Vaëniniel Talaryn [Aventurière & Danseuse ]

Nom/Prénom : Vaëniniel Talaryn

Âge : 63 ans (équivalent à 21 ans en âge humain)

Sexe : Féminin

Race : Demi-Elfe

Particularité : Les deux premières phalanges de l’annulaire de sa main droite ont été coupées.

Alignement : Neutre bon

Métier : Aventurière et danseuse (il faut bien gagner sa vie^^)

Classe d’arme : A distance (arc et lancé de poignards) et corps à corps (dagues et poignards)

Équipement : Vaëniniel est une archère hors pair, et possède un arc de guerre, plus lourd et plus volumineux qu’un arc de chasse, qui est finement ouvragé. Elle possède bien entendu un carquois et des flèches, qu’elle taille et empenne elle-même.
Elle est aussi une habile lanceuse de couteaux, arme qu’elle sait également manier au corps à corps. Elle cache ainsi en permanence deux poignards d’argents, héritage de sa défunte mère. Elle conserve le plus petit des deux attaché à sa cuisse par une sorte de jarretière de cuir, ou dans sa botte, selon la façon dont elle est vêtue. Le second, un peu plus grand, se trouve toujours attaché à sa ceinture.

Description Physique : Vaëniniel est fine et élancée comme une elfe, bien qu’elle ait plus de formes qu’une elfe, du fait de son ascendance humaine. Couronnant son mètre soixante-cinq, une longue chevelure d’un châtain sombre, héritée de sa mère, lui descend jusqu’à la taille. Elle a la peau pâle, des yeux sombres bordés de longs cils noirs, qui pétillent d’intelligence et de malice, mais qui, si on y regarde bien, dégagent une grande tristesse et une grande fragilité, que Vaëniniel s’efforce de cacher derrière une attitude hautaine et dure. Ses oreilles sont moins pointues que celles d’un elfe de sang pur et il lui manque les deux premières phalanges de l’annulaire à sa main droite, c’est pourquoi elle porte toujours un gant.
Elle-même se décrit généralement comme « la plus belle des humaines et la plus laide des elfes »

Description mentale : Vaëniniel tient de sa mère humaine une grande vivacité. Enfant, elle était toujours dehors à courir à travers la forêt et à grimper aux arbres, à se battre et à chasser. Cette ardeur se double d’une très forte curiosité et d’une soif de savoir intarissable. Elle a un fort caractère et va toujours de l’avant, c’est, avec son optimisme, ce qui lui a permis de ne pas sombrer, depuis que l’attaque des drows l’a laissé orpheline (voir son histoire). C’est une jeune femme solitaire qui a du mal à accorder sa confiance. Mais lorsqu’elle se lie avec quelqu’un, son amitié et sa loyauté son indéfectibles. Elle s’est forgée une carapace et se montre hautaine, dure même, parfois. Et l’humour qu’elle avait quand elle était enfant s’est transformé en une ironie mordante et quelquefois cruelle. Pourtant, elle est en fait fragile, comme le sont tous ceux qui ont grandis trop vite, qui ont été confrontés trop tôt à un environnement hostile.
Cependant, ne croyez pas qu’elle est une jeune femme amère et affligée. Elle aime rire et ne se laisse que très rarement aller à l’abattement. Elle n’aspire qu’à une vie tranquille, entourée de nature et d’êtres aimants, même si les évènements passés font qu’elle est une personne combative et déterminée, qui n’hésite pas à passer à l’action.

Histoire : Pour la énième fois, Vaëniniel se retourna dans son lit, puis ferma les yeux. Mais elle les rouvrit bientôt et fixa le baldaquin gris perle qui s’étendait au dessus d’elle, et qui paraissait noir en cette heure avancée. Le drap de soie glissa sur son corps nu mais elle ne le retint pas. Minuit sonnait quelque part, au loin, et Vaëniniel n’arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Ce n’était pas tant le fait de la chaleur moite et oppressante de ce milieu du mois de Bàrkios, qui sévissait depuis près de dix jours à présent, qui l’empêchait de sombrer dans ce délicieux repos auquel elle aspirait. Son incapacité à s’endormir tenait avant tout au fait que mille et unes pensées se bousculaient dans son esprit, conjugué à sa peur de se retrouver encore confrontée à cet abominable cauchemar qui la hantait. Cauchemar, ou plutôt réminiscence d’évènements passés, qu’elle s’efforçait d’oublier, mais dont les images revenaient parfois la submerger au beau milieu de ses songes, alors qu’elle croyait en être enfin débarrassée. Débarrassée de ces accablantes visions, de leur tourbillon de couleurs, de sons, de haine et de douleur.
Vaëniniel se releva, puis, assise sur son lit, regarda sa chambre. Ses yeux se portèrent sur ses vêtements enlevés la veille à la hâte, qui trônaient en tapon au beau milieu de la pièce et dont les rayons de la lune passant à travers la fenêtre ouverte venaient souligner les contours pour les envelopper d’une aura fantasmagorique. Remontant le faisceau argenté projeté par la lune, son regard se posa successivement sur son arc, adossé au mur, près d’un coffre ouvragé de grande taille et dont le couvercle entrouvert laissait percevoir le contenu, sur un livre ouvert oublié sur une chaise, puis sur la table, sous la fenêtre. Vaëniniel se leva sans bruit, et se dirigea vers ladite table, recouverte d’objets divers et d’une grande corbeille de fruits remplie de pêches, d’abricots, de prunes, d’ourms et de figues. La jeune femme attrapa un fruit de sa main mutilée, qu’elle croqua à pleines dents, le jus lui coulant le long des doigts. Ce faisant, elle regarda au dehors les arbres s’étendant devant un haut mur de pierres blanches qui entourait le jardin. Le son mélodieux d’un ruisseau parvint à ses oreilles.
Après être restée là, immobile, à observer et à écouter la nature paisible pendant de longues minutes, elle s’apprêtait à retourner se coucher lorsque ses doigts fins, qu’elle faisait courir machinalement sur la table entre les divers objets entassés, rencontrèrent le métal froid d’une petite boîte ronde et ouvragée. Une seconde d’hésitation, puis Vaëniniel l’attrapa et l’ouvrit. Aussitôt, une belle mélodie monta dans la pénombre, tandis que deux petits personnages aux traits fin et aux riches atours se mettaient lentement en mouvement, tournant sur eux même, se rencontrant puis s’éloignant l’un de l’autre, dans la boîte à musique.
La jeune femme ne put retenir ses larmes, qui coulèrent le long de ses joues pâles, alors même qu’un doux sourire mélancolique se forma sur ses lèvres. Tant de souvenirs qu’elle avait enfouis au fond de son âme se lançaient à l’assaut de sa raison chaque fois qu’elle entendait cet air. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle ne l’ouvrait que rarement, sa petite boîte.
C’était comme si soudain, elle était revenue des décennies en arrière, pendant son enfance, là bas, à la lisière de la forêt d’Aduran et à l’orée de celle d’Anaëh. Car c’était à cet endroit, entre le monde des hommes et celui des elfes qu’elle avait grandi.

Sa mère, Saïrra, fille naturelle d’un noble de Diantra, avait étudié la magie dès son plus jeune âge, puis avait décidé de partir à l’aventure, explorer le monde, rencontrer des représentants des autres races, vivre libre et sans chaines. Après plusieurs années d’errance à travers le monde, de rencontres amicales ou malveillantes, de combats féroces, et de passions ravageuses, elle avait décidé de s’établir dans une petite maison en plein cœur de la forêt. Elle y avait fait la connaissance d’Oroniel Talaryn, le fils cadet d’une famille noble d’elfes vivant dans un village de la forêt d’Anaëh, non loin de là où s’était installée Saïrra.
De leur union inattendue était née Vaëniniel, qui avait grandi ainsi isolée, ni parmi les hommes, ni tout à fait parmi les elfes.
Et cette mélodie étrange issue de la boîte à musique offerte par son père lors de ses vingt-deux ans faisait jaillir de sa mémoire de doux souvenirs de son enfance, de ce temps béni où ses parents étaient encore à ses cotés. Elle revoyait ses courses à travers les bois, son entrainement au tir à l’arc sous le regard attentif de son père, les efforts de sa mère pour lui enseigner des rudiments de magie (activité pour laquelle la jeune sang-mêlé était pour le moins maladroite), les leçons de danse (activité pour laquelle, cette fois, elle excellait), les repas de famille dans le village de son père, où la plupart des habitants la regardait comme une bête curieuse et lui parlait avec pitié, comme on s’adresserait à une enfant handicapée. Et surtout les innombrable bêtises et farces qu’elle faisait avec son cousin, l’elfe Ilwerin.
Sortant soudain de sa torpeur mélancolique, Vaëniniel referma la boîte d’un geste gracieux mais sec, la reposa sur la table, puis sécha ses larmes d’un revers de sa main.

*Par Kirya ! Quelle sotte ! A quoi me sert donc de me lamenter sur un passé révolu ? Je ferais bien mieux de me recoucher et tâcher de dormir…*

Sur cette pensée, la jeune femme retourna vers son lit, après un dernier regard en direction du jardin endormi. Elle ramassa le drap tombé à terre, sur le sol de pierre recouvert de tapis aux couleurs fondues dans la pénombre, puis s’étendit sur sa couche.
Elle fût bientôt submergée par le sommeil, et sombra dans le cauchemar qu’elle appréhendait tant.
D’abord ce bruit, presque inaudible. Puis cette puissante main glaciale contre sa bouche qui l’attire vers un corps sombre, et le cri de sa mère. Des bruits de lutte. Elle-même qui saisit son poignard et qui frappe tant qu’elle peut son agresseur. Les images tourbillonnent. Le drow est surpris de la résistance de sa victime, n’a pas le temps de réagir, tombe à terre dans un râle rauque alors que son sang se répand sur les pieds nus de la demi-elfe. Puis d’autres cris, d’autres bruits, en provenance de l’extérieur. Les habitants du village sont arrivés. Le fer contre le fer, les flèches volent, elfes contre drows.
L’un de ceux qui se sont introduits dans la maison et qui sont aux prises avec Saïrra, dans la tentative d’abuser d’elle, laisse ses compagnons pour s’occuper de Vaëniniel. Mais celle-ci frappe encore, tends la main pour attraper son arc et son carquois. Sifflement dans l’air. Un couteau s’abbat sur sa main et entaille ses doigts. Douleur fulgurante. Sans un bruit, deux phalanges, totalement sectionnées tombent à terre. Puis les images tourbillonnent plus vite encore. Sa mère crie :
« Vaë ! Fuis ! Fuis ! Cours dans la forêt ! Laisse-moi ! Va-t’en ! »
Et dans un nouveau bouillonnement de couleurs et de sons, elle court, l’herbe est tendre sous ses pieds, les arbres filent. Le bruit de ceux qui la poursuivent se fait de plus en plus fort. Elle encoche sa flèche, se retourne, et tire. Quelqu’un tombe, elle, elle court toujours. Elle tire à nouveau, on l’attrape. Encore une main froide, moite, qui lui arrache son arc. Et ces yeux. Durs, froids, un regard de dément. Un souffle rapide et nauséabond sur son visage, un corps qui se rapproche…

A cet instant, Vaëniniel se réveilla en sursaut, le corps trempé de sueur et le visage baigné de larmes. Des larmes bien différentes de celles versées quelques heures plus tôt, devant la boîte à musique. Des larmes de haines, des larmes de douleur. Elle n’avait que trente-huit ans à l’époque.
Et quand après avoir tué celui qui avait tenté d’abuser d’elle, elle s’était cachée, elle avait vu s’élever des flammes, avant de tomber évanouie. Au matin, lorsqu’elle était retournée vers sa maison, elle avait trouvé le corps de sa mère, les yeux encore ouverts dans une expression de haine et de terreur, son sang se mêlant à celui du drow égorgé. Autour de la demeure, de nombreux corps jonchaient le sol, des drows, mais aussi des elfes, dont Oroniel et Ilwerin. Puis elle avait couru vers le village, plus au nord. En y arrivant, elle n’y avait trouvé que des débris encore fumants. Des cadavres et des cendres, voilà tout ce qui restait de son univers.
Elle avait creusé les tombes de sa famille et avait entassé les corps noirs des assassins tombés au combat, laissant aux charognes le soin de s’en débarrasser. Puis elle avait récupéré quelques affaires, ses arcs et ses flèches, ses poignards, quelques vêtements, quelques livres. Et la boîte à musique. Enfin, elle avait pris la route, sans trop savoir où la mènerait ses pas. Cela n’avait plus d’importance à présent…
Depuis se jour, elle s’était toujours demandée pourquoi sa mère était venue s’installer à l’est. Trop à l’est… trop près du danger, trop près de ces fous barbares et meurtriers que sont les drows.

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Ton premier RP devra faire 30 lignes !

Jolie Fiche.
Bienvenue Mlle la Demie Elfe :D

Morgane a oublié de le signaler mais tu devras faire un minimum de 30 lignes pour ton premier RP.

Amuse toi bien ici et bon RP
I love you