

La sale môme ! Cette petite gamine que Isa adorait autant qu’elle l’exécrait a se moment lui avait causée des sueurs froides jusqu’as ce qu’enfin, elle tombe sur la petite dragonne blanche. Cette dernière sans les bras de la seconde semblait couiner en indiquant le chemin à suivre à la jeune femme. La colère faisait bouillir son sang alors que quelques heures plus tôt c’était la peur qui lui glaçait se même liquide. Il avait été terrifié à l’idée que la gamine soit seul dans les rues ! Alors que maintenant, elle était révoltée qu’elle soit sortie sans elle.

Arrivant a la vue de la gamine ses yeux et ses cheveux flamboyant d’un feu ardent signifiant bel et bien qu’il ne fallait surtout pas la contrarier. D’ailleurs les marins qui passait a sa portée s’écartait en la regardant terrifiés. Elle s’approcha et même si la présence d’Ulrich l’aurait rassurée en temps normale elle dit d’une voix bouillante et tranchante.

« Je regrette Roxanne mais tu n’ira nulle part. Je te l’ai dis trop de fois pour que ta cervelle de piaf soit capable de l’oublier… TU NE DOIS JAMAIS SORTIR SEULE… que tu sois la sœur de Triss ou non cela ne changera pas le fait que les hommes ici n’ont rien de prince charmant. On doit se parler toute les deux de manière sérieuse vraiment ! »

Puis elle se tourna vers Ulrich, ses yeux mue d’un brasier surprenant.

«Merci Ulrich de l’avoir protégée… mais ne l’incite pas pour autant a prendre ses aises ici… ce n’est qu’une gamine Ulrich et si il lui arrive quoi que se soit je ne pourrais pas me le pardonner… »

Et cela sous entendait qu’elle ne pourrait pas non plus le lui pardonner a lui. Puis se tournant vers Roxanne la belle rousse reprit.

« Tu te rends compte Roxanne ?! Et si jamais un marin t’était passé déçu ?! Je te l’ai dit ! Si tu veux sortir demande le moi je t’accompagnerai mais ne sort pas seul ! »

Elle attrapa Roxanne pour la serrer dans ses bras, de manière très, sans doute trop maternel.

« Ne me refait plus jamais aussi peur… »

Doucement sa colère s’apaisait et son regard redevint celui de la mer, calme et bleu profond et ses cheveux ne brulaient plus comme par illusion. Elle regarda Ulrich et lui fit un léger sourire, le remerciant sincèrement du regard.

« Maintenant que tu es dehors… tu veux faire quelque chose ? Et toi Ulrich ? Tu viens avec nous ?»

Inutile de préciser que cela lui aurais fait plaisir…

Elle lança un coup d'oeil étonné à l'homme alors qu'il lui soufflait de ne jamais devenir médecin. Pourquoi?

- "Pas vraiment médecin, mais je peux soigner... Ce serait stupide de ne pas m'en servir, non?"

Stupide et très égoïste... Bien sûr, la jeune fille n'était pas super douée, elle était trop jeune encore pour avoir des pouvoirs de guérison faramineux, mais elle s'entraînait dur et avait de prédispositions certaines.

Soudain, elle se raidit alors qu'elle entendait Leirn cuiner. Elle se retourna vivement en voyant Isabaut débarquer comme une furie, Leirn dans les bras.

*Traitresse! Tu pouvais pas te taire!!!*

La petite dragonne cessa de cuiner, penaude, alors qu'Isabaut lui faisait déjà son speech de la grande personne responsable qui sait mieux que Roxane ce qui est bon pour elle. La jeune fille leva les yeux au ciel et poussa un gros soupir ennuyé et énervé.

- "Je n'ai pas à te rendre compte de mes déplacements! Tu es aussi chiante que Triss et tu n'es même pas ma soeur!"

Isabaut se mit à remercier Ulrich. Ils se connaissaient ces deux là... Leirn quitta les bras de la seconde dans l'intention de venir sur Roxane, mais celle-ci croisa les bras fermement, rancunière. Leirn ne put donc que voleter puis se poser aux pieds de Roxane et se dresser sur ses pattes arrières comme un chien qui supplie sa maîtresse.

- "Non Leirn! Tu n'avais qu'à pas me trahir!"

Elle avait parlé à haute voix, blessée par cette trahison. Leirn était encore trop jeune pour tout comprendre... Isabaut cherchait Roxane, Leirn connaissait Isabaut et l'aimait bien, donc Leirn lui avait montré où était Roxane. C'était d'une logique imparable. La jeune fille regarda de nouveau Isabaut qui lui faisait la morale, jouant les mères inquiètes. Roxane était une adolescente qui avait besoin de liberté. Elle aimait beaucoup Triss, elle appréciait énormément Isabaut. Elle se doutait que la Seconde aimait aussi le Capitaine, il suffisait de les voir dans l'initmité quand ils pensaent que personne ne les regardait. Isabaut s'était entichée de la petite Roxane. Mais là, l'adolescente se rebellait et du coup, détestait toute autorité. Son regard s'assombrit alors qu'elle répliquait d'un air buté :

- "Et alors? Marins ou gardes, les hommes sont tous des porcs. Ici ou à Diantra, c'est pareil."

Elle s'était déjà faite passer dessus à Diantra, mais ça, seul Triss le savait.

- "J'ai pas besoin de nounou, j'ai envie de respirer Isabaut!"

Mais apparemment, cela ne plaisait pas à Isabaut, puisque celle-ci prit la jeune filel dans ses bras et la serra très fort... à l'étouffer. Elle grommela :

- "Tu t'inquiètes pour rien..."

Puis, comem s de rien n'était, elle lâcha Roxane et demanda ce qu'elle voulait faire. Bah maintenant, c'était moins drôle, puisqu'elle était surveillée. Et Isa invitait l'homme à se joindre à elles... Tiens donc... Ils semblaient s'apprécier ces deux là... Elle soupira et répliqua un peu boudeuse :

- "Ben montrez-moi l'île alors, ça fait des jours et des jours que je suis ici et je n'ai vue que les 4 murs de la maison de Triss."

Et elle lança un regard lourd de reproches à Isabaut, l'une de ses geolières.

Glissant ses doigts dans les cheveux de la petite puce, elle soupira.

« Pas tout les hommes, la plupart ouai… mais y en as des bien aussi. »

Elle releva ses yeux pour regarder Ulrich une seconde pendant qu’elle la serrait dans ses bras.

« Bien sur que je m’inquiète trop ! Comment voudrais tu qu’il en soit autrement ! Tu es comme ma petite sœur ! Imagine si tu avais été ma fille… Se serais pire !»

La voila qui je tourne vers Urlrich et lui propose de se promener a trois, bien sur il y répondit positivement mais infligea une moue boudeuse a Isa qui n’avait pas aimée l’appellation de dame. Elle n’avait rien d’une dame ! Ni robe, ni satin ou dentelle…

« Ulrich, appelle moi juste Isa ou Isabaut, je préfère… »

Un clin d’œil et elle sourit un peu plus, marchant à présent avec les deux personnes. Ulrich d’un coté, Isa de l’autre et Roxanne au centre, on aurait pu croire à une petite famille, mais c’était terriblement ridicule de penser ça. Enfin selon Isabaut bien sur…

« Tu es enfermé parce que Triss est trop protecteur et n’as pas assez confiance en tes dons de débrouillarde. Je pense que finalement il se trompait… »

Puis une discutions plus sérieuse eu lieu bien malgré Isabaut qui aurait sans aucun doute préférée un discours plus léger. Les mutilations, elle en avait vue, qu’elle en avait organisé une… sans parlé des séances de bouchée, fermant doucement les yeux elle s’apaisait, elle ne devait plus y penser. Ouvrant lentement les paupières, elle glissa son regard en amande dans celui du second et sourit, un fin mouvement de tête pour le remercier de se qu’il faisait. Bien sur Isabaut ne donna pas raison a Ulrich, si elle le faisait aucun doute que Roxanne voudrais par défie encore ‘avantage exercer se métier horrible.

Roxane lança un regard dur à ISabaut quand celle-ci lu caressa les cheveux en lui disant qu'il n'y avait pas que des sales types.

- "Vraiment? A chaque fois que je me retrouve seule, il y a un type qui essaie de me violer ou de me frapper... Triss ne vaut pas mieux que les autres, si je n'avais pas été sa soeur, il aurait laissé un marin m'emmener dans la chambre de l'auberge..."

Elle se renfrogna, jetant quand même un regard à Ulrich qui était intervenu en sa faveur, sans essayer de la toucher. Bon, peut-être y avait-il quelques hommes d'honneur, mais c'était trop rare. Les chevaliers servants, les gentilhommes qui sauvaient les demoiselles en détresse, on ne voyait ça que dans les livres et les chansons des ménestrels. Isabaut répliqua qu'elle s'inquiétait parce qu'elle considérait Roxane comme sa soeur. Du tac au tac Roxane répliqua :

- "Alors comme Triss n'a pas le temps de s'occuper de moi, c'est toi qui te tape le sale boulot?"

Roxane s'échappa, alors qu'Isabaut priait Ulrich de l'appeler Isa ou Isabaut. Ah ben tiens, ils étaient au moins amis ces deux là, sauf que l'homme essayait de se montrer plus distant et de le cacher à l'adolescente.

Ils se mirent donc en route, alors que Leirn gémissait pour se faire pardonner. Mais Roxane tint bon, et décue, la dragonne prit son envol et s'éloigne, attendant que sa jeune maîtresse se calme. Isabaut lui dit alors que Triss se trompait concernant sa débrouillardise. Elle lui jeta un regard en coin, se demandant si elle se moquait d'elle ou si elle était sincère. La pensée aussi qu'Isabaut voulait s'en faire une amie lui effleura l'esprit et l'adolescente se détendit.

Bon par contre, Ulrich eut le don de la remettre en colère avec son allusion à deux écus concernant sa capacité à obéir.

- "Je sais obéir, quand les ordres sont censés et qu'ils ne viennent pas d'un frère tyrannique!"

Il voulut alors la dissuader de continuer dans cette voie. La jeune fille releva le menton et répliqua :

- "D'accord. Vous me proposez de venir sur votre bateau voir comment ça se passe et j'accepte. Mais je ne suis pas aussi naîve que vous le pensez... Je sais ce qu'est une amputation, j'en ai vu une fois, à Diantra... Un marchand qui s'était fait écraser par une charette. Il avait la jambe broyée. Il a fallut lui couper... Je me rappelle encore de ses hurlements de douleur, des sanglots de sa femme, du sang... Finalement, ça n'a servit à rien, ça s'est gangréné et il est mort dans une odeur de pourriture. Je ne suis pas une petite poupée fragile, Ulrich..."

Crânait-elle ou disait-elle la vérité? Difficile à dire... Et il y avait une différence entre assister à une telle opération et la mener soi même... Une terrible différence... Mais Roxane relevait le défi, comme Isabaut s'en était douté. Tête de mule, ou déterminée, c'était au choix.

Un léger sourire naquit sur le visage du vent noir avant de rapidement disparaitre. Qu'est-ce qui le faisait rire? Etait-ce le fait de jouer avec Isabeaut et de se retenir pour ne pas poser fougeusement ses lèvres contres les siennes, ou bien la dispute entre elle et roxane, voir même juste les répliques de roxane qui lui rappelait celle d'un enfant gâté, d'ailleurs, elle pourrait faire preuve d'un peu plus de rester, cela ne le dérangeait pas qu'on l'appel Ulrich, si on avait du respect, c'ets plutôt un ton de défi qu'usé la jeune fille.
Alalala, les traditions se perdent, enfin, c'était une gamine, si elle avait été un marin normale, il lui aurait collé un bon coup de boule avant de le laisser croupir dans son sang.
 Le marin lâcha avant tout à la Belle Garosa :

-Comme tu voudras...

Le mot dame semblait l'avoir agacé, oui, Ulrich avait toujours parler au gens ainsi, monsieur pour tout les hommes, dames pour les femmes. Enfin, il lui falalit répondre à Roxanne, pas une réponse dont elle devait avoir l'habitude, pas le genre de chose qui prenait en compte son jeune âge, cela ne servait à rien, ainsi, de sa voie placide, il lâcha d'une voie qui semblait déclarer une condanation à mort:

-On dirait que vous n'aimez personne, ni Isabeau, ni les hommes, ni votre animale,ni tvotre frère, ni moi, mais c'est normale. Vous tentez de prouver aux autres que vous êtes bien plus "solide" que peu le laisser paraître votre âge.
Si vous le voulez, vous viendrez sur le navire où j'exerce, je vosu apprendrez, masi vous faites une erreur, la vie n'est pas agréable en mer, elle ne comporte que des déception. Et puis, rester sur un bateau avec votre frère, je ne crois pas que ce soit votre tasse de thé. Les Ordres ne sont que trop rarement censé et les maîtres que trop tyranique. Vous n'êtes peut être pas une poupée de porcelaine, mais mille enfants aimerais avori votre place, alors arrêtez de vous plaindre...

Pas la moindre trace d'agressivité, pas la moindre violence, juste cette voie tranchante comme l'acier, cette voie d'un garçon qui aurait préféré marchait dans les rues du port plutôt que voir les gangrènes et les autres maladies qui peuplent les navires de tout les pavillons...

Elle poussa un soupire, hochant négativement la tête alors que la petite Roxanne s’énervait et fulminait. Elle racontait de ses idioties quand elle était en colère, c’était impressionnant. D’une voix douce et amusée elle lui avoua.

« Détrompe toi Roxanne, si je m’occupe de toi c’est uniquement parce que je le veux. Je te considère comme ma petite sœur, ma fille… J’aurais adorée avoir un enfant, pour pouvoir avoir quelqu’un à protéger et quelqu’un a guider sur le chemin de la vie. Mais tu vois, je ne peux pas en avoir, non pas que mon corps s’y refuse, ça je n’en sais rien moi-même, mais qu’en tant que femme, si je porte le gros ventre, aucun marin n’acceptera de recevoir des ordres. Ils sont stupides et superstitieux pour la plupart. »

Elle glissa ses doigts sur son bandeau noir, le réajustant tant bien que mal, sans doute avait’ elle toujours cette crainte d’être démasquée ? La suite par contre, eu quelque chose d’amusant. Roxanne voulait vivre et tester ses propres expériences. Elle voulait faire ses erreurs et en subir les conséquences, un peu comme Isabaut au même âge. La réponse d’Ulrich par contre fut un véritable sceau d’eau froide sur la volonté brulante de la gamine.

De son coté Isa fermait les yeux, revoyant des choses qu’elle avait subit sur le bateau, chose d’ont elle se serait passée avec le plus grand des plaisirs a l’époque et même encore aujourd’hui. Combien de fois avait’ elle fait des cauchemars après ses premiers temps sur le bateau… des centaines de fois minimum. Ses paupières s’ouvrant à nouveau, elle regard Roxanne et sourit tant bien que mal.

« Ulrich dit vrai sur un point, détester tout le monde ne t’aidera pas … tu te retrouveras simplement seule. »

Combien aurait’ elle donnée pour pouvoir en cet instant se blottir dans les bras d’Ulrich, pouvoir l’embrasser, l’entendre murmurer des douceurs a son oreille. Mais qu’est ce qui l’empêchait ? le fait que Triss l’apprenne ou alors qu’on sache qu’Isabaut n’était qu’une femme ? Un peu des deux peut être, mais le pire c’était que Triss avait une nouvelle fois disparue…

Isabaut, sans le savoir, venait de déclencher un processus de mûrissement chez Roxane, rien qu'en parlant d'être mère. Soudain, le visage de la jeune fille se fit plus grave et quelque chose de sage vint éclairer ses yeux.

- "Les marins sont effectivement stupides... Les femmes doivent être honorées parce qu'elles seules sont capables de donner la vie et que cela est le don le plus précieux qui puisse exister. On ne choisit pas d'être mère ou pas Isabaut. Ce sont les dieux qui le décident."

Elle posa alors sa main sur le ventre plat de la jeune femme.

- "Es-tu réellement prête à renoncer à ce bonheur Isabaut?"

On oubliait trop souvent que Roxane, en plus d'être une gamine au tempérament de feu, était aussi une prêtresse. Certes, elle n'avait jamais fréquenté l'ordre de Neera, mais avait reçu son éducation d'un prêtre itinérant qui lui avait tout apprit. Et voilà que cette sagesse propre aux mystiques venait éclairer son visage enfantin.

Cependant, Ulrich vint rompre ce moment en lui donnant une leçon qui eut le don de la faire se sentir aussi mal qu'une enfant pourrie gâtée. Elle se força pourtant à répondre d'une voix contrôlée :

- "Qui êtes-vous pour me juger? Je ne veux pas vivre dans une prison dorée... Je ne suis pas stupide, je veux voir et je veux apprendre de mes expériences. Je viendrai sur votre bateau et j'apprendrai. Que cette expérience soit néfaste ou bénéfique, seul le temps le dira. Je en sais pas moi-même quelles sont mes capacités à subir l'horreur, comment le sauriez-vous mieux que moi?"

Isabaut renchérit sur le fait que Roxane n'aimait personne.

- "Non, je ne déteste pas tout le monde... Mais tout le monde me considère de façon fausse et personne ne cherche à me voir telle que je suis."

Elle lança un regard appuyé à Ulrich :

- "On me juge trop vite."

//désolé, poste minable//

Et voilà, pendant un instant, Ulrich eut l'impression d'etre tombé avec miss féministe. Oui, les hommes sont tellement inutile, tous des ivrognes, violeurs, assassins...Alalla, si jeunesse savait.
Et là elle faisait quoi d'ailleurs, c'était étrange, elle penait la voie et les habitudes d'une vieille pretresse, c'était anormale. Bah, de totue façon, la religion en générale était bizar, il n'aimait pas aller dans des temples ou faire des cérémonies envers le dieu truc ou le machin bidule. Les dieux avaient été ien assez cruel avec lui. Puis vint ensuite la réponse face à son propre discours presque mélodramatique, bien, elel arrivait à se conroler, pas mal, c'était plutot bien. D'un mouvement de la main, il attrapa ses propres chevexu, le vent commencer à les faire se balancer, et franchement, avoir des cheveux plus ou moins propre devant le visage, ce n'était pas la chose la plus agréable pour discuter. D'un geste monotome, exécuter avec une habitude parfaite, il les attacha avant de finalement lancer à roxanne, sa voie toujours aussi dur et tranchante :

-L'on n'est jugé que par nos actes et notre façon de faire, le temps ne change pas le jugement, il laisse juste au autres le temps de l'accepter.

Le marin jetta son regard d'acier pendant quelques instanst sur la mer, une vague de nostalgie l'envahissant, ouais, on juger trop vite, mais les autres n'étaient pas responsable de tout, il fallait arrter de s'ebfermer dans son cocon en se disant que c'était uniquement la faute des autres.

[Allez, je débloque et je termine!]

Roxane lança un regard dur au marin alors qu'il rétorquait avec une phrase sur le jugement. Il ne semblait pas comprendre ce qu'elle voulait dire.

- "Mais justement, avant de juger, il faut peut-être observer et comprendre. Ls actes ne sont pas toujours le reflet des intentions. Il faut s'en méfier."

La jeune fille se tut. De toutes façons, elle n'allait pas réussir à faire changer d'avis le marin. Elle ne le voulait pas. Elle désirait juste qu'il comprenne. Tout venait de là, la compréhension. Une grosse goutte s'écrasa soudain sur le crâne de la jeune fille qui leva la tête. Le ciel s'était obscurci de façon sournoise et elle était tant absorbée par la discussion qu'elle n'avait rien vu venir. Démotivée, elle se rapprocha d'Isabaut.

- "Rentrons Isa, je n'ai pas envie d'être trempée."

Elle saisit la main de la seconde et l'entraîna à sa suite, non sas dire au revoir à Ulrich.