[Auberges]Le Trou Puant

Depuis sa création, quelques dizaines d'années auparavant,Le trou puant n'avait pas changé et d'ailleur,il ne changerait pour rien au monde. Repère des soulards, des bagarreurs et autres aventuriers en quète de sensations fortes. L'auberge s'était forgée une réputation enviable d'intarissable source d'histoire, de rumeurs. Toujours à l'affut des derniers ragots, Rhyn profitait de son passage en Ydril pour profiter des ressources du lieu. Connaissant bien le patron, elle avait obtenue une table à l'ecart, située dans une alcove. Une chope de biere posée devant elle, la naine fumait la pipe. Durant ses voyages, elle avait rencontrée de nombreux adeptes de cette pratique et, peu à peu, elle s'était laissée convaincre. Il était rare qu'on lui propose de s'adonnée à ce loisir mais le patron n'avait pas hésité, lui proposant pipe et herbe. Désireuse de ne pas vexer son hôte, Rhyn avait accéptée. Son capuchon rabattu sur ses grands yeux rouges, Elle observait l'intense activitée régnant dans l'auberge, l'oeil aux aguets, l'oreille grande ouverte.

Quelques metres devant elle, une jeune femme avait défiée les piliers de bar, leur pariant une somme rondellette qu'elle tiendrait l'alcool. Sur de leur fait, les poivrots s'était empréssés d'accépter. Rhyn ne put retenir un sourire lorsque le dernier d'entre eux s'écroula, mordant durement le sol crasseux. De forte constitution l'humaine semblait peu afféctée par l'épreuve et c'est d'un pas assuré qu'elle rejoignit le bar.

Délaissant l'observation de la guerriere, Rhyn vit son attention accaparée par l'arrivée d'une jeune elfe, plutot frele, celle ci détonnait pleinement dans ce lieu plutôt coutumier des rustres et autres brutes. Indifférente aux avances cavalieres formulées par les plus téméraires (éméchés?), elle répera une place au bar et s'y dirigea. Non sans afficher une mine de dégout devant le tas d'homme formé par une bande de marins. La pratique, peu courante en ces contrée, trahissait l'origine mécanienne de l'équipage, sur cette ile appartenant à la marine marchande. On congratulait un jeune homme ayant perdu sa virginité d'un joyeu tas d'homme. Plus le tas était gros, plus la "performance" était apprécié. La nombre d'hommes dépendait généralement du statut de la demoiselle. Lors de sa derniere visite a Méca, Rhyn avait vu tout une auberge se jeter sur un jeune marin dépucelé par une femme de la noblesse.

C'est à ce stade de ces réfléxions qu'une gamine, agée de dix printemps si ce n'est moins, fit irruption dans la salle. A ses trousse un poivrot décontenancé qui, devant l'affluence , choisit une prudente retraite. L'exploratrice connaissait ces minots. Elle se désolait de les voirs parcourir les rues des villes humaines. Ceux ci ne comprenait pas l'importance des enfants. Pour une naine, une telle négligeance semblait aberrante. La gamine, une bourse dodue en main, se dirigea d'un pas assuré vers le comptoir et prit place. Effaré, Rhyn quittat sa place, en quelques pas, elle comblat la distance la séparant du barman. Se hissant à sa hauteur, elle lui demanda:

Tu connais cette gamine? Elle est d'ici?

Une réponse négative, vint confirmer ses craintes. Se tournant vers la petite, Rhyn sortit une piece de sa bourse, reglant la commande.

Dis moi...Qu'est ce que tu fait là à cette heure? Où sont tes parents petite?

Lorsque la commande arriva, Eline s'empara du verre et but de tout son saoule le cocktail. Revigaurée par l'effet des vitamines, elle se tourna finalement vers la naine qui lui avait adressé la parole. Petite et replète elle devait avoir l'âge de sa grand-mère. Eline asquissa un sourire en souvenir du bon vieux temps puis changea d'expression pour une moue dubitative. Elle se décida à répondre car il serait malvenu de laisser cette question sans réponse :

-Eh bien, pour tout vous dire, je n'ai pas de parents et je vis seule dans une boîte de carton à Diantra. Mais comme je n'aime guère rester en place je suis partie, à la recherche d'une quelqonque aventure. J'ai derivé ici, à Ydril, et je m'appretai à m'endormir lorsque qu'un mécréant decida de me prendre en chasse. Et vous ? Sans vouloir vous vexer il ne me semble pas très prudent de vous promener à cette heure tardive vu votre âge avancé.

Eline eut peur de la réaction de la naine. Après tout elle lui avait fortemant manqué de respect...En effet sa mine se renfrogna et elle se détourna legèrement de la petite fille. Un silence de glace tomba dans la taverne rompu que par des ronflements d'ivrognes endormis.
Eline avait oublié la présence des deux autres personnes présentes accoudées au comptoir et lança à la cantonade :

- Au fait, pour ceux que ça interresserais je m'appelle Eline.

[HJ: Moi je suis pas au comptoir hein ! Bon c'est pas grave]

A peine Niniel avait eu le temps de fermer les yeux que la porte s'ouvrit et une Naine pénétra dans la taverne.
La jeune fille examina la nouvelle venue qui alla s'installer au comptoir.
Elle n'avait pas fini de la devisager que la porte s'ouvrit à nouveau. Cette fois, c'était une gamine qui entra,elle regarda autour d'elle et finalement, repoussa la porte apres elle et se dirigea vers le comptoir et passa une commande.

La Naine se pencha vers la gamine et lui parla. Niniel n'entendit pas ce qu'elle disait tant les ronflements des ivrognes affalés par terre étaient bruyants. Toutefois, elle reussit à déchiffrer se paroles en lisant tant bien que mal sur ses lèvres.
Elle ne savait dans quel élan, Niniel se redressa et se leva pour se diriger vers le comptoir où elle commanda une boisson.
La jeune fille, qui devait avoir environ 10 ans et peut-être moins, repondit à la Naine, puis, s'adressa à la guerriere blonde et a Niniel.

- Au fait, pour ceux que ça interresserais je m'appelle Eline.

La demie-elfe esquissa un sourire. Ce nom était trés joli, c'était...chantant.
Elle s'approcha des deux et murmura d'une voix claire.

" Bonsoir, je me nomme Niniel..."

Elle ne savait pourquoi elle s'était approché et s'était "incrustée" dans la conversation. Toutefois, ces personne avient l'air sympathique, et justement, Niniel cherchait des... " amis ".
Elle détailla de la tête aux pieds les deux jeune femmes et la petite fille, puis, elle rougit en se rendant compte que ça ne se fesait pas.
Elle baissa le regard vers son long poignard attaché à sa ceinture et caressa du bouts des doigts le cuir usé et doux qui recouvrais la " garde ".
Releva la tête, elle s'apperçut qu'on lui avait adréssé la parole.

[H-J:Hey, attendez moi xD]

Cacahuète. Ca manquait de… Cacahuète. C’était bon les cacahuètes. Surtout celle du Trou Puant, salées à souhait. Mais c’était tellement bon, les cacahuètes, qu’il n’y en avait plus. Même si le tavernier s’efforçait d’en économiser un maximum, il finissait toujours en rade avant l’arrivée d’une nouvelle livraison. Tant et si bien qu’Avatar, qui en voulait (des cacahuètes), se retrouvait à saliver sur quelques modestes représentantes de celles-ci. Situé dans un bol qui n’était pas le sien. Et l’infâme à qui il appartenait y piochait allègrement les désirées denrées, ignorant de savoir le sentiment d’envie d’Avatar. Car elle savait qu’il le narguait. Il ne pouvait pas n’entendre rien à sa faim. Et pourtant… Il continuait. Il continuait à broyer de ses rares dents les cacahuètes. Cacahuètes.
Le plus discrètement que pouvait un titan d’un mètre quatre-vingt, elle s’approcha, tendant doucement la main pour se saisir du Graalahuète. (Un Graal de Cacahuète : un Graalahuète). Elle posa la main dessus… Resserra sa prise…

-A moi !

Racha regarda le propriétaire légitime. Il retenait sa main de la sienne. Une lueur de folie brillait dans son regard pour son addiction aux Cacahuètes… Il brandit un poing au dessus de sa tête pour frapper…

-Non, a mwaaah !

Avatar dégagea sa main, prenant le bol avec elle, puis sauta sur le bar pour protéger son bien. Déjà le propriétaire du bol l’attrapait par les jambes pour la faire tomber. Elle martela son visage du pied pour le faire dégager… Mais rien n’y fit… Plus son visage était tuméfié, plus il semblait s’accrocher. Et ses amis montaient déjà sur le bar clopin-clopant pour récupérer le Graalahuète en un seul morceau. Le tavernier, lui, sauvait les verres que seul un art consommé par l’habitude avait su lui procurer. Alors le Caporale cogna, serrant son préciiieux contre sa poitrine avec hargne. L’homme atterrit quelque mètre plus loin, sur une table… qui teint étonnement bien. Bon matériel. L’autre homme s’approchait déjà, et celui accroché à sa cheville semblait escalader sa jambe. Elle attrapa la main qui s’approchait désormais dangereusement de sa ceinture, puis tirant dessus, balança la masse vers son acolyte. Spare.

Brandissant son trophée, elle se fit acclamer par l’assemblée. Fermant les yeux, elle attrapa le met pour le glisser dans sa bouche… Elle le posa sur le bout de sa langue avec délectation…

Une Olive.

Elle recracha le tout. Puis se retournant, elle rendit le bol à son propriétaire d’un jet minutieusement ciblé sur sa tête... qui le rata de trois ou quatre lieux et alla rebondir sur le crâne d’un bougre à l’air peu conciliant. Sautant au bas du bar, elle alla se réfugier derrière une jeune femme à l’air inoffensive. Sans doute une des putains du Trou Puant, son nom –Niniel, comme elle avait dit peu après son arrivé- lui semblai trop gracieux pour être celui choisis par d’humbles parents.

-Avatar, mais chut, il va me voir !

Bougonnant, le Caporale cherchait à se faire toute petite derrière la chaise. Elle avait reconnu le crâne chauve qu’avait percuté le bol. Celui de son supérieur. Fallait pas qu’il la voie, question de vie ou de mort. Elle était sensé assurer la garde se soir.

Niniel n'avait pas observé la scène. Pas tout de suite.
Elle n'avait pas remarquée l'agitation qui se créait tandis que la blonde tentait de substituer un bol de cacahuètes à son voisin avachi sur le comptoir, mangeant allègrement ces petites noix salées en ouvrant royalement la bouche ( ce qui avait pour effet de faire profiter à tout le monde le contenu de son orifice et d'entendre le fonctionnement de ses machoires...).

Toutefois, lorsque la jeune femme se leva et tenta de bondir derrière le comptoir, et que son pied fut attrappé par le bonhomme ( peu sympathique ), la jeune demie-elfe leva les yeux et vit avec étonnement la femme se cacher derrière elle apres que le bol de cacahuète eu frappé à la tête un homme de corpulence massive, fort mécontent, le bol ayant été lancé auparavant par la femme blonde...

Elle remarqua le coup d'oeil que lui lança cette femme, elle decripta une moue relativement méprisente.
L'attitude de Niniel plutôt passive et intrigante ( pour une jeune fille de traîner dans ces lieux, si tard ) laissait sans doute penser
qu'elle était une putain de cette vieille taverne crasseuse.
Un éclat de colère passa dans les yeux de la jeune fille qui ne supportait pas les jugements hâtifs. Toutefois, elle haussa les épaules et, se retournant à demi vers la femme accroupie sur le sol, elle murmura.

" Je ne suis pas une putain de ce vieux Trou Puant, mais si toutefois vous le désirez, je peux aller "m'occuper" de ce gros bonhomme que vous semblez connaître pour...",Elle regarda la tenue de la femme blonde et parut comprendre qu'il s'agissait d'une " militaire "," Vous laisser le temps de partir..."

Sa voix, mélange surprenant aux accents elfiques ne fut entendue que par la jeune femme blonde, qui sembla légèrement étonnée.
Elle allait replonger dans se pensées l'espace d'une seconde lorsqu'elle sentit une présence derrière elle, en plus de la jeune femme.
Une haute silhouette, une haleine fétide et des grognements sourds qui s'approchait d'elle a grands pas.
Elle se retourna à nouveau et flanqua un coup de coude dans les côtes de l'ivrogne qui voulait sans doute l'aborder pour lui " apprendre les choses de la vie ".
Le gros homme poussa un juron et se tenait les côtes avec une mine grimaçante. Toutefois, cela ne sembla pas l'impression puisqu'il ricana dévoilant les trois chicots noirâtres qui lui restaient dans la bouche.

" Je n'aime pas les filles qui se croient malignes, alors tu va me suivre bien gentiment sans faire d'histoires et je..."

Il s'interrompit lorsqu'il sentit une pointe acérée traverser sa chemise repugante et se planter dans son gros ventre.
La lame n'avait pénétrée que de quelque centimètres mais le gros bonhomme poussa un grognement d'ours et la fixa d'un regard torve, son vêtement s'imbibait lentement de sang.
Il esquissa tout de même un geste, une giffle monumentale qu'il allait assener à la gamine présomptueuse qui se trouvait devant lui, et qui osait le défier avec son poignard.
Son geste fut arrêté en plein élan alors que le genoux de la jeune rousse percutait l'endroit le plus sensible de son anatomie. Il ouvra sa bouche pour un cri de douleur, mais la fille n'en avait pas fini avec lui.
Niniel lui ferma la bouche avec sa main, réprimant un hoquet de dégoût et appuya la lame de son poignard contre sa gorge.
Il ecarquilla les yeux et essaya de bouger.
La demie-elfe accentua la pression et une longue estafilade rouge barrait désormais son cou.

" Part "

Elle le relacha et se détourna tandis que l'ivrogne tibutait vers la grosse porte de bois, maculée de biere, d'urine et de vomi.
Niniel essaya rapidement son poignard et le rangea discrètement. L'incident évait été remarqué par quelques personnes, mais ce fut vite oublié.
Toutefois, le gros homme qui avait reçu le bol de cacahuètes n'avait pas oublié cet incident là, il arrivait vers elles ( Niniel et Avatar ) à grand pas, un monosourcil ( XD ) barrait son front plissé par la contrariétée.
La jeune fille se retourna encore vers la jeune femme blonde et lui lança un regard interrogateur sur la suite des évènements.

[HJ: Moi ? Une putain ? Naaaaan ]