Valandil Telemnar
En attente de validation.. Nombre de messages : 443 Âge : 38 Date d'inscription : 21/11/2007 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Le retour (libre) Mar 24 Juin 2008 - 18:00 | |
| Valandil se demandait encore pourquoi il était revenu à ses confrères et consoeurs. À vrai dire, ce sentiment d'être parmi ses pairs le passionnait tout autant qu'avant, mais avait-il réellement compris qu'ils étaient aux centres de ses tourments ? Leur existence et ce patriotisme amenait en lui ce désir de bienfaisance, ce naturel sentiment de la peur des autres et de la primauté de la race créatrice, la sienne. Il avait appris à tenir l'épée et à pourfendre pour elle, il avait appris à se renfermer dans ses livres, d'user de la violence physique et d'oeillère sociale pour en ignorer les réelles causes des problèmes de son peuple. Maintenant qu'elle était frappé par ce mal étrange, face à ce dilemne complexe dont il n'avait aucune force, Valandil avait quitté son peuple. Il avait abandonné cette patrie qu'il chérissait tant, il c'était éclipsé en pleine misère pour en oublier ses tourments, pour y enterrer ses vieux démons que même la vengeance n'avait su emporter.
Au Nord des forêts les plus froides, au nord des contrés les plus blanches, il avait trouver la si petite lumière qu'il avait oublier au fin fond de son coeur. Il avait retrouver la raison à laquelle il avait appris à tenir l'épée, à laquelle les grands livres lui avait enseignés à défendre se qu'il aimait du plus profond de son être.
La route avait été difficile, les animaux sauvages et les tempêtes avaient toujours aussi fin. Ses quelques mois de solitude lui avait révélés beaucoup plus qu'il n'en avait espéré, mais la plus grande découverte lui éclaira les yeux que lorsqu'il entra dans la place Tyral d'Aleandir. Malgré la peste, malgré cette maladie, les enfants de son peuple trouvait encore une façon de s'amuser entre les kiosques du marché. Une si belle journée ne marquait aucunement son retour, ni même la force de son peuple face à cette menace, les rayons du soleil semblait au contraire être attiré par le bonheur de ces enfants, sachant encore sourrire dans une tempête d'adulte monotone et noire, tel une luciole au beau milieu de la nuit.
Tenant les guides de son fidel companion Läeril, il intercepta la première personne venue :
" Bonjour citoyen, pourriez-vous donner de brève information sur la ville à un Elfe ayant été certainement trop longtemps de l'endroit ou il aurait du être ? " |
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