De Rage et de Sang...[PV Raynox][TERMINE]

Les gémissements ou plutôt les cris de la belle Sin redonnait un aplomb incroyable au jeune Silencieux qui, il faut l’avouer ne se reconnaissait plus dans son rôle, il ne se pensait pas au endurant dans ce domaine qu’était le sexe. Il n’avait pas beaucoup pratiqué dans sa vie et cette femme semblait lui apprendre tout le temps qu’il avait perdu. Finalement vint le moment ou les rôles furent inversés et Sin se retrouva dos aux tuiles, celui de Raynox était rougeoyant de sang à cause des tuiles un peu trop coupantes. La belle femme eu un cris plaintif quand ce fut à son tour d’être soumise.

Maintenant c’était Raynox qui dominait tel un maître sur son esclave, ses mouvements de bassins se faisaient plus rapide et bien plus profond, accroissant le plaisir jusqu’à son apothéose, même le fière Silencieux ne pouvait s’empêcher de gémir à son tour tellement les sensations étaient exceptionnelles. Il se découvrait un nouveau goût pour cet art que temps de personnes pratiquait et maintenant il en devenait un fervent admirateur et sûrement pratiqueur.

Sin tenta de reprendre son trône perdu mais ce fut en vain car son cavalier ne pouvait plus s’arrêter, l’embrassant, caressant sa poitrine et pinçant les tétons pour accroître les sensations fortes. Le corps de Raynox était recouvert de sueur, de griffures ensanglantés et maintenant ce fut un marque de dent qui vint se nicher sur l’épaule du Silencieux car la belle venait de le mordre pour ne pas hurler son plaisir, le plaisir au plus haut point, Raynox ne put se retenir plus longtemps et c’est à ce moment que cette longue chevauché s’arrêta, sa semence comme on disait avec quitté son membre gonflé.

Sin vint à relâcher la pression de sa mâchoire pour laisser son cavalier tomber à ses côtés, le souffle court, son corps nu gisant sur les tuiles ensanglantés, il n’avait encore jamais vécu pareille chevauché et déjà il avait envie de recommencer, mais malheureusement son corps ne pouvait plus suivre. Il regardait à présent le corps de celle qui l’avait fait gémir pour la première de sa vie, elle aussi reprenait son souffle, sa poitrine nue se soulevant et se baissant.
Il reprit la parole dans un murmure.

« Qu’elle splendide cavalière … »

« Qu’elle splendide cavalière … »

Elle le regarda en silence. Ses yeux dorés le scruptaient étrangement, avec une expression indefinissable. Griffé , mordu, elle s'était déchainée contre lui et pourtant... Elle le trouvait encore à son gôut, nus qu'ils étaient sous les rayons de la lune.

Splendide...

Elle était prostituée. C'était son travail, une mécanique bien huilée que Charnelle avait su mettre en valeur trés tôt, décélant son appetit pour la domination et la violence.
Une ressource éxploitable à loisir pour les clients déviants qui payaient sans demander leurs restes, en remontant leur braie et leur honte. Elle avait toujours maitrisé son corps en tout lieu et en tout temps. Elle ne s'abandonnait jamais, hormis dans les bras de sa soeur.

Splendide...

Il l'avait bien battue à plate couture sur tous les points.

Elle ne sut vraiment comment réagire : après un orgasme dévastateur, elle éprouvait du dépit et une sorte de frustration, tout en se sentant parfaitement comblée et prête à recommencer. Un drôle de sentiment. Ces mots trottaient toujours dans sa tête.

« Qu’elle splendide cavalière … »

Elle quitta la contemplation du balafré pour regarder le ciel étoilé. Puis elle fit la seule chose qu'elle avait à faire : Elle se rhabilla.

Vaincue.

Les deux jeunes gens étaient couchés sur les tuiles du toit, tout deux silencieux, dans leurs songes, repensant au moment qu’ils venaient de vivre, Raynox ne l’oublierait jamais, il en était certain. Dans ce silence, il repensait à sa première fois avec cette ci envoûtante Elfe, il avait été déçu, s’attendant à plus de sensations mais plus tard ou plutôt maintenant, il comprenait que qu’il fallait pratiquer pour avoir ces sensations. Plusieurs minutes passèrent et finalement Sin se rhabilla, se qui fit penser à Raynox que ses vêtements étaient dans un piteux état … Juste sont bas était en bonne état. Il l’a regarda faire et finalement il se redressa, toujours assis mais regardant droit dans les yeux la belle prostitué.

« Sin, avez-vous entendu parlé de la Compagnie des Silencieux ? »

Il était temps de lui parler de ses intentions envers elle, il n’avait plus beaucoup de temps car déjà quelques lueurs de lumière faisaient leurs apparitions au loin. Dans une heure tout au plus il allait faire jour.

« C’est une organisation regroupant des voleurs, des mercenaires ainsi que des assassins sous une même bannière ayant pour but de faire évoluer l’organisation tout en faisant des profits personnel. Notre petite danse de tout à l’heure m’a beaucoup attiré par tes capacités ainsi que par ta profession, je suis certain que tu pourrais être un très bon élément pour les silencieux. »

Il était temps de partir, des taches de la plus haute importance l’attendais et même la fatigue et les blessures de la soirée ne l’empêcherait de faire ce qu’il avait à faire.

« Dans deux jours, nous allons partir loin d’ici, sur une île ou nous pourrons assouvir notre puissance sans crainte d’être attrapé par les soldats royaux. »

Il savait que ce ne serait pas un choix facile pour la jeune femme, dans la foulé, il avait revêtu son bas et avait remit ses trois katanas en place, chaque mouvement lui valait une atroce douleurs dans tout le dos. Il ne re danserais plus sur les toits avant longtemps.

« Ce n’est pas une décision facile et le temps m’est compté … Je viendrais te chercher dans deux jours et il me faudra une réponse, un oui ou un non suffira. »

Il s’approcha d’elle et l’embrassa langoureusement avant de se reculer.

« Tu as deux jours. »

Le jeune homme sauta avec adresse du toit et il retomba lourdement sur le sol, effectuant une roulade pour ne pas à avoir à encaisser le choc d’un coup. Ca lui valut tout de même une grimace de douleur, il ne se retourna pas, déjà il pensait à sa mission même s'il éprouvait des remords à laisser la belle seule.

Elle le regarda interdite.

- Partir...?

- Ce n’est pas une décision facile et le temps m’est compté … Je viendrais te chercher dans deux jours et il me faudra une réponse, un oui ou un non suffira.

Il l'embrassa, la serrant une dernière fois contre lui, puis il disparut dans la nuit, comme il était apparu. Laissant flotter derrière lui seulement trois mots :

- Tu as deux jours.

Elle resta là un moment, songeuse.
Des voleurs, des mercenaires, des assassins... la même engeance qu'elle, une organisation qui nul doute servirait ses desseins. Mais avant cela, elle devrait d'abord réflé la question de son départ et ça ne serait pas chose aisée...

Elle sauta de toits en toits, tel un spectre sous les rayons lunaires déclinant.
Un nouveau jour venait de poindre.

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