dans les rues

RP non conforme au BG actuel

Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives.
Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration et quelques éléments à remanier selon votre bon plaisir, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.

En cas de doute, avant de réutiliser un élément ou un personnage, contactez le Staff.

Date estimée : Barkios 996:X
Note : La Cité d'Elda n'est pas à ciel ouvert.

Juliette marchait dans les rues depuis une heure déjà, souhaitant profiter un peu de l'air du soir avant de rentrer chez elle. Ses mains étaient encore tachées du sang de sa dernière victime (un jeune prétentieux qui avait un peu trop ambitionné sur elle et son corps...) et elle n'avait pas le coeur à retourner dans sa solitude pour le moment. Elle préférait se retrouver ainsi, une ombre dans la foule, aussi anonyme et inconnue que ceux qu'elle frôlait.

Le ciel s'était un peu couvert et la nuit s'annonçait pluvieuse. Pourtant, elle ne rentra pas chez elle. Elle continua à marcher, cherchant à ne rien trouver. Dans sa tête, les souvenirs des nombreux meurtres et des inonbrables trahisons refesait surface, rendant son humeur plus sombre qu'à l'habitude.

Vers minuit, sous une pluie torentielle, elle consentit à se couvrir, le temps de se réchauffer un peu. C'est à regret qu'elle trouva une auberge de voyageurs et de gens de toute sorte, loin de son monde d'or et de diamants.

Elle y entra pourtant, avec l'intuition qu'elle trouverait ce qu'elle cherchait depuis toujours sans vraiment s'en rendre compte...

Son regard scruta la pièce à la recherche de quelque chose sur quoi se poser, voir même, vers où aller. Bien qu'elle ait l'habitude des regards posés sur elle, celui d'une silhouette couverte d'une cape lui semblait dérangeant. C'était d'ailleurs quasiment le seul: outre l'aubergiste et cette femme, Juliette ne voyait personne d'autre.

Elle n'était pas en territoire connu. Enfin, pas en plein coeur d'une auberge. Elle n'avait pas l'habitude de ces endroits. Mais comme la pluie ne semblait pas vouloir cesser et qu'elle était assez loin de chez elle, seule, elle préféra rester là plutôt que de ressortir. Elle commanda du vin et alla s'asseoir à la table voisine de la silhouette capée.

Elle jeta un oeil vers elle, croisant son regard. Elle avait conscience, vu son état d'esprit, que ses pupilles devaient briller un peu, tirant un peu plus sur le violet que sur le gris, lui donnant un air mystérieux. Elle resta pourtant silencieuse, trop fière pour interpeller ainsi quelqu'un dans une auberge.

Elle retira le capuchon de sa cape, passant une main dans les quelques boucles humides ressortant de son chignon. Faisant mine d'être nerveuse, pour observer le comportement de sa voisine, elle se mit à tourner une mèche de cheveux autour d'un doigt. Dans le reflet vermeil de son vin, elle observait. Pourtant, au bout d'un moment, elle s'égara dans ses pensées, devenant réellement nerveuse. Elle repensait au meurtre du jour, et à tous les risques qu'elle prenait ces temps-ci, à sa solitude, à toute l'amertume en elle, toutes ses haines silencieuses qui la rongeaient de l'intérieur...

Elle sursauta lorsque l'aubergiste offrit de remplir sa coupe. Elle demanda plutôt une eau-de-vie...

"Et servez-en aussi à la dame, là" dit-elle en pointant sa voisine. Puis, sans trop savoir si c'était ce qu'elle devait faire, elle s'approcha de celle-ci: "Vous êtes du coin?"

Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu'Ayala fixait la Drow. Et, elle remarqua le dérangement de la noble. Dans sa perpétuelle curiosité, la jeune femme chercha à savoir quoi.
Prisonnière de ses pensés et en oubliant presque le monde réel, la vagabonde sursauta lorsque l'inconnu, maintenant assise à une table face à elle la pointa du doigt.

La demi réalisa que la vie avait suivit son cours durant ses 'recherches'... la nouvelle avait retirait sa cape, laissant ainsi apparaitre ses cheveux soyeux, jusque là à peine visible, elle venait également de commandait un vers d'eau de vie. Mais ce qui étonna la mercenaire fut la réaction de celle qu'elle scrutait.

"Et servez-en aussi à la dame, là. Entendit Ayala en voyant la Drow s'approchait. Vous êtes du coin?"

Quelque peut perturbait par cette question, la jeune femme se ressaisit et répondit franchement.

"Je l'étais, il y longtemps... et vous ? Je me trompe peut être mais vous me semblais de noble allure..." répondit-elle.

La réponse semblait surement cru et indiscrète, mais la demi ne changeait guère ces habitudes, et cela quel que soit le lieu ! hors la franchise se trouvait être l'un de ses plus fidèles penchants...

Elle fut déconcertée par la question mais ne le laissa pas paraître. Elle préféra y répondre avant de continuer.

"Oui, mon père faisait parti de la noblesse."

Elle espérait clore le sujet ainsi, et la laissa sentir dans sa façon de répondre: polie mais très sèche, laissant savoir que ce terrain n'était pas un terrain où l'on peut s'aventurer...

"Vous étiez du coin.... vous avez donc voyagé?"

L'eau-de-vie arriva mais Juliette ne toucha pas à son verre: elle avait toujours détesté les alcools forts.

EDIT Morgane : c'est six lignes PLEINES , merci de respecter les règles :)

Ceylan entra lui aussi, la pluie l'énervait parfois ! Il vit deux drows, c'était les seul dans cette auberge ! Il se dirigea vers une table près de la leur, mais, il trébucha sur quelque chose, un pied de chaise ! Et il tomba sur la table la cassant ainsi en deux, à cause de la force du drows qui avait dévellopé une grande musculature.

Le drows qu'est Ceylan se releva se grattant le derrière du crane puis il s'excusa au près des deux drows même si la deuxième semblait plutôt de sang-melé...

-Excusez-moi...


Ceylan ça fait deux fois que je te le dis, Morganne à déjà prevenue ta camarade !!! Alors respecte les règles s'il te plait !!

[siiiiiix ligne... ok... je le retiens, je vais faire attention^^]

Juliette, en apprenant que la jeune femme était voyageuse, vit une opportunité qu'elle pourrait saisir: partir, quelques temps, loin de chez elle, pour faire oublier tous les soupçons qu'on avait pu avoir sur elle...

La porte s'ouvrit. Son réflexe fut de retourner la tête pour voir qui venait. Elle observa le nouvel arrivant, d'un oeil discret, la main déjà prête à prendre une dague ou un poignard...

En voyant le jeune homme s'effondrer lamentablement sur une table, Juliette retint un soupir exaspéré. Elle lâcha le manche de la dague de sa ceinture, comprenant qu'elle n'en aurait pas besoin. Lorsqu'il vint s'excuser, elle prit un air aimable, lui souriant même.

"Ce n'est rien, voyons..."

Elle l'observa de la tête aux pieds, prenant soin de ne pas perdre son sourire. Elle aurait préféré qu'il ne soit pas là, pour pouvoir discuter en paix avec la femme qu'elle venait de rencontrer. Elle se fit aimable, décidée, pourtant, à lui faire savoir que sa présence la dérangeait.

"Bonsoir, sir... vous êtes venu dormir dans cette auberge?"

Ceylan se releva, il pouvait être très maladroit quelque fois ! Il préféra se présenter à la phrase de la drows qui avait l'air de ne pas avoir du sang-mêlé dans son sang.

-Je me nomme Kaylan

Il avait dit son nom comme cela se prononçait. Puis la drows le questionna sur ce qu'il venait faire ici. Mais pour qui elle se prenait celle là pour questionner les gens comme ça ?! Ceylan ne préférant pas sortir les hostilité lui répondit en la regardant elle puis leur table qu'il venait de casser en deux.

-Je viens passer la nuit, en effet !

Il alla s'asseoir à la table près de la leur puis attendit que l'aubergiste viens le voir pour demander quelque chose. L'aubergiste vint et lui demanda ce qu'il voulait, le drows lui répondit du sang et l'aubergiste alla le chercher et revint quelque minutes plus tard avec. Elle le servit à Kaylan puis partit avec une moue déconcertée

Juliette regarda, avec une satisfaction intérieur, le jeune homme s'asseoir à une autre table. Elle gardait un oeil sur lui, préférant rester sur ses gardes. Elle ne pouvait pas avoir confiance en personne dans cette ville.

Elle retourna à sa conversation, non sans quelques regards qui dérivaient vers la table du jeune homme. Elle répondit à la femme:

"J'habite ici, dans cette ville, un peu plus loin de cette auberge par contre... j'étais allée voir un ami quand j'ai été surprise par la pluie. Bien que je vive ici, je n'étais jamais vraiment venu dans ce cartier, encore moins dans cette auberge."

Elle jeta un coup d'oeil par la fenêtre. Elle espérait que la pluie se calmerait bientôt pour pouvoir retourner chez elle. En attendant, elle passait le temps.

"Dites-moi, voyagez-vous seule? J'ai entendu dire qu'il pouvait être dangereux de partir ainsi, seul sur la route..."

[Ceylan, si tu veux ajouter de quoi, te gene pas^^]

Juliette appréciait sincèrement la jeune femme. Sa façon de s'exprimer, si franche, lui plaisait. Elle était tout ce qu'elle ne pourrait jamais être.

"Votre question me plait... et elle n'est pas si indiscrète... en fait, oui, j'ai déjà rêvé partir... mais ce serait mettre en péril mes chances d'avoir un poste plus haut... enfin. J'aimerais, par moment, tout recommencer. Mais... j'ai une vie que j'ai batti, au long des années, et tout perdre cela simplement pour le plaisir... c'est effrayant, non?"

Son regard se perdit vers la fenêtre. Elle avait batti des choses, entre autre une réputation qu'elle espérait traîner jusque devant ses monarques pour enfin avoir une tâche descente et importante poru son pays, mais elle n'avait personne. Elle était seule dans une ville de gens tous plus seuls les uns que les autres.


Edit Lawënda: Il y a une règle à respecter pour toutes les deux chères demoiselles, L'ordre de postage, c'est un Rp à trois et vous avez sauté le tour de Ceylan. Il n'a pas quitté le Rp et n'est pas absent. Je vous pries de respecter l'ordre sinon vous serez sévèrement puni.

Ayala réfléchi à la réponse de sa partenaire.

"Hum... effrayant... la large sourire lui revient. Elle fixa la Drow dans les yeux et murmura. Mais n'ai ce pas excitant !? De plus, j'accorde au plaisir une importance primordiale. Elle se détacha quelque peu de la petite table de façon à se balancé d'avant en arrière. pour ma part, je ne crains pas de tout perdre... peut être parce que je n'avais pas 5 ans lorsque ma vie à pour la première fois basculer vers l'indomptable et l'insécurité...

De mon sang, je me suis battis une identité. N’étant la fille de personne (titre de son journal ^^) je n'ai jamais rien espérer. En réalité je me demande parfois comment la vie est rester présente dans mon ma pauvre carcasse..."

emplit d'une confiance nouvelle, qu'elle puisait dans l'intérêt de toute autre espèce vivante, la vagabonde exposait sans retenu sa pensé, qui aurait put paraitre choquante.

"Mais dite moi que représente pour vous un haut poste ?"

Tout en attendant une réponse, la guerrière se souvient de son premier départ... et la question se posant à elle depuis des décennies lui revient à l’esprit.
Ce jour là, pourquoi l'avait-il épargné ? Il venait de détruire sa vie et pourtant... courageusement, elle avait plongeait son regard dans celui de l'agresseur et lui avait tenu tête... elle se souvient des rares sourires qu’avec le temps il lui avait… tous avaient un lien avec sa force de caractère...
alors voilà quel était son véritable pourvoir... ne jamais se laisser aller au désespoir et toujours défendre les causes lui étant chères ou lui paraissant juste...
plongeait dans une longue réflexion philosophique, la jeune femme sembla sorti de l'espace temps. Le monde vacilla autour d'elle...
attendant toujours une réponse, elle commença à se tordre les mains et à contemplait sa chope désormais vide. Etrangement, l'alcool ne lui était pas monter à la tête, mais l'avait au contraire requinquer. cela était surement dut au faite qu'elle y était aujourd’hui habituer...




[dsl j'avais déjà envoyer avant de voir le mot des modos. dans ce cas j'attend qu'il réponde pour continuer ^^]

[Ce n'est pas grave Lawënda. Moi même je ne savais pas qu'il y avait un ordre de passage]

Ne voulant pas passer sa soirée seul, Ceylan alla s'asseoir à la table où se trouvait les deux drows. Il leur demanda évidemment si il pouvait se joindre à eux mais il n'attendit pas de réponse pour le faire. Une fois assis il demanda à celle qui était entièrement drow

-Tu as l'air de ne pas aimer ceux de ton espèce en dirait... Bizarre pour une drow, surtout que tu te trouve dans une ville drowienne.

Puis le regard de Ceylan se posa sur la sang mêlé. Elle ressemblait plus à une drow que autre chose. Ceylan voulut la questionnait sur ces origines se fichant pas mal d'être indiscret, il voulait savoir

-Tu es de mère ou de père drow ?

Il finit de boire son verre de sang et le reposa à terre. Il demanda à l'aubergiste un autre verre.Elle avait toujours cette air dêtre dégouté, mais Ceylan se demander bien pourquoi ! Ils étaient dans une ville appartenant aux être de l'ombre, il n'y avait pas de quoi être tromatisé par ça...

*Ils sont bizarre tous ces gens ! Même si moi même je leur ressemble ! D'ailleurs ceux qui sont avec moi ne se sont pas encore présentée... Renient-elles leur origines ?*

[j'y vais^^ ensuite, ayala, puis ceylan... c'est un ordre pas pire ça? si y'en a un qui veut passer son tour... bah il aura qu'à le dire.. c'est "tiguidou" ("ok")?]

Juliette écoutait la jeune femme lui parler du danger et elle en était fascinée. Bien sûr, avec toutes ses manigances, elle avait connu le danger mais jamais, lui semblait-il, à ce point. Puis elle revint à terre, dans la réalité, dans sa vie avec ses aspirations.

"Un haut poste? assez haut pour être reconnue par ma race et mon pays..."

L'homme se joignit à elles à ce moment là, interrompant ce qu'elle était en train de dire et s'incrustant dans la discussion. Lorsqu'il la tutoya ainsi, elle se sentit offensée, assez pour reprendre son air froid et austère. Elle lui répondit sèchement:

"J'apprécie grandement la dignité de ma race, et je suis fière de faire partie de sa noblesse."

Façon polie et détournée de dire qu'elle le trouvait presque grossier...

[j'pensais pas rendre mon perso aussi snob XD j'ai rien contre toi, Ceylan.... j'essaie de rester fidèle à mon perso XD]

Elle le regardait prendre verre de sang sur verre de sang et en était totalement exaspéré: si au moins cela avait été un alcool fort, il aurait, depuis longtemps, était hors d'état de déranger..

Lorsqu'il posa sa question, Juliette ne put s'empêcher d'être amère dans sa réponse.

"Comme vous êtes perspicace, sir! et, croyez-moi, je ne serai pas triste lorsqu'elle arrêtera... loin de là"

Contrairement à la demi-drow, Juliette n'avait vraiment pas envi de décliner son identité. Elle préférait rester une anonyme dans ce lieu, qu'elle aurait tôt fait de quitter lorsqu'elle en aurait l'occasion. En attendant, elle se résigna à rester avec cet homme étrange et la femme plutôt sympathique. Elle osa même boire un peu, calant son verre qu'elle n'avait, jusque là, pas touché.

-Ne l'as tu pas encore compris ? Je suis surpris par la pluie en cette saison d'été donc je reste ici le temps que cela s'arrête, voilà !

Ceylan se demandait qui était ces drows qui n'aimait pas les drows... Surtout lorsqu'ils se trouvent dans une ville des tueurs de l'Ombre ! Plongée dans ses pensées politiques ou philosophique, il jeta au hasard un regard par la fenêtre et..surprise, il vit la pluie s'arrêter ! Il pourra ainsi quitter se lieu oublié de tous et retourné au centre de la ville faire des rencontres ou autre. Il se leva de la table et annonça à la drows et à la demi-drows

-Moi je m'en vais, la pluie c'est arrêté ! A bientôt peut être !

Ceylan sortit de l'auberge sous l'oeil joyeux de l'aubergiste, elle devait se dire qu'elle n'allait pas servir du sang une autre fois ! Ceyaln se figea, si l'aubergiste n'aimait pas le sang, alors elle ne devait pas être drows plutôt humaine ou alors naine. Un ourire narcissique se dessina sur le visage du beau ténèbreux au moment où il quitta l'auberge pour aller autre part dans se volcan du Puy d'Elda qui était actif dit-on un certain temps avant que les êtres des ténèbres viennent y habiter

"Bon débarras" murmura Juliette entre ses lèvres. Elle n'aimait pas ce jeune homme, un peu trop barbare à son goût. La jeune noble préférait ce qui était raffiné, autant dans sa façon de vivre, d'agir et de faire le mal. Après tout, même le mal se fait bien.

Elle se tourna vers la jeune femme, un sourire satisfait aux lèvres.

"Il a de ces gens, comme cet homme, qui s'imagine que pour faire honneur à sa race, il faudrait être barbare et extrémiste... je n'ai rien contre le fait qu'il nous ait quitté."

Elle soupira mais ne rajouta rien de plus. Elle préférait simplement oublier ce qui venait de se passer, comme elle avait souvent fait. Elle jeta un coup d'oeil à l'extérieur, observant les petites goutelettes d'eau qui s'accrochaient encore à tout ce qu'elle pouvait, comme de petits morceaux de cristal. Au bout d'un moment, son regard revint sur Ayala.

"Comme la pluie a cessé, je crois que je vais retourner chez moi... vous venez avec moi?"

Elle s'était déjà levé et avait replacé sa cape, prête à partir. Elle déposa quelques écus sur la table [modo, y'a un montant ou je laisse ce que je veux?] avec un sourire compatisant pour l'aubergiste.

Juliette évita les rues plus sombres, préférant passer par les chemins mieux protéger. Elle observait nerveusement autour d'elle, consciente des dangers qu'offrait cette ville la nuit. Elle s'était souvent faite surprendre lorsqu'elle ne faisait pas attention dans cette ville...

Si en apparence elle semblait calme, tout son âme, au fond d'elle, tremblait de peur. Elle avait toujours détesté se retrouver dehors en pleine nuit, à vagabonder dans les rues d'une ville qu'elle savait sauvage. Pour calmer sa nervosité, elle voulut entamer une discussion.

"Vous connaissez des gens dans cette ville? Je veux dire... y avez vous de la famille, des amis?"

La nuit était claire grâce à la lune qui venait briser un peu la noirceur de la nuit. L'air était encore gorgé de l'eau que la pluie avait déversé sur les rues et tout était humide, du sol jusqu'aux toits. Pourtant la pluie avait de bon qu'après avoir fait rage, elle laissait un vent plus frais.

Les deux femmes en avait encore pour plusieurs minutes à marcher avant d'atteindre la propriété de Juliette. Il faudrait traverser plusieurs grandes rues avant de l'atteindre. Il aurait été plus rapide de passer par les ruelles mais, de nuit, cela était peu recommandable.