Lirulin Auciri [Cavalière]

Nom/Prénom : Lirulin Auciri
Surnom : Alouette

Âge : 20 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine

Particularité : Amputée de l’annulaire et de l’auriculaire de la main droite.

Alignement : neutre
Métier : cavalerie légère
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement

Lirulin porte une Reitschwert, épée légère et rapide pouvant frapper de taille et d'estoc, et d’un coutelas d’environ 30 cm. Elle possède, en plus de ses affaires personnelles, un équipement pour son cheval ; dans ses sacoches de selles, elle range sa petite harpe démontable dont elle ne se sépare jamais.

Description physique

Lirulin est une femme fine, de taille moyenne. Ses yeux sont d’un marron très foncé et lui donnent un regard habité, toujours en éveil. Les cheveux blond cendré se mêlent de reflets ocre lorsque le soleil joue dessus. Elle les laisse libre la plupart du temps et les attache en demi-queue quand elle monte à cheval. Une tresse faite de perle et de fils de couleur est attachée près de son oreille droite. Sa voix est le contraire de son physique : si Lirulin est frêle, sa voix, profonde et chaude, a de l’ampleur.
Elle porte par commodité des pantalons amples, dont les teintes vont du beige au marron foncé. Sa préférence va à des chemises cintrées, moelleuses, dont les manches ne risquent pas de gêner ses mouvements.

Description mentale

Souriante la plupart du temps, ses origines lui ont donné un contact facile. Elle se ne livrera pas pour autant sur ses sentiments, attendant d'avoir totalement confiance en la personne. Rencontrer et découvrir ne lui posent aucun problème, bien au contraire : elle trouve vite la vie morne à rester dans un endroit.
La vie lui a montré l’importance de l’honnêté : Lirulin ne se ment pas à elle-même. Néanmoins, sa peur d’être mal jugée la retient de dire toujours le fond de sa pensée. Cela la rend diplomate : elle tentera de mettre les formes pour ne pas blesser.
Lorsqu’elle se fixe un objectif, elle le tiendra aussi longtemps qu’il le faudra. Sa détermination va à son premier but : sauver des vies. Elle a choisi de servir dans l’armée parce qu’elle pensait que c’était le meilleur moyen de lutter contre les Drows.

Histoire

Fille de marchands ambulants vendeurs de statuettes, de marionnettes, de coffrets, voire d’épices selon leur destination, Lirulin a grandi habile de ses doigts. Enfant, elle passait des heures à manipuler les grandes feuilles de papier, si rares et si délicieusement parfumées. Elles sentaient les arbes dont elles étaient issues ; les grandes forêts de pins, les chênes solitaires, les souples peupliers, le bouleau au grain blanc.
Son amour des plantes et sa passion du bois la menèrent et vers le guérisseur, et vers l’artisan archetier.

Elle apprit peu à peu le métier de guérisseur si essentiel dans une caravane. Elle jouait du violon, de la
flûte et de la harpe dès qu’elle avait le temps. Bien qu’elle fut douée, elle connaissait les difficultés de gagner sa vie avec un tel métier : en temps de guerre, seuls les riches et les grands seigneurs peuvent se permettre d’entretenir des musiciens. La musique devint donc un second cœur, un souffle aussi essentiel à son âme que l’air à ses poumons. Elle jouait, souvent seule, toujours pour elle seule.

Les Drows avaient hanté son enfance. Ils étaient la menace cachée que l’on guettait après la tombée de la
nuit.
Au contraire, les seuls Elfes qu’elle ait jamais vu étaient les hautes silhouettes perchées sur leur fines montures. Se sont eux qui, sans qu’ils ne sachent, lui firent désirer un pareil compagnon. Non pas un cheval de trait comme on en avait dans la caravane, mais un cheval à elle, léger, qui puisse l’emmener aussi loin qu’elle le désire.

Elle le trouva, ce compagnon, et il prit une importance telle que vivre sans lui n’était plus envisageable.

Cela arriva au début du printemps. Les dernières gelées étaient encore proches, mais les fleurs apparaissaient et, avec elles, l’espoir. L’hiver partait. On avait survécu au froid et à la faim. Des mois agréables s’annonçaient.
La caravane semblait peuplée de jeunes animaux découvrant le monde. La méfiance envolée, les enfants couraient sur les bords de la route ; on passait d’un chariot à l’autre ; les mères recommençaient à chanter ; le monde était beau.

Lirulin s’était levée tôt ce matin-là. La veille, du haut de la charrette, elle avait vu un arbre surplombant le torrent et mourait d’envie d’aller y jouer. Elle prit sa harpe et partit, heureuse, évitant racines, branches et trous dans le sol. Elle trouva son arbre, et s’installa pour jouait un air qu’elle aimait.
Alouette.
C’était son surnom, dans la caravane comme partout où ils passaient. Beaucoup de gens l’appelaient ainsi,
et ce n’était pas injustifié.
Comme l’oiseau, elle chantait – à la flûte, à la harpe, au violon ; elle résonnait avec l’air et vibrait selon les cordes.

Elle s’arrêta. Elle avait oublié le temps qu’elle avait passé sur ce tronc mais, en regardant le soleil, elle
vit que la caravane devait être réveillée depuis longtemps. Mince ! Elle n’avait pas dû entendre sa mère l’appeler.
Elle partit à toutes jambes.

La première personne qu’elle découvrit fut Athi, son frère de deux ans son aîné. Il était recroquevillé et la route était rouge sous lui. Le cœur de Lirulin battait fort. Elle entendait les hennissements un peu plus loin.
Elle se pencha sur son frère.

« Athi ? » Elle ne reconnut pas sa voix dans ce son si petit.

Il ne répondit pas. Réussissant tout son courage, elle s’avança de quelques pas vers les cris.

« Mon Alouette… » Elle tremblait. Entre ses mains, la harpe grinçait d’être ainsi maltraîté. Athi avait ouvert les yeux. « Mon Alouette, murmurait-il, pas par là. Cours. Cache-toi. Silence. Silence… »
Et c’est ce qu’elle fit. Elle savait qu’elle ne pouvait pas sauver son frère, et elle n’avait même rien pour
le soulager.

Les semaines qui suivirent furent difficiles. Silence. Lirulin ne jouait plus. Elle ne savait que faire. Comme elle n’avait rien, ses journées étaient des recherches pour se nourrir. Bien tristes journées, par un début de printemps.

La jeune fille, alors âgée d’une quinzaine d’années, fut sauvée de brigants par un guerrier d’âge mûr. Elle le supplia de lui apprendre à manier l’épée. Elle voulait retourner à la caravane, sauver son frère, revoir ses parents, les beaux saltimbanques aux habits colorés ; ne plus s’enfuir, non, ça, plus jamais ; plus jamais de fuite. Apprendre ! Apprendre pour tuer les Drows.
L’homme, appelé Seryl, ne voulut tout d’abord rien apprendre à une femme mais ne put se résoudre à laisser mourir de faim cette ombre d’humain qui le suivait. Il s’inclina devant l’insistance la jeune fille. Il s’occupa d’elle, lui apprit le maniement des larmes, et alla même jusqu’à lui donner une de ses épées, la plus légère, une fine lame avec une garde en panier.


Trois ans après son arrivée, elle le quitta pour travailler comme garde du corps. A force d’économie, elle parvint à s’acheter le cheval dont elle rêvait il y a si longtemps. Elle le choisit fin, nerveux, un petit cheval palomino qu’elle nomma Ventfoudre. Depuis l’attaque, il était le premier être à qui elle attachait une importance affective, et il lui devint bientôt impossible d’imaginer la vie sans lui.

Elle ne recommenca pas pour autant à jouer. L’Alouette était restée en arrière, là bas, sur la route, et la jeune fille continuait seule. Tour à tour mercenaire ou messagère, elle tenta même de traquer seule les Drows, tentative qui avait bien failli mettre un point final à sa vie.
La guérisseuse avait troqué ses plantes contre la lame du chasseur.


« Ah, l’Alouette ! »

Ce fut cette exclamation, entendue un soir en remontant une rue, qui annonça la réconciliation avec elle-même. Elle se retourna vivement pour découvrir, appuié contre une maison, un homme qu’elle ne connaissait pas. Lui la connaissait, ou plutôt l’avait connu. Elle avait oublié tant de visages ! De villages en villages, comment tous les retenir ? Le regard de l’homme se hésita lorsque Lirulin planta ses yeux dans les siens. Il était étonné par ce qu’il lisait chez la jeune fille.
Ce fut alors un nouveau nom que murmura l’homme.

« Auciri. »

L’Amputée.
Lirulin parla beaucoup de cet homme à Ventfoudre. Elle s’interrogea. Être guérisseuse ne lui convenait plus : un guérisseur ne pouvait que soigner les blessures alors qu’un soldat avait le pouvoir de les empêcher.
Elle changea peu à peu.
Plus que contre les Drows, elle commença à se battre pour protéger. Peu lui importait désormais le nombre d’adversaires tués. Elle s'engagea dans la cavalerie, jugeant qu'une action unie était plus fructueuse qu'une cavalière isolée. Elle revint peu à peu à la musique. Le violon sonnait faux, le son de la flûte était strident ; elle se reconstruisit une harpe. Un jour, alors que les deux amis se reposaient sur le bord de la route, Lirulin Aurici retrouva l’Alouette.

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Comment trouves-tu le forum ? Original et intéressant
Comment as-tu connu le forum ? Par un top site

Bonjour!

-Equipement: deux lignes Minimum
-Description mentale: quatre lignes Minimum
-Description physique: quatre lignes Minimum

Rien à dire pour l'histoire! Allez rajoute moi les quelques lignes qu'il te manque.

Voilà, c'est édité. Ca va ou j'ai oublié autre chose ? ^^

C'est bon c'est Parfait! J'envoie de quoi te valider.

Ouaiiis, une jeune humaine ^.^
Bienvenue et bon jeu parmi nous ^.^

Hellow =3
amuse toi bien ^^

Merci ! Pour cet acceuil, et pour ces indications ^^